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FIN DE PRISE EN COMPTE DES CREEPYPASTAS. 
TOUTE PROPOSITION FIGURANT APRÈS CE MESSAGE SE VERRA REFUSÉE.
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C'est mieux comme ça ! 
Je me demande si on aura une voir plusoeurs cp avant 20h 
Fail, j'ai deux secondes de décalage.
Retoast à 19:49:00
Recordings A la seconde pres 
J'avoue endurcir, mais je n'ai pas de alt+255 
Recordings, UM et Stazz, finalement, prenez le post d'Endurcir qui est meilleur
Ok, pas de problème.
Donc, je suis décalé de 3 secondes.
A 19:59:57 je post.
Oh mon dieu 
« Elle »
Elle n'avait pas bougé depuis si longtemps.
Allongée sur son lit d’hôpital depuis des années maintenant, la conscience vide et le regard abstrait, la femme ne disait plus un mot, et ce, depuis des lustres. Qui aurait-été capable d'avouer ? Mais avouer quoi ? Elle est immobile depuis des années, que les seuls aveux sont déjà si loin, enterrés.
Enterrer, voilà le terme exact pour qualifier d'un ton sec la vie passée de cette femme à la mémoire si vague, si lointaine. Son poux quasi inexistant, ses muscles rigides, à la seule sensation de froideur, comme une mort certaine, n'ayant encore emporté que les derniers sentiments humains qu'elle ressentait. Était-elle déjà humaine ? On l'a toujours vu sur ce lit d’hôpital. Les cheveux gras, luisant au soleil quand il se faisait rayonnant à travers la fenêtre, poussiéreuse. Sa main est inclinée, inanimée, semblant sombrer à terre, elle pourrait s'arracher, mais elle tient bon, comme une lueur d'espoir dans un corps pourri par la vieillesse et la maladie.
Elle est malade. Et pourtant on lui rendait visite. Souvent, des femmes, des enfants, des hommes, venaient, entraient, sortaient, comme un pèlerinage dans cette chambre. Dans un but maintenant incertain, emporté par la mémoire dans la mort des derniers venants. Morts, mais de quoi ? Qui pourrait croire à la mort de jeunes enfants, d'hommes forts, et de femmes au teint frais, à la rencontre de ce qui semble rester de vivant, d'une femme à la puanteur d'une charogne, à l'apparence d'un cadavre, qui semble venir du Moyen-Age. Et pourtant, elle est encore la, mais pas eux. Recouverte d'un voile de tissus blanc, noirci par les excréments d'une femme abandonnée, l'urine, qui semblait encore hier ruisseler sur le matelas, aplati par les os froids, sortant à première vue de la peau blanchâtre, elle attend, attendre de se souvenir, mais se souvenir de ? Le souvenir à l'apparence futile, des personnes venant la voir ? Non.
Elle veut se souvenir, comment elle est arrivée ici, pourquoi, la maladie ? La peste ? Le monde, comme il est construit, laissant le choix à la condition humaine de sa décadence. Une décadence lente, morbide, faisant des tripes une souffrance, des poumons une douleur, des muscles un fardeaux, des membres un cauchemar. Et elle les tue, elle les tue par le regard, son regard froid, au blanc inégalable, une pupille légèrement visible au soleil, traversant les carreaux de verre brisé.
Il n'y a plus de verre. Il est à terre, se mêlant à la poussière et à la crasse des carreaux de marbre.Une vie artificielle, une femme laissée pour morte. Quelques carnets ici et la, à la calligraphie incertaine de nombreux médecins, prescrivant ici et la, des remèdes en tout genre, ne faisant que ralentir la déchéance d'un corps brisé et rongé, par le froid, la faim, la soif, l'envie.
«1932 »
Des feuilles, à l'encre encore intacte sur le papier jaunâtre, qui semble indiquer une date d'entrée. Une sortie, peut être ?
Pourtant, elle est toujours la. Allongée, et semble, à chaque mot qui défile sous la plume, maudire, maudire quelque chose.
Elle me maudit, elle me maudit d’être ici, en face d'elle, à la dévisager, de scruter dans les moindres recoins de son corps, les marques du passé. Mon encre sera alors encore intacte des années et des années plus tard, au doux goût de tuberculose, de saleté et de crasse, le parfum de la mort, à travers des lignes de cahier vierge. Elle n'est pas morte, mais chaque visitant l'est. Et ce, depuis 1932.
Et je tourne, encore et encore, les pages du calendrier sur le mur de plâtre rongé par l'eau de pluie. Il n'y a plus de toit. Et j'arrive déjà au mois de Novembre 1954. Son regard traverse le mien, me pénètre et y fait passer le message, de la laisser, dans la torture, ayant laissé son corps à la science, la science laissant son corps à l'abandon. Plus de vingt ans sur ce lit, à attendre.
Et elle attend, elle attend encore de se souvenir.
Je sais que je ne repartirai pas d'ici vivant, pour une raison encore obscure, qui même par mes soins de journaliste, n'arrivera pas à être éclairée.
Et à ce moment, moi aussi, j'attendrais, sur mon lit de mort, de me souvenir. De son regard froid, de son corps sec, de son sort, à l'abandon.
Alors, avant de me souvenir, j'adresse une question, à ceux qui suivront mon sort dans cette pièce, trouvant à leur tour les carnets, la poussière, et l'étrange femme au cœur encore battant dans un corps froid.
Penserez vous, à vous souvenir, avant de mourir ?
Accordez lui la chance d'un dernier regard.
D'acc , je comptait le faire de toutes façon
+ immaginé un ****** de troll qui post a 19h59 et 59 secondes
Ce post de dernière minute.
J'ai lu la nouvelle cp
Ca passera pas stazz a cette heure la
CP prise en compte OnZeMoon, je lis ca
Fail
je peux pas détaillé moi , je taperais dans l'approximatif du post hein
