Toujours aussi agréable à lire... Sweet
Suite !
souite
Suite !
J'écris la suite dans l'après midi parce que la je dois y aller
Te presses surtout pas hein
La chaleur est écrasante, le soleil tape et les trente kilos de matériel que je transporte n'arrangent rien à la situation.
Je foule les cailloux brulants, devant moi un de mes hommes qui est tireur Minimi me fait un signe de la main, j'avance jusqu'à lui.
-Sergent, le point de rendez vous avec les Légionnaires devait se faire ici et a cette heure ci non?
-Ouais, ils ont du avoir un contretemps. Laurel! Viens ici!
Le radio arrive à petite foulée et pose un genou à terre, je prends le combiné du poste radio et règle la fréquence.
-Bravo Un de Alpha Deux. Quelle est votre position, Bravo Un a vous :
-Criiiich.
Pas de réponse.
-Bon, on établit un périmètre défensif, on n'a pas d'autre moyen. Laurel contacte le QG et demande leur ce que fout Bravo Un.
-Bien reçu.
-Berthier tu mets ton AA 52 en batterie sur cette crête. Allez on s'active!
Nous sommes dans la vallée de Sarobi, le mois passé les Américains ont eu deux morts dans une embuscade et nous ne sommes que vingt, sans aucun véhicule ni appui. La cinquantaine de Légionnaire ne donne aucune nouvelle.
-Sergent! J'ai le QG en ligne!
-Ici le sergent Bermont, ou est Bravo Un? Ça fait vingt minutes qu'on devait avoir établi la liaison avec eux.
-Bravo Un est tombé dans une embuscade a un kilomètre au nord de votre position, ils ont déjà deux hommes a terre dont un adjudant, allez y et sortez les de ce merdier! Terminé.
-Bon, changement de programme, Bravo Un est tombé dans une embuscade on doit aller les aider, c'est à un kilomètre au nord, on y va et on perd pas de temps.
Nous nous mettons en marche. Cela fait dix minutes que nous crapahutons sous un soleil toujours aussi chaud, soudain Laurel hurle :
-Tir de RPG!
Je me réveille en sursaut et en sueur, je regarde le réveil : 11h30.
Cela fait maintenant une semaine que je travaille. La veille j'étais de soirée avec Marc et Fabrice, deux bon gaillards. Nous avons sorti de force un alcoolo qui emmerdait les clients, j'ai encore mal au poignet de la droite que je lui ai mise. Mais pour mes deux collègue, "la soirée fut relativement calme".
Je vois Baptiste François et Alexandre seulement à la musculation, pour l'instant ils se tiennent tranquilles.
En parlant de ça, mon portable vibre et affiche un appe.l de Baptiste
Uppe
No bide
Je vous met deux suites d'affilée pour m'excuser du temps perdu
-Allô
-Ouais, salut c'est Cagliani, tu peux me rejoindre chez moi s'il te plait?
-Je suis la dans vingt minutes.
Encore la même routine, le RER, les clodos, les gros qui puent la transpiration, les cons qui gueulent et crachent, les petites mamies bousculées...
J'arrive devant le bâtiment de Cagliani et sonne :
-Ouais?
-Franck.
-Entre.
La porte buzze et je me dirige vers l'ascenseur. "En panne, travaux le 29 octobre 2011." Nous sommes le premier novembre...
Je gravis les marches jusqu'au cinquième étage et sonne chez Baptiste, il m'ouvre, nous nous serrons la main et il m'invite à entrer.
C'est un petit studio assez propre, dans le salon un banc de musculation et un sac de frappe remplacent la télé. Je m'assois dans la petite cuisine pendant que Baptiste me sert un verre.
-Qu'est ce que tu veux?
-Je dois te montrer quelque chose, viens.
J'ai à peine le temps de finir mon verre que je met ma veste en cuir sur le dos, nous montons sur la moto de Cagliani.
Après une dizaine de minutes de trajet il s'arrête, je reconnais le quartier Château Rouge. De l'autre coté de la rue deux hommes sont assis à la terrasse d'un café.
-Tu vois ces deux têtes de cons la bas? Me dit Baptiste en levant la visière de son casque. Je les connait depuis quelques années, quand j'étais encore à la Brigade de Recherche de la Gendarmerie. Le premier c'est Vizar Selimovic, un vrai connard venu du Kosovo y'a dix ans. L'autre c'est Souleymane Mantata, il fait souvent des aller-retours au Mali ou crèche sa famille pour ramener de la came qui transite entre ici et la Colombie.
-C'est quoi l'embrouille?
-C'est moi qui les avait serré y'a trois ans pour cambriolage. Ils sont sortis de taule y'a deux mois et ont envoyé des lettres de menace, à moi et ma famille. Je viens de les retrouver.
-On fait quoi? On va leur niquer la gueule?
-J'ai pas envie de perdre mon temps. Ils sont toute la journée dans ce rade, a faire leurs petites affaires. Le matin c'est désert, y'a personne à part eux et le taulier qui traine dans leurs combines, demain on les bute.
Très bonne Fic! =)
Sweet! =D
Thx pour la double ! Mais ça ne ma pas rassasié !
Me faut quand même quelques personnes en plus
Non
uppe
Dernier up de la soirée
6h30 du matin, je commence le boulot cet après midi, ça me laisse largement le temps de flinguer les deux gugus qui font chier Baptiste.
Je bois mon café puis vais me doucher.
Pantalon de treillis noir, chaussures montantes noires, parka noire, ça collera bien avec la moto de Baptiste.
7h10, mon téléphone sonne, c'est Baptiste :
-Je suis en bas de chez toi. J'ai tous les outils qu'il faut.
Je descends et vois Baptiste sur sa Kawasaki Ninja dont la plaque est illisible à cause de la boue. tout vêtu de noir, y compris son casque intégral dont la visière est teintée, il a un sac à dos. Il me tend un casque Jet et une cagoule. Surement pour le froid...
Je monte, avant de démarrer Baptiste me dit :
-Regarde dans mon sac.
Je l'ouvre et en sort un Micro-Uzi que je cache dans ma parka.
-J'ai un Mac-10 sous mon cuir. C'est parti.
Il démarre. Le jour se lève et les nuages donnent une mauvaise luminosité, nous arrivons devant le bar, il n'est pas encore ouvert et les deux cibles sont devant, fumant je ne sais quelle substance.
Baptiste ralentis et se met à leur hauteur, il les appelle :
-Hé! Bande d'enculés!
Nous sortons nos armes devant les deux hommes qui n'ont pas le temps de comprendre et les mitraillons. Nous vidons nos chargeurs sur leurs cadavres sanguinolents puis la puissante moto de Baptiste fonce.
Nous arrivons devant son bâtiment en un rien de temps, Baptiste pénètre dans le parking sous terrain et nous descendons.
-Pas mal ta bécane.
-Ouais, j'en suis assez content. Tu peux nettoyer la plaque arrière pendant que je m'occupe de celle la?
-Ouais... Faut qu'on accorde nos violons si les flics se posaient des questions.
-Bah, comme d'hab, on jouait à la belote avec Alexandre et François héhé.
Après avoir nettoyé les plaques d'immatriculation, nous montons chez Baptiste.
-Je te sers un verre?
-Ouais, un sky si t'as.
-A 7h30 du matin c'est bon.
-Les flingues on en fait quoi?
-Passe, je m'en occupe.
-Bon, je vais y aller.
-Quoi? Déjà?
-J'ai pas bouffé ce matin. Tout ça ça m'a ouvert l'appétit.
Toujours excellent !
Buzzcocks
http://www.noelshack.com/up/aac/buzzcocks-e720b10f83.jpg
Toujours aussi bien! =)
Sweet!
souite