MESSAGE IMPORTANT
Pour tous les SUISSES, je vous signale qu'un FORUM SUISSE EXISTE SUR JVC à l'adresse suivante : https://www.jeuxvideo.com/forums/0-1000022-0-1-0-1-0-suisse.htm
Venez nombreux amis Suisses !
MESSAGE IMPORTANT
08h30 du matin, je me trouve devant le commissariat d'une ville du 93 afin d'y rencontrer le chef. Le bâtiment est délabré, il semble laissé à l'abandon. Une face du mur est noircie par les flammes.
En entrant, je ne trouve personne au bureau d'accueil, un téléphone sonne sans que personne ne vienne décrocher, il n'y a aucun bruit à part ce téléphone. Une femme en tenue de police arrive de nul part et décroche, après une rêve conversation elle semble me remarquer.
-Oui, bonjour. Que voulez vous?
-Bonjour, j'aimerais parler au chef de poste s'il vous plait.
-Heuu...Oui alors la il est sorti avec le reste de la brigade pour un incendie en ville.
-Vous êtes seule ici?
-Oui, nous sommes en sous effectif.
-Vous n'avez pas peur?
Elle rit.
-Peur de quoi?
-J'ai vu des traces d'incendie dehors.
-Ah mais ça se sont les jeunes. Pourquoi êtes vous la?
-Je cherche du travail, j'ai entendu dire que vous recrutiez dans la police municipale.
-Alors ça il faut voir avec le chef. Asseyez vous en attendant.
Je m'exécute, une vielle chaise d'écolier craquelante à coté de la porte est le point accueil du commissariat. Je vois contre un mur une machine à café. Je m'y dirige, la femme m'interpelle:
-Ah, c'est pas la peine, ça fait 2 mois qu'elle est en rade. Les réparateurs qui travaillent pour la ville inventent des pretextes pour ne pas venir, ils ont peur des représailles dans la cité.
Je retourne à ma chaise, attendant le retour de la brigade.
Depuis 5 ans je ne suis pas revenu à Paris, depuis que je suis entré dans l'armée. Je passais mes permissions en campagne avec ma famille. Je fuyais depuis quelques temps les grandes villes qui m'étaient devenues insupportables. 3 ans d'Afghanistan m'avaient changé du tout au tout. J'avais vu toutes sortes d'horreurs la bas, mais toujours avec le soutient de mon meilleur ami, Jules. Quand ce dernier est mort, je n'ai plus jamais été le même. Mes permissions, je les passait à faire du sport et du tir dans la caserne, les exercices et les manœuvres ne m'intéressaient plus, j'étais devenu froid et distant, mes seuls amis étaient mes hommes, les 10 hommes que je commandais, c'etait ma deuxième famille. Mais depuis quelques temps je songeais à quitter l'armée. Je me suis vraiment inquiété pour mon sort quand je me suis surpris à me mettre mon pistolet sur la tempe. Je n'ai pas renouvelé mon contrat.
La porte s'ouvre avec fracas, 10 hommes en tenue entrent, deux d'entre eux tiennent un homme menotté, surexcité. L'un d'entre eux, un pépère d'une cinquantaine d'années, dit à la femme à l'accueil :
-On a chopé celui la, c'était un incendie criminel, ces enfoirés ont fait cramer une supérette dont le patron avait porté plainte contre eux pour vol avec violence! L'homme me remarque.
-Ah bonjour! Vous avez besoin d'un renseignement?
-Oui, je voulais m'informer pour entrer dans votre police municipale.
-Oui, venez dans mon bureau. Gégé! Tu me mets l'autre en dégrisement, il est complètement défoncé!
Je le suis jusqu'à un petit bureau rempli de papiers.
-Asseyez vous. Me dit-il en enlevant ses gants et son gilet pare-balles. Alors, vous avez entendu dire que nous recrutions? Vous avez un C.V?
-Oui, tenez, voici aussi ma lettre de motivation.
Il lit.
-Alors...Mmm sergent à l'armée...Afghanistan?.. Pendant 3 ans... Vous correspondez au type de profil que je recherche, mais il faut voir avec le maire pour intégrer notre brigade, et la sécurité n'est pas son fort. Je ne peux qu'appuyer votre demande. Déjà qu'il n'y a pas grand monde qui se présente, les mecs qui ont des couilles sont denrée rare! Le maire est actuellement à son bureau, allez y pendant que je lui passe un coup de fil... Vous êtes?
-Franck Bermont.
Je serre la main du brigadier et sors du commissariat pour me diriger vers la mairie.
J'arrive à la réception, un homme me demande ce que je désire.
-Franck Bermont, je viens pour le poste de police municipale.
-Oui, le bureau de M. le maire est au deuxième étage. Allez y.
Je me rend au bureau et frappe à la porte.
-Attends, je crois qu'il est la...Entrez!
J'ouvre la porte et voit un homme en tenue décontractée raccrocher son téléphone, mon apparence à l'air de le surprendre, j'ai pourtant laissé le treillis, le béret et les médailles dans mon sac. Il se lève pour me serrer la main.
-Franck Bermont je suppose. Jacob Fermeil. Prenez une chaise.
Une chose est sure, le bureau du maire et la mairie sont mieux entretenus que le commissariat.
-Le brigadier de police vient de m'appeler, il m'a dit que votre C.V était très intéressant... Mais voyez vous, dans cette ville nous ne sommes pas vraiment basé sur la sécurité, nous préférons l'aide sociale et les réaménagements. Quel est votre objectif?
-Protéger mes concitoyens et servir mon pays.
-Ah...Mais nous ne sommes plus à l'armée héhé...Votre vrai objectif?
-Excusez moi? Ce ne sont pas la les principaux objectifs de la police?
-Je préfère "prévention" plutôt que "répression", les jeunes sont assez mal à l'aise avec la police.
-Surement dérangés pour faire leurs trafics et méfaits...
-Pardon?
-Des "jeunes" comme vous dites, qui à 20 ans essayent de bruler des policiers vifs, c'est clairement que la prévention n'a pas marché.
-Qui êtes vous pour me dire ce que je dois faire?
-Je suis un citoyen Français qui voit l'état de son pays. Et je me suis renseigné sur votre ville : vous avez un déficit de dix sept millions d'euros, la délinquance a augmenté de 14% en un an, notamment les vols avec violence et le vandalisme.
-C'est le prix à payer pour vivre dans une République égalitaire et sociales.
-Et tous les autres citoyens qui vivent dans la peur et qui payent pour les conneries de ces parasites?
-Bon, je ne veux pas de fasciste dans ma police! Nous sommes pour le dialogue avec les jeunes, pas les coups de matraque!
-Est-ce fasciste d'être réaliste? Quand le dialogue ne marche plus il faut bien leur péter la gueule et les envoyer en taule!
-Sortez tout de suite d'ici!
Je pars et me rend à l'arrêt de bus, je croise le chef de police et deux de ses hommes en patrouille à pied, bardés comme des soldats, ils tiennent fermement flash balls et tonfas.
-Alors, cet entretient?
-Le maire m'a traité de fasciste.
-Haha! Moi aussi on m'avait dit ça y'a 10 ans, et regardez aujourd'hui! Écoutez, je vais soutenir votre demande auprès de la DRH, vous avez un numéro de téléphone?
-Tenez, celui de l'hôtel ou je vis.
-Je vous rappelle au plus vite.
Je pars donc en serrant sa grosse main gantée de cuir.
En rentrant à mon hôtel, je salue le gérant et lui demande si je peux utiliser le téléphone.
-Bien sur sidi, tiens prends celui la qu'il est la haut dans le couloir!
Je monte et décroche un téléphone mural réparé avec du scotch, gras et noirci par le temps et la crasse.
-Allô papa?..
Le soir, alors que je lis un livre de Jean Lartéguy dans ma chambre, le gérant m'interpelle depuis le couloir :
-Sidi! téléphone pour toi de la police!
Je sors et prends le téléphone :
-Merci...Allô?
-Allô, ici le brigadier Beaufort, votre demande a été acceptée, présentez vous au commissariat à 7h30 pour passer les tests.
suiiiiiiiiiiiiiiiiite !
_____________________________
Hap pour la présidence !
http://www.hapshack.com/images/1789890eb2.gif
Bien de lire en 22 secondes?
Bide
up
Suite mec, j'aime ta fic
-Monsieur Faouzi, Vous pouvez me réveiller demain à 6h00 du matin?
-Bien sur sidi, comme tu veux!
0h30 du matin, je ne trouve pas le sommeil malgré ma fatigue. Dès que je ferme les yeux, ces rêves me hantent, ces bruits, ces images reviennent, toujours les mêmes, depuis plusieurs mois la fièvre me visite, aucune maladie reconnue, selon les médecins ce sont des syndromes psychologiques post-traumatiques. C'est en partie à cause de ça que ma femme est partie, elle a fait de son mieux, elle a été patiente, je n'aurais pas eu son courage. J'ai honte de ne pas l'avoir prévenue de ma venue, mais qu'est ce que cela aurait changé?
3 heures du matin. Je me décide à sortir. En enfilant mon t shirt je vois mes tatouages, Croix Occitane sur le bras droit, le Dragon du 8ème RPIMA sur le bras gauche, et Saint Michel trône sur mon cœur.
Je sors malgré le froid en t shirt. En descendant je vois le gérant, monsieur Faouzi, endormi sur une chaise de bureau derrière son comptoir.
Dehors, une pluie fine tombe, ma fièvre retombe et le froid me glace de sang, au loin des sirènes de voiture de police hurlent, cette ambiance malsaine me prend aux tripes, je ressent la même sensation que dans cette grotte, quand Jules a insisté pour entrer avant moi, courir vers la mort.
Je remonte dans ma chambre et m'écroule sur mon matelas.
La voix de Faouzi qui tape à la porte me réveille :
-Sidi! Il est 6 heures! Faut que tu soit réveillé!
Je sors et me dirige vers les sanitaires, il n'y a personne pour attendre, et je les comprends, la douche se résume à un amas de carrelage noirci grossièrement fixé au mur et au sol, des bêtes semblables à des cloportes sortent des trous dans les murs, l'eau ne coule plus dans le lavabo plein de toiles d'araignées. L'eau de la douche et glacée, devient bouillante, puis glacée.
Après m'être lavé et rasé, je me rends au bistrot d'en face pour y manger.
7h00 du matin, j'arrange ma veste et sors en direction du RER presque vide, je ne croise quasiment personne à part les personnes du service s'entretient et un groupe de jeunes revenant de boite.
7h25 j'arrive au commissariat, le brigadier jovial m'accueille :
-Salut! Vous êtes en avance. J'ai appuyé votre demande auprès de la DRH et du maire, ce dernier a finalement accepté votre entrée dans la police.
-Je suis flic? Il n'y a pas de test?
-Si, bien sur... Enfin, pas de concours car vous étiez il y a quelques mois encore sergent à l'armée, il vous faudra juste faire l'école de police, mais plus tard, parce que...Voyez vous, nous avons vraiment besoin de renforts.
-Mais je n'ai aucune notion de droit.
-Ah, pour ça je vais vous faire ce matin un topo rapide de vos objectifs, et de comment vous débrouiller, cet après midi vous serez avec l'agent Delko qui vous apprendra à connaitre la ville et les habitants.
Dans quel pays suis-je? Est-il vraiment possible qu'en France on emploie des policiers comme on emploierait un clandestin Polonais au noir? Tout ça me dépasse, comment a-ton pu en arriver la en si peu de temps?
Je passe la matinée à apprendre des notions de base de droit, pour ce qui est des techniques d'intervention, d'une j'ai un bon entrainement au combat, de deux le maire veut un minimum d'interventions pour ne pas créer de "tensions" entre "jeunes" et forces de l'ordre et pour ne pas avoir l'un des taux de délinquance les plus élevés de France.
12h30, je me rends à la cantine municipale, je vois quelque uns de mes nouveau collègues, je vais à leur table et me présentent, nous ous serrons la main, puis l'un d'entre eux me dit son nom :
-Mattieu Delko.
-Delko? Je tourne avec toi cet après midi non?
-Ouais, Beaufort me l'a dit.
Une vingtaine d'années,il a un regard assez mystérieux et l'air solitaire, si il n'avait pas ce caractère et cet uniforme, on pourrait penser que c'est le genre de beau gosse qui chasse de la gonzesse tous les samedi soir, 1m85 environ et assez musclé, les yeux verts-gris, les cheveux châtains courts relevés par du gel.
Mes collègues et moi discutons jusqu'à 13 heures, Delko n'a pas beaucoup parlé, il a l'air d'avoir quelque chose à cacher. Il se lève.
-Allez, faut qu'on prenne notre service.
-D'accord, je dois passer au commissariat chercher ma carte.
Nous sortons, Delko prend le volant et se gare devant le commissariat, j'entre et la femme se trouvant à l'accueil me remet ma carte, il n'y a même pas de photo dessus, normal puisque je ne leur en ai pas fourni...
Je remonte en voiture.
-Temps de merde hein? Me demande Delko.
-Ca ne me dérange pas. J'ai passé 3 ans en plein cagnard.
-Toi aussi t'es allé en opex?
Je tourne la tête vers lui et le regarde d'un air interrogatif, il reprend :
-Je suis allé en Côte d'Ivoire quand j'étais en 43ème BIMA. Je suis revenu y'a 6 mois pour...Des raisons personnelles. J'ai passé le concours de police municipale et je me suis retrouvé ici.
Il s'arrête à un feu rouge. Dans le rétroviseur, deux jeunes sans casque arrivent en scooter.
-Ils vont nous dire bonjour. Dit Delko.
Quand ils arrivent à notre hauteur, les deux crachent sur notre voiture et partent en trombe, grillant le feu rouge. Je m'énerve :
-Et alors! On fait rien? Poursuis les!
-J'ai dit la même chose le jour de mon arrivée. Et mon coéquipier m'a répondu la même chose que ce que je dis en ce moment. notre gentil maire ne veut pas de vagues.
Le travail s'annonce difficile.
Nul
Suite!
Suite !
Suite, c'est vraiment pas mal.
Je m'attendais plutot a ce que Franck monte un groupe de renegats comme dans le film "Outlaws" .
Sweet
______________________
Chuck Norris peut battre Novalis au Jammin'
18h30 fin de la journée, un caillassage sur des voitures et un jeune rackété, la journée fut relativement calme d'après Delko, un mois plus tôt ils avaient eu deux policiers blessés dans des rixes entre bandes rivales.
Nous rentrons donc au commissariat. En sortant de la voiture, je découvre des impacts de cailloux sur la portière "des souvenirs des insurrections de 2010" m'a dit Delko.
Dans les vestiaires alors que j'enlève mon gilet pare balles, je remarque avec stupeur une scarification en forme de Croix Gammée sur le pectoral de Delko.
-C'est quoi ça?
-Ah...Erreur de jeunesse.
Alors que j'enlève mon polo de police, il me dit :
-Pas mal tes tatouages... T'es physique, tu fais du sport?
-Pas depuis l'armée... J'ai bien essayé de me renseigner pour trouver une salle de muscu, mais entre Club Med Gym et l'Aquaboulevard, rien ne m'intéresse, comme si les salles de fontes n'existaient plus.
-Moi j'en connais une, j'y vais souvent...Mais c'est assez particulier disons...
-Quoi? C'est des mecs du Ku Kux Klan qui la tiennent? Dis-je en souriant.
-Non, mais elle n'est pas déclarée, c'est dans une cave de la cité ou j'habite.
-Dans quelle ville?
-Celle ou nous sommes...
En sortant, Delko m'emmène avec sa voiture dans une cité lugubre.
-Les mecs de la cité te font pas chier vu que t'es flic ici?
-Je revois le soir en rentrant les gueules que j'ai arrêté le matin... C'est convivial.
-T'as jamais rien eu?
-J'ai failli...Mais j'ai mes amis Smith et Wesson dans la boite à gant.
Il s'arrête devant un bâtiment délabré. Il se gare et nous entrons dans la cave sombre du bâtiment, au bout du couloir je vois une faible lumière et un bruit d'haltère se fait entendre.
Au bout de ce couloir, un jeune homme assez costaud d'environ 1 mètre 80, les cheveux bruns et courts en brosse vient vers nous, une barbe naissante garnit son visage fermé. Il se dirige vers Mattieu et lui serre la main, il me regarde avec interrogation :
-T'es nouveau ici?
-C'est un de mes collègues, il revient d'Afghanistan. Il cherche une salle pour s'entrainer. Dit Delko
L'homme me tend la main.
-Alexandre, Alexandre Le Breton.
-Franck Bermont.
-T'étais dans quel régiment?
-8ème RPIMA.
-Tu cherches une salle hein, viens je vais te faire visiter.
Nous pénétrons dans un endroit fortement éclairé par des néons blancs, plusieurs machines et altères, un homme d'environ 25 ans se dirige vers moi et me serre la main.
-Alors, t'es nouveau? Baptiste Cagliani.
Petit, trapu, il a une tête sévère de Méditerranéen ou Corse, son accent typique du sud, et sa bonne humeur donnent de la vie au groupe. Il m'apprend qu'il est gendarme mobile, et qu'il vient de la région de Toulon ou se trouve sa caserne car il a été mobilisé pour réprimer les violentes émeutes qui secouent l'Ile de France. La lourde porte de la cave claque, nous nous retournons et je vois un homme assez jeune, blond avec une barbe de 2 jours, il me serre la main en fixant ses yeux bleus dans les miens. Baptiste s'exclame:
-Tiens, lui aussi c'est un nouveau, il est la depuis hier. C'est le noble du groupe!
-Ah bon? Dis-je
-Oui, François de la Rochejaquelein, descendant du compte Henri du Vergier, je suis arrivé de Vendée hier soir.
-Pourquoi vous êtes venus sur Paris?
-Je suis tailleur de pierre, je suis venu à Paris pour faire des travaux de rénovations au Château de Versailles. Répondit François.
-Moi je suis chef de sécurité, je suis venu de la Bretagne à Paris pour le boulot. Me dit Alexandre.
Nous nous mettons à notre séance de musculation. Après une heure de sport, je leur demande :
-D'où viennent les appareils? Qui a ouvert cette salle?
-C'est moi. Répondit Alexandre. Il ya quelques mois, j'ai rencontré Mattieu dans une bagarre dans une boite de nuit ou j'étais videur, il s'était embrouillé avec trois racailles, on leur a collé une trempe, j'ai été viré, on est devenu potes. J'ai fait cette salle clandestine avec pour but de gagner de l'argent, mais j'aurais eu trop d'emmerdes. Mattieu est venu pour soir, il s'y est mis, il a rencontré Baptiste lors de manifestations, et François est arrivé la je ne sais trop comment.
-Un peu du au hasard. répondit François.
-Bon les mec, j'ai faim, on se fait un resto? C'est moi qui régale. Dit Baptiste
Suite!
Sweet.
La soirée fut agréable, je retrouvais avec mes nouveaux compagnons de fortune l'ambiance de l'armée, notre séance nous ayant donné grande faim, la table était remplie d'assiettes vides. Un dernier café et chacun reparti chez lui.
Devant le restaurant, Baptiste Cagliani me demanda ou j'habitai.
-Un hôtel pourri en plein Barbès.
-Tiens, je suis pas loin non plus, j'te ramène.
Nous allâmes vers une Kawasaki Ninja noire métallisée de toute beauté, il me tendis un casque.
En passant par le périphérique, nous mîmes 5 minutes pour arriver à Paris.
-Allez, salut Camarade! Me dit-il en me laissant devant mon hôtel avant de repartir en trombe.
Cette nuit la mon sommeil fut relativement calme.
-Sidi! téléphone pour toi!
A 4 heures du matin, Faouzi me réveilla, Delko m'attendait au téléphone.
-Allô? T'es fou d'appeler à cette heure ci?
-Ouais, c'est pour dire, demain on est de service de nuit, viens à 23h00 au lieu de 7h30.
-Bien. A demain.
-Alors, quand on travaille la nuit, gilet pare balle lourd, casques et armes obligatoires.
Les consignes de Delko étaient strictes et prouvaient une fois de plus la difficulté et la criminalité qui régnaient ici.
Je pris le PM Beretta 12 tandis que Delko arma son fusil à pompe. Cette nuit la j'étais chauffeur. Nous entrâmes dans une Peugeot 307 de police.
-On va patrouiller du coté du centre-ville, prends à droite la.
Alors que la nuit était calme et silencieuse, Mattieu lança:
-Tu trouves pas que c'est le bordel ici? T'en as pas marre de cette situation?
-A vrai dire, c'est la première chose que j'ai vu en revenant ici. Mais c'est pas en laissant ces branleurs nous manquer de respect qu'on réinsèreras un semblant d'ordre.
-Ouais... C'est ce boulot qui nous permet de vivre, autant le garder.
La radio crachat:
Je décrochais:
-Ici TZ5, on prend, terminé.
Toutes sirènes hurlantes, je me lançai vers la rue en question, juste avant d'arriver à un croisement la voiture en question frôlât notre pare choc.
-C'est eux! On les prends en chasse! Hurla Delko
Une course poursuite à plus de 100 kilomètres heure s'engageât en pleine ville.
-Merde, ils vont rentrer dans la cité, si on y va c'est le guet-apens assuré! Hurla Delko.
Je réussis à rattraper les fuyards une centaine de mètres avant la cité, puis je défonça le pare choc arrière, la voiture de devant fit des zig-zag puis rentra dans un poteau.
Delko et moi sortîmes arme en main pour dire aux voleurs de sortir. Les portières s'ouvrirent et deux jeunes de 17 ou 18 ans sortirent.
-Vas y bande de pédés, on est des enfants baissez vos flingues la!
-La ferme! Mains en l'air! Hurla Delko
Alors que Mattieu les tenait en joue, je me dirigeai vers eux pour les menotte.
-Sale pédé, va niquer ta mère, sale bâtard de schmitt. Me lança l'un d'entre eux.
-On n'a pas gardé les cochons ensemble, tu parles autrement.
-Vas te faire enculer avec ton ralouf! J'vais bruler ta famille j'vais te niquer ta race!
Je blêmis, je me mis à transpirer, les images revenaient. J'étais devenu très calme. Mon cou se mit à gonfler
-Qu'est ce que t'as dit la? u vas bruler ma fa... Je... Mais j'vais te tuer!
Je pris sa nuque et frappa violemment son visage contre le capot de la voiture à trois reprises puis lâchai son corps inanimé, du sang coulait sur son visage et le long du capot. Delko accourut. L'ami de celui que j'avais assommé se mit à crier :
-Putain sale bâtard de fils d...
Je lui envoya un uppercut en plein visage, Delko me pris par le bras mais je le repoussai violemment et envoya des coups de pied dans le ventre du jeune à terre qui vomit.
-Arrête! T'as pété un câble ou quoi? Bon Dieu arrête!
Il me ceintura, je me calmai lentement, au loin un groupe de personnes masquées et encagoulées arrivaient armés de barres de fer, des projectiles arrivaient vers Delko et moi, Mattieu me jeta dans notre véhicule et parti à toute allure.
-T'es complètement ciragé! Hurla-t-il.
La nuit fut ponctuée par le vandalisme et le pillage.
Le lendemain, quelqu'un avait du filmer la scène depuis sa fenêtre car la vidéo de moi qui passait à tabac les deux racailles circulait sur Internet.
La nouvelle "bavure policière fera un buzz sur Internet et passera sur TF1.
La suite demain.
Swwwwweeeeet!