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Blabla 15-18 ans

Sujet : [FIC] Si Vis Pacem... Para Bellum
JeanGlaude
Niveau 5
05 octobre 2009 à 16:17:30

Quand la suite? :hap:

RobertLeFacho
Niveau 4
05 octobre 2009 à 16:36:39

J'aime bien, suite! :noel:

Joe-Chabadou
Niveau 5
05 octobre 2009 à 16:52:41

La suite arrive! :hap:

Joe-Chabadou
Niveau 5
05 octobre 2009 à 17:00:08

-Bermont, il faut que t'ailles voir le maire.
La voix du brigadier Beaufort était fatiguée. Fatiguée, et apeurée. Fatiguée par la nuit d'émeutes qui avaient secoué la ville et apeurée, désorientée par la nouvelle nuit de violences qui s'annonce plus dure encore.
Toute la nuit nous avons été mobilisés avec tenues de maintient de l'ordre et armes à feu. J'ai croisé au hasard Baptiste Cagliani, le gendarme mobile, je lui ai expliqué la situation. J'ai pu travailler toute la nuit car la nouvelle du passage à tabac que j'avais fait n'était qu'une rumeur parmi tant d'autres, mais confirmée par le buzz qu'a créé la vidéo le lendemain.
Je me rend donc chez le maire, je frappe à son bureau.
-Entrez!
-Monsieur, bonj...
-Vous êtes complètement malade ou quoi! Vous avez vu ce que votre violence a provoqué?
-Oui, j'en ai mangé toute la nuit.
-Ne faites pas le malin! Vous avez de la chance de ne pas être poursuivit en justice pour ce que vous avez fait! Les deux jeunes sortent à peine de l'hôpital!
Monsieur, ces deux "jeunes" ont fait des menaces de mort sur à famille et promettaient vengeance car avec Delko nous les avions arrêtés!
-Je m'en fiche, ce que l'on voit sur la vidéo est assez explicite! Vous n'êtes qu'un fasciste ultra violent!
Je soupirai, puis demandai :
-Mes idées politiques, si du moins vous êtes sur qu'elles sont telles, ne regardent que moi... Delko aura-t-il des ennuis?
-Hé bien, sur la vidéo on voit clairement qu'il essayé de vous retenir... Néanmoins c'est chose dangereuse de travailler avec vous!
-Mes hommes m'appréciaient plutôt bien. Hé bien monsieur, je vous salue!
Je me levai d'un bon puis claquai des talons avant de quitter son bureau.

Avant de partir je saluai Mattieu et le brigadier Beaufort.
-Hé bien... Bonne continuation. Me dit ce dernier en me serrant le main.
-Merci...Bonne chance pour cette nuit et désolé pour la précédente.
-Bof, tu sais, faut bien que ça pète de temps en temps héhé.
-On se voit demain ce soir pour l'entrainement? Me demanda Delko
-Ouais t'inquiètes pas, je serais la à 18h30.

12h30, je vais manger dans un Macdo, il faut bien tout essayer. Je suis stupéfait en voyant la petite taille de leurs "Big" Mac, je prends donc 3 sandwiches en plus de mon dessert et mes frites.
Je marche sous la pluie le reste de la journée, sans savoir ou aller, des Quais de Seine à la plus lugubre des stations de métro.

"CRCH*Châtelet"
Je descends pour voir les galerie dont tout le monde parle avec tant d'engouement. Tout ce que j'y trouve, ce sont des tas de personnes se marchant dessus dans une chaleur à mourir pour acheter des vêtements hors de prix dont la fabrication coûte une poignée de centimes. Je rentre à mon hôtel, amer.
J'arrive à l'hôtel, salue M. Faouzi et monte à ma chambre.
A 18 heures je pars faire ma séance de sport dans la sordide cave qui sert à mes compagnons et moi de salle de musculation. Nous discutons de tout et de rien, François nous parle de l'avancement de ses travaux à Versailles, il est tailleur de pierre à son compte, parti de sa Vendée natale chère à son cœur, il sillonne les routes de France pour répondre à des travaux importants. Baptiste part plus tôt que nous, à 18h30 il se rend à sa caserne pour préparer ses équipements en vue des émeutes qui risquent d'éclater le soir.
19h00, je pars avec Alexandre pendant que Delko éteins les néons.
-T'as trouvé un boulot? Dis-je à Alexandre.
-Ouais, surveiller un entrepôt la nuit pas très loin d'ici. Ca rapporte pas beaucoup mais sa paye le loyer.
Nous nous serrons la main et je me dirige vers le métro.

Après avoir diné dans un bistro, je monte dans ma chambre et m'assoupis sur le lit encore habillé.

Mais à 23h30, Faouzi me réveille en hurlant :
-Sidi! Sidi! Y'a des jeunes qu'ils sont dehors ils veulent te tuer!
-Comment ça?
Je me lève et vois à la fenêtre recouverte de graisse et de poussière une vingtaine de personnes surexcités dont les visages sont cachés derrière écharpes et keffiehs.
-Viens sidi, faut prendre la sortie de secours!

Je suis sans broncher Faouzi qui est apeuré, quelle honte pour moi de fuir devant une bande d'incapables attardés. Mais je n'ai pas le choix.

Faouzi m'ouvre une vieille porte rouillée qui donne sur une ruelle sombre et nauséabonde, j'entends de l'autre coté du bâtiment les cris barbares de ces hordes. Comment ont-ils trouvé mon adresse? Qu'importe, la bas tout ce sait moyennant finances.Et les journalistes n'avaient pas pris soin de brouiller mon visage sur TF1...

Ou vais-je aller maintenant? Je n'ai pas d'argent, mon sac sur le dos est mon unique bagage, il me reste un ticket pour prendre le dernier métro.

J'arrive dans la cité de Delko, mais je ne sais malheureusement pas quel bâtiment il habite, et il doit surement être mobilisé. Au loin j'entends claquer des pétards et du vacarme. Pas d'autres moyens, je vais dormir dans la cave qui abrite la salle de musculation.
J'essaye d'ouvrir la lourde porte, mais sans succès, Delko et Alexandre prennent soin d'éviter les squatteurs, et la porte du hall est condamnée. Quelques morceaux du mur étant tombés, je parviens à trouver un appui dans un creux ou mettre le pied afin d'atteindre la fenêtre du rez de chaussée grossièrement remplie de ciment fragile, je mets des coups de coude dans la faible protection afin de faire une ouverture dans laquelle j'ai juste assez de place pour me faufiler, je sors de l'appartement délabré et j'arrive dans un vieil hall tagué et pourri par toutes sortes de déchets, aussi bien matériaux que humains, je me rends vers la cave en prenant soin de ne pas marcher sur une seringue.
Je vais vers la salle de sport. L'air est froid, la seule source de lumière provient d'une ouverture grillagée qui laisse filtrer quelques rayons de lune. Je m'installe sur un banc de musculation, la seule chose qui me protège du froid est mon blouson. J'arrive à m'endormir malgré les petits cris des rats et autres bruits étranges qui s'ajoutent à l'aspect glauque de cette cave sordide et sombre.
A 4 heures du matin je suis tiré de mon sommeil par une odeur de brulé, des ombres oranges dansent sur murs de la cave, en me dirigeant vers l'ouverture qui laisse passer cette source de chaleur, je vois à quelques mètres du bâtiment une voiture en train de flamber. Demain ce seront les pleurs de son propriétaire qui me réveilleront de bonne heure.

RobertLeFacho
Niveau 4
05 octobre 2009 à 17:08:26

:content:

Joe-Chabadou
Niveau 5
05 octobre 2009 à 17:18:56

nobide :-(

RobertLeFacho
Niveau 4
05 octobre 2009 à 17:23:18

Si

SuperDromadaire
Niveau 10
05 octobre 2009 à 17:46:34

Sweet :)

TheCakeIsAIie
Niveau 7
05 octobre 2009 à 19:54:04

Suite
OMG ça faisait longtemps que j'avais pas lu une aussi bonne fic :content:

csozaka
Niveau 7
05 octobre 2009 à 20:04:23

Sweet :oui:

Arabica
Niveau 4
05 octobre 2009 à 21:24:49

owi :bave: suite !!
_____________________________
Hap pour la présidence !
http://www.hapshack.com/images/1789890eb2.gif :hap: :hap:

Joe-Chabadou
Niveau 5
05 octobre 2009 à 21:43:11

Je fus tiré de mon sommeil vers 6 heures du matin par le bruit de clés dans la porte de la cave, je me leva et vit au bout du couloir Alexandre entrer, il fut surpris de me voir :
-Comment t'es entré? Pourquoi t'es la?
-Ouais, bonjour, ça va merci. Y'a une bande d'enfoirés qui ont retrouvé l'hôtel ou je créchais, pas de portable et je savais pas ou aller à 23h30 donc je suis venu squatter ici. Pourquoi t'es la si tôt?
-Ça a bien chié la nuit dernière, un flic s'est pris une balle de 22. dans la jambe je venais voir si personne n'était rentré et je vois un pochtron taré qui dort sur mon banc de développé-couché.
-Si tu savais à quel point il t'emmerde le pochtron.
Nous rîmes.
-Bon, trêve de plaisanteries. Repris-je. Il faut que je trouve un endroit pour dormir.
-Delko habite juste dans cette cité, au bâtiment D, 3ème étage. Il est rentré y'a une heure.
-Je vais aller le voir.

  • TOC TOC*

Delko ouvrit.
-Comment t'es entré dans le bâtiment?
-La porte vitrée d'en bas est pétée.
-Ah les enfoirés... Tu viens pour quoi?
Je lui expliquai ma situation, il accepta de me loger.

Le journal de 13 heures, nous sommes tous réunis devant le téléviseur dans le petit appartement de Mattieu. Le présentateur faisait grise mine.

-Mesdames et messieurs bonjour, cette nuit l'Ile de France a assisté à une flambée de violence, en effet dans plusieurs villes de banlieues et même à Paris des actes de vandalisme d'une rare violence ont été commis, les policiers ont interpellé une quarantaine de personnes, on dénombre 54 policiers blessés par des jets de projectiles, dont deux grièvement brulés par des cocktails incendiaires. Ces émeutes font suite à la bavure policière sur le jeune Mohamed Benkheli dont la vidéo à fait le tour du net.
J'ironisai :
-Tiens, je vais passer à la télé...
La télé repassa encore une fois les images de mon "interpellation"
-Faut que tu te retrouves un boulot maintenant. Dit Cagliani.
-Mmm... Je me suis toujours dit que si j'arrêtais l'armée j'irais chez les flics, mais je prévoyais pas de me faire virer au deuxième jour. Il me reste un peu de thunes sur mon compte en banque, il me faut un portable.
-Vas en ville y'a une boutique de téléphonie je crois. Me dit François
-Non, elle a été pillée c'te nuit. Répondit Delko.
-Bon Dieu mais quel bordel. Dis-je en me levant.

Je sortis et pris le RER je direction de Paris, sur ma route je vis une rue barrée et au loin un grand nombre de personne, je m'approchai vers un CRS qui gardait la rue :
-Bonjour, qu'est ce qu'il se passe ici?
-Une manif d'anarchistes, ils ont foutu le bordel toute la nuit, en plein Paris! Il ont foutu le feu à la Sorbonne. La ils manifestent, l'air de rien...
Sur mon chemin, voitures renversées, graffitis sur les murs, centres de secours d'urgence et vitrines brisées n'étaient pas denrée rare. Alors c'est ça, la ville lumière? C'est ça la plus belle ville du monde? Notre vieux pays est tombé bien bas...

je vis une petite boutique de téléphonie mobile au coin d'une rue, j'entre.
-Bonjour! Monsieur désire?
-Un téléphone.
-Heuu...Oui, vous avez un abonnement ici?
-Non, faites-vous des forfaits téléphone compris?
-Oui! Nous avons le forfait Giga, SMS illimités, 5 heures d'appel, avec le nouveau téléphone tactile "Zircon 600" qui a la 3G, photo, vidéos, lecteur MP3...
-Vous avez des téléphones qui servent à téléphoner?
-Hé bien...Pour vous j'ai bien le forfait 2 heures d'appel, 30 SMS et le téléphone SAGEM my220X à 15 euros par mois.
-Parfait!

Je sort avec ma nouvelle acquisition et enregistre les numéros de François de la Rochejaquelein, Alexandre le Breton, Baptiste Cagliani et Mattieu Delko que j'avais noté sur un papier.
J'appelle Delko.
-Allô, Mattieu? Il me faut un flingue...

RobertLeFacho
Niveau 4
05 octobre 2009 à 22:25:25

Suite!

DieWalpurgis
Niveau 3
06 octobre 2009 à 16:41:22

Suite ! :oui:

SourireJpg
Niveau 5
06 octobre 2009 à 17:50:43

OMD Cette fic est géniale :bave: j'attends la suite avec impatience ! :hap:
_____________________________
Hap pour la présidence !
http://www.hapshack.com/images/1789890eb2.gif :hap: :hap:

TheCakeIsAIie
Niveau 7
06 octobre 2009 à 18:04:39

Souite :content:
Super fic :ok:

Joe-chabadou2
Niveau 6
06 octobre 2009 à 18:33:59

-Un flingue? Qu'est ce qui te dis que j'en ai déjà? Ne parlons pas de ça au téléphone. Retrouve moi au bar "Le Local" rue de Javel, dans une heure.

14h30, j'arrive dans une petite rue ou se trouve Le Local, j'entre et salue le barman, je vois Mattieu accoudé au bout du comptoir, je prends un tabouret et m'assois à coté de lui.
Ces messieurs désirent?
-Deux bières s'il vous plait. Alors, qu'est ce que tu voulais me dire?
-Pourquoi j'aurais des flingues?
-Si tu n'en avais pas tu ne m'aurais pas demandé de venir.
-Nikolai et Goran Kaplarevic
-Qui c'est?
-C'est le nom de deux Serbes que j'ai connu alors que j'étais en service en Côte d'Ivoire. Des seigneurs de guerre. Vendeurs d'armes illégaux, Interpol a leurs tronches dans tous leurs services. Je peux t'organiser un rencard, mais ne te loupes pas. Tout ce que tu cherches ils l'ont.
-Quand pourrais-je les voir?
-Si c'est moi qui les appelle, dans la journée. Je sais ou ils ont l'habitude de traiter. Pars tout de suite et vas sur l'autoroute 4, tu continues direction la banlieue Est. Au bout d'un moment tu verras sur ta droite un vieil entrepôt désaffecté. Ils y seront. Prends ma bagnole pour qu'ils soient sur que c'est toi.
Il me tends les clés, je les prends et le salue d'un signe de tête. Dehors, une BMW 535i noire est garée, une vielle voiture aux phares jaunes, mais très bien entretenue. J'entre et démarre le véhicule.
Je fais un détour à la banque afin de retirer 1500 euros en liquide, presque tout ce qu'il me reste, puis je suis les consignes, en cours de route Delko m'appelle :
-Bon ils sont la bas et t'attendent.
-Ok, je suis sur l'A4, je devrais arriver d'ici peu... Si t'as besoins de quoi que ce soit tu m'appelles.
-Commence déjà par avoir ton flingue. Salut.

En effet, 5 minutes plus tard je vois sur ma droite, à environ 100 mètres de la route, un vieil entrepôt parmi la brume, je prends la sortie et me dirige vers le bâtiment, je ne sais pas ce que je vais découvrir, j'espère que les contacts de Delko sont aussi fiables que ce qu'il m'avait dit.

La deuxième partie après plus de post :ok:

DieWalpurgis
Niveau 3
06 octobre 2009 à 18:34:52

Sweet. :oui:

RobertLeFacho
Niveau 4
06 octobre 2009 à 18:36:30

Suite ou DDB :hap:

15-18Sans_Cisla
Niveau 10
06 octobre 2009 à 18:52:43

Sweet :bave:
C'est vraiment une bonne fic, j'imagine bien le chaos qui regne. :ok:

Sujet : [FIC] Si Vis Pacem... Para Bellum
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