C'était qui le gars qui a fait une étude sur marché de la machette en Afrique Sub-saharienne ?
LaggeRRR5, tu penses quoi de la philosophie?
Je sais pas, j'en pense que j'aime pas bien les rationalistes athées, libéraux, libertaires déterministes.
Des gens, qui, tout en niant la supériorité et la liberté humaine, fondent leur entière idéologie politique sur cette même liberté.
Ils raisonnent ainsi :
"oh après, tout l'homme n'est qu'un animal, qu'importe dans quel sens la société évolue. Peu importe à quel point elle désacralise la vie, puisque la vie elle même, humaine en particulier, est risible."
j'exècre ce genre de pensée nihiliste, désormais prédominante dans notre société.
Au delà de ça.
Je ne m'y intéresse pas, puisque j'ai systématiquement l'opinion opposée au rationalisme, et autres idéologies basées sur un relativisme outrancier.
Je pense que l'être humain est entièrement responsable de ses actes. De même que je crois en son libre-arbitre, que j'admet à chaque individu un caractère unique et propre.
Je dirai que je suis stoïcien, car je pense que la clé du bonheur humain est celui de s'harmoniser avec le monde dans lequel il vit, d'être en phase avec la société et d'accepter son rôle et sa place.
Mais dans ce monde-là, dénaturé, je suis justement tout-à-fait à l'opposé. Parce que j'estime que c'est le monde et la société, qui est allé trop loin et qui grossièrement altéré le sens de la vie.
Après moi, j'ai des opinions et des désirs sur l'idée et la façon dont je voudrais que le monde soit. Je porte un jugement moral, je ne m'occupe pas d'analyser ceci de façon scientifique, je laisse ça aux modernistes corrompus par l’athéisme individualiste, qui fait de l'Homme une simple brute sans âme, un animal impitoyable qui écrase la vie et les siens.
Je disais avant que j'aimais la philosophie en tant qu'art, en tant qu'art de vivre, en tant que façon d'appréhender l'univers et de s'y adapter.
Mais je n'aime pas la philosophie scientifique, qui fait de l'homme un vulgaire parasite sans repères, n'ayant d'autres ambitions que celui de satisfaire ses désirs.
En somme, j'aime la morale et la religion, pas la philosophie et la science.
Comme disait Rousseau :
"Nous pouvons être homme sans être savant"
Voilà, c'est à-peu-près ce que je pense, la morale est innée et propre à l'humanité, c'est le résultat d'un conditionnement d'ordre naturel, qui visait à entretenir la survie de l'humanité.
C'est aussi la raison pour laquelle je pense que le divorce, l'avortement, le mariage homosexuel et toutes ces évolutions ne sont pas étrangères au développement de la médecine et à la surpopulation alarmante, ainsi tous les moyens pour stériliser au maximum les individus sont appliqués de façon, je dirai, presque inconsciente.
Enfin je ne sais pas, tout ce que je peux dire, c'est que ce que l'Homme accomplit n'est pas toujours le fruits de désirs égoïstes, car l'Homme, doué d'empathie, est également sujet aux désirs généreux.
Je n'aime pas ceux qui disent
"Jouir, sans faire de mal à personne, voilà je crois l'essence de la morale."
Tout simplement parce qu'ils dénient tout caractère unique, sacré à l'humanité, et qu'ils poussent les gens à se replier pour subvenir à leurs besoins. Ils sont soustraits à la véritable existence et se retrouvent enfoncés dans une spirale désuète de consommation.
Des biens superflus, qui n'apportent jamais aucune satisfaction, aucun réel plaisir, et qui ne frôleront jamais le bonheur, la plénitude.
Après tout ceci, c'est bien plus d'ordre "politique" et moral que philosophique.
D'où ce que je disais plus haut.
J'aime la philosophie en tant qu'art de vivre, en tant qu'un ensemble de savoir et de perceptions, qui permettent de mieux apprécier la vie et de trouver sa place dans la société.
Le bouddhisme par exemple.
http://www.youtube.com/watch?v=O-sgAseRpo8
elle est belle non ?
ca fait plaisir de voir ce nom autre part que dans du gel pour cheveux... :/
Tu fais quoi dans la vie Passacaglia ?
j'ai pas le bac
je suis parmi les quelques 1 millions et 500 000 chômeurs n'ayant jamais travaillés.
" j'ai pas le bac "
Ça se voit
Kerts >
Dans la mesure où le rôle de l'école n'est plus de transmettre la culture, mais plutôt de conditionner les individus et de leur transmettre ce que Finkielkraut appelle, à raison, "les valeurs du monde d'aujourd'hui".
Je dois admettre que c'est plutôt une fierté, de ne pas avoir le BAC.
Désolé, mais quand on écoute du Ella Ella en cours de musique ( collège ), et quand on étudie du Sartre en français, j'estime oui, qu'on peut parler de "décadence culturelle ET morale."
Quand à l'école on ne transmet rien, ni amour de son histoire, ni amour de son peuple, et qu'en plus, on laisse des dégénérées à moitié à poil rentrer dans les salles de classes, oui, on peut parler de "désastre".
Je veux dire, j'étais en littéraire, et pas un seul élève n'aimait La Rochefoucauld, ou Chateaubriand, ou encore La Bruyère... Alors que ça, quand tu lis les maximes de La Rochefoucauld, tu ressens ton sang bouillir tellement c'est puissant.
Ca reste noir, une vision pessimiste de l'homme.
Mais elle n'en demeure pas moins qu'une explication sinistre des sentiments humains, pas un dogme à reconnaître et à admettre sous peine d'exclusion sociale.
Non, honnêtement,
j'avais lu quelque chose sur l'école, qui résume assez bien ma pensée :
"L’idéal qui visait à « transformer l’homme » par l’éducation (à « régénérer l’humanité » par le « perfectionnement général de l’espèce », comme disait Condorcet) a de toute évidence fait faillite. Celui, plus modeste, qui visait à transformer les individus en citoyens (« c’est l’éducation qui doit donner aux âmes la forme nationale », assurait Rousseau) a pareillement échoué. Au moins ces deux idéaux reconnaissaient-ils la nécessité d’apprendre et de transmettre. C’est cette nécessité qui est aujourd’hui en question. L’école peut-elle transmettre (des noms, des récits, des symboles, des obligations, une histoire) dans un monde qui ne veut plus transmettre, mais seulement communiquer ? Ce sont bien les finalités de l’acte d’apprendre qui ont changé.
Mais il faut aller plus loin. L’enseignement privé a toujours été, en grande partie, un enseignement confessionnel. Il le demeure, sauf que la religion de l’économie a remplacé les autres – et que, sous son influence, l’école publique se privatise à son tour. Au fur et à mesure que la logique du capital étend son emprise, l’école devient de plus en plus l’antichambre du cabinet d’embauche. Les parents sont les premiers à croire qu’on va à l’école pour apprendre ou trouver un métier, ce qui n’a jamais été le but de l’école. La conséquence oui, mais pas le but. L’éducation est alors perçue comme processus d’entrée sur le marché, perspective purement utilitaire selon laquelle la formation dispensée aux élèves doit être considérée avant tout comme un investissement économique.
L’école, dans le meilleur des cas, n’est plus alors que le moyen d’inculquer des recettes – le savoir en étant une parmi d’autres – permettant d’être le plus performant possible. On cherche donc à accumuler des connaissances « utiles », plutôt qu’à acquérir une formation ou une culture. Ne parlons même pas de réflexion ou de pensée critique. L’école ne remplit plus son rôle ? Du point de vue de l’idéologie dominante, elle le remplit au contraire parfaitement. La réflexion constitue une entrave à la consommation, qui exige des individus sans repères. Il est donc nécessaire que les individus soient dissuadés de réfléchir, tout comme il est nécessaire que l’enseignement de l’histoire ne les pousse plus à s’identifier au passé national. L’école s’y emploie à merveille en fabriquant à la chaîne des enfants à la fois informes et prodigieusement conformes, c’est-à-dire des narcissiques immatures."
"Je dois admettre que c'est plutôt une fierté, de ne pas avoir le BAC. "
Qui s'est arrêté là ?
Moi sinon j'aime bien la philosophie. Je kiffe Rothbard.
Pour Passacaglia, c'est pas parce que tu n'aimes pas que personne n'aime. Ce n'est pas parce qu'on vit dans une société de consommation que les gens sont obligés de s'y plier. S'ils le font c'est leur problème. Tu dis que la clé du bonheur c'est pour chaque individu de trouver sa place et son harmonie, mais c'est justement dans un monde "dénaturé" que ça prend un sens. L'athéisme individualiste ne fait pas de l'homme une brute sans âme, elle lui donne la capacité d'évoluer comme il le souhaite. Si la liberté rend l'homme mauvais, c'est peut-être que l'homme n'est pas si bon à la base.
Quant aux délires sur l'humanité, lel. L’humanité n'est pas un parasite, mais elle est contingente. Elle n'a rien de sacrée. Et la surpopulation est un mythe
Ella elle l'a*
Noob
Si on tombe sur UN professeur génial, passionné par sa matière, qui arrive à transmettre un savoir et à nous faire réfléchir, ça peut déclencher un déclic chez l'élève. Il va peut-être commencer à développer un esprit critique, à penser par lui-même, à remettre en cause ce qu'on lui dit etc.
joueur116718267 Voir le profil de joueur116718267
Posté via mobile le 13 janvier 2014 à 14:55:49 Avertir un administrateur
Ella elle l'a*
Noob
+1 j'allais l'dire
Amateurs de bonne musique se reconnaissant mutuellement
"Je dois admettre que c'est plutôt une fierté, de ne pas avoir le BAC."
je mettrai en CDV quand je serai sur le PC
C'est cocasse pour un maniaque de Bach
« un maniaque » fanatique tu veux dire
Rimbaud >
J'ai eu deux très bon professeurs.
Le premier de français, il était exceptionnel, c'était le seul cours où tout le monde était calme, écoutait le professeur, et notait.
D'ailleurs, il avait été marqué par une de mes copies, il est à la retraite maintenant, mais des fois en allant faire les courses, je le croise et il vient me parler ><
enfin bref, ce prof était bon.
D'ailleurs une petite anecdote qu'il nous a raconté, le lycée prestigieux du coin ( aix en provence ) passait son temps à lui envoyer des demandes pour l'intégrer au lycée.
Il a toujours refusé, il disait que c'était pas intéressant de travailler avec des bourgeois ^^
Mais c'est justement ça, on concentre tous les bons professeurs dans les lieux prestigieux, et on laisse les détritus au reste de la population.
L'égalité des chances parfaitement illustrée.
En fait tout ça c'est juste le libéralisme qui fait que l'argent et la position sociale a même pollué l'éducation nationale.
Et le deuxième, c'était mon professeur de philosophie de terminale, simplement, lui, je ne supportai pas sa façon de pensée.
Comme tous les professeurs de philos je suppose, il était déterministe, existentialiste, libéral, pro avortement / divorce, hédoniste, enfin tout ce qui va avec quoi.
Enfin il aura au moins le mérite d'avoir fait réagir les élèves.
Et fort heureusement, lorsqu'on parle d'eugénisme, la majorité des gens restent contre encore, même si ça va pas tarder à changer.
" Et la surpopulation est un mythe"
Eh bien écoute, dans la mesure ou nous avons besoin de 70 centrales nucléaires pour fournir toute la france en électricité, je crois qu'on peut parler de surpopulation
en tout cas de surpopulation dans le mode de vie actuel