Les infections sexuellement transmissibles progressent en France
LEMONDE.FR avec AFP | 05.02.08
Les infections sexuellement transmissibles (IST) – gonococcies (blennorragies), syphilis et infections dues aux chlamydiae – sont en augmentation en France, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire (InVS), publié mardi 5 février. Les spécialistes craignent que la résurgence des IST (plus connues sous le nom de MST, maladies sexuellement transmissibles) ne témoigne d'une augmentation des prises de risques, avec un danger accru de transmission du VIH (virus du sida).
Quasiment disparue, la syphilis avait fait sa réapparition fin 2000 à Paris. Cette résurgence avait alors conduit l'InVS à créer un dispositif de surveillance volontaire. Quatre-vingt neuf sites ont participé à la surveillance et détecté 2 061 cas de syphilis entre 2000 et 2006. Mais si ce chiffre était en diminution en 2005, le nombre de cas a de nouveau augmenté en 2006 (455 cas contre 339).
"ACCÉLÉRATION DE LA TRANSMISSION" CHEZ LES HÉTÉROSEXUELS
Dans un contexte de diversification des IST, il faut renforcer les campagnes d'information et d'incitation au dépistage de la syphilis, selon le BEH. Si l'augmentation des IST touche particulièrement les hommes, les infections féminines liées aux gonocoques sont "en nette progression", avec "une augmentation d'un facteur 3 entre 2005 et 2006". Pour le BEH, ces données "suggèrent une accélération de la transmission au sein de la population hétérosexuelle".
Autre IST en hausse, sans doute en partie en raison d'un meilleur diagnostic : les lymphogranulomatoses vénériennes rectales (LGV) dont l'agent infectieux est Chlamydia trachomatis. Cette forme de l'infection, qui a émergé en France et dans les autres pays européens en 2003, touche particulièrement les homosexuels. Chez la femme, l'infection causée par cette bactérie est également l'infection sexuellement transmissible bactérienne la plus fréquente. En l'absence de traitement, elle peut avoir des complications graves (grossesse extra-utérine, stérilité).
sortez couverts.
Le couple Sarkozy gagne contre Ryanair au tribunal
Reuters 05.02.08 | 14h20
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni ont obtenu réparation mardi du tribunal de Paris contre Ryanair, compagnie aérienne poursuivie en raison d'une atteinte à leur droit à l'image dans une publicité, mais les juges ont revu à la baisse les demandes financières de la nouvelle "première dame" de France.
Les juges ont accordé au chef de l'Etat l'euro symbolique qu'il demandait mais Carla Bruni-Sarkozy n'obtient que 60.000 euros alors qu'elle en demandait 500.000, en avançant que cette somme constituait la valeur commerciale de son image. Le tribunal reconnaît toutefois son "dommage patrimonial et moral"
La compagnie irlandaise a interdiction de réitérer la publicité et se voit aussi imposer le paiement de 4.000 euros de frais de procédure à chacun des deux époux.
La compagnie à bas coûts a déjà présenté ses excuses au couple et a fait savoir au moment de l'audience la semaine dernière qu'elle était disposée à offrir 5.000 euros à une association caritative pour réparer sa faute.
La publicité, publiée une seule fois dans le journal Le Parisien, montrait les deux plaignants souriants, le regard tourné vers le ciel, une bulle prêtant les propos suivants à Carla Bruni : "Avec Ryanair, toute ma famille peut venir assister à mon mariage".
Me Francis Taitgen avait parlé à l'audience d'une facétie et feint la surprise en découvrant les 500.000 euros demandés par Carla Bruni. Il suggérait à la compagne du président d'emboîter le pas aux anciennes "premières dames" et de faire comme elles oeuvre de charité.
Me Taitgen avait ironisé dans sa plaidoirie en expliquant que personne ne pouvait croire que le couple prendrait un avion de Ryanair pour son voyage de noces.
Fait rare, l'Elysée a communiqué au nom de la chanteuse la semaine dernière, expliquant même ses demandes financières, par la voix du porte-parole de l'institution, David Martinon.
"Pour le président de la République, il s'agit d'une question de principe. Quant à Carla Bruni, c'est son métier, c'est son image. Pour le coup elle subit un préjudice financier", a-t-il dit lors de son point de presse hebdomadaire.
C'était la première fois qu'un chef de l'Etat en exercice engageait une telle poursuite depuis Georges Pompidou, qui avait obtenu en 1970 la saisie du magazine L'Express en raison d'une publicité pour des moteurs de bateaux utilisant son image.
Thierry Lévêque
j'aime bien le "que 60.000 euros...".
C'est 60 fois le smic... pour 1 photo!
Nous ne vivons pas dans le même Monde...
Le juge a reçu des menaces de morts au cas ou la plainte n'aboutirait pas
Preuves sinon fake.
La compagnie à bas coûts a déjà présenté ses excuses au couple et a fait savoir au moment de l'audience la semaine dernière qu'elle était disposée à offrir 5.000 euros à une association caritative pour réparer sa faute.
=> C'est à souhaîter que ça se reproduise, alors !!
(Comment se faire une bonne conscience... )
Ganryu c'était pour déconner
Mais bon au point ou ont en ai.............
Fonctionnaires : Eric Woerth annonce une revalorisation de 0,5 % du point d'indice
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 05.02.08
Le ministre du budget et de la fonction publique, Eric Woerth, propose d'augmenter de 0,5 % le point d'indice qui sert de base de calcul au traitement des 5,2 millions de fonctionnaires français, dans un entretien au Figaro à paraître mercredi 6 février. La dernière revalorisation remonte à février 2007, avec une hausse de 0,8 %.
Eric Woerth estime que "l'effort de l'Etat en 2008 représentera en moyenne une progression de 3,7 % de la rémunération des fonctionnaires". Pour arriver à ce résultat, le ministre inclut aussi des mesures sur l'ancienneté, pour 1,6 milliard d'euros, des mesures catégorielles chiffrées à 403 millions d'euros, dont un "intéressement" au non-remplacement d'un agent sur trois, ainsi que"335 millions pour les heures supplémentaires et 280 millions pour la monétisation des comptes épargne-temps et la nouvelle garantie individuelle du pouvoir d'achat". Au sujet de celle-ci, M. Woerth explique qu'elle "prendra la forme d'une prime versée dans l'année, sans démarche particulière, à tous les fonctionnaires d'État qui ont été moins revalorisés que l'inflation sur la période 2003-2007".
POUR LES SYNDICATS, LE "COMPTE N'Y EST PAS"
La proposition du ministre, qui doit servir de base aux négociations avec les syndicats, a aussitôt été jugée "irrecevable" par la CGT, première organisation syndicale de fonctionnaires : "ça ne peut pas être sérieusement une entrée véritable en négociation", a déclaré à l'AFP Jean-Marc Canon, son secrétaire général. "La revendication de l'ensemble des organisations syndicales pour 2008 était d'avoir une mesure qui couvre l'inflation, donc le compte n'y est pas", a pour sa part estimé Eric Fritsch (CFDT).
Le ministre du budget doit soumettre ses propositions aux syndicats, qu'il retrouvera lors d'une négociation salariale le 18 février.
et l'inflation qui est à 3,5% sur un an...
urbain=agglomération
desolé plantage de topc
Pour la petite histoire de JeuxVideo.com ce que vous faites en ajoutant l'actualité du jour petit à petit c'est ce que faisait Cecile sur l'ancien Blabla, c'est aussi ce qui explique son nombre incalculable de messages.
La voiE de la raison...
Eric Woerth pas favorable à une hausse de la TVA ou de la CSG
Reuters 07.02.08 | 12h23
PARIS (Reuters) - Le ministre du Budget, Eric Woerth, dit qu'il n'est pas favorable à une hausse de la TVA ou de la CSG, dans une interview à paraître vendredi dans l'hebdomadaire spécialisé Le Généraliste.
"Je ne suis guère favorable à une hausse de la TVA, surtout dans cette période où les prix ont déjà tendance à augmenter. Ce serait contradictoire avec les messages économiques que nous sommes en train de faire passer", déclare-t-il.
"Je ne souhaite pas non plus une hausse de la CSG qui irait à l'encontre de notre engagement de ne pas augmenter les prélèvements obligatoires", ajoute Eric Woerth.
Jean-Baptiste Vey
«Loue studette contre pipe»
Certains propriétaires profitent de la crise et, contre un logement, proposent un nouveau type de troc. «Libération» a testé quelques annonces sur Paris.
ELHAME MEDJAHED et ONDINE MILLOT
Libération : mercredi 6 février 2008
Il a rappelé une heure avant pour s’assurer que nous serions bien au rendez-vous, a ouvert la porte de son appartement en souriant, a offert un verre au salon, puis s’est assis, le sourire toujours aux lèvres et les yeux vissés sur nous. Antoine (1), 47 ans, haut fonctionnaire, est bavard et disert sur la «colocation» qu’il propose. «Confort», «calme», «indépendance»… «C’est un quartier agréable. Et vous aurez votre chambre.» Mais ce dont Antoine aimerait surtout parler, c’est des contreparties qu’il attend de sa colocataire. «Se promener nue le plus souvent possible. Ecarter les jambes sur le canapé pour m’exciter. Pas de contrainte de fréquence pour les rapports sexuels, mais faudra pas se foutre de ma gueule non plus. Au début, je risque d’avoir envie souvent.» Voilà environ deux ans qu’Antoine recrute ainsi des colocataires, via une annonce sur le site Internet Missive, à laquelle nous avons répondu. Pas de loyer numéraire, on paye en nature. Pas de bail non plus, «tout est basé sur la confiance». Quant à la durée, «pas de limites». «Ça peut être en mois, en années. Les seules filles que j’ai virées sont celles qui ne respectaient pas leurs engagements.»
Antoine n’est pas le seul à pratiquer ce type d’échange - appartement contre sexe - à Paris. Dans un contexte de crise du logement, la formule semble s’être répandue. Sur Missive, la rubrique parisienne «A louer» recense de nombreuses offres d’hommes proposant des colocations ou studios indépendants «contre services sexuels».Mais également de femmes, troquant leurs charmes contre un toit. Ailleurs, sur Kijiji, Vivastreet ou dans le journal gratuit Paris Paname, on trouve aussi des annonces, plus masquées. Le mot sexe n’apparaît pas, ce sont les mentions «pour jeune femme», «contre services» et l’absence de montant pour le loyer qui servent d’indices.
Exigences. Antoine est lucide sur les motivations de ses colocataires. «Je sais bien que si vous aviez les moyens de vous loger autrement, vous ne viendriez pas chez moi.» Ce qui n’entraîne aucun scrupule quant à ses exigences, dont la liste s’allonge au fil de l’entretien. «Je veux pouvoir vous observer aux toilettes. J’aimerais que vous soyez là le soir quand je rentre. Ce serait bien si on pouvait dormir ensemble. Je veux du ménage et du repassage.» On quitte Antoine en pleine description des jeux «uro-scato» dans lesquels il nous imagine. Pour rejoindre notre deuxième rendez-vous.
Dans cette rue sombre proche de la gare Saint-Lazare, l’homme attend au bas de l’immeuble, silhouette courbée rasant les murs. L’adresse qu’il nous a donnée au téléphone n’est pas la bonne. Il nous entraîne un peu plus loin, dans une arrière-cour, puis dans un petit ascenseur sans lumière. Au sixième étage, on débouche dans une chambre d’à peine dix mètres carrés : un néon verdâtre, un vieux lit en mezzanine et une douche en plastique crasseuse. «Voilà, dit Amar. 650 euros, à négocier si arrangement.»
Enervement.La formule est la même que dans l’annonce postée sur Missive. On demande des précisions. «450 eurosplus deux week-ends de sexe par mois», répond-il. Amar habite en banlieue : les «week-ends de sexe» peuvent avoir lieu ici ou chez lui, dans les Yvelines. «Je peux faire un bail, mais il va falloir être très gentilles.» Amar a fermé la porte, et reste debout, appuyé contre la poignée. Son ton devient agressif : «C’est une bonne offre, les agences demandent 850 euros plus une caution pour ça.» «C’est pas une arnaque», répète-t-il de plus en plus énervé et menaçant. Nous demandons à visiter les toilettes sur le palier. Et prenons précipitamment congé.
De tous les hommes contactés, Laurent, 32 ans, est le seul à manifester une certaine timidité. Dans son studio propret du XVe arrondissement, il parle de tout, du temps qu’il fait, et surtout pas de l’annonce qu’il a passée. «J’ai connu Missive par leur rubrique de rencontres SM, se lance-t-il enfin. Je n’aurais jamais eu l’idée de proposer un hébergement contre du SM si je n’avais pas découvert là que ça se faisait.» Documentaliste, Laurent est un beau jeune homme svelte, les épaules carrées, le visage doux. «Ce que j’aime, confie-t-il,c’est être attaché. Servir à table en soubrette. Lécher des bottes en me prosternant.» Laurent propose de partager son modeste clic-clac en échange de quelques séances de ce type. «Je ne demande pas de relations sexuelles classiques. L’idée, c’est que ça reste cool. La fille a la clé, elle mène sa vie, mais juste, de temps en temps, elle me dit : "Fais ça." Ou moi, spontanément, je m’y mets, je lui sers de chaise, de repose-pieds.» Laurent a déjà eu deux expériences de colocation qui se sont «très bien passées». «Peut-être que les filles sont poussées à ça par leurs difficultés, admet-il. Mais, au final, chacun y trouve son compte.»
C’est aussi le credo de Julien, 30 ans, qui parle d’«échange de bons procédés». Agent de sécurité, il héberge régulièrement «des filles» dans son joli deux-pièces de l’Ouest parisien. «Ce sont souvent des escorts, qui viennent de province se faire un peu de fric à Paris. Je les reçois pour un mois ou deux, rarement plus, parce qu’après on se lasse.» Plutôt distant, Julien explique qu’il ne demande pas d’argent mais «du sexe classique» et «pas de prise de tête, parce qu’[il a] déjà eu des filles qui [lui] ont mis le bordel». Ses «colocataires» disposent du canapé-lit du salon, tandis qu’il dort dans sa chambre. Peu de temps après notre visite, il envoie un texto : «Désolé, ça va pas le faire.»
Didier, au contraire, est «très, très motivé», comme il le répète dans ses nombreux messages. Il nous propose un deux-pièces dans le XVIIIe contre «550 euros, plus deux trois rencontres par mois». Il habite ailleurs avec femme et enfants, mais peut se «débrouiller» pour nous rejoindre les week-ends. Malheureusement, l’appartement n’est «pas encore» visitable. «J’attends le départ des locataires», nous explique-t-il lorsque nous le rencontrons à la terrasse d’un café. En attendant, il propose de «commencer» déjà le sexe. «Pour voir si on se plaît».
Sur Missive, plusieurs messages d’internautes mettent en garde contre ces «tests» préalables. «Ça m’est arrivé trois fois, raconte Lætitia, 26 ans. Les types te font visiter, te demandent de coucher immédiatement. Et ensuite, plus de nouvelles. Parfois, c’est même pas leur appart qu’ils t’ont montré. Ils ont pris les clés d’un copain.» Il y a six mois, Lætitia a décidé de passer sa propre annonce «pour avoir le choix». Elle a depuis reçu quelques propositions «intéressantes». «Mais quoi qu’il arrive, prévient-elle, il faut rester méfiante.»
Pierre Allain, le webmaster de Missive, reprend le même appel à la «prudence», sans pour autant censurer «ce qui relève d’un échange entre adultes consentants». «Il y a là parfois des hommes qui profitent de la détresse de jeunes femmes. Nous mettons en garde nos internautes. Mais nous ne pouvons pas faire une enquête pour chaque annonce.» Missive est hébergé en Suisse, comme la plupart des sites francophones proposant les services de prostituées ou escorts. «La Suisse a une législation plus permissive que la France, reconnaît Pierre Allain. Reste que, même en France, un homme a le droit de proposer un logement contre des services sexuels.»
«Habileté». «Cela s’apparente à de la prostitution, ce qui n’est pas interdit, nous confirme une source policière. Seul le site Internet qui héberge les annonces peut être poursuivi pour proxénétisme s’il est en France. Mais ce genre de poursuites aboutit rarement.» Hors Missive, pourtant, la plupart des sites et journaux d’annonces concernés expliquent qu’ils font tout pour «supprimer» ces annonces. «On en voit apparaître dans la rubrique "Colocation", on les transfère immédiatement dans celle des rencontres érotiques», dit Virginie Pons, responsable de la communication chez Vivastreet. «Nous n’acceptons pas ces annonces chez nous», affirment quant à eux Benjamin Glaenzer, directeur général de Kijiji France, et Bernard Saulnier, le patron de Paris Paname. Tous deux notent cependant «l’habileté» des annonceurs pour déjouer leurs contrôles.
Stéphanie a 38 ans, elle est «escort occasionnelle». Contactée via le tchat de Missive, elle déconseille formellement le troc «appart contre sexe». «J’ai une amie qui a fait ça. Elle s’est retrouvée à la rue du jour au lendemain. Tu deviens dépendante d’un type qui risque de t’en demander toujours plus, en menaçant de te jeter si tu refuses. Sincèrement, il vaut mieux se prostituer pour payer son loyer : tu restes libre.» Sur le même tchat, puis par téléphone, on discute avec Tina, 35 ans, qui, elle, profite depuis quatre ans d’un logement contre «services sexuels» dont elle se dit ravie. «Il ne faut pas choisir un homme jeune, car il ne te gardera pas longtemps, il aura envie de changement, conseille-t-elle. Le mien, il a 62 ans. Je l’ai rencontré sur les Champs-Elysées. Il vit à Dubaï et vient en France de temps en temps. Sinon, je suis seule dans l’appart, 115 mètres carrés dans le XVIe arrondissement.»
«A la porte». Zara, 23 ans, étudiante, n’est pas aussi bien tombée. Elle accepte de nous rencontrer dans un café parisien, «pour parler de ces types qui profitent des filles paumées». Il y a trois ans, Zara a passé une annonce dans Paris Paname : «Jeune fille cherche logement contre services.» «Je pensais ménage, repassage, baby-sitting, dit-elle. J’ai eu des dizaines de réponses. Que des hommes. Qui voulaient tous du cul.» Originaire du sud de la France, Zara ne veut pas détailler les raisons qui l’ont poussée à quitter sa famille. «Je n’avais pas le choix.» Elle a fini par accepter une colocation avec un homme, puis une autre. «Deux fois, je me suis retrouvée à la porte, sans nulle part où aller, parce que je ne voulais pas faire ce qu’ils me demandaient. Ces mecs-là ont besoin de sentir qu’ils exercent un pouvoir sur toi. Ils t’en veulent de savoir que si tu n’étais pas dans la merde, tu ne les aurais jamais regardés.»
Aujourd’hui, Zara a un travail, un appartement. Heureuse et soulagée que ces mois de «galère» soient derrière. «Tandis qu’eux, ajoute-t-elle quand même amère, dans dix ans, ils en seront toujours au même point. A passer et repasser leur annonce pour trouver des filles.»
(1) Les prénoms ont été changés.
http://www.liberation.fr/transversales/grandsangles/308288.FR.php
© Libération
zara, salope
Lagarde aurait présenté sa démission, qui aurait été refusée
08.02.08 | 08h23
PARIS (Reuters) - La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, aurait présenté sa démission mercredi mais elle aurait été refusée par Nicolas Sarkozy, a annoncé vendredi BFM sans citer de sources.
Selon la radio, "il aurait été conclu qu'elle fasse partie de la 'charrette' du prochain remaniement du gouvernement", qui pourrait intervenir après les élections municipales de mars prochain.
La ministre est actuellement au Japon pour la réunion du G7.
Personne n'était disponible dans l'immédiat à Bercy pour commenter ces informations. L'Elysée n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.
Selon BFM, la ministre "ne supporterait pas les contradictions avec Nicolas Sarkozy, notamment sur l'investissement public promis notamment à l'usine d'Arcelor-Mittal ou encore les appel déguisés à la démission de Daniel Bouton, le président de la Société générale.
Jean-Michel Bélot
abannir, ouaip, mais il y a AUSSI des femmes qui passent des petites annonces ; cherchant à louer leur appart à des hommes contre services...
dans les 2 sens ça fonctionne forcément
aujourd'hui :
j'ai été sauvagement réveillée par un sms
si j'avais été mis au courant de ce genre de pratique plus tôt, j'aurais fait gigolo comme taf ^^
Le Sénat créé un "délit de fauchage" pour la destruction de champ OGM
LEMONDE.FR avec AFP | 07.02.08
Alors que le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, a annoncé, jeudi 7 février, que le gouvernement déposerait officiellement vendredi la clause de sauvegarde contre le maïs Monsanto 810 – seul maïs génétiquement modifié cultivé en France –, le Sénat a, de son côté, adopté jeudi un amendement au projet de loi sur les OGM, qui instaure un "délit de fauchage".
Cet amendement du rapporteur Jean Bizet (UMP), adopté au terme d'un long débat passionné, prévoit deux ans de prison et 75 000 euros d'amende, en cas de destruction ou de dégradation d'une parcelle de culture de plantes transgéniques. L'amendement prévoit des circonstances aggravantes lorsque la destruction porte sur un essai de recherche, la peine pouvant alors être portée à trois ans de prison et 150 000 euros d'amende.
La gauche a vivement protesté contre cette disposition qui, s'est étonné l'ancien ministre socialiste Michel Charasse, revient à distinguer pénalement la destruction d'un champ d'OGM de celle d'un champ de culture conventionnelle. Jacques Muller (Verts) a pour sa part jugé disproportionnée la peine de 75 000 euros.
Nicolas Sarkozy porte plainte contre nouvelobs.com
Une première ! Ce n'était pas arrivé depuis la présidence de Valéry Giscard-d'Estaing : Nicolas Sarkozy porte plainte contre le NouvelObs.com suite à l'article sur le sms qu'il aurait envoyé à Cécilia avant son mariage.
rappel
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/people/20080206.OBS9188/le_sms_de_sarkozy_a_cecilia.html
"Si tu reviens, j'annule tout"
La Politique? Un panier de crabes...
Coups bas entre ministres à l'approche des municipales
LE MONDE | 11.02.08
Rumeurs de démission de la ministre de l'économie, critiques, par des membres du gouvernement, de la politique menée par leurs collègues : à cinq semaines d'une défaite redoutée de la droite aux élections municipales, l'ambiance est délétère. "A grosse cata électorale, gros remaniement", pronostique un conseiller gouvernemental. "Cela explique que tout le monde perde son sang-froid", ajoute-t-il.
Nicolas Sarkozy n'est pas pour rien dans cette tension accrue. Mercredi 6 février, en plein conseil des ministres, il a glacé ses troupes : "J'écoute, je lis, j'entends tout ce qui se dit. Après les municipales, je prendrai avec sang-froid les décisions qui s'imposent." "Les trois quarts des participants se sont sentis visés", affirme l'un d'entre eux.
Ce matin-là, à la table du conseil des ministres, le président regarde son premier ministre droit dans les yeux : le matin, François Fillon lui a volé la politesse en annonçant sur RMC une augmentation de 5 % du minimum vieillesse dans l'année. Quelques heures plus tard, devant les partenaires sociaux, le chef de l'Etat invente un autre dispositif : une prime immédiate de 200 euros, sous forme d'avance sur les augmentations futures.
Depuis qu'il devance le président dans les sondages, François Fillon a reçu des mises en garde répétées de Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat met en scène Xavier Bertrand, comme s'il pouvait être un recours après les élections municipales. A Bordeaux, le 22 janvier, puis à Gandrange le 4 février, Nicolas Sarkozy a demandé à son ministre du travail de l'accompagner. "Tant que Fillon sera au plus haut dans les sondages, Sarkozy s'amusera avec Bertrand", décrypte un conseiller.
Conscient du "handicap" que constitue une popularité retrouvée face à un président affaibli, François Fillon a de lui-même minimisé, vendredi 8 février depuis le Kazakhstan, la portée des sondages : "Ils seront balayés par le vent de la steppe." Le premier ministre n'irrite pas seulement M. Sarkozy. Déjà en janvier, son initiative de "noter" ses ministres l'a rendu impopulaire : "On s'est tous sentis mis en cause et on a trouvé que Fillon s'y prenait maladroitement pour provoquer de futurs départs", constate l'un d'eux.
D'autant que le premier ministre a usé d'accents d'autorité qui passent mal. "Moi, quand j'ai quelque chose à dire à quelqu'un, je lui dis en face-à-face", lui a ainsi rétorqué, le 16 janvier en plein conseil des ministres, selon un témoin de la scène, Michèle Alliot-Marie, alors que M.Fillon venait de lui reprocher devant tous ses collègues sa communication sur la police de proximité.
Les "chouchous" du président irritent aussi leurs collègues. Si Rachida Dati est baptisée "reine de l'intrigue" par un de ses collègues masculins, Xavier Bertrand a été érigé en tête de turc pour son "activisme, son ambition et son côté fayot". Son interventionnisme sur les dossiers économiques lui vaut l'inimitié de ses collègues de Bercy.
Vendredi, la ministre de l'économie, Christine Lagarde et son entourage ont laissé entendre que les rumeurs de démission la concernant étaient l'œuvre d'un "ministre social" visant son poste. "On est manifestement entré dans une période préélectorale, dans laquelle il y a des jeux personnels, en prévision d'un probable futur remaniement, qui commencent à se manifester", analyse le directeur de cabinet de Mme Lagarde, Stéphane Richard.
TRAVAIL DE SAPE
Eric Woerth, le ministre du budget, ne décolère pas non plus du travail de sape de Xavier Bertrand, à l'automne, sur les cas d'exonération de la redevance télé. Le ministre du travail est intervenu directement auprès du président pour saborder l'arbitrage du premier ministre au profit de son collègue du budget, au nom des inquiétudes exprimées par les habitants de sa circonscription. "Moi aussi j'ai une circonscription", grommelle M. Woerth. "Je dis tout le bien que je peux de Fillon pour ne pas voir arriver le gros Bertrand à Matignon", renchérit un ministre important du gouvernement.
Les ministres d'ouverture, dont la liberté de parole est défendue par le chef de l'Etat et dont la place au gouvernement semble garantie, rendent jaloux leurs collègues de droite. Dernier épisode en date : le soutien affiché du président à Fadela Amara, vendredi 6 février, à la présentation d'un "plan banlieue" jugé décevant par ses collègues : "Je ne vais pas dire du bien d'elle aujourd'hui et la mettre dehors en mars!", a affirmé Nicolas Sarkozy.
Chaque faiblesse d'un ministre est immédiatement utilisée par ses adversaires. Lors de la crise des banlieues à Villiers-le-Bel fin novembre2007, alors que Nicolas Sarkozy était en voyage en Chine, quelques ministres et conseillers appellent les rédactions pour faire savoir que le président est mécontent de la gestion de sa ministre de l'intérieur. Finalement, alors que la situation est maîtrisée, le président félicite Michèle Alliot-Marie. Aujourd'hui, elle prépare sa vengeance : "Ce qui est bien dans ce ministère, c'est qu'il est assez facile de savoir qui a dit quoi sur qui…"
Christophe Jakubyszyn