oui fin normalement, un avion armé qui se crash ne fait pas de dégât
en effet, les bombes ne sont armées que quand le pilote déclenche le feu, sans ça, elles restent inertes
Le parquet suspend la semi-liberté du cofondateur d'Action directe
Le juge d'application des peines de Paris a "rendu une ordonnance suspendant la mesure de semi-liberté de Jean-Marc Rouillan", dans l'attente de l'audience sur le fond qui aura lieu "le 16 octobre", a annoncé jeudi à l'AFP le parquet de Paris. Mercredi, dans un entretien à "L'Express", Rouillan avait laissé entendre qu'il ne nourrissait aucun regret pour l'assassinat du patron de Renault, Georges Besse, le 17 novembre 1986. (AFP)
Assumer ses actes (re)conduit tout droit en prison.
En Rhône-Alpes, les services de renseignement s'intéressent à la religion des fonctionnaires
LEMONDE.FR avec AFP | 02.10.08 | 09h31
Alors que le gouvernement est toujours prudent sur les question de fichage après le tollé provoqué par le fichier Edvige – renommé depuis EDVIRSP –, un courriel émanant des services de renseignement demandant de connaître la religion des fonctionnaires du conseil régional de Rhône-Alpes a suscité l'indignation, autant chez les autorités locales qu'au ministère de l'intérieur.
Dans ce courriel, envoyé le 16 depuis les locaux de la sous-direction de l'information générale (SDIG), qui fait partie de la Direction départementale de la sécurité publique du Rhône (DDSP) - anciens renseignements généraux (RG) -, la direction des ressources humaines du conseil régional était sommé d'indiquer "si parmi votre personnel, vous avez des agents de confession autre que chrétienne". " Dans l'affirmative pouvez-vous me dire si certains d'entre eux ont demandé des aménagements d'horaires ou de service pour pratiquer leur religion", poursuivait la missive, qui a provoqué la stupéfaction des services de la région.
Après vérification, ces derniers ont appris qu'il ne s'agissait pas d'un canular, mais bien "d'une demande officielle". Des fonctionnaires régionaux ont même assuré que "d'autres collectivités" ont reçu les mêmes demandes de la part des ex-RG. Ces derniers ont justifié leur demande du bout des lèvres, assurant qu'ils agissaient à la demande de l'Association des maires de France (AMF), qui a démenti toute implication.
AFFAIRE "INADMISSIBLE ET TOTALEMENT DÉPLACÉE"
Vendredi 26 septembre, le président de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, avait interpellé le ministère de l'intérieur sur cette enquête "choquante tant dans son principe que dans les modalités de sa mise en œuvre". Dans un communiqué, la région dénonce une demande qui "remet au goût du jour le fichier Edvige, dont certaines prescriptions seraient abandonnées dans le projet de décret annoncé par le gouvernement le 18 septembre dernier". "Alors que le nouveau projet de décret est à l'étude, les RG constituent leurs fichiers, mais sous couvert de quel texte de loi ? Est-il nécessaire de rappeler que cette demande porte gravement atteinte aux principes de non-discrimination ?", conclut la région.
Au ministère de l'intérieur, où on assure avoir découvert l'affaire par le biais de la presse, on s'est empressé de diligenter une enquête interne sur cette affaire "inadmissible et totalement déplacée". Selon la Place Beauvau, la lettre de M. Queyranne n'était pas encore parvenue au cabinet de la ministre Michèle Alliot-Marie mercredi. "Il est totalement inadmissible d'adresser ainsi à une collectivité locale une question de la sorte", explique-t-on au cabinet de Mme Alliot-Marie. Les résultats de cette enquête devraient être connus "d'ici à vingt-quatre heures au plus tard" et Mme Alliot-Marie "ne manquera pas de tirer toutes les conséquences qui s'imposeraient".
Braaaaaaaaaziiiiiiiil !!!
Sérieusement, pour que les RG's aient des instructions précises en ce sens (enquêter sur les idéaux moraux des fonctionnaires), il faut que le projet soit biiiiiiiiiiiiiien préparé à l'avance par le Ministre de l'Intérieur...
...Michèle Alliot-Marie.
QUI EST MAM ? (Michèle Alliot-Marie, suivez un peu. )
L'Affaire Clearstream sera classée... comme d'hab.
et attends un peu la fin de l'angolagate, tu vas rire
pour Jean-Marc Rouillan, je comprends pas
il n'a pas menacer qqun de mort, il n'a tué personne (de plus ) donc qu'a t il fait qui lui vaille la suspension de sa semi liberté ?
Qu'il ne regrettait rien...
Le budget 2009 prévoit 42 millions d'euros pour les expulsions de sans-papiers
LEMONDE.FR Avec AFP | 03.10.08 | 17h57
La prévision de crédits pour parvenir à l'objectif de 26 000 reconduites à la frontière d'étrangers en situation irrégulière s'élève à 42 millions d'euros, selon le programme "immigration et asile" du projet de loi de finances 2009, présenté le 26 septembre par le ministre du budget Eric Woerth.
Le texte précise par ailleurs qu'"il apparaît qu'avec 17 210 reconduites au 30 juin 2008, l'objectif [de 26 000 reconduites à la frontière] sera dépassé pour l'année". En ce qui concerne les mesures d'éloignement, la prévision de crédits est de 42 millions d'euros, avec 39 millions pour les frais de billetterie (le coût moyen d'un billet étant estimé à 1 500 euros) et 3 millions pour la location d'avions. Le montant moyen d'une expulsion est ainsi évalué à 2 186 euros.
BUDGET EN BAISSE POUR LE MINISTÈRE DE L'IMMIGRATION
Pour la rétention administrative, le montant de la dotation prévue pour 2009 est de 28,8 millions d'euros. A la mi-année, 1 538 places étaient gérées par la police et 434 par la gendarmerie, 2 030 places au total étant prévues pour 2009. Le coût moyen d'une place en rétention est de 38,84 euros par jour.
Par ailleurs, le coût estimé du nouvel appel d'offres lancé par le gouvernement pour les missions d'information et d'assistance juridique dans les centres de rétention est de 15 millions d'euros sur trois ans. Le marché public actuel, souscrit avec l'association Cimade, était, dans la loi de finances 2008, d'un montant de 4,56 millions d'euros, soit 57 790 euros par intervenant de la Cimade.
Le programme "immigration et asile" est globalement doté de 436 millions dans le projet de loi de finances 2009, lequel prévoit une enveloppe globale de 513,8 millions d'euros pour le ministère de l'immigration, soit une forte baisse (de 96,2 millions, - 15,7 %) par rapport à l'année passée, qui avait vu la création du ministère.
La Cinquième République est le régime républicain en vigueur en France depuis le 4 octobre 1958, régi par la Constitution de 1958. Elle a succédé à la Quatrième République instaurée en 1946.
Sur le déclin depuis plusieurs années, la Cinquième République est officiellement décédée le 6 mai 2007.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cinqui%C3%A8me_R%C3%A9publique
"Sarkozy, l'homme qui murmurait à l'oreille des médias..."
Les Etats généraux de la presse, nouvel épisode des relations de Sarkozy avec les médias
LE MONDE INTERACTIF | 02.10.08 | 20h13
Le coup d'envoi des Etats généraux de la presse a été donné jeudi 2 octobre. Pendant deux mois, quatre groupes de travail seront chargés de réfléchir à l'avenir de la presse. Un exercice inédit mis en place par un homme qui entretient des rapports complexes avec les médias.
Car Nicolas Sarkozy a une très bonne connaissance des médias et de la façon dont ils fonctionnent. "Cette réputation de professionnel des médias, il y tient (...). D'abord, il crée l'actualité, ensuite, il la commente. Il faut pour cela avoir un sens aigu des 'sujets qui marchent' – il l'a – et connaître les contraintes et le lectorat de chaque média afin d'adapter son message – il connaît", écrivait Philippe Ridet dans Le Monde en février 2007. Le sociologue Denis Muzet va même jusqu'à parler de "gouvernance médiatique" . Pas une semaine ne passe, en effet, sans que le président de la République – ou désormais son épouse – ne soit à la "une" d'un quotidien, d'un magazine d'informations ou d'un hebdomadaire de la presse people. En 2007, selon Patrick Bartement, directeur général de l'OJD, "l'effet Sarkozy" a même gonflé les ventes de journaux. L'année dernière, "il y a eu environ 252 couvertures sur l'univers Sarkozy. Et "l''effet Sarkozy' a fait vendre 110 millions d'exemplaires de plus" qu'en 2006, ajoute-t-il.
DES PATRONS DE PRESSE COMME AMIS
Cette très bonne connaissance des médias, M. Sarkozy la doit aussi à ses amitiés avec la plupart des patrons de presse : Martin Bouygues (TF1) est le parrain de son plus jeune fils ; Arnaud Lagardère (groupe Hachette et actionnaire minoritaire du Monde interactif) le présente comme un "frère" ; Vincent Bolloré (Direct 8, Direct Matin et Direct Soir) lui a prêté un yatch au lendemain de sa victoire à l'élection présidentielle ; Bernard Arnault et Nicolas Beytout sont également des proches. Interrogé dans un entretien au Nouvel Observateur en décembre 2007 sur sa proximité avec des patrons de presse, M. Sarkozy répondait : "Si je suis le seul risque pour l'indépendance de la presse, vous pouvez dormir tranquilles."
Pourtant, à plusieurs reprises, Nicolas Sarkozy a été accusé d'être intervenu dans les médias : au lendemain de l'élection présidentielle pour empêcher la publication d'un article dans Le Journal du dimanche sur le non-vote de Cécilia Sarkozy au second tour de l'élection, ou encore à l'été 2006 pour mettre à l'écart Alain Genestar, le rédacteur en chef de Paris-Match, qui avait publié les photos de Cécilia Sarkozy au bras de son "compagnon" Richard Attias. Dernier exemple en date : le départ de Patrick Poivre d'Arvor du "20 heures" de TF1. Selon son entourage, le journaliste reste persuadé que "son éviction du 20 heures est politique" et serait liée à son refus de voir arriver Nicolas Beytout, l'ex-directeur de la rédaction du Figaro, à la direction de l'information de TF1.
"IL Y A UNE RÉGRESSION DÉMOCRATIQUE"
L'arrivée de son ancien directeur adjoint de campagne, Laurent Solly, à la direction de TF1 ne pose pas non plus de cas de conscience à Nicolas Sarkozy, pas plus que la nomination de Christine Ockrent, compagne de son ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, à la direction générale de France Monde, la chaîne d'informations internationales. A l'inverse, pas question de laisser passer ce qu'il convient désormais d'appeler "l'affaire du texto" : en février, fait sans précédent, le chef de l'Etat porte plainte pour "faux et usage de faux et recel" contre le site Internet nouvelobs.com, avant de finalement se rétracter.
Entre séduction et pression, le style Sarkozy inquiète les professionnels des médias et jette le trouble sur les réformes en cours. "Il y a une régression démocratique, dénonçait en juin dans Le Monde François Malye, secrétaire général du Forum des sociétés de journalistes. On assiste à une reprise en main par des grands acteurs qui veulent mettre de l'ordre dans les médias." Attaques répétées de l'UMP et du chef de l'Etat contre l'AFP, réforme de l'audiovisuel public, loi sur la protection des sources, atteintes sur les droits d'auteur..., au final, rien n'aura été fait ces derniers mois pour que ces Etats généraux de la presse se déroulent dans la sérénité la plus totale.
Le Monde.fr
En juin prochain, le lycée d'aujourd'hui aura vécu. "Poussé par l'Elysée", selon un observateur, le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos confirmera prochainement la naissance d'une nouvelle classe de seconde dès septembre 2009 (première en 2010, terminale en 2011). Une annonce qui aurait dû être faite dans dix jours mais qui, selon nos informations, sera repoussée au moins d'une semaine, voire reportée à la rentrée des vacances de la Toussaint.
Une classe de seconde profondément remodelée. La piste de travail actuellement privilégiée par le "Monsieur Réforme du lycée" -le recteur d'Aix-Marseille, Jean-Paul de Gaudemar- consiste à bâtir un tronc commun pour tous les élèves dans lequel on trouverait lettres, maths, histoire-géo, deux langues vivantes et sport. A ce jour, la physique-chimie, l'éducation civique et les sciences naturelles ne font donc plus partie des enseignements obligatoires. Pas plus que l'économie, déjà exclue par une précédente réforme contestée. Ce tronc commun devrait représenter 60% des cours. Le reste sera divisé en deux types de modules, les "exploratoires" (25% du total) et ceux "d'accompagnement" (15%). L'année scolaire sera découpée en deux semestres au lieu de trois trimestres. A la fin du premier semestre, les élèves pourront changer de module, ce qui constitue une révolution: la fin du programme figé pour l'année entière.
La suppression du redoublement. Chaque année, 15% des lycéens de seconde redoublent. "L'idée est que les élèves en difficulté dans tel domaine se renforcent lors du second semestre par le jeu des modules, explique le cabinet de Xavier Darcos, et que le redoublement devienne anecdotique." Quitte à imposer aux lycéens de prendre tel module et pas tel autre, ce qui va à l'encontre de l'esprit initial de la réforme, résumée dans un premier temps comme "lycée à la carte" par le ministre. Une expression abandonnée depuis à la suite de critiques de Nicolas Sarkozy et d'élus UMP. "Je suis attaqué sur ma droite", aurait confié récemment Darcos.
L'histoire-géographie et les mathématiques disparaîtraient du tronc commun
Vingt-sept heures pour tous. Tel devrait être, de la seconde à la terminale, le nouveau volume horaire hebdomadaire de tous les lycéens des filières générales. Actuellement, les élèves ont entre vingt-huit et trente-cinq heures de cours. "On restera dans la moyenne européenne", se défend le ministère. Les syndicats jugent l'hypothèse "inadmissible" et craignent qu'un tel allégement des emplois du temps ne serve à justifier la politique de réduction du nombre d'enseignants. "La réforme se veut au service des élèves, elle n'est pas motivée par des questions budgétaires, réplique un proche de Xavier Darcos. Cela dit, si l'on peut en même temps réformer et réduire les coûts..."
La fin des filières, la fin des maths obligatoires. Les élèves de première et de terminale disposeront eux aussi d'un enseignement découpé en trois. La proportion actuellement retenue est de 45% (tronc commun), 45% (modules exploratoires), 10% (modules d'accompagnement). L'histoire-géographie et les mathématiques disparaîtraient du tronc commun mais pas la philo, qui pourra être débutée (en option) dès la première. Un élève pourrait donc ne plus faire de maths après la seconde! Quant aux filières scientifique (S), économique et sociale (ES) et littéraire (L), trop déséquilibrées (surfréquentation en S, pénurie en L) et injustes socialement (les enfants des familles les plus favorisées sont largement majoritaires en S, qui ouvre toutes les portes), elles tombent aux oubliettes. Quatre "dominantes" (humanité et arts, sciences, sciences de la société, technologie) les remplaceront plus souplement grâce au principe des modules (dont le droit, autre nouveauté) interchangeables en cours d'année. Reste le bac : "Je ne suis pas payé pour démonter la tour Eiffel" dit pour le moment Xavier Darcos...
http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200840/exclusif-le-nouveau-lycee_154212.html
"Pourquoi est-il important d'enseigner l'Histoire et la Géographie? "
C'est un vrai sujet de débat que je propose...
Nouvelle journée noire sur les places boursières
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.10.08 | 08h35 • Mis à jour le 06.10.08 | 18h54
Plombées par les inquiétudes sur l'extension de la crise financière en Europe et tirées vers le bas par Wall Street, les Bourses européennes ont fortement chuté lundi 6 octobre. A Paris, après avoir perdu jusqu'à 9,77 % à 16 h 50, le CAC 40 a finalement terminé en très forte baisse de 9,04 %, son plus fort recul en une séance depuis sa création en 1988. Avant la création de l'indice, le marché parisien avait chuté de 9,64 % le 19 octobre 1987.
La banque franco-belge Dexia, partiellement nationalisée la semaine dernière, a vu son titre dégringoler (-20,29 %), victime des incertitudes sur son avenir, après l'annonce de la prise de contrôle par BNP Paribas du bancassureur en difficulté Fortis en Belgique et au Luxembourg. Crédit agricole a perdu 10,04 %, Société générale 11,83 %, Natixis 16,04 % et Axa 13,10 %. BNP Paribas, qui vient de prendre le contrôle de Fortis en Belgique et au Luxembourg, a fait mieux que le marché, ne cédant que 5,39 %.
"LA GRANDE BRADERIE"
A Londres, le Footsie a terminé en baisse de 7,85 %, tandis que la Bourse d'Amsterdam clôturait en baisse de 9,14 %. Ebranlé par les déboires de Hypo Real Estate, la quatrième banque allemande, dont le titre s'est effondré de plus de 50 % à l'ouverture, le DAX a clôturé en baisse de 7,07 % à 5 387,01 points. Selon un courtier, la chute du Dow Jones qui est tombé lundi sous le seuil des 10 000 points pour la première fois en séance depuis octobre 2004, a provoqué un choc chez les investisseurs. "Maintenant c'est la grande braderie", le slogan c'est "cash, cash, cash".
L'indice vedette de la Bourse de Bruxelles, le BEL 20, a fini la séance sur un recul de 6,87 %, marqué par la chute record de la banque franco-belge Dexia (-21,16 % à 6,74 euros), dont le sort incertain agite les gouvernements de Bruxelles, Paris et Luxembourg.
MOBILISATION DE LA FED ET DE LA BCE
La Bourse de New York était également en chute , évoluant sous les 10 000 points, un niveau inédit depuis octobre 2004 : le Dow Jones lâchait 4,72 % et le Nasdaq 5,70 %. Vers 18 heures, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) perdait 487,84 points, à 9 837,54 points. Le titre de la banque Wachovia, qui perdait 7,57 % à 5,74 dollars, a par ailleurs été suspendu vers 18 h 10, alors que la banque américaine fait l'objet d'une bataille entre ses concurrentes Citigroup et Wells Fargo. Citigroup réclame 60 milliards de dollars de dommages et intérêts à ses concurrentes pour rupture de contrat.
Dans le cadre des mesures décidées mi-septembre avec la Réserve fédérale américaine pour apaiser les tensions sur les marchés, la Banque centrale européenne a alloué comme prévu 50 milliards de dollars au marché monétaire européen, ce qui n'a cependant pas satisfait les 59 banques commerciales qui participaient à l'opération et réclamaient plus de 90 milliards. Un montant qui montre la tension qui règne sur le marché interbancaire, où les instituts, qui redoutent des défaillances en rafale, ne veulent plus se prêter de fonds pour équilibrer leurs comptes.
De son côté, la Réserve fédérale américaine a annoncé qu'elle allait augmenter par étapes la ligne de refinancement accordée aux banques à travers un système d'enchères, de 300 milliards de dollars au total en octobre et novembre. Elle a également annoncé qu'elle allait commencer à rémunérer les réserves des banques déposées chez elle.
Côté asiatique, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo avait chuté de 4,25 % lundi en clôture, atteignant son plus bas niveau depuis plus de quatre ans. La Bourse de Hongkong avait terminé en baisse de 5 %, tandis que Shanghaï a clôturé à -5,23 %.
Le prix Nobel de médecine 2008 a été attribué aux chercheurs français Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier pour leurs travaux sur le sida et à l’Allemand Harald zur Hausen pour sa découverte du virus à l’origine du le cancer de l’utérus.
http://vidberg.blog.lemonde.fr/files/2008/10/212-montagnier12233298311.1223360511.gif
ça date d'hier mais bon..
AFP - lundi 6 octobre 2008, 17h47
Un an de prison avec sursis requis contre Doc Gyneco
Un an d'emprisonnement avec sursis a été requis lundi par le tribunal correctionnel de Versailles pour fraude fiscale à l'encontre du chanteur Doc Gyneco, a-t-on appris de source judiciaire.
Bruno Beausir, alias Doc Gyneco, était jugé pour ne pas avoir payé un peu plus de 356.000 euros d'impôts entre 1999 et 2000, selon cette source confirmant une information du Parisien.
Pour sa défense, le chanteur a avancé lors de l'audience qu'à l'époque il était "mal renseigné" et ne "savait pas" qu'il devait payer cet impôt, selon le site du quotidien.
"Aucune amende n'a été requise car M. Beausir a remboursé l'intégralité de la somme plus les arriérés soit environ 780.000 euros", a expliqué à l'AFP la source judiciaire.
Le jugement sera rendu le 27 octobre.
Bruno , si tu nous regarde
aujourd'hui, ce pic est épinglé
C'est dingue...
Mais demain ...
Augmentation de 9 % des impôts locaux à Paris
LEMONDE.FR avec AFP | 07.10.08 | 15h54
Les taux des impôts locaux de Paris devraient augmenter en 2009 de 9 %, a annoncé, mardi 7 octobre, l'adjoint aux finances de la mairie Bernard Gaudillère, en présentant les orientations budgétaires pour 2009. Paris est la plus grosse collectivité locale de France, avec un budget de 7 milliards d'euros.
Cette hausse doit être débattue au conseil de Paris les 20 et 21 octobre, puis lors du vote du budget primitif de la capitale en décembre. Cette augmentation fera suite à sept années de taux stables pour les quatre taxes locales parisiennes : habitation, foncier bâti et non bâti, professionnelle. Elu en 2001, le maire PS, Bertrand Delanoë, s'était en effet engagé à ne pas les augmenter pendant tout son premier mandat. Pour la mandature ouverte en mars 2008, il avait en revanche annoncé "une hausse modérée".
Ganryu Je suis pour ton débat sur la nécéssité ou non d'enseigner l'histoire/Géo
Pour l'augmentation substentielle des impôts locaux à Paris, cela va dans le sens d'enfoncer encore plus les pauvres.
Crise financière et récession rendent le budget 2009 caduc
LE MONDE | 10.10.08 | 14h52
C'est l'une des conséquences de la crise : le projet de loi de finances (PLF) pour 2009 est dépassé, avant même que ne débute le marathon budgétaire à l'Assemblée. Les hypothèses macroéconomiques sur lesquelles il est bâti - une croissance de 1 % en 2009 et un déficit public stabilisé à 2,7 % du produit intérieur brut (PIB) - paraissent exagérément optimistes. Quant à la division par deux du rythme de progression de la dépense publique, elle inquiète la communauté des économistes qui redoute ses effets récessifs.
Les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI), datées du 8 octobre, sont assez alarmistes : la France et la zone euro y sont logées à la même enseigne avec une croissance limitée à + 0,2 % en 2009. Ce scénario, plus noir que celui retenu par le consensus des économistes (+ 0,7 à + 0,8) avant la faillite de la banque Lehman Brothers, est jugé désormais plausible. S'il se réalise, le déficit public pourrait friser les 4 % du PIB en France.
"DÉGRADATION RAPIDE"
Les conjoncturistes réajustent leurs hypothèses pour tenir compte de la détérioration de la situation. Michel Didier (COE-Rexecode) fait état d'une "dégradation extrêmement rapide" depuis le mois de septembre. Fin août, il tablait encore sur une progression du PIB de 0,7 % en 2009. Dans sa nouvelle fourchette de prévisions (entre - 0,5 % et + 0,5 %), il n'exclut pas une récession en 2009. "Depuis le 15 septembre, explique Eric Heyer (OFCE), on a l'impression que tout est mauvais, à l'exception de la baisse du prix du pétrole et de la dépréciation de l'euro par rapport au dollar. Et si les principaux risques devaient se conjuguer - un ralentissement mondial plus prononcé, une baisse accrue de l'immobilier et l'adoption éventuelle d'un plan d'austérité -, la croissance française pourrait être négative". Hervé Monet (Société générale) fait état d'un "violent retournement du secteur manufacturier et d'une chute de l'immobilier". Il s'attend à "une baisse assez forte de l'investissement des entreprises". "On peut avoir assez facilement soit une panne de l'économie, soit une récession en 2009", dit-il. "Début 2008, l'acquis de croissance était de 0,8 %. C'est à peu près ce que l'on aura fait. L'année 2009, elle, débutera avec un acquis nul", note Jean-Christophe Caffet (Natixis).
Plus personne ne croit que le déficit public puisse être stabilisé à 2,7 % du PIB cette année. Même pas Gilles Carrez, rapporteur général du budget, qui n'exclut pas que les moins-values fiscales atteignent 7 milliards d'euros. En 2009, le déficit public serait de l'ordre de 4 % du PIB, inférieur de deux points au niveau atteint lors de la récession de 1993. Compte tenu des menaces élevées de récession, nombre de conjoncturistes s'interrogent sur l'opportunité de limiter à + 1,1 % en 2009 l'évolution de la dépense publique au lieu des 2,2 % constatés entre 1997 et 2007. "En 2009, on va rogner partout. Faut-il vraiment le faire alors que le chômage repart à la hausse et que la situation sociale va se tendre ? Je n'en suis pas sûr", analyse M. Heyer. "Pour éviter que le point bas ne le soit trop, il faudra bien augmenter les revenus réels. On n'y coupera pas", ajoute l'une de ses collègues.
Bercy, pour l'heure, ne varie pas : "Nous menons une politique structurelle de recherche d'efficacité de la dépense publique qu'il faut poursuivre quelle que soit la conjoncture", assure l'entourage d'Eric Woerth. "Si la conjoncture est telle que les recettes fiscales sont moins importantes que prévu, nous ne ferons pas d'économies supplémentaires. Nous n'ajouterons pas la crise à la crise", précise M. Carrez. Les discussions concrètes démarreront le 20 octobre.
Claire Guélaud
Et oui, l'Economie "réelle" est touchée de plein fouet.
Les banques ne pretent plus d'argent aux PME et TPE, lesquelles faute d'avance de trésorerie vont se trouver en situation délicate dès cet automne.
Beaucoup d'entre-elles ont, à leur tête, un patron quinqua, qui se posera la question de continuer, ou non, de faire vivre son entreprise.
Si les PME commencent à fermer... avec la chute de l'activité du bâtiment et la faillite du système industriel français...
...on va vers un beau paysage de non-emploi.
Les chiffres du travail intérimaire sont, eux-aussi, désastreux. (À la fin du deuxième trimestre 2008, 620 500 salariés sont intérimaires, soit -48 500 par rapport au trimestre précédent (-7,3 %).)