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Blabla 25-35 ans

Sujet : Aujourd'hui
Ganryu
Niveau 17
11 octobre 2008 à 15:30:16

L'indécent déjeuner à 150 000 euros de Fortis
LE MONDE | 11.10.08 | 13h55

Réfugiés dans les salons feutrés - dans les tons or et pastel - de l'Hôtel de Paris, le palace le plus cher de Monaco, les cadres de la branche assurances de Fortis ont refusé de dévoiler le menu. Dommage.

A 3 000 euros le couvert, le chef du prestigieux restaurant Louis-XV, Frank Cerruti, a déployé tout son art pour ce déjeuner dont la facture se montait à 150 000 euros. C'est le prix de l'"événement culinaire" auquel le groupe Fortis avait convié, vendredi 10 octobre, une cinquantaine de courtiers indépendants, partenaires de la société d'assurance belgo-néerlandaise, rachetée lundi par BNP-Paribas. La dégustation fut royale, le plaisir impérial et la gêne à peine perceptible.

Sur le Rocher, on n'apprécie guère cette publicité. Les riches résidents n'aiment pas que les projecteurs soient braqués sur eux et que le prestige de la principauté devienne objet de sarcasmes. Fortis, qui a frôlé la faillite, "prouve que le ridicule ne tue plus, en organisant un repas de luxe indécent en pleine tempête financière", s'agace un banquier monégasque, requérant l'anonymat. Des vigiles protégeaient des regards indiscrets la splendide salle Empire de l'Hôtel de Paris.

La carte donne une idée de l'exceptionnelle qualité gastronomique - et des tarifs - de l'établissement, qui abrite la plus grande cave à vins du monde, avec quelque 250 000 bouteilles, "pour la plupart impayables", selon le guide Lonely Planet. Le fumet de homard lié à une purée de châtaigne (106 euros) résiste à la chute des Bourses. Le caviar osciètre royal d'Iran (480 euros les 50 grammes) n'a rien à redouter de la crise. Sur le pont du Titanic, les convives n'ont pas perdu le goût des belles choses.

"UNE INSULTE"

Tandis que les courtiers savouraient ces mets et ces nectars, le Parti socialiste, en Belgique, a dénoncé ces agapes. "Le monde de la finance a perdu toute décence et en vient ainsi à jouer avec des sommes dépassant tout entendement, tandis que d'autres triment pour boucler les fins de mois", s'est insurgé le PS, condamnant "une insulte à l'égard de milliers d'épargnants, d'investisseurs et de l'Etat". "L'événement est prévu depuis des mois et s'inscrit dans le cadre d'actions commerciales habituelles", précise Fortis dans un communiqué.

Paul barelli (Nice, Correspondant)
Article paru dans l'édition du 12.10.08

Ganryu
Niveau 17
12 octobre 2008 à 16:07:53

La solvabilité des Etats commence à préoccuper les opérateurs
LE MONDE | 11.10.08 | 14h14

Après la défaillance des banques, faut-il maintenant craindre celle des Etats ? L'Islande a été mise en vente cette semaine sur le site de ventes aux enchères eBay avec un prix de départ de 99 pence par un internaute habitant au Royaume-Uni. Intitulée "une opportunité unique d'acquérir un pays d'Europe du Nord", cette offre mise en ligne mardi avait déjà reçu 84 propositions vendredi après-midi.

"Le pays pour le moment n'est pas en faillite, il ne renonce pas à ses obligations", a tenu à préciser, plus sérieusement, vendredi 10 octobre, Geir Haarde, le premier ministre islandais. Pourquoi l'Etat islandais serait-il plus solvable que les banques islandaises en déroute qu'il vient de nationaliser dans l'urgence ? En rachetant les banques pourries et leurs actifs toxiques, ne devient-il pas lui-même pourri et toxique ? La question se pose, même si c'est de façon moins aiguë, pour tous les grands pays qui, aujourd'hui, utilisent massivement les fonds publics pour sauver leur système bancaire.

"Le point de départ de la crise est la perte de solvabilité pour une partie des ménages emprunteurs de crédit immobilier, explique Patrick Artus, économiste chez Natixis. Elle se transforme ensuite en une crise de solvabilité des banques, prêteuses de crédits hypothécaires. La politique mise en place consiste à resolvabiliser les agents économiques du secteur privé en utilisant l'argent public. Mais cette politique n'a de sens que si les Etats qui la pratiquent sont eux-mêmes solvables."

Les Etats-Unis devraient enregistrer en 2009 une explosion de leur déficit budgétaire, tout comme le Royaume-Uni, dont les besoins de financement liés aux diverses opérations de sauvetage des banques devraient s'élever à 100 milliards de livres (127 milliards d'euros) pour l'année fiscale 2008-2009, ce qui représente 6 % du produit intérieur brut.

Jusqu'à quand les investisseurs garderont-ils de l'appétit pour ces emprunts lancés par des Etats dépensiers et fragilisés ? Ne faut-il pas craindre une désaffection brutale, qui provoquerait une remontée brutale des taux d'intérêt ?

"REPRENEZ VOS ESPRITS"

Depuis le début du mois de septembre, les obligations émises par les Trésors des plus grands pays industrialisés avaient plutôt bénéficié de l'aggravation de la crise bancaire, les investisseurs les considérant comme des valeurs refuges et des placements sans risque.

Mais l'afflux annoncé de nouveaux emprunts et la détérioration attendue de la qualité de la signature des Etats commencent à inquiéter. Et vendredi, malgré le krach boursier dont ils auraient dû en théorie profiter, les emprunts du Trésor ont vivement reculé. Leurs rendements - qui évoluent à l'inverse des prix - se sont nettement tendus, celui du Bund allemand à dix ans remontant à 4,01 % contre 3,86 % jeudi, et celui de l'OAT française à 4,30 % contre 4,15 % la veille.

"C'est un mouvement très anormal, explique Guillaume Sciard, gérant obligataire chez Barclays, interrogé par l'AFP. Selon lui, "la seule explication est que les investisseurs se réfugient sur la dette d'Etat à court terme, jugée sûre, alors que l'implosion probable des déficits budgétaires rend la dette à long terme beaucoup plus problématique".

La défiance à l'égard des titres à long terme a été accentuée, en fin de semaine, par l'éventualité d'une garantie par les Etats des transactions interbancaires à trois mois. Une telle mesure, destinée à débloquer le marché monétaire, pourrait coûter des sommes colossales. Le taux interbancaire à trois mois offert à Londres et exprimé en dollars (Libor) est encore monté vendredi à 4,8187 %, contre 4,7500 % jeudi.

Même la baisse coordonnée et exceptionnelle, mercredi, d'un demi-point des taux directeurs de sept grandes banques centrales n'a pas eu le moindre effet positif sur la liquidité.

Cette mesure avait surtout une portée psychologique en cherchant à démontrer aux acteurs financiers qu'il y avait bien un pilote dans l'avion. A leur prouver que contrairement aux gouvernements qui agissent chacun de leur côté, les banques centrales, elles, pensent la même chose et agissent ensemble. Mais à action historique, flop historique. "A l'ensemble des acteurs de marché, nous disons : reprenez vos esprits", a imploré le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, "il y a des éléments de confiance qui sont là". Reste à savoir où.

Pierre-Antoine Delhommais
Article paru dans l'édition du 12.10.08

gandara
Niveau 10
13 octobre 2008 à 06:52:29

C’est l’aveugle le plus rapide du monde
12.10.2008, 07h00

Il ne l’a pas battu, il l’a pulvérisé.
En roulant à 308,78 km/h, Luc Costermans, 43 ans, s’est emparé du record du monde de vitesse pour un non-voyant, détenu jusque-là par un Britannique qui, en 2005, avait atteint 268 km/h. L’exploit de ce Belge, qui réside dans le sud de la France depuis près de vingt ans, a eu lieu sur la piste de 5 km de la base aérienne 125 d’Istres, la plus longue d’Europe.

Au volant d’une Lamborghini Gallardo, l’ex-cadre sup’ qui a perdu la vue il y a quatre ans était assisté d’un copilote pour corriger sa trajectoire. « Tout le monde a applaudi, mes filles de 10 et 12 ans étaient émerveillées », se félicite celui qui conduit dans le noir. Il a dédié son exploit à l’ancien pilote de Formule 1, Philippe Streiff, devenu tétraplégique après un accident lors d’essais sur un circuit au Brésil en 1989. Le record, homologué par un huissier, figurera sur le site Ehandicapworldrecords.org, qui recense les défis réalisés par des handicapés.

abannir3
Niveau 7
13 octobre 2008 à 10:07:00

news hebdomadaire :
| https://www.jeuxvideo.com/forums/1-52-1619144-69-0-1-0-0.htm#message_1640149
| Citation de : abannir3
| Date du message : 06 octobre 2008 à 12:01:45
| Contenu du message :
| "
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-1000017-102303-1-0-1-0-deban-abannir2.htm
"

abannir2 toujours décédé
https://www.jeuxvideo.com/cgi-bin/jvforums/forums_profil.cgi?pxo=abannir2&dxo=2008-09-15&k=0b52b1ee09db301a8c5346196563eceb

  • cherche queue de phénix *
Ganryu
Niveau 17
13 octobre 2008 à 19:05:50

Guillaume Depardieu est mort d'une pneumonie
Reuters 13.10.08 | 18h50

PARIS (Reuters) - L'acteur Guillaume Depardieu est décédé lundi des suites d'une pneumonie foudroyante, a-t-on appris auprès de l'agence artistique Artmedia, qui s'occupe des intérêts de son père, Gérard Depardieu.

Âgé de 37 ans, le comédien, que la profession considérait aussi talentueux que torturé, avait été hospitalisé il y a quelques jours près de Paris à l'hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, a-t-on précisé de même source.

Olivier Guillemain, édité par Gilles Trequesser

:d) :hum:

Bon, j'ai 37 ans...
J'ai passé le mois de septembre à tousser comme un moteur de Simca en fin de vie... Cause inconnue. :o))
J'ai même été en arrêt de travail durant 2 semaines...

La vie s'abrège parfois très rapidement. Profitons-en. :hap:

gandara
Niveau 10
13 octobre 2008 à 19:17:15

mais lui était "talentueux" :o)) :gni:

Ganryu
Niveau 17
13 octobre 2008 à 19:45:54

Dans deux semaines... tu me trouveras "talentueux". :coeur: :-p :gni:

gandara
Niveau 10
13 octobre 2008 à 21:52:00

faudra d'ailleurs me le rappeler 2-3 jours avant, parce que je vais oublier :o))

Ganryu
Niveau 17
13 octobre 2008 à 22:07:26

Mais euh... :nah:

fa7
Niveau 10
13 octobre 2008 à 22:27:06

C'est triste, je l'aimais bien, moi...

fa7
Niveau 10
13 octobre 2008 à 22:42:45

'tain, y'en a vraiment qu'ont pas de chance, comment expliquer cela ? Et pourquoi vouloir l'expliquer, d'abord ?!! :-( :snif:

gandara
Niveau 10
13 octobre 2008 à 22:50:25

marrant, les people sont incapables de mourir comme tout le monde :sarcastic:
c'est toujours une maladie "foudroyante", jamais un cancer qui les ronge lentement comme le commun des mortels :sarcastic:

abannir3
Niveau 7
16 octobre 2008 à 10:35:07

Les deux sœurs disparues à Reims retrouvées saines et sauves

Disparues depuis le 6 octobre du domicile parentale, elles se sont présentées ce matin à leur collège.

«Elle se sont présentées ce matin, à leur école. C'est le chef d'établissement qui a prévenu la police. A priori elles sont saines et sauves», a déclaré la procureur de la République de Reims, Madeleine Simoncello.

«Elles sont arrivées comme si de rien n'était, avec leurs sacs d'école, à 8h10. C'était vraiment deux enfants arrivant à l'école en retard. Elles ont été prises en charge très rapidement par le conseiller principal d'éducation puis par la police», a confirmé Dany Alary, proviseur du collège Marise-Bastié.

Ganryu
Niveau 17
16 octobre 2008 à 22:13:58

Comparé aux plans contre la crise, éradiquer la malnutrition ne coûterait presque rien
LEMONDE.FR | 16.10.08 | 19h37

La Journée mondiale de l'alimentation est l'occasion pour les ONG et les institutions internationales de rappeler les montants nécessaires pour éradiquer la faim dans le monde. Mot d'ordre cette année : mettre fin à la malnutrition ne coûterait quasiment rien comparé aux sommes investies par les pays riches face à la crise financière.

22,2 MILLIARDS D'EUROS POUR ÉRADIQUER LA FAIM

La FAO, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et pour l'agriculture, compte 925 millions de malnutris à travers la planète, soit 75 millions de plus qu'avant la crise alimentaire du printemps dernier. Elle demande 30 milliards de dollars (22,2 milliards d'euros) par an pour mettre fin durablement au problème de la malnutrition. Cet argent doit servir pour les deux tiers à améliorer la productivité de l'agriculture dans les pays touchés. Il faut notamment améliorer les infrastructures pour assurer un meilleur accès au marché pour les producteurs isolés et assurer la préservation des ressources naturelles avec des technologies adéquates. Le tiers restant devrait être consacré à l'aide alimentaire directe. Lors de la conférence de juin sur la crise alimentaire mondiale, les chef d'états présents s'étaient engagés à donner 12,3 milliards de dollars. Seul un milliard a été versé pour l'instant.

3 MILLIARDS D'EUROS POUR SOIGNER 19 MILLIONS D'ENFANTS

Pour Action contre la faim, entre 1,5 et 3 milliards d'euros par an permettraient de traiter toutes les personnes touchées par la malnutrition aigüe sévère, dernier stade avant la mort. Les victimes sont avant tout des enfants de moins de cinq ans, 19 millions seraient concernés à travers le monde. Cet argent servirait à financer l'organisation des soins et l'achat des produits thérapeutiques. C'est le "plumpy nut", une sorte de beurre de cacahuète hypernourissant, qui est majoritairement utilisé. Pour l'instant, il est surtout produit en France, mais l'objectif est de le fabriquer au plus près des zones en besoin, ce qui réduira encore les coûts. Action contre la faim dépense en moyenne 38 euros pour sauver un enfant dans les pays où l'association est présente, mais les coûts logistiques varient énormément selon les pays.

OUVRIR LES MARCHÉS AUX PRODUITS DES PAYS PAUVRES

L'ONG Oxfam publie, jeudi, un rapport détaillé sur le prix des produits alimentaires. Le document préconise dix solutions à faible coût. Selon ce rapport, la hausse des cours cette année, en plus d'augmenter les difficultés pour les consommateurs les plus pauvres, n'aurait pas profité aux petits producteurs, mais seulement aux grands groupes de l'agroalimentaire. Oxfam souhaite surtout un changement des réglementations du marché des produits agricoles. Les pays riches devraient ouvrir leurs marchés aux produits issus des pays pauvres, tout en autorisant ceux-ci à protéger leur agriculture de la concurrence. L'ONG regrette que l'aide à l'agriculture soit devenue le parent pauvre de l'aide au développement depuis les années 80, passant de 18 % à 4 % de l'ensemble des aides publiques. Elle réclame le déblocage de 25 à 40 milliards d'euros.

Jean-Baptiste Chastand

:(

magic_mushrooms
Niveau 10
17 octobre 2008 à 09:44:40

:malade:

Washu
Niveau 10
18 octobre 2008 à 08:27:56

AFP - vendredi 17 octobre 2008, 19h38
Des traders font perdre 600 millions à l'Ecureuil, Sarkozy monte au créneau.

La Caisse d'Epargne, symbole de sécurité pour des millions d'épargnants, a perdu 600 millions d'euros à cause de risques inconsidérés pris par trois de ses traders en plein krach boursier, suscitant des réactions très vives du chef de l'Etat et du gouvernement.

Bien qu'en déplacement au Québec, le président de la République Nicolas Sarkozy s'est prononcé sur cette affaire, jugeant que cette perte n'était "pas acceptable" et demandant que "les responsables en tirent les conséquences", et ce à tous les niveaux.

Interrogée par France 2, la ministre de l'Economie Christine Lagarde s'est pour sa part déclarée "vraiment, vraiment en colère" alors que "tout le gouvernement actuellement est mobilisé pour prendre des mesures fortes, des mesures lourdes pour essayer de faire tourner l'économie".

Cet événement "n'arrive pas au meilleur moment", alors que le gouvernement vient de mettre au point un vaste plan de soutien au secteur bancaire, d'un montant de 360 milliards d'euros, a-t-elle ajouté.

La Caisse d'Epargne, qui héberge le compte ou le livret A de près d'un Français sur deux, a tenté de rassurer ses 27 millions de clients, certifiant que cette perte "n'affectait pas" sa "solidité financière" et n'avait "aucune conséquence sur la clientèle".

En effet la banque a risqué son propre argent et pas celui de ses clients, les trois traders opérant pour son propre compte, a-t-elle insisté.

A la demande de la ministre, des enquêteurs de la Commission bancaire, l'organe de contrôle des banques, se sont rendus au siège de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE), l'organe central de la banque coopérative. Le "gendarme" du secteur bancaire devra notamment déterminer si la banque a "outrepassé les limites de risque autorisées", a expliqué à l'AFP une source proche du dossier.

Un proche de l'Ecureuil a raconté à l'AFP que cette perte était le fait de trois traders qui ont parié sur un "rebond de la Bourse" juste avant qu'elle ne chute brutalement le 6 octobre et qui ne sont pas arrivés à se "refaire".

Ces trois traders ainsi que leur responsable avaient pourtant reçu des "instructions" leur enjoignant de ne pas faire prendre trop de risques à la banque compte tenu de l'aggravation de la crise financière.

L'activité bancaire est très réglementée, une banque n'ayant pas le droit de mettre en danger l'argent que lui ont confié ses clients.

S'il s'avère qu'il a outrepassé le cadre autorisé, l'Ecureuil est ainsi passible d'une amende maximale de 5 millions d'euros de la Commission bancaire.

En juillet, cette dernière avait infligé une amende de 4 millions à la Société Générale, estimant que des "carences graves" dans son système de contrôle interne avaient rendu possible la "fraude" imputée par la banque à son trader Jérôme Kerviel.

Les deux affaires présentent certaines similitudes.

Ainsi M. Kerviel et les trois traders de l'Ecureuil opéraient dans le département "dérivés actions", dans le cadre des "activités pour compte propre" de leur établissement. En outre, les conditions dans lesquelles les deux banques ont dû se défaire de leur position sont similaires: dans les deux cas, les Bourses ont décroché violemment, aggravant la perte initiale, qui a atteint 4,9 milliards d'euros pour la Générale.

Toutefois, M. Kerviel a été mis en examen pour "falsification", alors que la Caisse d'Epargne a assuré n'avoir déposé aucune plainte.

Le directeur financier de la CNCE devrait toutefois être limogé tandis que les trois traders et leur responsable ont d'ores et déjà été mis à pied.

Pitoyable :hum: après on s'étonne des erreurs cachées des traders :sarcastic:

Ganryu
Niveau 17
18 octobre 2008 à 09:05:24

Paris renonce à organiser le "service minimum" dans les écoles en grève
LEMONDE.FR | 17.10.08

Paris n'appliquera plus le Service minimum d'accueil (SMA) dans les écoles. Le maire de Paris qui s'était engagé à appliquer la loi a finalement décidé d'y renoncer compte tenu des difficultés rencontrées, selon la mairie, lors de la journée de grève des enseignants, jeudi 16 octobre. "Il est établi que le SMA ne peut être mis en oeuvre dans des conditions maîtrisées et dans un cadre assurant strictement la sécurité des enfants", estime la mairie de Paris dans un communiqué.

Jeudi 16 octobre, 2 000 à 3 000 enfants ont été renvoyés chez eux venant de "dizaines d'écoles" qui n'avaient pas les moyens d'encadrement suffisants pour les accueillir, selon Pascal Cherki, adjoint (PS) en charge des affaires scolaires. La Ville n'a en effet pas pu mobiliser en 48 heures les 2 000 agents qui auraient été nécessaires pour accueillir tous les enfants, dont les enseignants étaient en grève. Seuls 1 230 l'ont été précise M. Cherki.

Selon la mairie, "on ne peut pas organiser un service d'accueil pour les enfants dans potentiellement 660 écoles, quand on ne connaît précisemment ni le nombre d'enseignants effectivement en grève au sein des personnels de la Ville, ni enfin le nombre d'enfants à accueillir".

Béatrice Jérôme

:d) sage décision. :-)

Ganryu
Niveau 17
19 octobre 2008 à 11:32:29

Lilian Thuram : "Combien pensent qu'un Karim est d'ici ?"
LE MONDE | 18.10.08

Les sifflets pendant La Marseillaise, Lilian Thuram connaît. Qui ne se souvient pas de cette image de l'ancien défenseur des Bleus disant ses quatre vérités à un jeune descendu sur la pelouse du Stade de France (Seine-Saint-Denis) avec une centaine d'autres supporteurs pendant le match amical France-Algérie d'octobre 2001 ?

Quelques années après, le magazine So Foot avait réuni les deux protagonistes pour un entretien croisé. "Le gamin, un Français d'origine sénégalaise, m'a dit : "Je ne suis pas français, car je mange du mafé. Les Français, eux, mangent de la choucroute"", raconte, sept ans plus tard, Lilian Thuram. Le champion du monde 1998 a mis un terme à sa carrière, cet été, pour des raisons de santé. Il a entendu les sifflets de France-Tunisie, mais aussi les réactions outrées de la classe politique. "Ça ne sert à rien de dire que siffler La Marseillaise est un comportement stupide et scandaleux. La seule question à se poser, c'est : "Pourquoi ces jeunes, qui sont nés en France et qui ont grandi en France, avec deux cultures, en arrivent à siffler La Marseillaise ?""

Pour Lilian Thuram, " ce n'est pas un hasard si les sifflets surgissent lors de confrontations contre la Tunisie ou l'Algérie. Ils dénotent que ces jeunes ont malheureusement intégré le discours que leur renvoie la société, basé sur l'apparence : "Vous n'êtes pas d'ici, vous êtes des étrangers.""

"Jeudi, j'ai croisé un gamin de 5 ans. Le gosse, qui est né en France, me dit qu'il est ivoirien et me demande ma nationalité. Je lui réponds que je suis français. Il me rétorque : "Mais non, t'es noir !" Combien de personnes dans la société française pensent spontanément qu'un Karim ou un Zinédine est français s'il ne joue pas en équipe de France ?" L'ancien Bleu juge que les propos de Bernard Laporte, appelant à ne plus disputer de matchs contre les pays du Maghreb à Paris, ne vont qu'" alimenter l'incompréhension, les préjugés. Et peuvent être insultants pour les personnes originaires du Maghreb".

Retiré des terrains, l'Antillais est le parrain de l'opération "Culture Bleue" mise en place par la Fédération française de football pour sensibiliser les joueurs des équipes de France de jeunes aux valeurs civiques. "J'essaie de leur faire partager mon expérience et de leur expliquer qu'on joue au foot avant tout pour le plaisir, et qu'il faut commencer par se respecter soi-même pour respecter ses coéquipiers", résume plus modestement Lilian Thuram.

Mustapha Kessous et Stéphane Mandard
Article paru dans l'édition du 19.10.08

:d) Laporte est un incompétent ; Sarkozy, un populiste. :-)

abannir3
Niveau 7
20 octobre 2008 à 09:19:45

news hebdomadaire :
| https://www.jeuxvideo.com/forums/1-52-1619144-69-0-1-0-0.htm#message_1640149
| Citation de : abannir3
| Date du message : 06 octobre 2008 à 12:01:45
| Contenu du message :
| "
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-1000017-102303-1-0-1-0-deban-abannir2.htm
"

abannir2 toujours décédé
https://www.jeuxvideo.com/cgi-bin/jvforums/forums_profil.cgi?pxo=abannir2&dxo=2008-09-15&k=0b52b1ee09db301a8c5346196563eceb

  • cherche queue de phénix *
Washu
Niveau 10
22 octobre 2008 à 13:25:40

AFP - mercredi 22 octobre 2008, 10h19
Rechute des marchés face à la récession et à des devises volatiles

Les marchés européens et asiatiques rechutaient lourdement mercredi, alors que le terme de récession est de moins en moins tabou, face à un horizon économique bouché et un marché des changes agité.

Déprimées par la nouvelle dégringolade des places asiatiques, les Bourses européennes ont résolument entamé la journée de mercredi dans le rouge. A 09H30 GMT, Londres perdait 2,04%, Paris 2,77% et Francfort 2,81%.

Deux heures plus tôt, le Nikkei avait cédé 6,79% en clôture à Tokyo, le Hang Seng 5,20% à Hong Kong. Shanghai avait perdu 3,20%. A Séoul, le Kospi est retombé à son plus bas depuis août 2005 après une chute 5,14%.

Mardi, Wall Street était aussi mal orientée avec des chutes de 2,50% pour le Dow Jones et 4,14% pour le Nasdaq. "Les craintes concernant l'impact de la crise financière sur l'économie réelle augmentent rapidement", a reconnu Kazuhiro Takahashi, analyste chez SMBC Daiwa Securities.

Les Bourses ont également souffert des évolutions très marquées entre les principales devises mondiales sur le marché des changes. L'euro, handicapé par la récession qui gagne le vieux continent, est passé sous 1,30 dollar à Londres, soit une perte de plus de 20% depuis son sommet historique de 1,6038 dollar le 15 juillet. La livre britannique est elle tombée à un plus bas depuis plus de cinq ans face au billet vert. Ce même billet vert est lui tombé sous le seuil des 100 yens, pénalisant lourdement les exportateurs nippons et faisant mécaniquement chuter le Nikkei.

De moins en moins tabou, le terme de récession est désormais omniprésent dans les discours.

Mardi soir, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mervyn King, a ainsi jugé "vraisemblable que l'économie britannique est en train d'entrer en récession". Enfonçant le clou, la banque centrale canadienne a estimé que "l'économie du globe semble se diriger vers une légère récession, provoquée par une économie américaine elle-même déjà en récession".

Quant aux économistes d'UBS, ils anticipent une récession mondiale, avec un fléchissement de la performance aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Pour la banque suisse, l'économie européenne va entrer "en récession quasiment au même moment que les Etats-Unis".

De fait, au niveau des entreprises, les données disponibles ne sont pas rassurantes.

Sur les 49 sociétés américaines qui ont fourni des prévisions de résultats entre lundi soir et mardi, 45% étaient négatives et seulement 3% positives, selon un recensement du site d'informations financières Briefing.com. Apple a ainsi évoqué la "mauvaise visibilité" de la situation économique.

Très touché par la chute de la demande, le numéro un mondial de l'automobile, l'américain General Motors, pourrait étendre ses mesures de chômage technique à toutes ses usines européennes, où il veut baisser sa production de 40.000 véhicules d'ici la fin 2008.

Au Japon, où la saison des résultats d'entreprises démarre la semaine prochaine, le moral des investisseurs a été douché mercredi par un article du quotidien Nikkei selon lequel le géant bancaire Mitsubishi UFJ Financial Group allait complètement rater ses objectifs de bénéfices pour le premier semestre 2008-2009.

De même, le groupe d'électronique nippon NEC a divisé par plus de deux sa prévision de bénéfice net pour son exercice 2008-2009.

En Corée du Sud, le groupe Samsung Electronics a retiré son offre de rachat de l'américain SanDisk, estimant que le fabricant de cartes mémoires ne valait plus les 5,8 milliards de dollars proposés en septembre.

En Allemagne, la banque régionale BayernLB, en grande difficulté, va elle demander une aide financière de l'Etat à hauteur de 5,4 milliards d'euros, devenant la première banque du pays à faire usage du plan de soutien au secteur, d'un volume de 480 milliards d'euros.

Du côté des pays émergents, les chiffres sont également maussades. Après des ventes en progression de 25% en 2006 et 22% en 2007, le marché automobile chinois ne devrait par exemple croître que de 7 à 9% cette année.

Selon le PDG du groupe français Schneider Electric, les pays émergents, rattrapés par la crise financière, vont voir leur croissance ralentir sur plusieurs trimestres. Et plus généralement, "le plein impact de la crise sur l'économie mondiale ne sera intégré que dans les semaines et les mois à venir".

Du côté politique, le branle-bas est également général face à cette crise, avec en ligne de mire une éventuelle refondation du sustème financier mondial. Les présidents chinois et américain Hu Jintao et George W. Bush se sont entretenus mardi soir, par téléphone, de la crise financière et des sommets mondiaux à venir. Quant au Premier ministre indien, Manmohan Singh, il a a appelé mercredi les pays en développement à s'impliquer plus concrètement dans la recherche d'une solution à la crise.

A Pékin vendredi et samedi, 43 chefs d'Etat et de gouvernement d'Europe et d'Asie se retrouveront pour un sommet de l'Asem qui va mettre autour de la même table l'équivalent de 60% du PIB mondial.

Le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'UE, veut profiter de l'occasion pour arrimer définitivement la Chine et l'Inde à son projet de "nouveau Bretton Woods", très mollement apprécié à Washington.

Berlin a déjà fort sèchement rejeté la proposition de M. Sarkozy de créer des fonds souverains européens pour protéger l'industrie contre des prédateurs étrangers. Sur le marché de l'or noir, la tendance était toujours à la baisse mercredi, avec un baril retombé au niveau des 70 dollars à peine.

Nombre d'analystes envisagent même déjà un baril à 50 dollars d'ici la fin de l'année et le débat fait rage parmi les membres de l'OPEP sur l'ampleur de la réduction de production qu'ils vont décider vendredi à Vienne. Si un consensus semble s'être dessiné en faveur d'une baisse de production d'un million de barils par jour, le ministre iranien du Pétrole ne serait pas opposé lui à une baisse de 2 à 2,5 mbj, pour ramener le baril vers les 150 dollars.

Le mot est lancé et devenu moins tabou :hum: La récession pour ces guignols de la finance est devenu une réalitée. :sarcastic:

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