Savoir & Culture

Le bataillon Garibaldi était il me semble mené par les gens de Rosselli et son groupe "liberté et justice", des anti-mussoliniens, autant des socialistes que des libéraux.

En fait les soviets ont "amadoué" les libéraux en essayant de se faire aider par les démocraties occidentales, cette stratégie a eu pour conséquence de fâcher les anarchistes et les poumistes.

"Vous trouvez que je suis à ma place en franquiste "

Je sais pas si personnellement tu l'aurais eu mais dans la chronique ça va faire sens.

"Je ne fais que redire ce que les autres ont dit mais quel travail de recherche...les chants, les photos, le fameux VIVA LA MUERTE des nationalistes, la témérité et le mépris de la mort, c'est un sujet qui te tient à Coeur, c'est évident. "

Je m’appuie sur "Hommage à la Catalogne" pour savoir ce que pense un soldat républicain durant cette guerre, Ed fait comme Orwell pour gérer la peur de la mort, il n'y pense pas.

Quand aux nationalistes, surtout dans le cas des phalangistes, ce n'est pas vraiment un mépris de la mort, c'est plutôt une fascination, je ne saurais trop comment l'expliquer et Ed non plus d'ailleurs, lui ne se débarrasse de sa naïveté qu'étape par étape.

En fait les soviets ont "amadoué" les libéraux en essayant de se faire aider par les démocraties occidentales, cette stratégie a eu pour conséquence de fâcher les anarchistes et les poumistes.
Franco était plus doué pour ca fraternité d'arme et garantie de gibralatar ca vaut plus qu'un obscur bataillon (même si on les a aidé de fait )

En fait, paradoxalement, l'URSS a joué le rôle de rempart contre la révolution, c'est surtout comme ça qu'ils ont amadoué les démocraties libérales.

-On a gagné les élections non ?
pour info on en sait rien du tout .Tu oublies que que, de manière extraordinairement suspecte, le gouvernement du Front populaire ne publia aucun chiffre officiel, encore aujourd’hui les résultats de ces élections ne sont que des estimations qui, selon les auteurs, peuvent varier d’un million de votes. Généralement, on estime que la gauche gagna plus de sièges, mais que la droite recueillit plus de voix.

http://en.wikipedia.org/wiki/Spanish_general_election,_1936#Outcome

C'est pas ce qui est dit, tu as d'autres sources ?

" le gouvernement du Front populaire ne publia aucun chiffre officiel"

Ils étaient pas au pouvoir au moment des élections, donc ils n'ont pas annoncé les résultats officiellement, c'était Portella Valladares au pouvoir: http://en.wikipedia.org/wwiki/Manuel_Portela_Valladares

https://www.youtube.com/watch?v=H4vtFp13aSQ

Pour en savoir plus sur les brigades internationales (surtout la XIVèm) je vous conseil ce site: http://lamarsellesa.free.fr/index.php

Sur ce je m'attelle à l'écriture du prochain épisode.

Les ennemis étaient à 200 mètres de nous à peu près, Amaury m'avait parlé de Maures, je n'avais pas vraiment relevé ayant déjà été choqué d'apprendre que l'armée du peuple reculai. Mais là je m'en rendais compte, je voyais parfois de loin leurs visages tannés.

http://1.bp.blogspot.com/_2lzkIBTWkgU/S2LB4EUES9I/AAAAAAAABvc/i9KJnYfswn8/s400/moros_mercenrios_del_felon.jpg

Pour moi, tout les africains étaient comme Fred, ils voulaient leur indépendance, mais ceux là se battaient pour les colonialiste, je ne comprenait pas, mes camarades non plus.

http://blogs.mediapart.fr/blog/m-lachkar/180410/espagne-le-juge-garzon-et-le-role-des-marocains-dans-la-guerre-civile-espagnole

(Regardez aussi les commentaires, ils sont intéressants).

Et voilà que je repensais à Fred, à ma prochaine permission je retournerais à Barcelone voir qu'est-ce qu'il lui est arrivé et aussi prendre des nouvelles des autres camarades.

Mais pour le moment mes camarades vivaient une guerre bien calme, pour se rattraper de notre relative inaction, car nous avions là une guerre de position, ils me racontaient leurs exploits de quand les maures étaient autre choses que de lointaines silhouettes brunes.

On se battait encore un peu dans la cité universitaire, plus ici, la XIèm avait subit de lourdes pertes sur la route de la Corogne.

Notre quotidien était d'attendre qu'il se passe quelque chose, parfois nous attendions sur la barricade, d'autres fois nous parlions à l'arrière.

-Maintenant que tu m'a promis une visite du vignoble de ton père, j'ai encore plus hâte que la guerre se termine. Me dit Antoni en rigolant.

-Si il ne nous chasse pas à coups de chevrotine dès qu'on mettra un pied sur sa propriété, à ce moment là tu regretteras les maures je te le garanti. Répondis-je sur le même ton.

Antoni aimait deux choses dans la vie: l'alcool et les femmes, il enviait ce grupo du POUM qui avait partagé ma bouteille.

-Donc si je comprend bien, pendant que moi je défendais Madrid, que j'étais sur la Gran Via, l'entraînement même pas fini et j'ai repoussé les fascistes. Il marqua un temps d'arrêt. Au départ les femmes nous prenaient pour des russes et ça a plutôt bien marché, je peux te dire que le marteau il est bien rentré dans la fauci...

http://en.wikipedia.org/wiki/Siege_of_Madrid#Initial_attack

-Arrête de te vanter. Le coupais-je. Parle plutôt de comment t'es venu ici, tu nous l'a jamais dit ça.

J'essayais tant bien que mal de dissimuler ma gène, malgré que je n'allais plus à la messe, on efface pas 17 années d'éducation religieuse comme ça, entendre parler de sexe ainsi, je n'y étais pas habitué, généralement je me tenais à l'écart pensant à autre quand les camarades racontaient leurs anecdotes sur la chose.

-Je travaillais en Suède, j'aidais une entreprise d'exportation de bois dans le Smäland pour ses exportations avec la France, en un mot comme en 100 je m'emmerdais, et puis je voyais ce qui se passait dans le monde, les japs attaquent la Mandchourie, personne ne réagit, Hitler prend le pouvoir en Allemagne, personne ne réagit, Mussolini attaque l’Éthiopie, personne ne réagit. Le seul moment où les antifascistes ont réagit c'était pour le 6 février 34, c'est tout. Alors quand les militaires ont fait leur putsch ici, n'écoutant que mon courage et le nombre continuellement décroissant de suédoises à qui je n'avais pas promis le mariage avant de leur faire leur affaire, je traversait l'Öresund avec d'autres volontaires, dont un mec sympathique qui aimait aussi beaucoup l'alcool, pour me rendre finalement en Espagne. Voilà.

http://www.critikat.com/I/IMG/artoff7664.jpg?1401142644

Quand il eût fini, nous entendîmes les allemands chanter ce qu'ils appelaient la ballade de la XIèm brigade internationale (le seul léger problème étant que les 3/4 de ladite brigade ne comprenait pas un mot de ladite ballade, chez nous, il n'y avait que Maxime).

https://www.youtube.com/watch?v=NNYOtrwTG9o

-On va bientôt devoir aller relayer les autres. Dit alors Antoni.

Nous fîmes notre paquetage et nous allâmes à la barricade tout en regardant les avions fascistes bombarder de l'autre côté de la ville, André m'a raconté que Franco avait bombardé les quartiers ouvriers et avait épargné ceux des rupins, le salauds !

Dès notre arrivée sur les barricades, les maures décidèrent de tirer, ce qui arrivait rarement, on subissait, André qui était à côté de moi décida de lancer une bombe, sans succès.

Nous avions trois blessés légers quand je décidais, de manière un peu folle, de me découvrir légèrement juste le temps de tirer une balle, ce malgré les ordres "On économise les gars" nous avaient dit Maxime. Je fit vite, je visais un petit point brun caché par la fumé à travers la lunette, les balles sifflaient. PAN !. J’eus juste le temps d'apercevoir le petit point brun disparaître, ça les a calmé les maures.

-Dans ta gueule le bicot !

Criais-je le plus fort possible.

-No pasaran !

Cria André à son tour.

-No pasaran !

-No pasaran !

Crièrent les autres qui me félicitèrent par un pouce levé, j'eus quand même le droit à une petite engueulade de la part de Maxime qui n'étais pas content qu'on ne respecte pas les ordres.

L'autre qui ne manifesta pas d'enthousiasme par rapport à ce tir réussit, ce fut Jérémie, qui était en train de soigner un de nos blessés.

-Tu fais encore la gueule parce qu'on a tué quelqu'un la fiotte. Lui dit sèchement le Doc Kobavic.

-Tu la ferme jamais ta grande gueule. Répondit Jérémie. Soigne ton gars correctement au lieu de me faire chier.

-Moi au moins je soigne nos gars contrairement à certains. Rétorqua Kobavic. T'es la honte des SRI c'est tout.

http://media.vam.ac.uk/media/thira/collection_images/2006BB/2006BB5455_jpg_ds.jpg

http://en.wikipedia.org/wiki/International_Red_Aid

-Bon, laisse le tranquille tu veux. Intervint Maxime.

Ils commencèrent alors à se disputer en serbe, je ne comprenais pas, mais une fois que Jérémie eût fini avec son blessé, je l'interrogeais.

-C'est quoi cette histoire ?

-Mr Novak Kobavic ici présent me reproche d'être trop humain.

-Comment ça ?

-Selon-lui, soigner aussi les adversaires, dont on oublie parfois que ce sont des humains, est un trahison.

-....

-Mais quand je vois qu'on hurle de joie quand on tu, je me dis que c'est lui qui est trop humain, et ça m’effraie beaucoup à vrai dire.

J'essayais lamentablement de me justifier. Voyant que je bafouillais il me dit.

-T'inquiètes pas, je sais très bien que c'est instinctif, je veut juste pas que t'oublies que tuer n'est pas anodin, même si ça peut te paraître nécessaire.

Je mesurais une tête de plus que lui, malgré que je ne sois pas très grand, et pourtant je me sentais comme un enfant face à lui. C'était un sage chez les fous, un surveillant dans une immense et incontrôlable cour de récré.

Le 11 février, nous apprîmes que les fascistes avaient percés dans la Jarama, nous partîmes donc vers un autre endroit pour participer à une nouvelle bagarre de cette terrible et interminable récréation espagnole.

"nous partîmes donc vers un autre endroit pour participer à une nouvelle bagarre de cette terrible et interminable récréation espagnole."

Nom de...

Quand tu auras terminé ton histoire, on la compilera pour l'ajouter au wiki du Fopo.
Et vue que ton récit est historique ce sera sans doute la première chronique à avoir une fin

No pasaran, no pasaran, no pasaran...

"Je travaillais en Suède, j'aidais une entreprise d'exportation de bois dans le Smäland pour ses exportations avec la France, en un mot comme en 100 je m'emmerdais, et puis je voyais ce qui se passait dans le monde, les japs attaquent la Mandchourie, personne ne réagit, Hitler prend le pouvoir en Allemagne, personne ne réagit, Mussolini attaque l’Éthiopie, personne ne réagit. Le seul moment où les antifascistes ont réagit c'était pour le 6 février 34, c'est tout. Alors quand les militaires ont fait leur putsch ici, n'écoutant que mon courage et le nombre continuellement décroissant de suédoises à qui je n'avais pas promis le mariage avant de leur faire leur affaire, je traversait l'Öresund avec d'autres volontaires, dont un mec sympathique qui aimait aussi beaucoup l'alcool, pour me rendre finalement en Espagne. Voilà."

J'adore ce passage, j'imagine bien le BG avec sa barbe de 3 jours qui raconte ses exploits en faisant des vannes de corps de garde .

J'espère qu'il va lire ce passage

https://www.youtube.com/watch?v=LJfJPxLntZU
Cette chanson sera celle de mon régiment
Avant de monter à l'assaut soldats baionettes au canon , l'espagne nous appelle !Pour la délivrer du prétendu gouvernement qui l'opprime avant peu nous planterons à madrid le drapeau national réclamer par l'espagne et l'europe tout entière ,soldats vous avez mérité la reconnaissance de la patrie.
repos !
Mes amis nous allons enfin délivrer madrid, vosu vous etes bien battu et vous allez continué.Vous savez de plus à quel ramassis de canailles et de scélerats vous avez à faire ,ils tuent, pillent , volent , brûlent tout à madrid , brulent nos églises et fusillent nos pretres ;ils pillent toutes les propriétés et rappellez vous bien que s'ils étaient au gouvernement ce seraient vos terres qu'ils prendraient et se partageraient .pas de quartier pour cette racaille d'assassin n'oubliez jamais qu'ils sont pret à vous tirez dans le dos.
C'est la cause de l'ordre, de la patrie, de dieu et de la liberté que nous défendons et nous nous battrons jusqu'a la dernière goutte de notre sang, nous débarrasserons l'espagne de tous ces déchets à l'apparence humaine .
Vive l'armée !Vive l'espagne
Viva espana !!!!!!
S'en suivis une charge 1000 beaux diables foncant sur les lignes ennemis

Joli, mais je préfère les chants nationalistes originaux que Ed avait montré dans sa chronique.

c'est pas vraiment un chant nationaliste pour le coup

Je sais, mais finalement c'est dans le ton.
Dieu et mon flingue = REQUETES!

En l'espece c'est l'histoire d'un aumonier ui pose sa bible pour prendre une mitrailleuse contre l'ennemi ca peut s'etendre à n'importe quelle unité régulière

petite question les republicains avaient des aumoniers militaires?