¤¤¤ Sphère de Coprospérité de la Grande Asie Orientale, Second Empire du Japon ¤¤¤
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Le Haut-Commandement Impérial annonce la participation de l'Etat japonais dans plusieurs programmes ambitieux, censés assurer la « suprématie technologique et idéologique de la nation » :
__ Le programme LAND WALKER. Le Haut-Commandement Impérial débloquera plusieurs milliards de dollars américains dans l'amélioration du Mécha de la société Sakakibara Kikai Co. and Ltd. Cet exosquelette bipède de 3,40 mètres est constitué d'un cockpit, de deux jambes entièrement blindées et de deux XM214 Microgun déployées de chaque côté (avec une cadence de 10,000 tirs à la minute). En l'état actuel des prototypes, la vitesse du Walker est de 1,5km/h, ce qui est jugé trop lent; l'intégration d'un moteur de plus grande puissance allié à un système de déplacement plus fluide permettrait notamment d'augmenter la vitese à 3 où 4 km/h, et voir plus si une application militaire était retenue au terme du développement.
Le premier objectif de la participation du Haut-Commandement Impérial est de permettre une intégration du Land Walker dans les forces de l'ordre japonaise, pour soutenir leur travail voir à terme les remplacer.
C'est donc une formidable arme psychologique qui pourrait débarquer sur les champs de batailles si une version militaire viendrait à être retenue au bout des cinq mois de développement prochains. Pour le moment, compte tenu qu'il n'est pas produit en série, chaque Land Walker coûte 300,000 dollars.
__ Le programme X-81 ORB. Le Haut-Commandement Impérial, qui finalise actuellement l'élaboration des Services Secrets japonais pour la fin de l'année, s'est montré très intéressé par l'une des recherches de scientifiques de l'Imperial Japanese Army, déjà révélée depuis 2011 - après seulement 18 mois de développement théroqieu - et depuis en cours de développement - depuis sept années -. Aujourd'hui, l'objet est quasi-finalisé : il s'agit en fait d'un drone entièrement sphérique de la taille d'un ballon de football européen, qui flotte et se déplace dans les airs à une vitesse de 80 km/h. Équipé de trois caméras déployées dans trois directions (une version de base à une caméra est elle aussi disponible, selon la mission qui est confiée à l'orbe), il peut effectuer une reconnaissance complète d'une rue, d'un bâtiment, d'une zone urbaine ou de guerre, ou même d'une zone plus large depuis les airs selon la caméra embarquée par le drone-espion; pour l'instant, d'éventuelles excursions hors du territoire japonais ne sont pas évoquées. Au cours des cinq dernières années, l'aspect offensif a également été envisagé, puisque l'orbe peut être équipée de divers systèmes d'armements tels que des flashs aveuglants, des lasers déployables dans une infinité de directions en même temps afin de brûler les rétines oculaires de la ou des cibles, un système à ultrasons qui détruit l'intérieur de l'oreille humaine, un pulvérisateur de gaz lacrymogène ou mortel, et même de charges explosives miniatures. Evidemment, l'engin est contrôlé à distance depuis un module de commande, afin que son utilisateur guide l’orbe là où il le désire (à l'aide d'un plan des lieux, éventuellement) : le maniement de l'engin est d'une simplicité extraordinaire, capable de tournoyer autour du tronc d'un arbre indéfiniment, ou de rattraper une cible située à l'autre bout d'une rue de 100 mètres par exemple en à peine 8 secondes ou de se mouvoir à pleine vitesse dans une cage d'escalier exigu.
Une version à application militaire a donc été développée dans le contexte précis d'un champ de bataille ou d'un territoire ennemi : la sphère est alors recouverte d'un blindage suffisamment résistant pour tenir le choc face aux tirs ennemis, et surtout afin de protéger le système enfoui au centre de la sphère; si la sphère venait à devoir se crasher, elle peut continuer à émettre à son utilisateur, qui peut également décider de sa destruction si une charge explosive miniature a été placée au préalable.
Initialement d'une durée d'autonomie de huit minutes à sa naissance, l'orbe à application civile a désormais une autonomie respectable de dix-neuf heures. La version militaire souffre encore d'une autonomie insuffisante pour intervenir dans le cadre d'une guerre, et c'est désormais la principale préoccupation des chercheurs de l'Imperial Japanese Army.
Dans un premier temps, trois cent X-81 Orbs devraient être construites pour les forces de l'ordre japonaises et les futurs services secrets du pays, qui y voient là une excellente opportunité d'espionner une personne suspecte ou indésirable.
__ Le programme ROBOT SUIT H.A.L. . Ce programme est l'aboutissement de la recherche cybernétique actuelle : il consiste en une combinaison cyborg-robotique qui permet de multiplier et décupler sensiblement les capacités physiques de son porteur. Un senseur permet de saisir les signaux envoyés par le cerveau aux muscles par le biais de moto-neurones; l'unité de contrôle de la combinaison se charge alors de mouvoir celle-ci et ainsi les muscles concernés avec, et ce sans le moindre effort et avec une puissance toute mécanique. En réalité, les bio-signaux sont interprétés à l'avance par la combinaison directement depuis le cerveau. Le système est entièrement autonome, fonctionnant en totale coopération avec le cerveau et les déplacements musculaires, à la manière d'un système hybride.
Les applications évoquées sont très diverses, allant de la réhabilitation de personnes paralysées (qui sont ainsi aptes à mouvoir leurs membres comme si de rien n'était), de confort apporté aux personnes travaillant dans les usines ou dans des métiers physiques et difficiles, d'améliorer les recherches de personnes disparues sur les sites d'un séisme ou d'un tsunami, aide à la mobilité des personnages âgées, de support aux hôpitaux japonais dans de nombreuses applications, ou même dans le domaine militaire.
L'Imperial Japanese Army est justement intéressée au plus haut point par la HAL Suit, qui lui permettra de décupler les performances de ses soldats : entraînement sur le terrain, support médical sur le champ de bataille, soldats moins fatigués par moins d'effort lors d'opérations militaires majeures et aux capacités musculaires décuplées, renvoi de soldats paralysés ou blessés en très peu de temps sur le front à l'aide du port de la combinaison...
L'autonomie, au départ très faible au début du développement avec un peu moins de trois heures d'activités, a été grandement améliorée depuis l'année 2010, et elle frôle désormais les 27 heures d'autonomie.
L'Imperial Japanese Army en a d'or et déjà commandés une centaine de Robot Suit H.A.L. militaires pour entraîner ses soldats et réhabiliter les paralysés au combat.
Dans le pays, la plupart des hôpitaux sont en train de s'équiper massivement de plusieurs modèles à application civile, et même certains exploitants d'usines ou de chantiers. Dans les rues de Tokyo, il n'est plus rare de voir des gens porter la HAL Suit, dont les premiers modèles avaient commencés à être commercialisés dès 2010.