Et pour l'instant je suis parti sur de l'italique, tout simplement parce que c'est moins lourd à l'oeil. Mais ce que j'aime bien avec les guillemets, c'est qu'on peut s'imaginer la personne qui parle en train de faire le geste des guillemets et ça met à peu près le ton...
Ouais, c'est un peu l'idée. ^^
Sinon, moi aussi j'ai une petite question.
"Or" : est-ce que ça se met obligatoirement au tout début d'une proposition ? Ou son emplacement est aussi libre que d'autres ?
La meilleure formulation que j'ai trouvée pour une récente ligne d'un de mes textes, c'est : [à la suite d'une énumération] Tout ça, or, est-ce que j'étais vraiment prêt à le [...].
J'ai hésité avec "donc", mais ça rend le ton de la phrase un peu trop courant pour mon idée de base. 'doit s'y ressentir un minimum de solennité.
Si vous connaissez des règles plus générales, je reste aussi intéressé.
La règle c'est qu'il y a toujours une ponctuation avant or. Pas forcément le début d'une phrase donc. Pas forcément de ponctuation après.
Elle était moche, or je l'aimais.
Sinon "donc" c'est différent. Dans le même genre je pense plutôt à "toutefois" ou "néanmoins"...
Et si on veut insister sur l'enchaînement logique, "par conséquent" peut être un bon choix, même si les alternatives proposées par 24 collent bien également.
Concernant ce passage :
« — La dernière fois que je l'ai baisée...
— On ne "baise" pas, on fait l'amour.
— Étonnant venant d'un salaud de première...
— "Étonnant", venant de celle qui "baise". »
Pour "baise", je mettrais des guillemets. C'est leur usage, et c'est paradoxalement plus élégant que de l'italique (qui est souvent utilisé pour tout et n'importe quoi). Il s'agit de mettre l'accent sur un mot pour souligner son inadéquation.
Pour "Étonnant", je ne mettrais rien du tout. L'intention est évidente, et il s'agit ici de reprendre une structure de phrase pour ironiser, pas de mettre l'accent sur ce mot en particulier. Donc, ni italique, ni guillemets.
Pour "baise", bis, je remettrais des guillemets. Autre option : passer à l'italique ! Ici, l'accent mis sur le mot est différent de la première fois : il s'agit d'ironiser sur l'expression en la réemployant, pas d'exprimer son incompréhension face à son usage.
Enfin, j'attire votre attention sur la nécessité d'employer des guillemets français, pas anglais.
On obtient au final :
Je me demande vraiment où j'avais la tête hier soir pour ne pas avoir tout simplement opté pour "Or donc, tout ça, est-ce que j'étais vraiment prêt à [...]". Jusque là, ça me contente assez.
Quoi qu'il en soit, merci pour l'info.
PS : En fait, j'en viens à me dire parfois que je développe une nouvelle manie vis-à-vis des connecteurs logiques. Il m'en faut partout, à chaque phrase, peu importe leur nature. J'vais essayer de faire quand même gaffe...
Il faut toujours se méfier des tics de langage
Moi j'ai tendance à toujours tempérer et relativiser mon discours. Il y a des "personnellement", "pour ma part", "assez", "plutôt", "relativement", "je dirais que" un peu partout. C'est détestable.
Question conne : mélanger les deux, guillemets françaises et anglaises, selon l'importance... hors de question ?
J'viens de voir que dans mon texte en cours, je n'ai réservé les guillemets françaises que pour les discours. Toutes les autres sont anglaises... sauf, récemment, pour citer le surnom d'un personnage historique.
Ah oui merci Al-Tes, j'avoue que j'oublie les guillemets normaux vu que mon logiciel me les change automatiquement..!
Sinon "Or donc," c'est pas un peu trop bizarre ?
Sad' : Boute-moi tous ces Anglais hors de France !
C'est (trèèèès relativement) accepté d'insérer des anglais, mais seulement dans une proposition déjà encadrée par des français, et seulement s'il y aurait un risque de confusion en mettant des français (ce qui arrive rarement).
(Et « guillemets » est un nom masculin, au cas où.)
À propos de l'usage de l'italique : il est plus objectif, plus marqueur d'une reprise « telle quelle » que les guillemets, qui eux signalent une distanciation ou une ironie. L'italique sert aussi à marquer les mots étrangers (anglicismes, locutions latines...).
24 : « Or donc » existe bel et bien et convient tout à fait. Il y a même sa graphie ancienne : « Or doncques », que j'aime beaucoup, malgré sa désuétude complète.
Moins que ce que j'avais rapporté, une fois, sur le café : http://fr.wiktionary.org//wiki/au_par_del%C3%A0_de_cela
Sinon, http://fr.wiktionary.org/wiki/or_donc . ça fait peut-être un peu soutenu et pompeux, mais à l'écrit ça me dérange pas plus que ça, surtout pour ce passage assez sérieux... vous si ?
Je ne dis pas que ça n'existe pas, juste que c'est bizarre à mon goût, mais visiblement je suis le seul ^^
Je n'ai jamais vraiment réussi à comprendre le sens de "or donc", ça me paraît contradictoire. Dans ma tête ça fait un peu : "toutefois donc"
Ah oui, je me souviens de celle-là ^^
Pour or donc, comme je viens de le dire, ce n'est pas dérangeant du tout.
Oui Sad'. Un guillemet. Enfin, des, vu qu'il ne s'utilise pratiquement jamais au singulier.
Et une espace. Un espace existe, pour signaler un blanc, ou tous les autres sens habituels du mot. Mais pour désigner l'espace blanc qui sert à séparer les mots, et qui est considéré comme un signe typographique à part entière, c'est bien UNE espace.
« Or donc » sert plus à enchaîner le discours qu'à véritablement produire un sens logique, 24.
Soit.
Du coup, là, j'suis en train de reprendre tout mon doc, et je tombe sur une colle. Dans mon texte, ça donne quelque chose comme << [...] en effet, le mot de "exemplepourmonpost" [...] >> (y a bien des guillemets pour encadrer le paragraphe, mais pas franchement d'équivoque, donc faites comme si elles y étaient pas ci-dessus.
- Je me vois ni rien mettre.
- Ni accentuer autant avec de l'italique un mot connu de tout le monde.
- Ni mettre des guillemets français, vu qu'il n'y aucune distanciation ou ironie vis-à-vis de la source.
Quelle est la bonne solution ?
Tu peux donner l'exemple réel ? Ce sera plus facile de te conseiller.
Ben les guillemets français, puisque ça n'a pas que le rôle d'accentuer. Genre citer, ou justement pour un mot qui n'existe pas.
Al-Tes saura, il est calé sur la typo !
Hum... L'ennui, c'est que l'exemple réel compromet un peu mon anonymat.
En plus concret, peut-être :
L'OuLiPo (avec ou sans guillemets, c'est pas ça qui m'intéresse)... Une contraction de "ouvroir", de "littérature" et de "potentiel" (c'est ça qui m'intéresse ^^). <
Pour moi c'est les guillemets français. Ça relève de la citation.
Pour moi aussi.
« Al-Tes saura, il est calé sur la typo ! »
C'est en train de devenir mon job, aussi étrange que cela puisse paraître.
Bonjour à tous, je reposte ici le message pour lequel j'avais, insolent que je suis, créé un topic séparé - la faute à ma longue absence du forum, j'en ai oublié les règles
J'ai été mandaté par mon ancien collège, donc, pour écrire une petite pièce de théâtre pour leur fête avant les vacances de Noël. Le souci étant qu'on me demande une sorte de sketch qui durerait 15 minutes environ, et qu'il faut que ça soit: soit une "comédie légère sur le sujet de Noël", ce qui n'est pas trop mon genre, soit "un conte plus sérieux avec une petite morale". J'ai 12 acteurs, dont 4 que je puis exploiter considérablement plus que les autres.
Auriez-vous une idée pour moi ? J'ai honte de demander, mais me connaissant, je risque de réfléchir jusqu'à Noël pour trouver un sujet.
Merci d'avance