Sujet "Sciences Po" 2009
Sujet très facile. Tu pars de la conception grecque de la juste mesure, avec éventuellement un "détour" vers Platon puis Aristote (divergences) avec quoi tu peux largement faire une partie entière, puis tu essaies de donner la définition contemporaine (qui n'a pas grand sens) en parlant de l'importance de la morale au niveau politique et juridique (même si le droit est supra moral), etc.
C'est étonnant comme beaucoup de gens n'ont pas encore compris qu'une bonne dissertation, c'est avant tout une dissertation qui fait part d'une thèse sur le sujet, se basant sur des connaissances et un raisonnement.
Et non une dissertation qui fait part de connaissances, et en tire par principe une thèse bateau.
La connaissance doit aider à la réflexion, et ne pas la remplacer.
Tu interprètes de manière fantaisiste. Tes propos sont réactionnaires.
Tout dépend de la matière, en histoire de la philosophie le déballage de références historiques est en effet préconisé, mais en philosophie c'est la réflexion qui prime.
Une bonne dissertation de philosophie peut être dénuée de toute référence, même si cela rend la tâche beaucoup plus ardue (se baser sur les systèmes qu'ont créés des auteurs étant très utile).
En 4 heures ce serait quand même présomptueux de croire que l'on puisse arriver à un raisonnement dénué de toute pensée philosophique antérieure.
Il faudrait avoir en effet une forme de génie, ou la chance d'avoir par le passé longuement réfléchi sur ce sujet et ses sujets connexes pour pouvoir le faire durant le temps imparti.
Mais, comme le dit Zech, la connaissance des philosophies antérieures vient alors en support à la réflexion et non l'inverse.
"Tout dépend de la matière, en histoire de la philosophie le déballage de références historiques est en effet préconisé, mais en philosophie c'est la réflexion qui prime"
-> Ces propos sont méprisants, comme d'habitude. L'homme post-moderne n'a plus d'ancêtres, on dirait qu'il a la haine du passé. Il ne s'agit pas de faire un "déballage de références" en histoire de la philosophie ; il s'agit d'analyser telle ou telle doctrine et de déterminer ses apports vis-à-vis de philosophies postérieures éventuellement reliées.
Notre prof à Ipesup (Cobast) nous a formellement interdit de procéder à cette forme de "déballage". Il dit que c'est bête de faire I/A/1/ Platon il a dit 2/ Aristote il a dit/
B/ MAis Descartes il pense que
etc...
Il dit de ne pas faire une partie sur ce qu'ont dit les autres, mais une partie sur la réflexion qu'on a, et étayer avec les auteurs anciens.
Après je ne fais que dire ce que Cobast a dit. Normalement, Msieur-Bulle a entendu la même chose de sa part.
"Notre prof à Ipesup (Cobast) nous a formellement interdit de procéder à cette forme de "déballage". Il dit que c'est bête de faire I/A/1/ Platon il a dit 2/ Aristote il a dit/
B/ MAis Descartes il pense que"
-> Ce n'est pas du tout le sens de mon propos. Essayez de lire avec rigueur, s'il vous plait. Ca devient vraiment affligeant. Je n'ai pas parlé de faire un grand A sur Aristote et un grand B sur Platon.
On ne fait pas un plan sur des exemples, mais sur des thèmes ou sur des notions. En outre, rien n'empêche, si l'articulation de la réflexion le permet, de faire ces parties :
A/ le juste, ou celui qui rend à chacun son dû (Aristote)
B/ le juste comme titulaire de la science de la justice (Platon)
Ah Cobast, toujours avec ces histoires de Bob et de choubinette ? (enfin si tu l'as eu cet été)
Pour Sciences Po, un truc sur la moral c'est pas top. Bon on va voir si je me souviens des leçons d'Eric.
Dégager une problématique me soule surtout que le sujet est déjà problématisé. En fait non à la réflexion
Il y a un double sens exploitable sur "esprit juste" : esprit de justice mais aussi esprit limité (il est un peu juste quoi). Un esprit juste est-il limité ? un peu casse gueule mais jouable.
I) Un esprit juste est un esprit pur, déconnecté des sens
A) Un esprit juste est un esprit de justice, de justesse
B) Mais "la justice est aveugle" (un petit peu de Foucault n'a jamais fait de mal à personne)
C) Donc l'esprit juste doit abandonner ses sens
II) Mais un tel esprit oublie la dimension humaine de la justesse et de la justice
A) La justice doit être humaniste, humaine (Becaria et consort)
B) Mais la perte des sens déconnecte de l'humain
C) Donc un tel esprit n'est pas un esprit de justice
III) Donc un esprit juste est limité
A) L'esprit juste est impartiale
B) Mais ne peut pas en fait rendre justice
C) Donc un esprit juste est limité
(oui je sais les titres se répètent parfois mais c'est du à la présentation, sinon il se fait sous forme plus littérale : par exemple phrase introductive du grand III : l'esprit juste est impartiale mais il ne peut pas en fait rendre justice donc il est limité)
Maintenant, je peux répondre à ma problématique dans mon grand III car ce n'est pas la question du sujet, dans la conclusion on répondra qu'un esprit juste est avant tout un esprit qui prend en compte l'humain.
N.B : un esprit juste ça peut être l'esprit d'un texte, d'un mouvement pas seulement celui d'une personne. D'autre part ne pas relier qu'à la justice mais aussi à la quête du bonheur : oublie des autres, égoïsme forcené. Toujours joué sur l'ambiguité juste : justice et justesse.
Contrairement à ce que dit Monsieur Derek ce n'est pas un sujet facile, plusieurs angles d'approche sont possibles et comme toujours à pipo il faut faire attention au double sens (ça m'a couté un 9 le jour de l'épreuve alors que je tournais à 13, 14 avec Cobast parce que j'avais mal analysé "répondre"). D'ailleurs comme j'ai fait ça rapidement un double sens m'a certainement échappé.
Choubi > Têtard > Bobdupneu.
j'aimerais bien assister à nouveau à un de ses cours, le complexe d'œdipe expliqué par Cobast
Le truc c'est que moi j'ai rapidement identifié l'"esprit". Et mon devoir est beaucoup sur le juste.
Du coup j'ai essayé de le définir par l'éthique, le droit et le morale.
Je pense pas que ce soit brillant brillant.
Mouai j'avoue, je dirais plus autour de 10, comme ça tu perds pas trop de point et au fait l'histoire des 12 points de moyenne ça peut être bidon en cas de besoin il complète (je suis entré grâce à ça j'avais pas 12 mais 11 et quelques je sais plus exactement). Mais bon je suis pas correcteur. Avoir "squizzé" en quelque sorte l'esprit si j'ai bien compris risque de te coûter quelques points, tiens nous au courant de ta note et de ta réussite ^^
Sinon morale, éthique et droit, c'est bien. Surtout le droit.
Et les autres épreuves, ça c'est bien passé ? C'était quoi les sujets d'histoire ?
Les plans comportant des phrases verbales sont ridicules.
Sinon morale, éthique et droit, c'est bien. Surtout le droit.
Et les autres épreuves, ça c'est bien passé ? C'était quoi les sujets d'histoire ?
Bah l'histoire c'est mon point faible donc bon on verra. J'ai pris "La France des années 1930 : une France en crise ?"
Les Docs ca s'est plutôt bien passé. J'ai pris le dossier sur les sports.
Et l'anglais c'est mon point fort. Et je pense que ca s'est bien passé.
Tu avais eu quelles notes au concours toi ?
Ils font toujours comme ça à sciences po...
Ah pardon J'avais compris le sujet au lieu du plan
Kanbei : mon plan c'est le plan du brouillon après on change, néanmoins c'est utile car le Oui/Mais/Donc permet d'avoir une progression logique efficace même si c'est un peu mécanique.
Sinon j'avais eu 9 en Culture G, 16 en histoire, 13 en doc et 8,5 en anglais si je me souviens bien.