Pacqueline Jascal >
Je le trouve pas drôle le lien de Nario.
Si vous aimer le blasphème regarder les clips Alejandro de Lady Gaga
Ou alleluia bordel de Jeremy Ferrari
Ferrari ok.
Lady Gaga... Ca ira.
Parler d'elle quand on parle de blasphème alors qu'il y a, bien au-dessus, Marilyn Manson.
je deteste Marilyn Manson, en plus j'ai cru que ct une fille.
C'est que tu l'as jamais entendu xD
je l'ai déja vu dans une photo où il était dans l'église de Satan.
le fait de voir sa gueule me donne pas envie de l'entendre
Wouaw... j'ai rarement vu une déclaration aussi peu raisonnée et aussi superficielle.
J'suis presque sûr que dans certains dictionnaires, dans la définition de "superficiel" on trouve cette phrase en exemple
Ses paroles ont du sens, c'est pas ce qui importe en premier lieu ?
Ok on récapitule :
D'abord on a Ayn Rand qui nous balance un libertarisme égoïste qui ressemble davantage à du mauvais Stirner.
Ensuite on a Anton Lavey qui s'en inspire et saupoudre tout ça par des rites et des symboles ridicules issus d'un ressentiment à l'égard du christianisme digne de la rage de l'ado de 15 ans qui, ayant été surpris à fumer dans les toilettes, dit à son père "j'préférerais qu'tu sois mort !"
Et enfin on a Marilyn Manson qui rend accessible tout ce bordel à l'ado précité en en faisant des chansons "trop subversives, t'as vu?".
Une bien belle histoire.
Je l'ai jamais écouter
Je t'aime jsp, t'as une vision des choses énorme.
Ok necro, je le ferai tout à l'heure ou demain. Là je vais visiter un nouvel appart'.
ça marche
Ben... "dur de faire pire" pas tant que ça au final.
C'est pas évident, mais on en a vu quand même.
J'écoute Lady Gaga car je suis une addict à la vulgarité
Lady Gaga c'est uniquement vulgaire dans le sens "foutrement consensuel" si tu veux mon avis.
Une femme qui montre son corps c'est "sexy", ça n'a rien d'effronté ni de "brut". Si elle voulait réellement choquer plutôt que de faire dans le consensuel, elle ferait autre chose que de s'habiller de manières un peu dérangée.
Gainsbare, ça c'est un mec vulgaire.
Alors l'histoire du christianisme.
Ça commence avec un petit peuple au milieu de plein d'autres petits peuples et qui comme eux veut se faire sa petite théogonie, son petit récit de l'apparition du cosmos pour s'expliquer à lui-même ce que diable il peut bien foutre là.
Les grands prêtres et autres charlots concernés se creusent la tête et se demandent comment ils pourraient se distinguer des autres parce que bon, comme tous les bouseux gorgés de ressentiment, ils ont besoin de la médiation du discours pour retourner la situation et s'inventer une fiction dans laquelle ils auront le beau rôle.
Un soir qu'ils ont bu trop de champomy en écoutant du Patrick Fiori, y en a un qui se lève en gueulant : "T'façon avoir plusieurs dieux v'là comment c'est mainstream ! Nous on en aura qu'un et pis ce sera le plus fort comme dans Naruto !" ; le judaïsme était né.
Partant de cette monolâtrie ils décident qu'ils ont conclu une alliance avec Dieu et que s'ils se coupent le bout de la bite ils gagneront tous les matches de la ligue 1.
Dès lors ils s'organisent tout un légendaire mêlant, aux prophètes et aux héros, un système moral, législatif et eschatologique où l'on peut admirer l'étendue du caractère à la fois jaloux et facétieux de leur Dieu vengeur.
Par exemple, y a un coup où Dieu, qui veut tester sa fidélité, demande à Abraham, qui deviendra plus ou moins le prophète en chef de la bande, de sacrifier son fils pour voir s'il en sera cap'. Abraham a les glandes mais bon, que ne ferait-on pas pour s'assurer les faveurs d'une autorité si bienveillante ? Donc il emmène son fils en Twingo jusqu'à la montagne sacrificielle d'à côté, le fils s'inquiète et lui demande pourquoi ils ont pas pris une chèvre pour la sacrifier comme on fait d'habitude comme tous les gens raisonnables qui veulent satisfaire le créateur de l'univers. Le père lui répond de pas s'inquiéter et qu'ils vont juste aux champignons. Mais rien n'y fait, les doutes du petit (Isaac ou Ismaël, les avocats sont pas d'accord, ce qui a créé tout un tas d'emmerdes pour l'héritage depuis) ne s'évanouissent pas ; surtout quand papa l'attache à l'autel sacrificiel parce qu'il vient de se rendre compte que c'est le printemps et que c'est pas du tout la saison des champignons.
Bref, le petit est attaché, Abraham prend le couteau, lève son bras et s’apprête à l'abattre sur son fils. A ce moment son Galaxy S4 sonne, arrêtant son geste. Il regarde, c'est un SMS de Dieu qui dit "LOL jk. Tkt jdéconè posay".
Ou un autre coup, y a Satan (un ange déchu - les anges c'est des... sortes de... lieutenants de Dieu, sans corps mais qui agissent quand même sur la matière des fois... enfin bref, c'est compliqué), qui vient voir Dieu pour faire la causette. Et là Dieu, pour montrer que c'est un BG, il dit à Satan : "Eh poto, t'as vu du côté des hommes ? Y a un mec qui s'appelle Job qui me craint, me respecte, applique tous mes commandements et a le bout de la bite bien coupé comme j'aime. Tu rages de pas arriver à le corrompre ?".
Alors là Satan, comme un gros rageux sur Youtube, lance un défi à Dieu : "Normal kil te resspekt gro (Satan s'exprime très mal, il a même pas le brevet des collèges, c'était la raison essentielle de sa déchéance), tu lui a tou donay : une famme tro baune, dé gausses bg, dé tairres, dé mésons et vla de la tune. Mé si tu m'laiss genr 3 cemaines avek lui, j'le mé à l'amand".
Dieu accepte ce défi et Satan a donc tout loisir de faire ce qu'il veut à Job. Il commence soft : il flingue les récoltes et le bétail. Job fait un peu la gueule mais il garde la pèche. Quand Satan fait cramer la baraque avec femme et enfants à l'intérieur, il l'a un peu mauvaise mais il se dit "Dieu donne et Dieu reprend". Quand Satan en fait un clochard, lui refile des pustules plein la gueule, le tétanos et la chiasse bolivienne, là il a un doute. Il commence même a dire à des sortes d'hybrides entre des théologiens et des assistantes sociales qui sont passés le voir que Dieu ce serait peut-être quand même un sacré enculé. Mais il finit par se ressaisir et se dit que quand même ça a de la gueule d'appartenir au peuple élu.
Pour la fin du texte, ce sont évidemment les protestants qui sont des banquiers déguisés.