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Sujet : Topic des articles tirés des blogs
VRP_Rockstar
Niveau 10
30 août 2010 à 11:10:04

Un mois d'aout moisi politiquement :ok:

http://h16free.com/2010/08/30/4197-un-mois-daout-pour-rien

30 août 2010
Un mois d’août pour rien

Les élections présidentielles se profilent dans quelques semaines, et déjà le PS avance en ordre rangé derrière son leader. La bataille s’annonce titanesque et … Ah on me souffle qu’en réalité, les élections sont dans deux ans.

Il n’y a, finalement, rien de plus terrible pour un journaliste qu’une rentrée en demi-teinte.

Coincé entre les petites affaires du monde qui continue de tourner, cahincaha, et le désert aride que constitue la politique en France, il doit improviser en attendant que de vraies choses se passent. Manipulé par les vagues sujets lancés en pâture par une clique politique indigente, il se jette alors sur le moindre morceau de barbaque informationnelle.

Ainsi, l’été fut rythmé par les abrutissantes conneries débitées par Hortefeux, le ministre bifidus (ce qu’il fait à l’Intérieur se voit surtout à l’extérieur) pour camoufler l’enfoncement progressif de Woerth, le ministre cosmétique (parce qu’il ne vaut rien), dans le marais putride des financements de parti politique. Le journaliste, bien trop occupé à ne surtout pas faire fonctionner sa tête, se sera fait fort de relayer bruyamment les rots mentaux des uns et des autres.

Pendant ce temps, les monnaies fluctuaient bizarrement, les notes de dettes souveraines étaient dégradés, le chômage continuait de grimper, les entreprises de fermer, la situation économique d’empirer. Mais en juillet et en août, ce sont les vacances : pas question d’enquêter (les équipes sont réduites et les rotatives tournent au ralenti). On se contenta donc du tout venant, du pré-mâché pré-digéré prêt à servir que la majorité offrait sur un plateau.

Et là, en fin de mois, l’apothéose : le parti officiellement socialiste décide de se réunir lors de son « université d’été ». Normalement, dans le cadre d’un parti politique, c’est l’occasion de discuter programme, de faire des propositions, d’enchaîner des discours flamboyants (Galouzeau Style) et d’enfiler les réflexions profondes comme des perles. Cela permet d’une part aux journalistes de se remettre dans l’ambiance, et d’autre part de fournir aux militants de la matière pour les prochaines semaines.

Malheureusement, cette fois encore, le parti qui se réclame socialiste continue de ne pas faire sa mue : voyants éteints, tableau de bord crasseux et curseurs encroûtés dans une rouille des années 70, il continue sa molle lancée dans les steppes plates et mornes de l’opposition sans objet.

Aubry a la pêche !

On pourrait analyser, phrase à phrase, la soupe claire, très allongée d’eau plate, que Martine Aubry aura cru bon de servir à ses troupes hypnotisées hier.

En vrac, on trouve ainsi :

* de l’autosatisfaction facile (« Nous sommes unis et nous n’aurions jamais du être autrement.« ),
* du Madame Soleil en concentré (« Un automne très sombre va s’ouvrir pour les Français.« ) – prophétie d’autant plus simple à faire qu’elle fera tout pour qu’à force de grève et de mouvements sociaux, le mois de septembre soit effectivement pourri,
* de la romance pure (« Oui nous avons des réponses, nous l’avons montré sur les retraites« ),
* des promesses aussi creuses qu’amusantes (« demain nous proposerons, nous dirons qu’une autre France est possible.« ), véritable Arlésienne shootée à l’utopicaïne de synthèse du monde politique.

Dans le registre présidentiel, on trouve bien évidemment quelques attaques à l’humour masquant mal leur banalité quasi-quotidienne. Dans un sursaut d’innovation et profitant de l’actualité pour rajeunir son discours un peu poussiéreux, la première secrétaire a rappelé que les « gens du voyage sont français » et « les roms européens« , dénonçant des charters « indignes et infondés« . Constatant à raison que l’image de la France à l’étranger est écornée, elle s’est empressée de ne surtout rien proposer pour la gestion de cette question. Là encore, le futur est obligatoire : le parti officiellement socialiste proposera, un jour, c’est promis juré craché, une autre Fraônce est possible, tout ça, youpi, mais pas aujourd’hui.

Et puisqu’on parlait sécurité et intérieur, la Martine a embrayé en soulignant l’importance des petits bisous, de l’éducation avant la sanction, ce qui est, il faut bien le dire, totalement nouveau dans la méthode utilisée pour aborder le problème depuis trente ans. Renversant encore plus fort, encore plus loin, les tabous et les habitudes, elle a même proposé, dans la foulée athlétique de son discours marathon, une petite loi des familles pour lutter contre le trafic d’armes (car tout le monde sait que le marché de l’armement, en France, est totalement libre, hein).

Mais le plus rigolo, et de loin, fut l’espèce de rêve humide et éveillé que les socialistes officiels continuent d’entretenir au sujet tant des présidentielles que de leurs primaires.

En réalité, cette future présidentielle joue le rôle évident d’une bouée de sauvetage à laquelle s’accroche désespérément un parti qui n’en finit pas de se tortiller comme un lombric coupé en petits morceaux. L’absence totale de programme, de proposition et de colonne vertébrale politique ne permet pas à l’invertébré, tiraillé par des dissensions internes évidentes, d’avancer dans quelque direction que ce soit.

N’osant pas les outrances trotskystes ridicules d’un NPA en pleine déconfiture, perdu dans une dialectique sociale-démocrate mollassonne et compromise, incapable d’ingérer une composante verte sans développer immédiatement des pustules séparatistes, le pauvre PS barbote dans la médiocrité : 2012 est devenu son horizon indépassable.

Ségo, c'est plus rigolo

Et pour bien faire rentrer l’importance de cette date dans le cœur et les têtes creuses des paisibles ruminants qui militent dans le vieux parti, ses instances dirigeantes se sont donc piquées d’y organiser des primaires. Coup double : cela permettra d’une part de faire parler des bisbilles internes pendant de longs mois avant la date fatidique, remplaçant encore avantageusement les propositions de fond et un programme structuré par des salves de petites phrases assassines entre dirigeants et futurs-ex-présidentiables, et d’autre part d’avoir enfin un « candidat officiel » apte à fédérer les gogos qui s’empresseront d’aller oindre de leur vote l’heureux gagnant à la course au trône.

En version originale aubryesque non-sous-titrée, cela donne « La droite va être débordée par nos propositions. » Ici, on peut pouffer.

Aubry Propose, et ça rigole pas.

Maintenant, éloignons-nous de ce bouillon insipide déjà servi dix fois et regardons ce qui, en l’espace de deux mois, ou, disons, sur le mois d’août, a réellement changé en France. Le tableau fait peine à voir : rien.

Oh, bien sûr, les déclarations fracassantes de certains auront agité le microcosme politique, mais la vie courante des Français n’a pas été modifiée par celles-ci. Les problèmes, qu’on avait pudiquement rangés dans un placard en juillet, vont ressortir début septembre, plus poussiéreux mais pas plus résolus. En termes économiques, la situation n’est pas meilleure, elle est même pire (la récente intervention en urgence de la Banque du Japon en dit long à ce sujet).

Et même en se concentrant sur les aspects que les incompétents au pouvoir choisissent pourtant eux-mêmes de mettre en avant, comme l’insécurité, on se rend compte que pas un millimètre carré de République n’aura été récupéré dans les zones de non-droit, pas une seule action ferme n’aura permis de marquer clairement des points dans ce domaine.

Bref : que l’actualité politique soit pilotée par les postillons excités de la majorité ou par les prouts discrets de l’opposition, elle ne concerne plus les problèmes réels touchant chacun des électeurs et des contribuables qui, pourtant, continuent de voter et de payer leurs impôts.

Ce mois d’août n’aura donc servi à rien.

Roxxestar
Niveau 10
15 septembre 2010 à 13:48:35

Un traitement exemplaire de l’information
Posté par: h16

dans Les pignouferies de la presse

Aujourd’hui, nous allons faire une incursion dans le monde fascinant et un peu glauque des insectes, larves et autres petits bidules en carapace à chitine. Nous allons nous pencher tout particulièrement sur des insectes très sociaux, qui vivent en colonies de plusieurs centaines d’individus, et qui se nourrissent d’information : les pignofidae mediatisens, plus communément appelés journalistes.

Pour notre étude, nous allons tout simplement poser une sonde relativement simple, appelé googlemètre dans le jargon, qui est constituée comme on peut le voir sur le petit schéma ici d’un robot indexeur qui renifle les flux RSS, là, et injecte ses trouvailles dans une page web à cet endroit, regardez bien, je vous montre, voilà, ici.

Cette sonde sera propulsée dans la sphère internet où s’égayent joyeusement nos pignofidae mediatisens et va nous rapporter de précieuses images sur les « unes » présentées actuellement. Les « unes » sont les pages de gardes immédiatement disponible pour le randonneur d’internet, et permettent d’avoir une photographie simple de ce que nos spécimens d’étude considèrent comme l’actualité du moment.

C’est fascinant, parce qu’en capturant ainsi le moment fugitif de la vie, les pignofidae mediatisens donnent une bonne idée de la façon dont ils modèlent la société en mettant en avant, ou pas, telle ou telle information ; ainsi, c’est par leur action continue de mise en avant d’un sujet (ou de son enfouissement) que nos saprophytes de l’information décident, unilatéralement, ce qui constituera les couches géologiques de savoir minéralisé que les générations futures étudieront.

En quelque sorte, par leurs choix conscients, ils créent une image de ce qu’ils imaginent être la société, ses centres d’intérêts et ses motivations. C’est d’autant plus vrai que le terreau sur lequel ils s’ébattent est minutieusement contrôlé par un macro-organisme puissant, l’Etatus Subventionis.

Et pendant que nous dissertions, la sonde a fini son travail. On l’extrait délicatement du milieu (ne dérangeons pas les petites bêtes, elles sont fort industrieuses mais un peu capricieuses) et on regarde ce qu’elle a ramené :

http://h16free.com/2010/09/15/4405-un-traitement-exemplaire-de-linformation
Une du Figaro, 14/09/10
La une du Figaro, capturée vers 22:30 le 14/09/10

Une du Monde, 14/09/10
Celle du Monde, même date et heure

Une de Libération, 14/09/10
Celle de Libé, même moment

Une du Point, 14/09/10
Et pour rire, Le Point, toujours au même moment.

Apparemment, une grande tendance se dégage sans problème : chaque colonie choisit manifestement de parler ou pas d’un sujet qui lui tient à coeur, mais ne met pas toujours le même tout en haut. Constat d’évidence qui mérite cependant d’être précisé en regardant un peu les autres titres, un peu en dessous : on remarque une autre tendance, plus profonde celle-ci : ce sont à peu près les mêmes sujets qui sont traités.

Quelque part, c’est rassurant : partant du même substrat et tous arrosés de la même façon par le gros Etatus Subventionis, tous les colonies de pignofidae mediatisens obtiennent en gros la même chose. On retrouve ainsi les aventures du prêt à taux zéro, le nouveau budget 2011 (tiens, encore un déficit, dites donc) et bien évidemment, en bonne place, les rocambolesques mésaventures de l’Elysée et du Monde, mâtiné de Woerth et de Bettencourt, les suites de la petite diarrhée législative en cours provoquée par une présence de burquas dans le régime parlementaire alimentaire, ainsi que la circulaire Besson et les expulsions de Roms.

Tiens, c’est étrange, aucune « une » ne parle de l’instituteur, pardon, du maître des écoles dont un des passe-temps consistait à stocker des dizaines de milliers d’images et des films pédopornographiques sur son ordinateur perso.

Je dis étonnant, parce qu’à en juger les habitudes de nos pignofidae, il est pourtant dans leurs habitudes de remonter toutes les histoires de pédophilies… Mmh ah non, pas tout à fait, il est en réalité dans leurs habitudes de remonter les histoires de pédophilie lorsque celles-ci concernent l’Église Catholique.

On se souviendra sans peine des tempêtes qui avaient secouées la presse outragée lorsque des religieux s’étaient retrouvés impliqués dans des affaires de pédophilie, ou que le Pape – dont chacun sait qu’il est un nazi caché – avait osé ne pas immédiatement battre sa coulpe en se repentant des pêchés de ces prêtres, prêtres qui sont tous, rappelons le, des pervers refoulés, rêvant continuellement de stupre et de luxure, à l’affût de chair fraîche et de licence facile.

Mais ici, non, rien : qu’on découvre régulièrement des cas semblables dans l’Éducation Nationale, que cette même institution fasse parfois preuve d’un certain laxisme ou d’une compréhension miséricordieuse très large vis-à-vis de ses membres qui ont fauté, peu importe : il ne sera pas demandé à son pape-ministre la moindre explication, la moindre coulpe à battre violemment. La présomption d’innocence est, à ce sujet, un phénomène étrange à géométrie variable qui n’existe pas pour un ministre lorsqu’il tripote les retraites, mais n’a même pas besoin d’être évoqué lorsqu’il s’agit d’affaires semblables dans un grands corps d’état.

Comme le soulignait fort justement Koz il y a quelques semaines, la persistance étonnante de l’asymétrie de traitement du même sujet selon qu’il concerne les profs ou les curés est troublante dans cette presse qui se veut pourtant, on l’entend tous les jours, un parangon d’objectivité et de vertu.

Au moment même où l’on voit des plumes enflammées crier au scandale pour les enquêtes sur Le Monde, au moment où des petits scribouillards partent dans le rêve humide d’un scandale digne du Watergate en se la jouant Bernstein ou Woodward de Prisunic, on s’étonne de l’absence de relai de ce nouveau scandale pédophile dans l’Education Nationale…

En réalité, le traitement de cette affaire est relativement normal : l’enquête commence, et il serait contreproductif d’agiter les papiers sensationnels dans une presse trop souvent prête à faire de la quantité plutôt que de la qualité. Mais alors, il faut que cette même presse s’interroge sur son propre traitement des affaires qui concernaient l’Eglise, qu’elle se rende compte que ce qu’elle ne s’autorise pas, même de loin, pour le corps des hussards noirs, elle se le permet pour un autre corps social, avec joie et délectation.

Partant de ce constat, elle pourrait ensuite avoir l’humilité de constater que ce différentiel existe en réalité sur plein d’autres sujets (j’en avais noté un bel exemple ici), parfois pas du tout connexe avec la religion comme ici ou là, et qu’elle est en réalité bien loin d’un quelconque standard de qualité comme en témoigne l’alimentation régulière de la rubrique Pignouferies de Presse.

Mais je crains que la prise de recul, l’analyse au calme et l’humilité ne font pas partie du cursus normal des études de journalistes. En revanche, l’anticléricalisme, le socialisme boboïde et le suivisme panurgique, indéniablement, oui.

http://h16free.com/2010/09/15/4405-un-traitement-exemplaire-de-linformation

Roxxestar
Niveau 10
19 septembre 2010 à 14:04:40

La crise économique et financière qui a ébranlé le monde en 2008 n’a pas affaibli la domination des schémas de pensée qui orientent les politiques économiques depuis trente ans. D’ailleurs, on en a un exemple frappant avec l’hilarant texte paru dans Le Monde il y a quelques jours et qui montre le désœuvrement et la misère intellectuelle dans laquelle se vautrent avec un délice surprenant certains de nos fonctionnaires-chercheurs.

Ainsi, le pouvoir magique du keynésianisme et de la fuite en avant par la dette et les politiques à base de poudre de perlimpinpin n’est pas remis en cause. En Europe, au contraire, les Etats, sous la pression de ces intellectuels de gauche n’ayant jamais vécu que par et pour la création de dette, les institutions européennes et internationales appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes d’endettements cataclysmiques camouflés en réformes millimétriques. On se souviendra du 9 mai dernier où la BCE, pour satisfaire aux impérieuses exigences des gouvernants à préserver la capacité d’endettement et d’enfoncement de la Grèce, aura jeté aux orties toute prétention à la moindre vertu financière.

De même, les pouvoirs publics ont dû partout improviser des plans de relance massifs et keynésiens, et même parfois nationaliser temporairement des banques. Et bien sûr, nos fins économistes ne veulent surtout pas arrêter cette bonne habitude : le logiciel social-démocrate est toujours le seul présenté comme possible, malgré ses échecs patents.

Fondé sur un paradigme qui présuppose la nécessaire intervention de l’Etat en tout domaine parce qu’il en sait plus que chacun des hommes qui le compose, il prône de réduire les inégalités, les fractures sociales, le chômage, la pauvreté, moyennant un petit chèque (en blanc) régulier, qui se traduit par toujours plus de dépenses publiques. Pour donner le change, on va prétendre privatiser les services publics (comme La Poste en France, hum non c’est pas encore fait disons non la SNCF… heu non plus alors, alors la retraite par capitaliseuh non finalement ou les assurances santé bon bref, vous voyez bien ce qu’on veut dire) et accroître la concurrence en tout temps et en tout lieux tout en instituant force oligopoles et barrières aux entrées de marché grâce à un capitalisme d’état (crony capitalism) totalement débridé. Vache de concurrence, hein. Moralité, probité, objectivité, tout ça.

D’après nos économistes improvisés, l’Union européenne serait prise dans un piège institutionnel : les déficits publics auraient explosé à cause de la crise financière. Qu’ils aient été assez monstrueux avant même le déclenchement de la crise ne leur pose pas de problème. Que la crise résulte des montages basés sur de l’endettement, et que les états aient été déjà endettés avant cette crise ne provoque aucune remise en question de leur modèle de pensée ; ils se contentent donc d’aboutir au lieu commun entendu partout, dans toute la presse, tous les pensums pénibles d’altercomprenants à la mode qui paraissent en librairie, dans tous les discours politiques des socialistes de droite et des socialistes de gauche : la crise a provoqué les déficits.

Que ce soient les déficits, répétés et incontrôlables, qui aient provoqué la crise, c’est im-pos-si-ble !

Et voilà nos frétillants chercheurs de continuer sur leur lancée : pour eux, les Etats doivent emprunter pour se financer, avec une lourde insistance sur le « doivent », parce que comprenez-vous bien, les Etats, qui ont des armées, la puissance nucléaire et décident unilatéralement de la loi et des règlement en vigueur, sont contraints d’emprunter : ils ont un véritable flingue sur la tempe et ne peuvent envisager aucune autre solution que l’emprunt pour se financer.

Établir un budget équilibré, c’est im-pos-si-ble !

Conclusion de nos économistes d’opérette : « Les marchés ont donc la clé du financement des Etats. » Bah oui : le dealer de coke est responsable de l’accoutumance au produit, est responsable de l’idée qu’en snifer, c’est la solution, est responsable de la diminution de l’effet à mesure que l’habitude est prise, est responsable des tout premiers rails reniflés à la va-vite, est responsable des vols que le drogué commet pour se fournir en dope. Le cocaïnomane, lui, est une victime, et seulement ça, bien sûr. Le schéma socialiste traditionnel de rejet de la responsabilité est, là encore, parfaitement cohérent.

Et puisqu’il faut enfoncer le clou jusqu’au bout, ils continuent donc, de moins en moins cohérents : les états se retrouvent à la fois forcés par les méchants marchés à s’endetter encore plus, et à la fois coincés dans des plans drastiques et bien souvent aveugles de réduction des dépenses publiques. Pour le coup, le mot « aveugle » est bien choisi : rien, dans les démarches entreprises dans les pays en difficulté, ne démontre une quelconque vision d’avenir, une réelle direction. A l’instar d’un aveugle qui se débattrait dans une piscine de confiture de groseilles, les gouvernants font des ronds et battent des bras, s’enfoncent un peu en faisant des bulles, mais ne se rapprochent pas vraiment du bord.

Notons tout de même qu’on arrive à la conclusion que, malgré ces plans drastiques et des dépenses publiques gravement amputées, on continue pourtant à créer des déficits colossaux. Ça donne soit une idée du risible de l’ampleur des réductions de dépenses, ou, a contrario, de la taille déraisonnable des emprunts contractés.

Devant ce constat, cependant, pas de changement pour nos économistes à roulette.

Vouloir une gestion saine d’un état, c’est im-pos-si-ble !

Puis, trottinant sur le chemin fleuri du marxisme déguisé, ils embrayent sur la perte démocratique de la construction européenne face à la dictature des marchés, qui font rien qu’à embêter les états qui sont tout pauvres et sans défenses, mais on l’a déjà dit.

En tant que citoyen lambda, je suis atterré de voir que des économistes prônent – sans rire – ni plus ni moins qu’un retour à l’économie planifiée, des nationalisations massives et une augmentation débridée de la régulation, méthodes dont les succès retentissants en Europe de l’Est et au-delà, dans les pays d’Amérique du Sud, en Chine ou au Cambodge, auraient pourtant dû en écarter l’idée même. D’autres choix doivent être discutés. La crise a mis à nu la fragilité des évidences répétées à satiété par les décideurs et leurs conseillers. Il faut interroger ces fausses évidences, mal fondées scientifiquement. Ces économistes doivent donc assumer leurs responsabilités.

La plupart des « experts » qui interviennent dans le débat public le font pour rationaliser les politiques actuelles de dépenses effrénées, ou pire, quand ils publient dans le Monde, pour reprocher qu’on n’aille pas encore plus loin dans la dette, la dépense, l’emprunt, et l’écrabouillage systématique des générations futures sous le coup de politiques de court-terme effrayantes d’irresponsabilité.

Bien évidemment, sur la fin de leurs pirouettes gauchistes, ils concluent sur la nécessité d’une refondation de la pensée économique, dont aucune esquisse n’est fourni dans la blague qu’ils nous infligent, en s’excusant presque de l’avoir fait avec cette dernière saillie :

« Issus d’horizons théoriques très différents, nous avons souhaité favoriser l’expression publique des nombreux économistes qui ne se résignent pas à voir un schéma « néolibéral » réaffirmé et jugent qu’il faut changer le paradigme des politiques économiques en Europe. »

En terme d’horizons différents, on trouve donc des chercheurs-pas-trouveurs d’un CNRS qui suçote vigoureusement de l’argent public, un clown d’ATTAC dont le positionnement n’a jamais été franchement du côté libéral, et un économiste issu d’une émanation de Science Pipo dont la production, ces dernières années, n’a pas spécialement été marqué par une moisson de philosophes, économistes, journalistes et penseurs de droite.

Effectivement, ça claque niveau différence : on dirait un camaïeu de rouge, du gros, qui tache.

Quant au fameux et fumeux schéma « néolibéral », on en attend encore la définition, tant ce terme fourre-tout n’aura servi que de repoussoir à toute la ribambelle de socialistes en peau de lapin qui veulent faire perdurer leur propre modèle social-démocrate, parfaitement défini, lui, et dont le track-record est particulièrement minable.

http://h16free.com/2010/09/19/4470-pourquoi-ils-sont-des-economistes-arrieres

talib94
Niveau 4
30 septembre 2010 à 20:06:39

Otages français enlevés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (vidéo)
Article placé le 30 sept 2010, par Mecanopolis

Le centre médiatique Al-Andalus, organe de propagande de l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a diffusé un document vidéo daté du 28 septembre qui présente une photographie des sept otages français enlevés au Niger il y a deux semaines. Le document présente également un enregistrement sonore où les otages répondent à tour de rôle à des questions posées en français.

http://www.mecanopolis.org/?p=19856

Houser
Niveau 8
12 octobre 2010 à 11:42:37

10 raisons de se moquer des grévistes :
http://h16free.com/2010/10/12/4822-10-bonnes-raisons-de-se-moquer-des-grevistes

imthere
Niveau 10
24 octobre 2010 à 12:47:06

http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2010/10/24/identitaires-et-gud-font-cause-commune-au-pied-du-pantheon/

Article sur les manifestations des jeunes identitaires à Paris et Lyon.

Yuj
Niveau 10
14 décembre 2010 à 22:29:10

Discrimination anti-Catholique en Floride :
http://www.intransigeants.com/2010/12/boca-raton-floride-autorisation-des-menorahs-dans-les-batiments-publics-mais-pas-de-creches

Shevchenzebo3
Niveau 10
14 janvier 2011 à 14:17:38

Un peu plus d'infos sur le parti politique d'extrême droite hongroise "Jobbik". Contrairement aux autres partis d'extrême droites européennes, ils n'adhèrent pas la propagande anti-musulmane. Ils sont anti-atlantiste et anti-sionniste contrairement aux partis "identitaires".

http://ripoublik.com/2011/01/hongrie-a-la-decouverte-du-jobbik-un-jeune-parti-nationaliste-pas-comme-les-autres/

Gowno
Niveau 10
14 janvier 2011 à 14:36:47

Le FN de Jean Marie Le Pen a toujours été anti sioniste et anti atlantiste, père Le Pen a déjà dit que les cinq piliers de l'islam étaient compatibles avec la république. Pas besoin d'aller jusqu'en Hongrie pour trouver un parti qui correspond a ces critères.

Shevchenzebo3
Niveau 10
14 janvier 2011 à 14:41:40

Contrairement au FN de JM Lepen, ce parti est récent. Et la plus part de ces nouveaux partis identitaires en Europe sont des soumis pro-atlantistes et anti-musulmans. Comme bloc identitaire ou le parti de Geert de Wilders.

CrapuleLiberale
Niveau 5
20 janvier 2011 à 00:36:07

L'effondrement des idéologies entraîne dans leur chute celle de l'antiracisme, pierre angulaire du politiquement correct rejeté par l'opinion. Le procès stupide fait à Eric Zemmour, accusé d'avoir dit une vérité brutale, a été l'erreur de trop des mouvements prétendument antiracistes et subventionnés, qui sont apparus liberticides, sectaires, bas de plafond. Leur autorité a été décrédibilisée par leurs pauvres arguments. A travers leur échec établi, ce sont les procédés habituels de la moralisation et de la diabolisation qui apparaissent désormais dans leur artifice et leur superficialité. Ils ne sont plus opérants, même si le conformisme politico-médiatique, pur produit de ces maîtres censeurs démasqués, tente de les recycler une nouvelle fois à propos de Marine Le Pen. Or l'erreur serait de réduire le discours de la nouvelle présidente du FN à un avatar de l'extrême-droite et de sa "haine de l'autre". La normalisation de son parti oblige à le contester sur ses projets et non plus sur ses manières ou ses non-dits.

De ce point de vue, je suis d'accord avec Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, quand il entend Marine Le Pen dénoncer "l'argent roi", "l'injustice", la "marchandisation de la culture". Lundi, il a déclaré : "Ca ne peut plus être le discours moralisant, sociétal sans effet qu'on a eu jusqu'à présent et qui n'a fait qu'empirer les choses, car les gens ont eu le sentiment qu'on ne répondait pas aux questions (...) Désormais, il faut aller sur le terrain sur lequel ils (les dirigeants du FN) se situent". Les partis doivent sortir de leurs bulles, et le FN a le mérite de les en obliger. Continuer à dérouler les clichés de l'antiracisme contre ce parti, en réfutant toute pertinence à ses propos, est le meilleur moyen de le rendre proche à ceux qui s'estiment pareillement rejetés par un système autiste. Une mauvaise idée se combat par une idée meilleure. C'est sur cette dialectique, dégagée des faux semblants idéologiques, que le FN doit être contesté. Cela s'appelle le débat démocratique.

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2011/01/lantiracisme-inoperant-pour-co.html

fourmedemontbri
Niveau 4
20 janvier 2011 à 01:08:37

"Un peu plus d'infos sur le parti politique d'extrême droite hongroise "Jobbik". Contrairement aux autres partis d'extrême droites européennes, ils n'adhèrent pas la propagande anti-musulmane. Ils sont anti-atlantiste et anti-sionniste contrairement aux partis "identitaires".

http://ripoublik.com/2011/01/hongrie-a-la-decouverte-du-jobbik-un-jeune-parti-nationaliste-pas-comme-les-autres/ "

pfffff... quelle bande de clowns, se prétendre parti natinaliste tout en revndiquant des "racines orientales", ça prête à sourire
enfin ils ont moins la légitimité historique et biologique contrairement aux anatoliens (qu'on appelle à tort "turcs") que rien ne rattache à l'Asie centrale si ce n'est la langue

Jenine
Niveau 10
21 janvier 2011 à 22:43:39

http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/2011/01/21/quand-un-musulman-est-fait-juge-au-new-jersey/

Quand un musulman est nommé juge au New Jersey

Le gouverneur du New Jersey Chris Christie (photo), étoile montante du Parti républicain, a nommé la semaine dernière un juriste de confession musulmane, Sohail Mohammed, au poste de juge à la Cour supérieure de son État. Avocat respecté, Mohammed a eu pour clients plusieurs musulmans arrêtés au New Jersey dans le vaste coup de filet qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001.

Le site progressiste Think Progress donne une idée dans ce billet de l’hystérie soulevée par cette nomination chez les blogueurs anti-musulmans, dont Daniel Greenfield, qui y voit un premier pas vers l’adoption de la charia dans l’État de Tony Soprano.

L’ineffable Pamela Geller, qui a joué un rôle majeur dans la campagne contre la soi-disant mosquée de Ground Zero, estime de son côté que la nomination de Mohammed signifie que Christie peut dire adieu à ses ambitions présidentielles, ayant pactisé avec «l’ennemi». Car Mohammed est le «choix du Hamas», selon elle.

À noter qu’aucun des clients de Mohammed n’a été inculpé pour terrorisme, exception faite de Mohammed Qatani, imam d’une des plus importantes mosquées du New Jersey. Soupçonné d’avoir des liens avec le Hamas, Qatani a failli être déporté, mais il a fini par être disculpé. Bien entendu, Mohammed aurait pu représenter ce client même s’il avait été coupable.

De telles précisions n’empêchent évidemment pas les Greenfield, Geller et cie d’accuser Christie et Mohammed d’avoir des «liens islamistes».

:rire:

Yuyu
Niveau 10
22 janvier 2011 à 21:06:20

Excellent article à lire qui résume bien ce que je pense actuellement :
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/veut-on-nous-rendre-antisemites-87613

Badmash
Niveau 5
26 janvier 2011 à 16:23:13

Tunisie : la révolution des privilégiés ?
Communiqué de Bernard Lugan

En France, les tartuffes politiques ont applaudi la chute d’une dictature qu’ils fréquentaient assidûment peu auparavant, à commencer par ceux qui voulaient cacher que le RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique), le parti du président déchu était membre de l’Internationale socialiste[1].

suite ici http://bernardlugan.blogspot.com/

CrapuleLiberale
Niveau 5
28 janvier 2011 à 23:40:50

moi qui adore les blondes aux yeux bleus et les pays scandinaves... c'est vraiment triste et malheureux ce qu'il se passe là bas :-( :(

http://irreductiblegauloise.wordpress.com/2011/01/28/danemark-des-imams-celebrent-le-mariage-de-mineures-danoises/

when-im-alone
Niveau 9
29 janvier 2011 à 03:42:04

L’humain exécrable, l’effet du témoin et le syndrome Kitty Genovese.

Qui ne s’est jamais dit «Mpfff, la flemme, j’suis pas tout seul, quelqu’un d’autre le fera!»?

En passant par de petites tâches à de gros efforts?

Quand il s’agit d’aider autrui, ça peut être la même chose, le plus choquant dans ce cas, c’est que les gens «veulent» aider, mais pensent que quelqu’un d’autre le fera.
Hélas, là, ce n’est plus une petite tâche à accomplir, c’est une vie à sauver.

L’histoire décrite ci-dessous vous permettra peut-être de rompre cet effet si vous y assistez, ou encore, de pouvoir le contrer si vous en êtes la victime.

La suite ici :
http://www.inkblood.net/article-l-humain-execrable-l-effet-du-temoin-et-le-syndrome-kitty-genovese-63988543.html

Une autruche est morte à Cuba.

Il y a le mâle alpha, et le mâle alpha satyriasis. Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs priez pour ne jamais tomber sur lui.

La suite :
http://www.inkblood.net/article-une-autruche-est-morte-au-bresil-63762374.html

J'ai beaucoup aimé ces deux articles ;)

Yuyu
Niveau 10
01 février 2011 à 02:28:30

90% des Allemands ne croient pas à la version officielle sur le 11/9
http://www.reopen911.info/News/2011/01/25/90-des-allemands-ne-croient-pas-a-la-version-officielle-sur-le-119/

tututito
Niveau 4
18 février 2011 à 21:00:23

"Quand on veut trouver un dysfonctionnement, on le trouve toujours, et quand on le cherche dans des services qui sont dans un état d’anémie budgétaire depuis des décennies, on n’a jamais à chercher longtemps."

http://www.maitre-eolas.fr/post/2011/02/17/Les-rapports-dans-l-affaire-Meilhon

libre_c_tout
Niveau 6
28 février 2011 à 09:06:29

Où habiter en France ?

humm peu de coins paisibles dans ce pays mais on peut citer quelques villes tout de même :)

donc Besançon, Niort, Brive-la-gaillarde, Bourges

des villes épargnées semble-t-il :)

tout le reste est fortement déconseillé

http://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&msid=201094420000296899066.00049b4be1daee52aad29&ll=47.129951,2.021484&spn=10.257014,23.269043&z=6

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