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Animation

Sujet : --­ Défends ton anime ! -- First Edition
KusaribeHakaze
Niveau 10
23 mai 2014 à 23:06:43

J'écris mon truc là, je suis pas parti :ok:

Lighthalzen
Niveau 48
23 mai 2014 à 23:08:09
  • entre dans la salle en tant que spectateur*
KusaribeHakaze
Niveau 10
23 mai 2014 à 23:11:00

Ah, j'ai pas regardé Rose of Versailles donc on va essayer de se démerder :hap:

yang
Niveau 11
23 mai 2014 à 23:12:20

moi non plus t'inquiètes pas

KusaribeHakaze
Niveau 10
23 mai 2014 à 23:13:22

Euh, tu veux dire Clannad non ? :hap:

mathis-de-nice
Niveau 10
23 mai 2014 à 23:15:17
  • prend un siège*
Wewerehappy
Niveau 48
23 mai 2014 à 23:16:30

En tout cas, je le vois pas sur son mal :hap:

Wewerehappy
Niveau 48
23 mai 2014 à 23:18:21

heu... Yang juste au cas ou, t'as pas le droit au plagiat hein :hap:

LukaMegurine
Niveau 10
23 mai 2014 à 23:21:24

je veux du sang des larmes et des coups bas :bave:

[Drakox]
Niveau 6
23 mai 2014 à 23:22:07

Moi je veux ton pseudo

KusaribeHakaze
Niveau 10
23 mai 2014 à 23:23:55

myanimelist.net/animelist/Kyu84

Voilà la mienne.
J'ai bientôt fini mon pavé.

Titimathy
Niveau 31
23 mai 2014 à 23:27:08

Bon le prochain duel avec pom_pom se fera demain je le dis déjà. :ok:

Pom_pom
Niveau 9
23 mai 2014 à 23:27:25

MOi je vais pas tarder pour ce soir. Donc pour Titi et moi, on fera notre duel demain. Donc si c'est celui-ci se termine tôt, autant enchainer avec d'autres jusqu'à demain.

[Auditore_Ezio]
Niveau 10
23 mai 2014 à 23:30:19

Pas de soucis :ok:

jojolivier
Niveau 6
23 mai 2014 à 23:33:39

On a déjà décidé du thème avec Ezio, ça risque d'être bueno :cool:

KusaribeHakaze
Niveau 10
23 mai 2014 à 23:42:06

L'anime qui sera le bouclier de mes opinions sera Clannad ( je traiterai de l'AS également ).
Je tiens tout d'abord à dire que Clannad m'a beaucoup changé, car avant je partais avec énormément de préjugés (ololz il fo ke des combats sinn c pas drole) et bien non ! Je m'explique.

Clannad tout d'abord ne part pas forcément favori quand on le commence. Un début assez lourd voire embarrassant, un design character par très très original, un univers lycée qui semble classique... tout ce qu'il faut pour que le débile de base lâche au bout d'un ou deux épisodes. C'est vrai que ça peut se comprendre mais pourtant Clannad, si on lui accorde un minimum de confiance, c'est totalement magique.

Ce qui fait la force, et surtout l'intérêt de cet animé, ce sont les personnages. Les psychologies sont très bien ficelées, très bien développées, s'allient très bien entre les personnages... Je ne pense pas avoir vu mieux dans ce domaine. Ils sont absolument tous accrochant, et tous avec leur propre caractère, aucun ( ou alors vraiment légèrement ) ne se ressemble. Vous trouverez au moins 2 ou 3 personnages qui vous subjugueront totalement ( moi c'était Akio, Sanae et Ushio que je trouvais tout simplement adorables ).

Et ces relations entre les personnages, tournant autour d'une romance sur laquelle je reviendrai ensuite, évoluent selon un scénario auquel j'ai bien accroché. Notre héros tourne dans les problèmes de chacun de ses amis, faisant preuve d'énormément d'empathie avec eux, et dans lesquelles les relations avec sa promise évoluent. Plutôt mal au début mais ça ne fait que s'améliorer, et c'est aussi ça que j'ai trouvé beau.
Ce n'est pas que ça, on est pas que dans les moments sérieux tout le temps. L'humour est très récurent, ça rend l'oeuvre plus légère et agréable, ça permet tout simplement une alternance moments légers/moments sérieux et c'est à souligner. ( https://www.youtube.com/watch?v=kAd60t-XipY&feature=kp&t=74s :rire: )
Je ne m'attarde pas plus sur ce point, c'est pas le plus intéressant.

Au niveau de la romance, parce que c'est ça qui fait l'animé, bah c'est juste magique. C'est pas la peine de traiter dans la première partie de l'animé où c'est juste pour faire en sorte qu'ils se mettent ensemble mais dans l'After Story, je vous assure que c'est le premier animé où j'ai lâché mes larmes ! Des moments forts, des moments heureux, des moments tristes, un moment choc, une concrétisation, une réconciliation, une dépression, un miracle... mais putain que c'est poignant, t'as l'impression de le vivre, parce que c'est justement car l'animé se déroule dans un univers comme le notre (j'ai pas le terme exact) que tu t'y accroches d'autant plus, et que tu t'identifies d'autant plus aux personnages, voulant vivre avec eux leurs peines et leurs joies.

Bon, je pense juste m'attarder un peu sur l'aspect "technique" de l'animé et puis ça sera tout.
Au final, on se dit que l'aspect "Moe" des personnages colle très bien à l'animé, ça ne fait pas tâche du tout et c'est à souligné. Les couleurs sont ni trop flashies, ni trop sombres, c'est très joli à l'oeil et agréable à regarder, aucun souci.
Je finirai sur l'OST, je vais pas m'attarder plus que ça, ça englobe l'oeuvre PAR-FAI-TE-MENT, c'est très doux, ça te plonge encore plus dans le truc et voilà, tu t'en lasses pas et ça te laisse pas indifférent. Je laisse 2 ou 3 exemples, plus l'opening de l'After Story que je trouve fantastique et que je vous conseille vivement :
- https://www.youtube.com/watch?v=QguA_qEEpkw
- https://www.youtube.com/watch?v=5KMzDVf2Bx4&feature=kp
- L'opening en question : http://vimeo.com/67014138

Voilà, je conclue sur une petite image :coeur: http://wallpaper.tsuntsun.de/uploads/wallpapers/2010/04/16/674/thumb_big_normal_a6493677d144a3fa1e1a6059e32c399b.jpg

LukaMegurine
Niveau 10
23 mai 2014 à 23:43:03

"un design character pas original"

j'arrête de lire :snif2:

KusaribeHakaze
Niveau 10
23 mai 2014 à 23:46:46

J'ai dit "pas très très".
Déforme pas mes propos pour être si catégorique. :(

yang
Niveau 11
23 mai 2014 à 23:49:24

I - INTRODUCTION : LA JEUNESSE ET LA NOBLESSE – PREMIERE PERIODE

Il n’était pas facile de choisir au mieux les titres. On pourrait croire à tort qu’il n’y a de la noblesse que dans la première partie et de la déchéance que dans la seconde alors que c’est bien entendu faux. J’ai simplement voulu mettre en évidence ce qui ressortait « le plus », ce qui apparaissait comme étant au final le vainqueur de chaque partie.

D’abord la jeunesse, en effet au début du récit l’héroïne, Oscar de Jarjayes, n’a que 14 ans et la dauphine Marie-Antoinette qui débarque en France est à peine plus âgée. Immédiatement une des problématiques est présentée : le père d’Oscar désespère d’avoir un garçon et à la naissance de sa dernière fille, il décide qu’elle devra vivre la vie d’un homme pour représenter sa famille. Ainsi Oscar est-elle éduquée à la dure, apprenant toutes les connaissances intellectuelles qu’un noble doit avoir, mais aussi l’art de l’épée et du pistolet. Elle s’y entraine avec son ami d’enfance André, palefrenier au service de la famille Jarjayes. La première chose que l’on constate est qu’une éducation pareille ne laisse évidemment pas sans séquelle la personne qui l’a subie, Oscar est tout simplement monstrueusement charismatique. Non pas car il s’agit d’une femme « virile » (l’anime ne la représente d’ailleurs absolument pas comme une femme déguisé en homme, mais lui laisse au contraire toute son élégance et tout son charme), il s’agit surtout et avant tout d’une authentique noble, et noble pas seulement au niveau du statut social, mais surtout de la personnalité. Bien sur le père d’Oscar a lui-même une attitude très noble, ce qui est au final déjà rare à l’époque, mais ce n’est pas seulement cet héritage qui pousse Oscar à être autant attaché à ses valeurs et son intégrité. Cette attitude est en effet le meilleur moyen d’accepter le sort qui lui est réservé, d’accepter de mettre de côté sa féminité, pour gagner en retour ce sentiment incomparable de la fierté du chevalier, de l’honneur du chevalier qui sert le roi et la reine. Cet esprit chevaleresque est à la fois une bouée de sauvetage mais au final un véritable ascenseur qui pousse Oscar à s’élever toujours plus haut. Tout cela on le comprend très rapidement et l’admiration pour le personnage est alors immédiate. Le chara-design du personnage n’y est pas pour rien également, mais nous en parlerons plus en détail dans la section VI.

Cependant tout n’est pas rose, et ça André, le fidèle (et oh combien sympathique) serviteur le comprend parfaitement. Il est mauvais de vouloir renier toute sa sensibilité et sa féminité et Oscar ne peut y arriver sans tôt ou tard en payer le prix. Ce débat enflammé entre la maîtresse et son valet ne fera que renforcer l’envie d’Oscar de poursuivre dans cette voie. Sa sensibilité elle le gardera et ça c’est un fait certain. C’est en cela que je dis qu’on n’a pas à faire à un traitement d’homme. Qu’elle le veuille ou non, ses réactions aux différents événements se font avec une sensibilité typiquement féminine, même si son éducation l’oblige à la manifester de manière très pudique. Sa féminité, son attirance pour les hommes, ça par contre elle essaiera de l’enfuir au plus profond d’elle-même et c’est ce qui engendrera nombre des drames futurs. Tout au long de ces dix-huit premiers épisodes, Oscar sera présenté comme un personnage qui refoule sans cesse ses réels désirs, qui finit par méconnaitre ses propres désirs. D’une façon inattendue c’est aussi ça qui fera toute la complexité de sa relation avec Marie-Antoinette.

Marie-Antoinette parlons-en ! A peine débarquée, est-elle placée sous la protection d’Oscar. Impressionnée de voir une femme si combattive et si noble, elle lui voue immédiatement une grande admiration. Parce que oui, bien qu’incroyablement capricieuse et immature, Marie-Antoinette a elle aussi reçu une éducation de la plus haute noblesse, la royauté s’exprime en elle non pas seulement par le statut mais dans l’attitude-même. Ces deux femmes, remplies de défauts ne pourront que se rejoindre sur ce point, ce qui marquera la naissance de leur amitié. Un exemple frappant qui est le premier donné dans l’anime est celui de la marquise du Barry, maîtresse de Louis XV. Ancienne prostituée, elle est parvenue à se hisser au sommet de la monarchie, ce qui donne déjà au passage une idée de la valeur des habitants de Versailles de l’époque. Marie-Antoinette refuse tout simplement de lui adresser la parole, considérant qu’une ancienne prostituée n’a absolument pas à donner des ordres et à influencer un roi. Pari gagné pour l’auteur, on s’attache au personnage de Marie-Antoinette, à sa bonne humeur, sa joie de vivre, son indéfectible sens de la royauté, la conscience qu’elle a du rôle supérieur qu’elle a à jouer. Cependant l’on sait bien que tout ne fut pas rose avec cette reine oh combien méprisée par l’histoire et les articles à son sujet. Dans la partie IV nous développerons plus en détail les sources utilisées pour créer ce personnage, au final très humain et non manichéen. Non manichéen, cela est évident et on le constatera assez vite, au point même qu’il peut devenir compliqué d’avoir un avis forgé sur elle, tant elle est sans cesse nuancée, gratifiée de nouvelles subtilités dans son attitude, que l’on ne percevait pas forcément auparavant.
Ces modifications dans son comportement ne sont pas de bonne augure, la reine est d’une naïveté affligeante, d’aucun dirait même qu’elle est idiote. Enchainant les mauvaises fréquentations, elle dilapide beaucoup trop d’argent et n’a pas pleinement conscience des énormités qu’elle commet. Pour la remettre sur le droit chemin ? Oscar bien sur. Sauf que non ce serait trop simple, ce serait sous-estimer l’anime de penser qu’on aura ce cliché du noble guide qui arrive à sortir la reine de ses turpitudes. Si Oscar influence Marie-Antoinette et arrive à la convaincre de la nécessité d’écouter son peuple et ses sujets, elle-même se fait influencer par la compagnie de l’épouse de Louis XVI. Parce que bien entendu Marie-Antoinette est une femme ! Et même une femme dans tout ce qu’il y a de plus fragile, de plus mignon, de plus élégant, de plus doux (là encore le rendu visuel est excellent pour transmettre cette vision de la dauphine). Elle est d’une certaine façon ce qu’Oscar ne peut plus être et là entre en jeu la problématique posée par l’anime dès l’épisode 1. Comment Oscar pourrait-elle prendre la décision de se montrer dure envers la souveraine qu’elle aime tant, alors que celle-ci ne veut que s’épanouir et être heureuse avec les loisirs auxquels Oscar n’a pas droit ? Comment pourrait-elle arriver à dissuader Marie-Antoinette de passer autant de temps avec Axel von Fersen, historiquement son amant le plus connu, pour qui elle nourrit une passion idyllique (et réciproque) ? Pire même, peut-elle seulement réprimer son propre besoin d’amour, ce besoin d’aimer un homme de valeur, alors qu’il est là sous ses yeux, mais malheureusement aussi sous les yeux de la reine ? Et plus tard quand la reine néglige totalement ses devoirs pour s’occuper pleinement de ses enfants qui sont tout à ses yeux, comment Oscar pourrait-elle la condamner ? Tout est complexe mais profondément humain, c’est ce qui renforce l’aspect tragique déjà bel et bien présent. A ce stade, on a énormément de mal à juger les décisions des personnages, qui font toujours au mieux dans leur esprit, en essayant de garder néanmoins leur humanité et leur dignité. Parce que Marie-Antoinette dans sa jeune naïveté pense réellement que le peuple peut être heureux si elle-même est heureuse dans sa vie privée et que son éclat peut s’étendre au pays tout entier. Ce bonheur est cristallisé à travers le personnage d’Axel von Fersen.

yang
Niveau 11
23 mai 2014 à 23:50:18

II : L’AGE ADULTE ET LA DECADENCE – SECONDE PERIODE

Comme je l’ai dit dans la section précédente, la jeunesse des protagonistes est très character-drivée, fondée sur pas mal d’épisodes indépendants. Dans cette seconde partie, l’histoire en elle-même, le suspens si j’ose dire, a une place prépondérante. On commence sur les chapeaux de roue avec la fameuse affaire du collier. Si vous ne la connaissez pas, ce sera un petit cours d’histoire gratuit, contenant d’ailleurs très peu d’erreurs ! Au passage tant que j’y suis, je vous déconseille vivement d’aller vous renseigner sur wikipedia, à propos des personnages (la plupart ayant réellement existé) ou des affaires célèbres, cela risque de lourdement vous spoiler.

Au sein de cette histoire, l’anime décide enfin d’aborder ce qui est au final en suspens depuis 20 épisodes : les conséquences du refoulement extrême des sentiments et des désirs d’Oscar. Ceci l’amène à devoir quitter la dauphine et nous abandonnerons donc Marie-Antoinette qui deviendra à présent un personnage plus secondaire, s’occupant de ses enfants, essayant de laver les affronts qu’elle subit quotidiennement. (Sa culpabilité ou sa non-culpabilité, on pourrait en disserter vraiment longtemps, la section suivante en parlera) Pareil pour Rosalie et Fersen, qui bien sur continueront d’avoir un rôle à jouer, mais globalement tout a déjà été dit. La volonté de l’auteur, qui est également celle du réalisateur est très claire, le personnage non-exploité jusqu’à présent est André. Le passage à l’âge adulte amène énormément de modifications et de maturation chez le personnage. Notamment physiquement il n’est plus du tout le même, on passe d’un jeune homme frêle à une véritable armoire à glace (un peu choquant au début je l’avoue) et une coupe de cheveux plus « spéciale » dirons-nous, je vous laisse découvrir. De plus, le fait de n’avoir jamais été considéré comme un amant potentiel par la femme qu’il aime est évidemment source de remise en question. Chose intéressante, André a beau être un prolétaire, il n’a jamais vécu en tant que tel, hébergé par la famille Jarjayes, suivant Oscar partout, il n’a jamais connu que le faste de Versailles. Le trio Oscar-Antoinette-Fersen le remet fameusement à sa place, il ne peut désormais plus nier qu’il est et restera un simple serviteur, issu du peuple.

Ce fut ma grande crainte dans cette partie, qu’André perde son « cœur noble » pour retourner à la masse populaire et devienne un héros révolutionnaire se battant dans les rues. Parce que le décor de cette seconde partie se situe en effet principalement dans la ville-même de Paris, au sein de la caserne des gardes françaises (constituées essentiellement de prolétaires cherchant à nourrir leur famille avec leur solde, et peu soucieux en fait de défendre leur pays). Fini le faste de Versailles, les décors princiers, les tendres jeux d’enfants dans les grands jardins, la réalité arrive à grand pas et la révolution est en marche. Il est intéressant de voir comment la rébellion progressive du peuple est perçue par les différents intervenants. André n’est pas totalement idiot, mais c’est un idéaliste, il pense toujours qu’il sera possible d’éviter le drame et de simplement entrer dans une ère nouvelle. Il n’a pas cette prétention de révolutionner le monde, il souhaite au contraire simplement découvrir le nouvel horizon de la France avec Oscar. C’est cette espèce de naïveté qui sera malmenée tout au long de la seconde partie, les drames s’enchaineront, la situation se faisant de plus en plus inextricable. A ses côtés un nouveau personnage, le très sympathique Alain de Soisson. Le bon ami, le conseiller, le violent aussi, car ce cher Alain et ses compagnons auront bien du mal à accepter d’être commandé par Oscar, nouveau chef du régiment ! Et pour sur, un noble à la tête d’une troupe de gueux qui n’ont que l’envie de lui dévisser la tête ! Plus que jamais, la prestance et le charisme d’Oscar sont exacerbés à l’écran, car c’est bel et bien là la définition même du charisme. Et c’est là que je fus rassuré, l’anime garde sa constance, garde son thème de prédilection, ce n’est jamais Oscar qui courbe l’échine pour accepter la médiocrité de son entourage, c’est au contraire ceux qui l’entourent qui finissent par la respecter et l’admirer.

Quid de la tragédie alors ? Après tout, comme je vous l’avais annoncé, ces 20 derniers épisodes sont beaucoup plus « lourds » et pessimistes que ce qui précède. Bon elle se situe déjà très clairement au niveau de la réalisation, mais cela nous en parlerons dans la partie VI, mais aussi simplement dans la désillusion totale qui va submerger nos héros. Les faits nous les connaissons, le retour à la barbarie, les morts par milliers, la destruction complète d’une noblesse certes affaiblie mais pour autant encore présente par endroit. L’idée d’une ère nouvelle salutaire, Oscar et André voudraient y croire et ces épisodes n’auront jamais de cesse de détruire tout ce qui aurait pu être construit. Voir ces personnages lutter contre un destin malheureusement déjà immuable est ce qui constitue réellement la tragédie de l’œuvre, à la manière de ces pièces de théâtre historiques dont on connait déjà la fin mais qui nous bouleversent quand même. Tout simplement car on sait que ces personnages auraient mérités tellement mieux, mérités d’être plus que des anonymes, d’être de véritables sauveurs. Et même quand tout semble perdus, il y a cette étincelle, ce minuscule espoir, même plus l’espoir de sauver la France, même plus celui de se sauver soi-même, mais l’espoir de sauver celui ou celle qu’on aime, essayer de sauvegarder cet amour comme dernière marque d’une noblesse déchue. Ca peut paraître incroyablement niais, mais non seulement il s’agit d’une véritable nécessité scénaristique (cf partie V) mais en plus même cela va partir en fumée. L’anime l’annonçait pourtant, même l’inébranlable sera ébranlé, et quand il ne reste au sol que des miettes après l’épisode 39, qui est de très loin l’épisode le plus émouvant que j’aie vu en japanimation, l’épisode 40 finit totalement de vous achever. Vous achever de manière très abrupte et très inattendue, à la manière je dirais même d’un froid documentaire. Toute les dernière chaleurs de l’anime s’étant évaporées après l’avant-dernier épisode, il ne reste plus qu’un courant d’air glacial pour ponctuer la fin du drame. Franchement autant vous dire qu’on a légèrement envie de s’immoler après avoir terminé l’anime, on a beau être prévenu, ça laisse pas insensible !

Sujet : --­ Défends ton anime ! -- First Edition
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