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Cinéma

Sujet : Ad Astra - James Gray
DaatSepp
Niveau 7
24 septembre 2019 à 23:16:51

Je trouve TheHostGuru très intéressant.

J'ai pas de connaissance élargie sur la sf mais je trouve pénible que le sous genre du voyage spatial soit uniquement traité sous l'angle de l'introspection, c'est vraiment déprimant.

Pour en revenir à Ad Astra, ce film c'est vraiment l'anti Mission to Mars, c'est un truc hyper nihiliste au fond, où l'on nous dit qu'on est tous seuls, qu'il n'y a pas de sens ou de Vérité à chercher dans l'espace, qu'on est coincés avec ce qu'on a. Voir la sf devenir le genre de prédiléction pour des films sur la finitude c'est ironique quand même. Ad Astra c'est vraiment symptomatique d'un Occident fatigué, qui est passé en 60 ans de Star Trek et Star Wars, de l'enthousiasme pour la science, la découverte et la conquête à une petite oeuvre comme Ad Astra, en perte totale de repères et d'assurance, comme recroquevillée sur elle-même.

Au-delà de cette fonction de film-témoignage, j'ai pas du tout été convaincu. D'un côté le film est vraiment antispectaculaire, on a avec le film le même rapport que le personnage dit avoir avec sa propre vie, on est complètement à l'extérieur des évènements, et ça désamorce toute tension dans les scènes d'action. Mais le problème c'est qu'à côté les réflexions philo qui entourent le film sont d'une platitude affligeante , la voix off de Brad Pitt ne fait qu'aligner les pires clichés (la troisième phrase c'est "j'ai toujours rêvé d'être astronaute" suivi du sempiternel "mon père nous a abandonnés je lui en veux"). Enfin c'est vraiment plat, ça m'a beaucoup rappelé la voix off dans la première version de Blade Runner, c'est dire.

En résumé c'est un film plat tant dans la forme que dans le fond.

Collateral11
Niveau 22
25 septembre 2019 à 00:45:41

Attention je spoil un peu.

Alors oui, évidemment, Star Wars domine de très loin le box-office et Netflix n'est pas le dernier pour inonder son public de productions futuristes fauchés.
Il n'empêche, cette décennie s'est révélée finalement assez riche en œuvres fortes et recherchées. Du Transperceneige à First Man en passant par Midnight Special et Premier Contact, les auteurs parviennent encore à investir le genre et ce, même si le succès commercial est rarement au rendez-vous. Une nouvelle rassurante, pour les gens qui, comme moi, désespéraient de voir une science-fiction où seuls les sabres-lasers triompheraient.

Après de nombreux auteurs talentueux, c'est donc au tour de James Gray de s'essayer au genre. Pas de surprise à ce niveau-là, Ad Astra est évidemment une proposition singulière et ambitieuse qui décontenancera sans aucun doute le spectateur venu assister à une déferlante d'action surchargée d'effets spéciaux. Ouf.

Formellement, le long-métrage est splendide. A mes yeux, James Gray évite de tomber dans deux écueils majeurs des cinéastes américains actuels. Premièrement, il ne tente jamais d'être "cool". Pas de ralentis, pas de morceaux de musique autre que la bande-originale, pas d'effet de style grossier. Deuxièmement, le film n'en fait jamais trop. Certes, les plan-séquences de Gravity sont très impressionnants mais savoir revenir à un style plus sobre est tout à l'honneur du cinéaste et force est de constater qu'il est bon de voir qu'un film spectaculaire peut être magnifique sans tomber dans ces

D'un point de vue thématique, il s'agit d'un pur film de James Gray. Ad Astra aborde donc la famille, la solitude (de l'homme et de l'humain), l'ambition et le deuil. Dans cette perspective, les critiques pointant du doigt le manque de crédibilité scientifique ou quelques facilités scénaristiques me paraissent être quelque peu à côté de la plaque tant l'essentiel se trouve de toute évidence ailleurs.

En effet, difficile de ne pas voir Ad Astra comme l'affirmation d'une nouvelle science-fiction où la mélancolie a désormais une place prépondérante parmi les éléments futuristes. C'était évidemment déjà le cas dans Premier Contact, Blade Runner 2049 et First Man mais la démarche atteint ici un degré supérieur tant James Gray semble être entièrement rivé sur l'introspection de Roy McBride, quitte à se désintéresser par instant du statut de Space Opera de son film. En effet , si Ad Astra est une réussite indiscutable, sa première moitié pose tout de même quelques questions.

Alors heureusement, nul ennui à l'horizon et le long-métrage pose les bases de son personnage principal avec efficacité (belle idée que celle des battements de cœur mesurés). L'introduction est même particulièrement impressionnante, démontrant une nouvelle fois la force des effets spéciaux lorsqu'ils sont manipulés par un auteur inspiré. Cependant les péripéties qui jonchent cette première partie (poursuite sur la lune, attaque dans un vaisseau, atterrissage en quasi catastrophe) ont beau être plaisantes, elles sont tellement détachées du reste du métrage qu'elles provoquent un étrange sentiment de distance. Certes, James Gray reste bon metteur en scène et chaque séquence est évidemment soignée. Mais ces scènes sont si peu installées dans le temps qu'elles ne peuvent provoquer l'investissement total du spectateur. Peut-être ont-elle été imposées par le studio ? Il est vrai que ces images de la lune étaient plutôt alléchantes dans la bande-annonce...
Quoi qu'il en soit, cette première partie a pour mérite de faire ressentir toute la froideur de l'univers d' Ad Astra : les cadavres s'amoncellent, les guerres de ressource se répètent et les merveilleuses stations spatiales de demain se sont transformées en usine à touristes d'hier.

C'est au milieu du film que l'ambition se révèle enfin : lorsque Roy McBride se débarrasse finalement de l'encadrement de Spacecom et qu'il laisse libre cours à ses émotions. A partir de là, le film m'a définitivement conquis. L'introspection se fera plus profonde, le personnage principal remettant en question son mode de vie et ses convictions. La voix-off, un peu lourde en début de métrage, prends tout son sens à partir de cet instant.
La confrontation finale quant à elle est d'une puissance émotionnelle rarement vue dans le cinéma de science-fiction. Bien loin des climax spectaculaires convenus dont le cinéma à grand spectacle détient le secret, la fin de Ad Astra nous confronte à l'échec spectaculaire d'un père qui a pourtant tout sacrifié dans un seul but.
"Grâce à toi, on sait qu'on est tout seul" déclarera le personnage de Brad Pitt, énonçant calmement une vérité que l'homme n'aura jamais tolérée.
Quant à Roy McBride, cette brève rencontre lui permettra de faire également le deuil de son père, deuil qui a finalement débuté trente ans auparavant. De son géniteur, il ne tirera finalement qu'un enseignement : accepter que la chose la plus précieuse se trouve auprès de nous. Difficile de ne pas lier ce message final à la récente interview de James Gray accordée à Libération. Le réalisateur déclarait effectivement qu'il n'espérait plus devenir un grand cinéaste et que, de toutes manières, seule sa famille le comblait véritablement.

Alors puisqu'on est seul dans l'espace, que toute cette ambition n'apporte que douleur et mort, pourquoi, pour une fois, ne pas profiter un peu des gens qui nous entoure?

YourHostGuru
Niveau 10
25 septembre 2019 à 08:30:44

Le plus triste avec Ad Astra c'est que c'est un film qui se croit positif - je pense vraiment pas qu'il y ait de l'ironie sous forme d'une amertume cachée dans la conclusion du film, c'est vraiment une fin restauration de la communauté classique / cultive ton jardin attendue - alors qu'il ne fait que hurler à la face du spectateur la peur et les doutes de son créateur, son anxiété face à un vide qui ne trouve aucune autre réponse que de la soupe "travail famille" digne d'une société au protestantisme délavé et complètement sécularisé, vidé de sa substance.

On nous faisait page précédente un parallèle sur Télémaque sous la seule base que Brad Pitt est défini essentiellement comme un fils de dans le film mais de fait ça n'a aucun lien avec les enseignements obtenus par le fils d'Ulysse que l'on pense à ses voyages chez Homère ou chez Fénelon. J'ai pas cité le jardin par hasard, s'il faut chercher un modèle lointain dans les lettres de cet Ad Astra pour moi c'est pas celui de l'épopée malgré l'emprunt à Virgile (les scènes d'action sont d'ailleurs très forcées), c'est clairement celui du conte philosophique, façon XVIIIe siècle anglophile : le voyage qui ne mène à rien, qui confirme l'échec de la métaphysique et qui se replie faute de mieux dans une forme d'éthique de la communauté qui ne trouve pas de justification supérieure à sa simple existence.

Je reproche même pas au film de dire ça, au demeurant, tout le monde a le droit d'être matérialiste si c'est son délire. Je lui reproche de faire passer pour une résolution et un dépassement du problème ce qui consiste en réalité en un enfermement anxiogène dedans. Je lui reproche l'incapacité à adapter sa forme au résultat voulu de sa démonstration : c'est plat, sec, noir - cimer la dégueulasserie habituelle de van hoytema qu'est-ce que je peux le détester celui-là -, téléphoné dans ses effets (le coup de flouter les humains en arrière-plan avec une focalisation sur brad pitt de profil pour bien montrer qu'il est pas en contact avec le monde c'est éculé à mourir) et surtout ça a déjà été énormément dit, sans rien apporter de plus.

La scène avec les singes d'ailleurs, même si je suis pas complètement sûr de l'avoir comprise donc je reste hypothétique, je l'interprète comme une volonté pas très subtile de dire "nous on est pas des connards de métaphysiciens on est des bons darwiniens regarde comme on confronte l'homme à son cousin primate, c'est la même chose", appuyée par le discours pas très finaud de Brad Pitt à qui on demande d'appuyer verbalement le parallèle, où il dit qu'il se sent comme eux.

YourHostGuru
Niveau 10
25 septembre 2019 à 08:36:16

D'ailleurs tant qu'on est dans l'inutilité d'Ad Astra par rapport à son genre Kubrick nous a déjà servi le coup des singes pour dire la même chose et ça a le mérite d'être un tant soit peu filé et structurant dans son film, pas d'être là pour simplement balancer une scène d'action claquée qui correspond pas du tout à l'ambiance.

chocobon2
Niveau 57
25 septembre 2019 à 11:53:18

Le 25 septembre 2019 à 08:36:16 YourHostGuru a écrit :
D'ailleurs tant qu'on est dans l'inutilité d'Ad Astra par rapport à son genre Kubrick nous a déjà servi le coup des singes pour dire la même chose et ça a le mérite d'être un tant soit peu filé et structurant dans son film, pas d'être là pour simplement balancer une scène d'action claquée qui correspond pas du tout à l'ambiance.

J'ai pas du tout trouvé que cette séquence ne servait à rien. Au contraire.

Dans le film, plus on s'éloigne de la terre, et plus les lieux et les personnages perdent de leur humanité (d'abord avec la Lune où l'on obtient un lieu similaire à la terre mais où l'on aurait gardé que le négatif ; puis ensuite avec ce vaisseau abandonné où le fait d'être enfermé a rendu fou les animaux sur lesquels on expérimentait ; puis avec Mars où l'ambiance est extrêmement morose, comme dans une prison haute sécurité où les dirigeants ne se font même pas confiance entre eux ; et enfin avec Neptune, tellement éloigné que des membres d'un équipage, donc des gens qui font partie d'un même groupe... se sont carrément attaqués entre eux à cause de désaccord, et où l'isolation et l'éloignement ont entraîné McBride dans les plus aveugles convictions).
Et cette scène avec le singe est justement un avant-goût, une capsule temporelle, une illustration, de ce qu'un lieu où on est coincé avec des gens qui ont perdu de leur humanité peut donner. De la folie pure. Un retour primal.

Et lorsqu'à la fin il rentre sur terre, il est accueilli à bras tendus, ce qui créait un contraste avec la violence et l'hostilité qu'on a connu auparavant dans le film. Et pour moi si on enlève ces scènes de violence et d'hostilité, ça marcherait du coup beaucoup moins bien.

Et je trouve que c'est sensiblement différent de comment les singes sont utilisés dans 2001, pour moi c'est même presque l'opposé. Dans 2001 pour moi ils sont utilisés de façon à montrer comment même à un état préhistorique, l'on peut être captivé par quelque chose qui nous dépasse, par ce qui finira par être peut-être le futur de notre race, quelque chose qui nous paraît tellement évident sans qu'on puisse encore le décrire, bref le premier pas vers l'évolution.

Tofraziel
Niveau 25
25 septembre 2019 à 13:45:17

Je comprends les arguments de ceux qui ont aimé, mais je n'ai pas vu le même film que vous. Ce que vous racontez, j'aurais aimé le voir, et je sais que c'est ce que Gray voulait raconter. Sauf que pour moi ça ne fonctionne pas.
Plein de bonnes idées ne sont pas exploitées, des trucs servent à rien, d'autres sont trop faciles. La rencontre finale fait pschitt. Même visuellement ce n'est pas une claque, et la musique n'a pas de personnalité.
Bon, Pitt est très bien.

J'attendais beaucoup ce film, car j'ai beaucoup aimé les trois premiers Gray. Je craignais que soit confirmée sa lente descente, et c'est malheureusement le cas. Il aura approché les étoiles un temps, mais la chute est rude.

resolution
Niveau 27
25 septembre 2019 à 14:34:25

Par contre la musique je l'ai trouvée magnifique. Elle collait parfaitement aux séquences et les sublimait.

Collateral11
Niveau 22
25 septembre 2019 à 15:05:26

Le 25 septembre 2019 à 14:34:25 resolution a écrit :
Par contre la musique je l'ai trouvée magnifique. Elle collait parfaitement aux séquences et les sublimait.

Oui clairement ! En plus elle est relativement discrète, on est loin d’Interstellar où c’est très pompier.

JeanJean54
Niveau 47
28 septembre 2019 à 09:33:31

j'ai bien aimé l'assenseur spatiale

Jalis-Snake
Niveau 10
28 septembre 2019 à 11:21:32

Le 25 septembre 2019 à 15:05:26 Collateral11 a écrit :

Le 25 septembre 2019 à 14:34:25 resolution a écrit :
Par contre la musique je l'ai trouvée magnifique. Elle collait parfaitement aux séquences et les sublimait.

Oui clairement ! En plus elle est relativement discrète, on est loin d’Interstellar où c’est très pompier.

Max Richter. :coeur:

Le-Sochalion
Niveau 15
28 septembre 2019 à 15:00:12

J'ai trouvé la musique assez "transparente" dans la mesure où les images prenaient largement le pas sur la bande son, c'est un film surtout visuel, au niveau du son j'ai été assez déçu. Pour ceux qui comparent avec Interstellar, oui Zimmer a un style un peu bourrin, mais ses compositions sont marquantes, et il y a toujours des scènes qui sont bonifiées par la musique, je pense par exemple à la planète aux vagues immenses, ou encore la fin où Cooper revoit une dernière fois sa fille.

"On the nature of daylight" reste une des musiques les plus marquantes que j'ai entendu dans un film (plus dans Premier Contact que dans Shutter Island), donc j'en attendais beaucoup de Richter et j'avoue avoir été déçu au premier visionnage, on verra s'il en sera de même lorsque je le verrai de nouveau. :oui:

EmileHirsch
Niveau 73
28 septembre 2019 à 19:41:47

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18684535.html

Apparemment Disney, ayant pris le projet en court de route, a imposé des reshoots et surtout a changé la fin du film, au détriment de la vision de James Gray. :(

J'espère qu'on pourra découvrir un jour cette fin alternative plus sombre.

Kage_VI
Niveau 35
28 septembre 2019 à 19:49:52

La censure Disney :diable:

AsahiSuperDry
Niveau 9
28 septembre 2019 à 19:52:55

Ca a au moins le mérite d'expliquer un peu pourquoi le message du film est si maladroitement livré.

Genla
Niveau 55
28 septembre 2019 à 19:56:45

Le 28 septembre 2019 à 19:41:47 EmileHirsch a écrit :
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18684535.html

Apparemment Disney, ayant pris le projet en court de route, a imposé des reshoots et surtout a changé la fin du film, au détriment de la vision de James Gray. :(

J'espère qu'on pourra découvrir un jour cette fin alternative plus sombre.

Peux être que le perso de Brad mourrait avec son père a la fin ? Se laissant emporter :(

Tout son retour "rapidos" sur Terre + "Je vais faire des efforts" fait très "reshoot" :(

EmileHirsch
Niveau 73
28 septembre 2019 à 20:03:17

Ouais c'est possible.

Aucune idée cependant, je n'ai pas spécialement remarqué des moments chelou qui faisaient reshoots.
Sauf peut être la scène des singes qui a pu éventuellement être rajouté pour l'action mais bon.

resolution
Niveau 27
28 septembre 2019 à 21:53:06

Le 28 septembre 2019 à 19:56:45 Genla a écrit :

Le 28 septembre 2019 à 19:41:47 EmileHirsch a écrit :
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18684535.html

Apparemment Disney, ayant pris le projet en court de route, a imposé des reshoots et surtout a changé la fin du film, au détriment de la vision de James Gray. :(

J'espère qu'on pourra découvrir un jour cette fin alternative plus sombre.

Peux être que le perso de Brad mourrait avec son père a la fin ? Se laissant emporter :(

Tout son retour "rapidos" sur Terre + "Je vais faire des efforts" fait très "reshoot" :(

C'est pas juste que ça s'arrête plus tôt ?

Genla
Niveau 55
28 septembre 2019 à 21:57:39

Le 28 septembre 2019 à 21:53:06 resolution a écrit :

Le 28 septembre 2019 à 19:56:45 Genla a écrit :

Le 28 septembre 2019 à 19:41:47 EmileHirsch a écrit :
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18684535.html

Apparemment Disney, ayant pris le projet en court de route, a imposé des reshoots et surtout a changé la fin du film, au détriment de la vision de James Gray. :(

J'espère qu'on pourra découvrir un jour cette fin alternative plus sombre.

Peux être que le perso de Brad mourrait avec son père a la fin ? Se laissant emporter :(

Tout son retour "rapidos" sur Terre + "Je vais faire des efforts" fait très "reshoot" :(

C'est pas juste que ça s'arrête plus tôt ?

Tu veux dire son arrivé sur Terre et ensuite "cut", a la manière de Gravity ? Et donc pas de monologue de fin ?

pussylovercylon
Niveau 23
29 septembre 2019 à 00:41:49

Je voulais pas voir ce film à la base
Et puis j’ai vu plusieurs personne le comparé à interstellar
Ce qui m’a persuadé...
Et bien je suis très déçu!
Le pire c’est que Brad Pitt joue bien son personnage tel qu’il est dans le scénario je pense...
C’est juste le scénario qui est moyen.

Et cette morale a deux balles à la fin ...

resolution
Niveau 27
29 septembre 2019 à 00:58:38

Le 28 septembre 2019 à 21:57:39 Genla a écrit :

Le 28 septembre 2019 à 21:53:06 resolution a écrit :

Le 28 septembre 2019 à 19:56:45 Genla a écrit :

Le 28 septembre 2019 à 19:41:47 EmileHirsch a écrit :
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18684535.html

Apparemment Disney, ayant pris le projet en court de route, a imposé des reshoots et surtout a changé la fin du film, au détriment de la vision de James Gray. :(

J'espère qu'on pourra découvrir un jour cette fin alternative plus sombre.

Peux être que le perso de Brad mourrait avec son père a la fin ? Se laissant emporter :(

Tout son retour "rapidos" sur Terre + "Je vais faire des efforts" fait très "reshoot" :(

C'est pas juste que ça s'arrête plus tôt ?

Tu veux dire son arrivé sur Terre et ensuite "cut", a la manière de Gravity ? Et donc pas de monologue de fin ?

Non il est encore dans l'espace je crois...

Sujet : Ad Astra - James Gray
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