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Cinéma

Sujet : The Platform - Netflix - Galder Gaztelu-Urrutia
icemonke
Niveau 22
05 avril 2020 à 14:20:10

J'ai vraiment trouvé le film excellent. Mention spéciale à la musique qui s'intègre parfaitement au film, à la fois très répétitive comme l'est l'univers carcérale, mais aussi décalée et angoissante à la fois.

Je pense vraiment (contrairement à certain) que le fait de ne rien savoir sur le monde dans lequel on découvre l'intrigue est un vrai point positif. C'est justement ce qui nous fait peur, la seule partie du monde connue est cette partie complètement folle dans lequel finalement seules les spectateurs et les prisonniers sont au courant de ce qu'ils se passe dans la fosse. Le spectateur est l'image opposé du citoyen normal qui vivrait dans ce monde.

De plus la fosse est un univers assez irréaliste ( un gouffre extrêmement profond dans lequel une plateforme sans support descend toute seule et remonte à une vitesse incroyable). C'est parfois en voulant apporter de la cohérence à une base irréaliste qu'on va créer des incohérences. Et dans un huit-clos j'aime bien avoir le moins d'informations possibles.

Pour ce qui concerne la fin, je suis convaincu que c'est un rêve ou d'un délire et que la petite fille n'existe pas. Il y a quand même beaucoup d'indices qui vont dans ce sens. Dans le cas où la fille existerait j'imagine que sa mère la rejoindrait tous les mois, et qu' à chaque début du mois, celle-ci remontrait et sera placé dans une nouvelle cellule

bitores_mendez
Niveau 10
05 avril 2020 à 14:28:07

Ah oui je n'y avait pas pensé C'est vrai qu'on ne la voyait pas tous les jours la mère, donc oui au nouveau mois elle serait à nouveau placé avec son coloc original.
Merci vdd

icemonke
Niveau 22
05 avril 2020 à 14:33:06

Par contre il y a un seul truc que j'ai pas compris dans le film et la question est même poser dans le film. Pourquoi le protagoniste a choisi un livre et ce livre là en particulier ?

TennisEnPension
Niveau 9
05 avril 2020 à 21:59:32

Parce que c'est le symbole d'un être en proie à la folie qui vit une lutte, peut-être imaginaire, contre des abstractions, je suppose.

Sinon c'était plutôt daubé, j'ai trouvé la première demi-heure assez réussie - elle a sa faiblesse et c'est fauché comme les blés mais j'ai beaucoup de mal avec les histoires de bouffe, ça me crispe - mais j'ai déjà vu une métaphore comparable, en bien mieux, dans Nouvelle Cuisine et on en fait pas tout un foin.

Dès que la "révolution" du personnage commence, ça devient particulièrement lourdaud, et les quelques répliques déjà gênantes du début "c'est pas moi le responsable c'est tous les autres d'en haut :-))) c'est le système :-)))" (putain, on va même jusqu'à nous sortir texto "je suivais les ordres" quoi, allez vous faire mettre un moment on a pas des cervelles de bulot) se transforment en système métaphorique pour abruti bien martelé (là t'as compris qu'on réfléchissait sur la redistribution, là t'as compris que la révolution doit passer par la violence armée, là t'as compris qu'en fait le ruissellement ça marche pas, là t'as compris que les riches sont décadents et terrorisés à l'idée de perdre leur place ETC ETC).

Le gore est pas follement bien utilisé - je sais pas vous mais personnellement j'ai trouvé la première scène de repas beaucoup plus "dégoûtante" que tout le reste de ce qu'on voit ensuite -, les hallucinations non plus, la caractérisation par la lumière est maladroite faute d'effet, Baharat est un cliché raciste désamorcé mais en fait pas vraiment.

C'est court et pourtant la dernière heure tu la sens salement s'étirer.

Et la fin n'est pas une fin ouverte. Le film est simplement inachevé. Une fin ouverte c'est pas ça. Une fin ouverte c'est t'abandonner sur un carrefour qui montre des possibles plus ou moins réalisables et qu'on ne t'actualise pas parce qu'ils ont tous leur manière de répondre à l'histoire, ou à l'état du héros, ou à ce que le film veut montrer.
Là c'est simplement un cut suivi du générique. C'est pas pareil
.

xMEREJx
Niveau 3
07 avril 2020 à 05:22:52

Je suis déception.

C'est une question de sensibilité mais j'ai trouvé ça vraiment très mauvais.
La photo est horrible et le scénario à la fois simpliste en 1er partie et beaucoup trop complexe sur la fin.

Dommage car la métaphore est intéressante mais c'est beaucoup trop appuyé pour moi.

Niveau "lutte des classes" j'ai 100 fois préféré "THE HUNT". Je vous le recommande.

J'étais tellement énervé et déçu que j'ai enregistré une critique 100% assassine ! lol

https://www.youtube.com/watch?v=IuCwBgm1HDU&t=535s

Quelqu'un peut m'expliquer la fin ?? :gne:

Bref, énorme déception en ce qui me concerne.

2vksnvf
Niveau 9
10 avril 2020 à 02:18:35

Par contre si la scène avec le chef cuisto et la panna cotta se passe après "la mission" pourquoi le chef cuisto compare le cheveu avec ses employés et s’énerve avec le dernier et l'engueule en mode "tiens c'est toi le coupable, on ne peux pas leur envoyer un dessert avec un de tes cheveux !" ? Pour nous induire en erreur ? Si oui ça n'a aucun sens vu que l'employé de la cuisine, le perso principal et l'autre perso qui descend avec lui sur la plateforme (Baharat il me semble ?) n'ont tous les trois pas du tout la même longueur de cheveux (j'ai vérifié et pour le coup Baharat est presque chauve, le perso principal à des cheveux plutôt longs alors que l'employeur en cuisine a les cheveux entre les deux) .... Ou alors je me casse trop la tête et c'est "juste" une incohérence :rire:

EtOnzedeplus
Niveau 15
21 avril 2020 à 03:00:27

Vu.

Bon c'est bon voir très bon, on a là une excellente allégorie de notre monde après le film a parfois des dialogues un peu trop lourd ou explicites, ce qui ne lui rend vraiment pas service vu ce qu'il entreprend. Quand tu fais une allégorie cinématographique t'as vraiment tout à gagner à diminuer ça et à jouer sur des images fortes de sens mais subtiles.

J'ai pas encore lu les pages précédentes mais je suppose que beaucoup ont eu la même interprétation:

Plus t'es haut dans la fosse plus t'es riche et plus puissant, plus tu te gaves plus que nécessaire sans penser aux autres. Obvious

Plus t'es en bas plus t'es faible et pauvre, plus t'es sujet à t'entretuer avec des gens dans la même condition que toi et donc oublier la solidarité ou une éventuelle ascension/lutte (individuel ou collectif). Obvious.

Il suffirait que tout le monde tente d'être emphatique et faire preuve d'équité pour que ceux d'en bas soient au même niveau que ceux d'en haut et tentent le jour venu de faire pareil pour ceux plus bas qu'eux. C'est là qu'est ingénieux l'idée de changer les positions de chacun à chaque fin de mois et de créer des binômes car on est jamais seul dans sa classe sociale ni seul à pouvoir s'y extraire. On voit tout même que ça ne change pas grand chose, c'est un problème de "nature" si puis-je dire qui persiste depuis toujours. L'être humain est juste conflictuel, au contraire il est méfiant de ceux l'accompagnant, rancunier et envieux de ceux lui étant supérieurs et moqueur de ceux lui étant inférieur. Obvious

Grossomodo le film dans un premier temps s'accorde sur l'idée que le problème ne tient pas à la surpopulation mais à la surconsommation/mauvaise répartition des richesses (opinion que je possède réellement quant à notre monde), c'est traité d'une façon allégorique plutôt plaisante avec un univers angoissant énigmatique, de bons acteurs et des personnages classiques mais pertinents par rapport à notre réalité.

Le vieux expérimenté qui se dit que c'est foutu et devient comme les autres, qui ira se justifier d'un "L'autre agirait également de façon égoïste et malveillante" (sans doute très vrai pour une grande partie de notre espèce), il semblait pas si méchant mais le système l'a eu à l'usure, il était trop faible de moral et de volonté.

L'administrative avantagée par le système et qui ne se rend pas compte de ce qu'il est avant de mettre la tête dedans, on nous sous entend quand même que ces gens et donc nos élites créant/façoannt le système sont inconscientes et non coupables IRL. Je ne suis pas forcément d'accord mais ça me plaît que le film ne soit pas consensuel et n'hésite pas à s'engager.

Forcément t'as l'idéaliste conceptuel avec un livre qui n'a pas encore assez d'expérience et qui devra basculer pour se rendre compte que les choses sont pas aussi évidentes qu'il n'y paraît.

Et t'as drôlement surement le noir qui tente une ascension dans la société mais sur lequel on chie dessus, j'ai trouvé ça drôle et je l'ai pris littéralement. On a peu près toutes les archétypes essentiels à une allégorie de ce calibre, ni plus ni moins. :hap:

Les sauvages, plus posés, etc...

Le film devient pour moi très intéressant quand justement il te dit que NON en fait il n'y a réellement pas assez pour tous. L'équité améliorerait la condition de plusieurs mais qu'il y aurait toujours des gens inférieurs dans le besoin, que faire bonne impression à ceux nous étants supérieurs (l'idée de renvoyer le gâteau intact) est impossible et inutile.

Parce-que à partir de là on fait quoi ? À quoi bon continuer ? C'est là qu'intervient l'enfant qui pour moi représente le futur, la nouvelle génération c'est l'espoir et ceux qui façonneront le système et un jour seront ou non en haut. J'avoue avoir été pris à contre pied par cela tellement je pensais que le film voulait démontrer justement que c'est en forçant l'être humain à collaborer qu'il finirait par le faire de lui même sur le long terme, (ce que faisait le perso principal et le noir font ou chose qu'à tenter la meuf cherchant mais seule) mais qu'à petit nombre il n'y parviendrait jamais. Que dalle il dit pas ça bien qu'il explore l'idée.

Mais le film bien qu'encore une fois je ne sois pas d'accord avec la morale qu'il veut transmettre va plus loin. Car à la fin lorsque les personnages principales veut repartie avec l'enfant a ce que je considère comme une illumination, le vieux qui apparaît lui dit que l'enfant n'a pas besoin de porteur donc pas d'accompagnant, l'avoir trouvé (l'enfant qui est le message) et l'avoir permis de pouvoir se hisser sur la platform (donc s'élever dans la société) est suffisant.

Moi je l'interprète ainsi: Les adultes n'ont pas à être sur le dos des gosses et les formater, ils feront seuls leur chemin et on doit juste les mettre sur les bonnes rails, c'est à eux de s'occuper du reste et c'est eux qu'il faut privilégier. De là le personnage principale qui a enfin compris le message s'en va disparaître à son tour, je considère qu'il meurt à vrai dire et laisse le futur entre les mains de l'enfant. Lui ne peut plus rien faire.

Je trouve ça fort couillu, ça va au bout de sa démarche et explore efficacement plusieurs idées sur comment l'être humain agi en société (bien sûr y a de l'entraide aussi) et comment il peut/tente de changer la société. Je ne suis pas d'accord avec la morale car pour moi on est véritablement dans un problème de mauvaise répartition, surconsommation et manque d'équité (et altruisme/empathie) mais ça reste intéressant comme idée.

Visuellement c'est plutôt réussi avec de jolies plans et une musique au top, l'idée d'une sorte de prison pour représenter le système est assez juste. :(

EtOnzedeplus
Niveau 15
21 avril 2020 à 03:22:50

Je tiens à ajouter que je ne pense pas que la tueuse chercheuse d'enfant soit vraiment sa mère, c'est juste pour moi une meuf qui voulait être une star. Oui je pense que la meuf de l'administration est de bonne foi (donc la meuf est venue sans enfant) malgré que justement qu'elle ignore réellement des choses et se trompent comme sur la présence de l'enfant ou le nombre de niveaux, ça symbolise justement son incrédulité et naïveté pour le système qui lui cache aussi des trucs quand j'y pense. Breff la fausse mère est devenue folle dans la fosse.

Cependant je pense qu'elle s'est rendue compte de ce que ça représentait ce truc et a compris également avant les autres que l'enfant était le message donc elle s'est mise à le chercher coûte que coûte mais seul, quitte à devenir une tueuse. D'ailleurs la plateforme doit certainement ralentir aux étages les plus élevés pour permettre à l'enfant d'atterrir tranquillement.

Aussi je me suis posé des questions sur l'univers tout de même. Éclairez moi :

Je me suis demandé en fait si c'était pas un test grandeur nature pour évaluer l'être humain et trouver une solution, voir comment une "solidarité spontanée" (comme dit dans le film) naîtrait ou autre pour permettre à tous de vivre décemment.

Après tout d'entrée de jeu les ressources qu'on leur confère sont vraiment oufs, les repas qui leur sont préparés le sont avec soin (cf la scène du chef qui engueule un cuistot à cause d'un cheveux on dirait). Je pense que ça l'est pour renforcer l'idée que dans notre monde il y a des choses excellentes mais que tous n'y ont pas accès, plus on descend dans la société plus on mange de la merde et les restes.

La fosse j'y vois pas forcément quelque chose avec des intentions purement malveillantes surtout que pour aller dans la plateforme beh t'as le choix.

Par contre je ne suis pas sûr de saisir ce qu'est ce document qu'il récupère après avoir purgé leur "peine", il sert à quoi et pourquoi le perso principal vient là pour l'obtenir ? Il doit forcément représenter quelque chose mais j'ai du mal à faire le lien avec le reste. Il représenterait symboliquement une promesse mensongère du système te disant que toi aussi si tu tiens le coup tu auras ce que tu désires ? Ça serait l'idée de la carotte pour endormir ?

En tout cas pour moi l'enfant a été placé là exprès par la "société" derrière tout ça et ait nourrit (on la retrouve toute fraiche) , tout est fait de sorte à ce que certains justement tente d'aider tout le monde, comprenne que c'est pas possible et tombe sur l'enfant.

Le film c'est juste une allégorie sous allures de SF, c'est même pas une dystopie de mon point de vue. Ça se veut pas forcément aborder essentiellement la lutte des classes mais le remède à la conflictualité de l'homme et son système.

Si la fin est tel que je l'interprète alors elle n'est pas frustrante, au contraire c'est une proposition (remède) dont on nous ne montre pas les effets car finalement personne ne peut savoir ce que feront les enfants même en les ayant mis sur les bons rails (la plateforme). Bien sûr si on reste dans mon interprétation.

EtOnzedeplus
Niveau 15
21 avril 2020 à 03:29:31

J'ai lu les différentes pages et je vois que personne n'est arrivé à mon interprétation, c'est drôle. :(

LittleBoots
Niveau 73
21 avril 2020 à 15:39:35

C'est surtout un mauvais film. Pas besoin de sur-interpréter.

livefoot
Niveau 10
21 avril 2020 à 18:24:36

C'était mauvais, digne d'une série B.

Chatuchak
Niveau 10
23 avril 2020 à 05:24:19

L'explication :

Du coup, la fosse serait une expérience sociologique menée par le gouvernement (c’est pour cette raison qu’on peut choisir d’y participer pour décrocher un diplôme ou pour pas aller en prison). On parle d’ailleurs souvent «d’adminsitration », ce qui fait beaucoup penser à l’état.

Comme toute expérience, il y a un moyen d’en sortir en déchiffrant son fonctionnement. Ce que fera le personnage principal.

Quand on arrive, on doit renseigner notre plat préféré. Les commis de l’étage 0 réalisent chaque jour les plats préférés de chacun des prisonniers et les déposent sur la plateforme. Il faut comprendre que chaque prisonnier doit alors manger SON PLAT.

Ils n’ont donc pas 2 secondes pour manger le plus de choses possibles, mais simplement pour repérer leur plat sur la plateforme et le prendre. C’est exactement pour cette raison que lorsque la panna cotta arrive à l’étage 333, la cellule ne change pas de température.

Il n’y a aucune raison que les participants soient punis si ils mangent ce qui leur appartient. La petite c’est donc la clé de l’énigme, le ticket de sorti. Il est très probable qu’elle est été capturée par le gouvernement et placée d’office au 333, ou elle est nourrit et logée.

On peut imaginer que sa mère a donc tout fait pour venir la rejoindre dans la prison. (En commettant un crime à l’extérieur par exemple). C’est pour cela qu’elle est rentrée seule. C’est aussi pour cela qu’elle tue le chien de la dame de l’administration, sans doute par vengeance

Bref, pour s’en sortir, il faut comprendre le fonctionnement de la prison et faire en sorte que la dernière personne de la fosse (à savoir l’enfant) mange son plat, à savoir la panacotta.

L’administration sait que c’est impossible, étant donné qu’arriver au 333, y’a pratiquement aucune chance qu’il reste quoique ce soit. A la fin, le personnage principal pour moi ne meurt pas, mais parvient au contraire à sortir de la fosse, car il a compris

Pour moi, la petite n’a rien de divin ou d’illusoire, elle est juste « la clé » de l’énigme au sens propre. On peut aussi imaginer que sa mère, si elle l’a nourrit tout les mois, n’a pas pu sortir plus tôt car elle n’a jamais compris le système du « plat de référence ».

Ça explique aussi la scène où le pâtissier met sur la plateforme la pana cota avant de partir, il l’a met en dernier pcq la petite est au dernier niveau.

xMEREJx
Niveau 3
23 avril 2020 à 05:29:59

DE LA MERDE !

https://www.youtube.com/watch?v=IuCwBgm1HDU&t=535s

https://www.noelshack.com/2020-17-4-1587612596-05-la-plateforme.png

Chatuchak
Niveau 10
23 avril 2020 à 05:34:42

(Et chaque jour ils font les mêmes plats donc le cheveu sur la pannacota n'est pas la scène finale, c'est juste pour montrer qu'ils prennent soin de la nourriture distribuée. Et ils ont choisi la pannacota parce que c'est la clé de l'intrigue.)

EmileHirsch
Niveau 69
23 avril 2020 à 12:34:42

Je suis d'accord avec l'interprétation du chacun son plat.
Cependant le héros aurait du mal à survivre avec ses 6 misérables escargots par jour :hap:

Mais je ne suis pas vraiment d'accord avec la suite de tes explications.

Chatuchak
Niveau 10
23 avril 2020 à 17:41:04

Toute façon c'est un film un peu philosophique, y a pas d'explication correcte, chacun peut réfléchir sur différents sujets fondamentaux. Le but il est là :(

Moi ce qui m'a surtout marqué c'est comme ils font les porcs, urinent sur la nourriture, la piétinent sans raison de le faire. C'est même pas par sadisme, mais juste parce qu'ils s'enfoutent, et c'est presque pire que le sadisme vu qu'ils n'en tirent même pas de plaisir. C'est précisément ça que je trouve vachement dérangeant. C'est comme le personnage de Sade qui à force de torturer ne ressent même plus de plaisir mais continue quand-même à torturer des victimes, pour rien.

Il m'a plus marqué que hostel, serbian film, centipede, etc...

OzDeniro
Niveau 8
26 avril 2020 à 17:18:29

Intéressant ce film

La question de l'extérieur de la prison et du contexte global est pas traité car on s'en fout, le coeur du film est l'expérience sociologique à grande échelle, regroupant dans un univers cloîtré et primitif différentes classes sociales.

C'est plus qu'un film ou on se demande si on a compris la fin ou non. Ce qui compte c'est comment il analyse les rapports humains, entre choix individualistes (analogie du capitalisme etc tout le monde l'a compris) et choix solidaire/communautaire.

Une Vision souvent pessimiste de l'homme, violent et égoïste par nature, capable de trahison, mais qui finit globalement sur une note d'espoir. L'idée lue sur un des postes précédent de l'accès à l'Éternel en descendant plutôt qu'en cherchant a monter me semble pertinente. Il y'a une vision biblique du choix chrétien (d'ailleurs par mal de références dans ce sens, le héros qui ramène un livre, se fait appeler messie par moment, 333 étages...) qui m'a plu aussi :ok:

Bref pas mal de choses à dire sur ce film, qui est en tout cas un pur produit du cinéma hispanophone très axé sur les rapports de classes.
Pour moi la fin est une allégorie, osef que la fille soit vraie ou pas

Monsieurgus9
Niveau 10
01 mai 2020 à 20:30:25

La scène de la fin, je la vois comme ça aussi : la faim touche tout le monde, même les enfants, et les gens de la fosse veulent le nier pour ne pas être écrasés par la culpabilité. La petite est le message : faire prendre conscience que des êtres innocents souffrent de la faim à cause de l'égoïsme des premiers niveaux (donc des riches). Goreng ne peut pas être avec elle car cela priverait le message de son intérêt. Il serait vu comme un messi, comme c'est le cas des riches qui se montrent en train d'aider les plus pauvres, faire des dons à des associations. On les montre comme des sauveurs, ce sont eux qui attirent l'attention, mais en attendant, le message comme quoi il y a des gens pauvres qui meurent de faim, est ignoré.

broulalalazare
Niveau 10
10 décembre 2020 à 02:05:30

J'ai vu ce film https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png

Le petit vieux me faisait un peu penser à Risitas à cause de l'espagnol évidemment, le gabarit et le look, l'élocution, en plus il dit un truc du genre "el cocinero" à un moment issou. J'aurais bien aimé une référence genre "los paelleras" https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png

No critique https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png

EmileHirsch
Niveau 69
10 décembre 2020 à 12:03:13

Le 10 décembre 2020 à 02:05:30 Broulalalazare a écrit :
J'ai vu ce film https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png

Le petit vieux me faisait un peu penser à Risitas à cause de l'espagnol évidemment, le gabarit et le look, l'élocution, en plus il dit un truc du genre "el cocinero" à un moment issou. J'aurais bien aimé une référence genre "los paelleras" https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png

No critique https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png

Go remplacer le petit vieux par risitas en deepfake https://image.noelshack.com/fichiers/2020/10/6/1583602547-rire.png

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