Le problème vient de la sur-médiatisation du porno et la facilité d'avoir des video en libre accès sur des réseaux spécialisés.
On ne peut pas arrêter ça mais on peut tenter de le réglementer pour empêcher la diffusion libre de vidéo hardcore, retourner à des vidéo softcore pour les jeunes de 16-21 ans qui l'influenceront pas leur développement sexuel.
Le 12 juin 2015 à 21:59:42 horus101 a écrit :
Belle exposé CestLaBase .J'aime bien la façon dont tu traite le sujet de manière ouverte sans dogme dans un sens ou dans l'autre.
L 'addiction au porno est un sujet pas facile à aborder même sous le couvert de l'anonymat, on le voit au réaction sur des forums et encore plus si on en parle en groupe sociaux in real life.Le sujet touche directement la virilité de chacun. Consciemment et/ou inconsciemment on accepte pas de voir certaine réalité. On se protège et on protège notre entourage, les masques sociaux sont là pour ça. Tant qu'on voit pas de problème il n'y en a pas, c'est en partie vraie...
...Sauf quand les effets secondaires d'un conditionnement fort de sa sexualité à un écran et la nécessité de regarder du contenu de plus en plus choquant pour avoir sa dose amène une dizaine d'année plus tard des dysfonction érectiles (entre autres) face à une vrai femme qui elle n'est pas un écran composé de pixel.
J'ai envie de dire que c'est presque le seul moment où les hommes (ou femmes) commencent à prendre aux sérieux la question porno : quand popol ne se lève plus devant sa femme (ou bien même de nouvelles partenaires très attirantes) mais que tout marche devant un écran.
Des phrases tel que : "pourquoi je suis excité par du porno mais pas par ma/mon partenaire?" ou bien "je suis obligé d'imaginer dans ma tête une autre femme ou une scène porno pour pouvoir être excité et/ou éjaculer" résonnent chez beaucoup de personnes ayant consommés du porno pendant plus d'une décennie.
On peut prendre aussi en exemple les consommateurs qui sont très excité par un contenu extrêmes mais qui n'arrivent pas à être excité dans la réalité même en réalisant se même fantasme extrême qui les excitaient tant devant leurs écran.
Le site nofap reddit en est à plus de 150 000 membres en quatres ans la plupart cherchant à résoudre... leurs problèmes érectiles qui proviennent apparemment de nulle part. Le succé de ce site provient de ces nombreux témoignages très fort de rétablissement quasiment miraculeux pour certains. On trouve d'ailleur le mythe des super-pouvoir sur ce reddit. Nombreux sont surpris que plus que d'avoir récupérer leurs érections, ils notent des bouleversement énorme dans leusr états internes, leurs relations aux autres, disparition de l'anxiété sociale qu'ils associent à des super-pouvoir.
Placebo ou pas placebo ?
J'ai souvent été un peu circonspect devant les articles scientifiques du site yourbrainonporn mais les articles de Gary Wilson sont formidables à plus d'un titre, et si je devait en retenir un seul autre qu'ils sont très biens écrits : croyance positive !
. Croyance ou réalité, cela donne des résultats incroyablement positif pour la vie de nombreuses personnes qui y trouvent se qu'ils recherchent et obtiennent des résultats souvent au delà de leur espérance. J'ai d'ailleur traduit les articles les plus pertinents du sites sur http://votrecerveaudansleporno.comA titre personnelle j'ai fait un sevrage pendant trois ans pour... des problèmes érectiles in réal life (pas de pb devant du porn) et au bout du compte c'est la disparition d'une anxiété interne d'origine inconnu qui a été le plus bénéfique.
Comme le précise de manière judicieuse Gary Wilson le porno sur internet n'est pas une addiction sexuelle mais une addiction à une sensation d'excitation anormalement élevée conditionné à des pixel sur un écran, c'est une addiction à internet.
Même si on croit voir des femmes devant son écran, en réalité il n'y en à aucune autour de nous à ce moment, juste un ordinateur et des pixels sur un écran.
On peut se poser la question des croyances faces à la dopamines et le porno, mais cette dernière phrases me parait suffisante pour condamner le porno comme un nuisible On bande devant une écran !!! un bout de plastique inorganique les gars ! Et pour ceux arriver au stade de la perte d'érection face à de l'organique ça fait réfléchir.
Ps: il y a de nombreux stades avant la perte d'érection qui elles prend près d'une dizaine d'année de consommation régulière et d'escalade dans sa consommation en temps et en contenu de plus en plus choquant.
Souvent tant que l'on bande ces désagrément ne sont pas suffisant pour motiver l'arrêt de ce plaisir virtuelle.
Ceux qui l'on vécu trouveront cela très vraisemblables et pertinents :
1. Augmentation du temps à trouver la scène ou photo sur laquelle finir
2. Besoin permanent de contenu nouveau
3. Nécessité de passer à du contenu de plus en plus hard
4. Passage à du contenu extreme pour choquer et avoir sa dose (le stress et l'excitation sont proches)
5. Anxiété social anormale légère à de plus en plus sévère au fur à mesure des années
6. Peu ou pas excité par une partenaire réelle sans fantasmer
7. Peu ou pas d'intérêt pour le coit classique qui est le sexe
8. Pas ou peu de plaisir même en réalisant les fantasmes qui nous excitent sur l'écran.
9. Ejaculation tardives ou anorgasmie causé par les symptômes précédant
10. Difficulté ou plus d'érection avec une vrai partenaire causé par les symptômes précédant.Toutes les étapes ne sont pas nécessaires mais les neuf points précédent souvent durant des années avant les problèmes d'érections avec une partenaire réelle sans écran ou excitation au porno préliminaire.
Je suis dans les cas 1, 2 , 5, 7.
Puis je suis allé me renseigner sur l'Anxiété social plus en détails:
http://www.fondationdesmaladiesmentales.org/la-maladie-mentale.html?t=2&i=5
Et c'est exactement ce que j'ai.
"La phobie sociale consiste en une peur importante et persistante de diverses situations sociales ou de situations où une personne doit performer. Cette dernière s’inquiète de ses interactions sociales et craint de se retrouver dans des situations embarrassantes où elle pourrait être jugée, regardée, humiliée. Un patient souffre d'une phobie sociale lorsqu'il évite la plupart du temps les situations sociales."
"L’anxiété excessive et la peur du regard d’autrui sont souvent accompagnées par des symptômes physiques comme le tremblement, le rougissement, les palpitations et la transpiration."
Même pour l'histoire de nourriture j’hallucine, je pensais être le seul dans ce cas.
"D'autres personnes souffrant de phobie sociale éprouvent plutôt de la difficulté à parler au téléphone, à manger ou boire devant des gens qui les regardent ou à participer à des activités où il pourrait y avoir un auditoire, telles que les activités sportives ou les concerts."
Je pensais vraiment pas en venant sur ce forum trouver des réponses, merci
Up d'un topic de qualité
Playboy c'est pas du porno.
Le 06 novembre 2015 à 08:51:00 lelecloture a écrit :
Playboy c'est pas du porno.
https://critiquedart.revues.org/6338
A lire mais effectivement je pense également, malgré tout, qu'on peut parler au mieux d'érotisme ?
Le 05 novembre 2015 à 17:31:43 bg-flemmard a écrit :
Up d'un topic de qualité
Merci, je pensais vraiment pas retrouver ce topic en première page le 10 novembre
Ça fait un moment que je vois ce topic sans le lire.
La raison est que je n'ai pas d'avis concernant ce problème, je me retrouve avec des contre-exemples dans ma vie quotidienne, quelle que soit la position que je prends à la question.
Néanmoins je poste enfin (puisque ce topic est tout le temps up, c'est un signe) pour dire que ce post est très complet et qu'un réflexion aurait le mérite d'exister pour trancher et trouver d'éventuelles solutions. Cependant, si c'est juste des avis, ça n'a aucun intérêt justement.
Petit up de 2016 au cas ou ça intéresserait des gens d'en discuter même si je pense que la longueur du post doit en dégouter beaucoup je reconnais
J'aurais bien aimé. Mais trop de pavé à lire
Même si ça reste un sujet très intéressant
Le 11 janvier 2016 à 18:09:59 Rivaporn a écrit :
J'aurais bien aimé. Mais trop de pavé à lire
Même si ça reste un sujet très intéressant
Ouais c'est vrai que la première page doit en repousser plus d'un c'est clair
1. Augmentation du temps à trouver la scène ou photo sur laquelle finir
2. Besoin permanent de contenu nouveau
3. Nécessité de passer à du contenu de plus en plus hard
4. Passage à du contenu extreme pour choquer et avoir sa dose (le stress et l'excitation sont proches)
5. Anxiété social anormale légère à de plus en plus sévère au fur à mesure des années
6. Peu ou pas excité par une partenaire réelle sans fantasmer
7. Peu ou pas d'intérêt pour le coit classique qui est le sexe
8. Pas ou peu de plaisir même en réalisant les fantasmes qui nous excitent sur l'écran.
9. Ejaculation tardives ou anorgasmie causé par les symptômes précédant
10. Difficulté ou plus d'érection avec une vrai partenaire causé par les symptômes précédant.
1, 2 et 3. C'est vrai. Le reste rien n'est prouvé, après c'est comme tout faut pas devenir accro. Quand je suis en couple je me retrouve moins sur les sites pornos car j'ai ma dose autrement c'est logique et inversement. Mais j'ai jamais eu aucun problème à cause de porno. Sauf la perte de temps parfois Mais vous en conviendrez que c'est pas très grave.
Je me permets de upper ce topic (y'a vraiment des gens qui le lisent de toutes façons ? ) pour relayer un article traitant d'une partie du sujet sur Kombini :
http://www.konbini.com/fr/tendances-2/tribune-enfer-addict-masturbation/
Je crois que c'est véritablement une des premières fois qu'un site web mainstream parle des problèmes liés à la consommation de pornographie. Voilà voilà.
Le 03 mars 2016 à 16:51:53 CestLaBase a écrit :
Je me permets de upper ce topic (y'a vraiment des gens qui le lisent de toutes façons ? ) pour relayer un article traitant d'une partie du sujet sur Kombini :
http://www.konbini.com/fr/tendances-2/tribune-enfer-addict-masturbation/Je crois que c'est véritablement une des premières fois qu'un site web mainstream parle des problèmes liés à la consommation de pornographie. Voilà voilà.
J'ai lu en diagonale le lien. Avant oui, je faisais parti des "40%" d'homme qui se masturbe quotidiennement. Mais du jour au lendemain. Je suis passé d'une fois voir plus par jour à 1 fois par semaine et encore ça dépend des semaines.
Ce qui m'a fait arrêter ces ma copine. Depuis que j'ai ma copine je ressens plus le besoin de me masturber. On le fait une fois voir deux par semaine enfin durant le week-end et ça me comble largement. J'en suis le premier surpris d'ailleurs.
J'ai arrêter de me masturber, faut que je trouve une copine
Pendant un certains moments j'étais addict (17ans)
Un jour j'ai décider de me mettre un peut a la musuc et depuis j'arrête
Je trouve que a la fin c'étais routine, je perdais du temps pour rien, ça ne me rapporte que dalle en fait
Mais encore faut que je trouve une copine
EDIT: Sinon j'ai tous lu ptin, c'est chaud whoao, je me suis reconnue la dedans mais j'ai eu un ptit choque après avoir lu tous ça ^^'
Un résumé please
Le 03 mars 2016 à 21:12:12 ares-13 a écrit :
Un résumé please
Euh ben dans mon post je liste des faits constatés depuis quelques années et m'interroge sur les (possibles) aspects négatifs de la pornographie sous sa forme Internet : en premier lieu, l'évolution de celle-ci (elle serait plus violente etc...) et en deuxième lieu, son accessibilité qui la rendrait addictive - au final l'addiction à la pornographie, si elle existe (ce n'est pas confirmé) serait une simple variation de l'addiction à Internet.
Je tiens à préciser que ce topic parle bien des problèmes liés à la pornographie et non à la masturbation elle-même (même si les deux sont intimement liées désormais).
Si t'as d'autres questions n'hésite pas
Rivaporn : je suppose que dans ton cas tu n'avais donc pas de problème particulier avec le porno, et félicitations pour ta copine
fosteur49 : Bien joué pour la muscu, continue comme ça moi aussi ces derniers temps je me demande si je vais pas m'y mettre à fond
La question ne se pose pas, l'addiction au porno et tous les troubles sexuels qui en résultent sont véridiques !
En 2016 on mesure les dangers du porno comme on mesuraient ceux de la cigarettes dans les années 40, la majorité ne le sait pas encore
Le 03 mars 2016 à 22:01:29 Mandingofit a écrit :
La question ne se pose pas, l'addiction au porno et tous les troubles sexuels qui en résultent sont véridiques !
En 2016 on mesure les dangers du porno comme on mesuraient ceux de la cigarettes dans les années 40, la majorité ne le sait pas encore
Le fait est qu'on n'est pour l'instant sûrs de rien dans le domaine. Comme j'en parlais en première page, les effets néfastes de la pornographie sont pointés du doigt par plusieurs spécialistes (psychiatres par exemple)... Et rejetés par d'autres ! Je me permets de remettre ici un lien du premier message, envoyant vers le forum "Your Brain Rebalanced" ou des gens accrocs à la pornographie peuvent converser (en anglais).
Il s'agit de l'opinion d'un neurologue à la retraite, qui considère que ces histoires d'addiction à la pornographie sont des foutaises :
http://www.yourbrainrebalanced.com/index.php?topic=2754.0
Le problème avec ces divergences au sein même des milieux professionnels censés gérer tout ça, c'est qu'il n'y a aucune recherche approfondie qui est entreprise. Plusieurs études sont formelles et révèlent bien que les problèmes au niveau sexuel sont en constante augmentation chez les jeunes, mais on peut tout aussi bien expliquer (ou tenter de l'expliquer) par d'autres choses.
Bref avant que ces thèses ne soient validées avant mon avis on a encore du chemin à faire... Un peu comme avec les cigarettes en 40.
Le 03 mars 2016 à 21:24:10 CestLaBase a écrit :
Rivaporn : je suppose que dans ton cas tu n'avais donc pas de problème particulier avec le porno, et félicitations pour ta copine
Ben si je me masturbais tous les jours devant du porno
Salut, soulsiblings !
Je pense malheureusement que cela va empirer avec le casque à réalité virtuel. Désormais, la pornographie sera dans la réalité virtuel. C'est malheureux, car là c'est pire que la pornographie sur l'Internet de base : avec le casque à réalité virtuel, vous ressentirez vraiment la sensation comme dans la vie réelle avec des vraies personnes humaines, préférant s'accoupler par des machines. La réalité virtuelle permet juste pour moi de s'échapper de la réalité pour un virtuel meilleur que la réalité, sauf que même si le virtuel est mieux, rester dans son virtuel n'est pas bon, et il faut être dans la réalité.
Je cite les mauvais points de la réalité virtuel selon-moi ; je ne doute pas qu'il puisse y avoir des points positifs...
Bisoux !