J'en ai parlé un peu sur la Poursuite : Fac d'Histoire
Ah oui c'est vrai
Ça va arriver, mais faut savoir que j'ai pas de wifi depuis plus d'une semaine et que ça commence à me taper sur le système
Force à toi !
Ça va très bien, je passe de moins en moins sur JVC ce qui explique ma disparition quelque peu longue
Pas de problème vie ta vie ! Envole toi tel le papillon que tu es !
Petit up de l'amour.
Je trouve cela étrange la disparition d'Hayato, j'espère qu'il va bien...
Que c'est mignon
Je trouve ça très étrange aussi Mais aucun moyen de le contacter hors JVC !
On ne peut qu'espérer qu'il soit arriver au paradis de JVC : La vie Social ou mieux : Une famille !
Oui fin techniquement il a des engagements minimums vis-à-vis de la Poursuite, à lui de les respecter...
Espérons qu il soit pas mort
Ouais fin c'est vraiment pas son genre de disparaître, il l'a sûrement pas fait pour échapper à sa responsabilité
https://drive.google.com/open?id=1cZccuGbohvP2m8VETZvEHZA4Ff967QyV
Précédemment dans « Cent Ans » : Gautier réussit à neutraliser Charles VI, sous les yeux de son fils du même prénom, fraîchement revenu à la Cour. Après s'être fait quelque peu soigner, Gautier rejoint la salle censée accueillir le Conseil ; avant d'y entrer, il surprend une conversation entre un quidam et Bernard VII, révélant les intentions conspiratrices du connétable envers la reine Isabeau. Quant au Conseil, il n'en sort que frustration et incompréhension, le connétable ayant abruptement refusé la trêve proposée par Sigismond, sans même en connaître les détails. Les Assassins sont alors chargés d'une mission.
• CHAPITRE 43 •
Leur mission était simple : laisser traîner leurs oreilles où et quand il le fallait. C'était d'ailleurs ce qu'ils faisaient à chaque instant.
Avant son intronisation, Gautier se laissait plus volontiers attirer par l'odeur du sang et l'adrénaline du combat mais, avec le temps, il avait appris à apprécier le calme relatif et les nuances de la discrétion. Le doux parfum de la conspiration allait souvent le poursuivre, il l'avait bien saisi, alors l'avait-il accueilli à bras ouverts, ou presque. Certes, la politique l'insupportait bien qu'il connût son importance, mais l'espionnage avait ceci de charmant qu'il défendait Gautier de prendre part aux discussions.
Les trois Assassins s'étaient séparés afin d'accroître l'efficacité de leur action. Ainsi, Loup couvrirait les quartiers du roi, Alix ceux des enfants royaux et invités, tandis que Gautier voguerait au gré des halls du palais de la reine. Ce dernier avait d'abord songé à s'occuper du premier lieu, curieux de savoir dans quel état se trouvait Sa Majesté, mais cette idée avait rapidement quitté son esprit, étant donné qu'il était la cause des maux de Charles VI. Des maux physiques, du moins.
De toute manière, il s'attendait à être dévisagé où qu'il allât.
Capuche tombant sur le haut du dos, il quitta les quartiers du roi, au sein desquels s'était tenu le Conseil, avant de rejoindre l'un des jardins. Il huma l'air, heureux de s'être soustrait à la tension des bâtiments l'espace d'un instant, tout en se délectant de l'onctueux vent qui venait caresser son visage et animer ses cheveux. Les jardins royaux étaient définitivement l'endroit où il se sentait le mieux, même s'ils étaient eux aussi peuplés de courtisans, bien qu'en plus petit nombre.
Il s'apprêtait à retourner dans l'arène lorsqu'une discussion attira son attention. Non loin, mais dos à lui, deux femmes, assises sur un banc en bois et abritées du soleil par un arbre somptueux, y allaient de bon cœur. S'approchant quelque peu, Gautier tendit l'oreille, amusé.
« Cette ceinture rouge qu'ils arborent... Que de mauvais goût !
— Permettez-moi de vous contredire, ma chère. Le rouge se marie parfaitement avec le brun.
— Une telle pensée m'étonne, vous qui avez toujours eu le sens de la beauté.
— Peut-être pouvons-nous nous accorder sur d'autres beautés. »
L'une gloussa, l'autre reprit : « J'échangerai volontiers mon mari contre celui aux cheveux châtains.
— Le châtain ? sembla s'indigner la noble. Mon cœur irait plutôt à son compagnon...
— ... Mais ?
— Mais je vous concède que les deux me siéraient. »
Les deux femmes repartirent dans de petits rires entendus. Gautier se fendit d'un sourire malgré lui en secouant nonchalamment la tête. Dieu que cela lui rappelait des souvenirs.
Enfin, au moins ne parlait-on pas uniquement des Assassins dans le but de les évincer.
À présent, il pouvait gagner le palais de la reine. Mais pas sans un dernier coup d'éclat.
Mine de rien, il contourna les quelques arbrisseaux qui se dressaient entre le banc et lui, avant de passer devant les deux admiratrices pas si secrètes que cela. Les concernées, bien que prenant sûrement son apparition pour une simple coïncidence, baissèrent alors la tête, tentant vainement de dissimuler leurs joues rosies.
Décidément, les femmes de la cour ne changeront jamais. Du reste sont-elles parvenues à me divertir malgré elles.
Néanmoins, comme souvent, la distraction n'avait pas sa place. Il était grand temps de passer aux choses sérieuses. Gautier poursuivit donc son chemin et pénétra dans l'une des bâtisses ouvragées, à la beauté accrue par l'astre étincelant à son zénith.
À peine rentré, il tomba nez à nez avec le comte d'Armagnac, toujours aussi furieux. Arborait-il d'ailleurs une autre expression ? C'était peu probable. Sans grande surprise, il adressa un regard noir à Gautier, semblant un instant oublier le décorum. L'Assassin gagea qu'il lancerait le même à toute autre âme qui aurait le malheur de tomber sur lui aujourd'hui, et par extension durant le séjour tout entier de Sigismond, surtout si ce dernier persistait avec son offre de trêve. Comme il s'était sûrement attendu à un accueil aussi colérique que le sien, le grand sourire de Gautier bouleversa Bernard VII, avant qu'il reprît un air désagréable. Sans doute se demandait-il ce que mijotait le « roquet » de la reine.
Mais rien, mon cher comte, pensa Gautier, toujours armé de son sourire. Je me délecte seulement de mon avantage sur votre personne ; et vous voir si déstabilisé me rend guilleret.
De facto, il était plutôt rare de voir l'Armagnac perdre la face. Certes, Gautier avait passé relativement peu de temps en contact direct avec le connétable, mais force était de constater qu'il commençait à le cerner. La prochaine étape était de comprendre les motivations de cet homme qui ne désirait manifestement pas la paix.
L'intéressé poursuivit sa route. Si une aura l'avait entouré, celle-ci aurait été rouge cramoisi ou noir profond.
Gautier allait enfin totalement pénétrer dans le palais lorsqu'un trait d'esprit le traversa. La réunion s'était achevée peu de temps auparavant et, pourtant, le comte sortait déjà des quartiers de la reine, lui qui était dans ceux du roi à l'occasion du Conseil. De ce fait, quelque chose avait forcément dû le pousser à gagner le palais dans la précipitation ; quelque chose qui l'avait rendu encore plus furibond.
Restait à découvrir quoi exactement.
L'Assassin se lança, arpentant les pièces et allées de sa démarche féline. L'œil et le pas étaient vifs, mais l'oreille davantage encore. Ainsi captait-il la moindre bagatelle, qu'il analysait alors rapidement. Un élément potentiellement utile ? Il se penchait sur le propos. Dans le cas contraire ? Il rabaissait ce qu'il venait d'entendre à l'état de futiles discutailleries. Le tri avait son importance.
Toutefois, il ne fallait pas sauter trop hâtivement aux conclusions. Gautier en eut la confirmation lorsqu'il parvint à glaner une information des plus exquises, au détour d'une conversation ayant débuté par le récit d'une simple broutille. Sans qu'il sût comment, les deux hommes qu'il oyait sans qu'ils s'en rendissent compte en étaient venus à toute autre chose.
« Monsieur le connétable avait l'air particulièrement en rogne. Un rapport avec ce qu'il s'est passé dans la cour, tout à l'heure ?
— Peut-être. Ou peut-être pas, répondit son interlocuteur. Je miserais plutôt sur le Conseil, dont il sort par ailleurs.
— Avec Sigismond ?
— Précisément. Il y a de fortes chances pour que le roi l'ait agacé, vous connaissez le point de vue du comte, mais il y a sûrement autre chose.
— Quoi donc ?
— Vous n'êtes pas sans savoir que je suis ami avec le duc de Lorraine, Charles. Eh bien, figurez-vous que ce dernier m'a confié une chose assez étonnante qui, je le crois, vaut son pesant en écus.
— Laquelle est-ce ? Cessez-donc ce suspense ! »
Le noble détenteur de l'information prit un aspect digne des plus grands conspirateurs.
« Bernard VII fut nommé connétable peu après Azincourt, mais la reine a par la suite tenté d'installer un autre à sa place. Charles de Lorraine, en l'occurrence. Si le comte l'a appris..., cela expliquerait sa rancœur envers Isabeau depuis quelque temps.
— Rien de plus compréhensible ! Mais ce duc..., n'est-il pas proche des Bourguignons ?
— C'est là que le bât blesse. »
L'arrivée d'un troisième homme coupa court à leur discussion ; Gautier, le voyant rester, n'insista pas et s'éloigna.
Certes, il ne venait pas d'apprendre la cause de l'état actuel du connétable, mais savait dorénavant la raison de sa méfiance envers la reine - et le mot était faible. Vouloir le remplacer dans la foulée, et ce par un partisan des Bourguignons, ou du moins un homme proche d'eux... De quel côté penchait réellement le cœur d'Isabeau ?
Gautier devait impérativement fait part de ses nouvelles interrogations à Loup et Alix.
L'Assassin, déterminé, s'était engagé sur le chemin tortueux qu'était celui de la quête de réponses, lorsqu'à ses oreilles parvinrent des mots plus intéressants que d'autres, prononcés par deux soldats, postés à l'une des entrées du palais, à l'extérieur.
Parmi ces termes, « Mathias ». Le même Mathias qui avait lâchement abandonné son royaume pour verser du mauvais côté du flot des événements, même si son aîné entretenait encore le maigre espoir que ce ne fût qu'un insidieux concours de circonstances. S'il avait réellement fait ce que Gautier considérait comme le mauvais choix, eh bien..., son frère finirait indubitablement par se noyer dans le torrent de sa propre hémoglobine.
Les voix le sortirent de ses tristes pensées ; il fit mine d'observer les jardins, à quelques mètres des hommes, afin de les entendre.
« Longtemps qu'on l'a pas vu notre maréchal, quand même. »
Maréchal ? Moi qui le pensais seulement commandant ou autre... Je comprends mieux son influence.
« 'L'a peut-être été envoyé ailleurs. Tu sais, pour un genre de mission secrète.
— On l'aurait su ! S'il en est un qui est proche de ses hommes, c'est bien lui.
— Et pourtant il n'est plus là.
— 'Va revenir. Un jour ou l'autre, et avec la tête des Anglais sur des piques !
— On verra. Tiens, une belle colombe. Redresse-toi imbécile ! »
Gautier ne put réprimer un léger rire lorsqu'il s'aperçut que la « belle colombe » en question n'était autre que celle qui l'avait auparavant encensé auprès de son associée. La noble osa d'ailleurs un discret regard en sa faveur, là où elle ne daigna pas même risquer une œillade vers les gardes.
Enfin. Ces derniers n'avaient peut-être pas appris grand chose à Gautier - mis ) part le titre de son cadet -, mais cela confirmait au moins que personne ici n'était au courant des raisons de l'absence prolongée de Mathias. Le roi devait pourtant, dans ses moments de lucidité, s'apercevoir que c'était anormal... Idem pour la reine, et ce de façon permanente. Peut-être aborderait-elle le sujet à un moment ou un autre, étant donné sa connaissance du lien familial des deux hommes. Pour l'heure, Gautier avait autre chose en tête.
Sans se laisser davantage distraire, il rallia le point de rendez-vous que les Assassins s'étaient donné plus tôt, à savoir un coin à l'abri des regards au sein des entrailles du jardin, aux couleurs plus printanières qu'hivernales. Là encore trônait une charmante assise rectangulaire sur laquelle il prit place, profitant alors des rayons solaires réchauffant son dos, chose qu'il accueillit avec joie bien qu'il ne fît pas froid au point de quémander une source de chaleur. Elle était juste là, douce et appréciable.
Pressentant une attente relativement longue, il entreprit de fouiller son esprit, à la recherche d'un plan d'attaque concernant l'exposition de ses informations et possibles idées.
Qu'avait-il donc jusqu'à présent ?
Primo, la sensation brouillonne et claire à la fois qu'il ne pouvait décidément accorder que peu de crédit à la reine qui, visiblement, jouait sur plusieurs tableaux - ou, du reste, en avait la volonté. Maintenant..., restait à savoir quel était réellement son camp de prédilection, s'il y en avait un. Il ne fallait pas négliger la possibilité qu'elle misât sur deux équidés opposés pour sauver sa peau ; en des temps si troublés, voire chaotiques, cela faisait sens. Enfin, dans la mesure où l'on mettait de côté son titre, ce qui s'avérait impossible. Elle était Isabeau de Bavière, reine de France bien qu'elle ne fût pas sa contrée natale et, par là même, était l'obligée du peuple, de son royaume. Comment diable pouvait-elle envisager la trahison si aisément ? L'égoïsme des hautes sphères sociétales n'était définitivement pas un mythe. Mais..., Gautier avait tendance à oublier la règle de tout puissant qui se respectait : il n'est pas l'obligé du peuple ; l'inverse est de mise.
L'Assassin aimait à se remémorer pourquoi il avait fini par adhérer aux préceptes de la Confrérie, à défaut d'y être entré par pure conviction. Il ne voulait plus d'un chef absolu au dessus de lui, comme Cruel avait pu l'être. Et, oui, la Confrérie était son foyer, là où il se sentait le mieux. Il était partout chez lui, pour peu qu'il y eût des confrères à ses côtés. Pour peu que qu'il portât le Credo avec lui.
Enfin. Il s'était suffisamment éloigné de sa pensée initiale. Secundo, donc...
« Déjà là, Gautier ? s'étonna Loup en effleurant son épaule lorsqu'il vint s'asseoir près de lui.
— Déjà, confirma-t-il sans avoir bougé d'un pouce suite à l'apparition de l'Assassin. Mais pas sans rien. »
Il se fendit alors d'un fin sourire quelque peu distrait, ce que Loup remarqua : « À ton air, j'augure une singulière nouvelle.
— Singulière, c'est le mot. »
Tant qu'on ne parlait pas du camp d'Isabeau.
« Et de ton côté ? s'enquit Gautier.
— Attendons Alix, répondit simplement son acolyte, laissant planer le doute.
— N'attendez plus, les prévint la concernée en arrivant de la démarche sibylline qu'était la sienne.
— Le trio réuni ! Bien ; toi d'abord, Gautier.
— Honneur aux dames, préféra-t-il en désignant Alix, qui était désormais assise en tailleur dans l'herbe.
— Soit, preux chevalier. Alors... »
Les deux hommes étaient suspendus à ses lèvres alors qu'elle venait de réserver le même sort au temps.
« J'ai intercepté quelques fragments d'une conversation entre la reine et Sigismond, le long du chemin vers la suite de dernier. De ce que j'ai compris, il désire vraiment la paix ; enfin c'est ce qu'il raconte. Mais... j'y ai cru. D'autant plus qu'il est surtout ici pour précipiter la fin du schisme, qui dure depuis trop longtemps selon lui. Et il n'a pas vraiment tort.
— Politique, religion... Les affaires sont vraiment passionnantes en ce moment.
— Ne fais pas ton Ralph, Gautier, le railla à demi Loup. Le schisme, donc. Rien d'étonnant à ce qu'il vienne à Paris, l'Université s'en mêle très activement, de ce que je sais. Leur ancien chancelier est même parti à Constance. Il y dirige le Concile.
— T'en sais des choses, remarqua Gautier.
— Eh oui, il y en a qui ne passe pas leur temps à se pavaner devant les dames, contrairement à certains.
— Quel œil expert, s'inclina l'intéressé tout en essuyant un regard à la fois réprobateur et amusé d'Alix.
— Reprenons, ordonna-t-elle. Tu as l'air d'en savoir plus que nous, Loup, mais je pense qu'une étude plus approfondie de ce qu'il se passe à Constance nous serait profitable.
— Certes. Nous trouverons un moyen d'en apprendre davantage. Est-ce tout ? (Elle acquiesça.) Bien. »
Le Maître Assassin mira ses acolytes, puis soupira. « Je suis au regret de vous avouer que je n'ai pas grand chose.
— Mis à part le récit des exploits de Gautier.
— Cela va sans dire. »
Le concerné roula des yeux.
« Bon, l'hôtel du roi n'était pas le plus facile à arpenter, comme vous devez vous en douter. D'autant plus que nous ne sommes pas vraiment en odeur de sainteté.
— C'est un euphémisme, ajouta Gautier.
— Exact. Tout ce que j'en ai conclu, c'est que tous sont sur les dents : gardes, courtisans, serviteurs... Personne n'échappe au climat destructeur, et les récentes défaites militaires n'arrangent rien. L'arrivée de Sigismond fait également beaucoup jaser. Quelques uns appuient de loin sa volonté pacifique, d'autres doutent, mais la plupart sont de fervents Armagnacs ralliés à leur meneur. Par contre, les Anglais sont haïs par une écrasante majorité.
— Un beau foutoir, admit Alix.
— La guerre, en somme. »
La réponse nonchalante de Gautier décontenança ses comparses de par son exactitude et son caractère ; aussi brève que rêche.
« Hm..., oui, la guerre. Enfin... Et toi, finalement ? » l'interrogea Loup.
Gautier soutint son regard un instant, avant d'inspirer longuement, histoire de se préparer au coup, plutôt rude, qu'il allait leur infliger.
« La reine.
— Eh bien quoi, la reine ? dit Loup.
— J'ai surpris deux nobles en pleine conversation. L'un se disait ami du duc de Lorraine, encore un Charles.
— Et donc ? s'impatienta Alix.
— J'y viens, j'y viens ! Laissez-moi donc parler, bigre. (Au silence, il reprit.) Bernard d'Armagnac fut nommé connétable peu après Azincourt, comme nous le savons. Ce qui nous ignorions, en revanche, c'est qu'Isabeau a voulu le doubler dans la lancée, et installer le duc à sa place. Néanmoins, celui-ci, sentant les ennuis arriver s'il acceptait, a vite refusé d'exercer cette charge. (Il laissa un autre silence s'installer, comme pour vérifier l'attention de ses alliés.) Le plus étonnant dans tout cela ? Le duc est, sinon un partisan accompli des Bourguignons, un homme proche d'eux.
— Les Bourguignons ? répéta Alix, interdite. Mais alors...
— L'amer parfum de la trahison flotte. »
L'issue énoncée par Gautier résonna contre la verte paroi des arbres alentour de façon bien lugubre.
Aussi, comme il venait de lancer un pavé de taille conséquente dans la mare, se résolut-il à ne pas mentionner le cas de son frère qui, d'ailleurs, n'avait pas grand intérêt pour l'instant. Il se retint également de leur faire part des intentions conspiratrices de Bernard VII, apprises plus tôt ; ces dernières pourraient peut-être fait pencher la balance en sa faveur par la suite. Et puis, techniquement, la Confrérie était alliée au partie Armagnac, pas à la reine, bien qu'elle fût quasiment son obligée. Il était donc inutile de fustiger le connétable pour le moment. De plus, Alix et Loup semblaient bien trop perdus dans leurs pensées pour prêter attention à quoi que ce fût d'autre.
Gautier, qui avait déjà eu l'occasion d'y songer, attendit un petit moment avant de formuler l'évidence.
« Allons la confronter. »
Franchement un chapitre très sympa ! On voit bien l'évolution de Gautier, il le dit lui même au court du chapitre.
L'histoire bouge, tu avances tes pions ça se ressent
J'ai bien aimé la scène des deux nobles dans le jardin elle m'a bien fait rire
Et encore, l'évolution est loin d'être terminée ; je sais qu'il me réserve encore beaucoup de surprises ce bon vieux Gautier
Ça bouge un peu en effet, mieux vaut tard que jamais...
C'était plaisant à écrire en tout cas. Ça fait du bien d'insérer quelques éléments un peu plus légers, mais pas tout à fait dénués d'intérêt pour autant (dans le cas présent ça renvoie une certaine image de Gautier et, par extension, la vision qu'ont certain(e)s de lui).
J'ai hâte de voir son évolution à venir alors. Je le vois bien s'assagir à la Altair
Il pourrait. Ou alors pourrait-il aussi redevenir un immense connard, va savoir
Franchement faut vraiment qu'il y ai une bonne raison pour qu'il devienne comme ça.
Je pourrais très facilement trouver