PART 2
Soit plus précis ..
Il est rare que tu passe deux semaines sans mentionner "le féminisme" bien que ça soit dans des circonstances et degrés différent.
La mauvaise foi et l'hypocrisie d'un pan du féminisme pour être précis .. car dans les faits, j'ai rien contre le féminisme logique et censé, quand des femmes se battent pour le droit a l'avortement et l'égalité des salaires H / F etc .. de vrais combats, là il n'y a pas de problème ... mais quand je vois toutes ces chiennes de garde qui aboient et gerbent toute leur haine de l'homme, de la masculinité etc .. et qui pinaillent pour des queues de cerise .. là on est plus dans la recherche d'une forme d'égalité ou de parité, mais dans l'exacerbation d'une rivalité, ce qui a le don de m'agacer.
"L'appropriation" du domaine des jeux vidéos est aussi un sujet que tu mentionnes assez régulièrement.
Ca soulève cette interrogation.
Oui ce qui c'est passé m'emmerde, je savais que ça allait arriver, c'est pas le première fois que j'assiste a ça, c'est pas la première fois qu'un de "mes" mondes, ou une de "mes" cultures se fait rattrapée par la société, mais le JV est la dernière en date .. et comme on est sur un site de JV et que tu es un "joueur" tu fais partie des rares personnes avec qui je peux en parler et qui est a même de comprendre, débattre et argumenter de manière légitime (selon moi).
Aujourd'hui j'utilise encore le terme, je le reconnais tjs, mais il est devenu clivant, je le vois comme un "titre", n'est pas un gamer qui veut ..
De facto il y a donc une part "d'élitisme" dans ta perception de ce "titre" donc ? Sans nécessairement que ça soit négatif.
Oui en quelques sorte, un élitisme factuel, basé sur certain critère, qu'ils soient subjectif ou non !
j'ai la nostalgie de ce que c'était avant, tout en étant conscient que ce temps est révolu ad vitam.
Lorsque le présent n'est pas à la hauteur et que le futur n'est pas enviable, la nostalgie reste le dernier refuge.
Bien que "simpliste" comme raisonnement et limité en terme de facteurs , il y a bien souvent une part de sens dans cette phrase.
Il y a une part de sens dans cette phrase, en fait je dirais même qu'elle est censée, c'est juste qu'elle n'est pas absolue ... car la nostalgie n'est pas qu'une conséquence d'un présent morose et d'un avenir incertain, c'est tout un état d'esprit en soi ... perso j'ai tjs été nostalgique, ça fait partie de moi, même étant enfant a un age ou je n'avait que des espoirs, ou toute la vie devant soi.
Il y a longtemps je me définissais peut être aussi par l'appellation "joueur". Mais lorsque la représentation majoritaire de ce mot s'est mis à dévier de ce qui me plaisait. A quoi bon m'y attacher ?
Les cheminements sont différents, toi et moi avons choisi deux options différentes, mais le point commun, c'est le déclencheur, c'est le rejet de l'appropriation d'un terme qui nous appartenaient et qui était légitime par toute une caste de personne qui ne sont pas réellement concernée.
De la même façon ce n'est pas parce que j'écris beaucoup que je me perçois comme "écrivain".
Même si de par l'action c'est peut être vrai. Mais bon, y a rien à dire d'une action isolé du reste. C'est chiant. Pauvre. Pas intéressant.
Tu ne te perçois pas comme cela car tu te base sur l'entente commune du mot, et aussi parce que t'en a rien a branler d'un autre coté
Mais selon les définitions factuelles et classiques, tu es écrivain vu que tu es habile dans l'art d'écrire et auteur d'ouvrage littéraire, mais si ce n'est qu'un seul et non publié
Il y a une nuance, je parlais de sortir de chez soi, ce qui ne veut pas forcément dire être en contact rapproché avec les autres ou leur parler, mais au moins tu es témoin de ce qu'il se passe, tu vois des choses, tu apprends, tu fait des déductions etc .. être solitaire même a cet age là n'empêche pas de pouvoir être dans un processus d'apprentissage autonome qui sera bien meilleur a l'extérieur qu'en restant enfermé chez soi.
Oké je vois ce que tu veux dire.
Même si la chose appliqué au plus grand nombre, je ne suis pas certains que le résultat serait très rapproché de ce que ça t'as apporté.
Du plus grand nombre, probablement pas .. mais je parlais de toi ici.
je connaissais quasi tout les adultes du coin qui bossaient pour le camp ou club de vacance, d'ailleurs c'est eux qui donnaient de mes nouvelles a mes parents, du genre .. "votre fils, oui oui, il est en train de ramasser toute les balles de golf" ou "il est en train d'apprendre a pêcher avec les pêcheurs d'oursins du coin" .. j'en passe et des meilleurs
Trop méfiant et conscient des dangers (pour cet âge) en ce qui me concerne.
Suis pas sûr du sens de cette phrase .. que veux-tu dire ?
mais j'avais quand même l'espoir de garder l'un ou l'autre pote, j'aimais bien l'idée que c'était possible, sans pour autant forcer la chose, tu sais, la "poésie" du déterminisme ..
Pas moi car personne ne m'intéressait dans les milieux scolaire (au delà de la fonction de bouche troue pour passer le temps).
Dans le cas contraire j'aurais probablement vécu les cours d'une façon plus plaisante. Mais ce ne fut pas le cas.
Dans un sens c'est mon seul regret de cette période. Ne pas avoir eu une de ces personnes avec moi. Tout ce temps gâché aurait pus être profitable.
Si ce n'est que ça .. dis toi que c'est pas parce que tu aurais eu l'un ou l'autre pote, que l'issue aurait obligatoirement changée par rapport a ce que tu as vécu.