Ma critique de la quête pour ceux que ça intéressent:
Elle s'achevait avec un amère gout d'innachevée, c'est désormais méfaits réparé. Avec cette ultime aventure, notre Odyssée s'offre (enfin, après 3 ans - mieux vaut tard que jamais) ainsi une conclusion satisfaisante à nos pérégrination en Grèce antique. Le tout dans sur une toute nouvelle île: Korkura (Corfou aujourd'hui) tout aussi belle et plaisante à parcourir que les autres et surtout ponctué par de très belles cinématiques qui ont une vraie mise en scène (comme quoi ce n'était pas compliqué de faire autre chose que des plan interlocuteur/interlocuteur) et nous accrochent ainsi du début à la fin.
Après une épopée épique, et entrainante dans la sublime Grèce antique, après un parcours semé d'embuches et de rencontres diverses et variées, tantot amusantes, tantot délirantes ou tantot émouvantes; l'histoire de notre misthios préférée (notez bien le "e" à la fin, c'est Kassandra dont on parle la seule et unique protagoniste de cette aventure, n'en déplaise aux team Alexios) touche donc à sa fin.
Et que dire de cette fin... Alors qu'elle commencait comme une des nombreuse quêtes innocentes et bienveillantes au stric but de divertir du jeu de base; cette nouvelle quête apporte au fur et à mesure tout ce qu'il manquait au jeu de base et ses dlc pour offrir une fin digne au jeu.
En effet, les vacances de Kassandra chamboulées par ses comparses de voyages Hérodote et Barnanbas l'entrainant dans une chasse au trésor bidon (parsemée de petites références à notre aventure depuis longtemps terminée) vont finalement nous embarquer dans ce qui doit être la véritable destinée de la porteuse d'aigle: La quête des objets d'éden, artéfacts (trop) puissants de la première civilisation aux pouvoirs terrifiants et corrupteurs. Et c'est la que commence la plus grosse satisfaction de ce nouveau contenu (gratuit, saluons la chose car c'est tout de même une nouvelle zone et pour ce que ça apporte on aurait volontier lâché jusqu'à 5€), nous allons enfin avoir les réponses aux questions laissées en suspens à la fin du jeu, et l'on aura même le luxe de corriger 2-3 incohérences. En effet, à travers la recherche d'une pomme d'éden bien trop dangereuse pour être utilisée (qui nous expliquera enfin comment la fameuse Lance de Léonidas à un jour pu perdre son pouvoir) et un caméo d'Alétheia notre mercenaire spartiate va enfin prendre conscience de son rôle de gardienne et du fardeau que cala implique, telle est sa destinée: une vie d'errance à travers le monde, seule, à détruire les erreurs d'une civilisation disparue. Côté développement de la méta-histoire comprenez bien qu'on est encore servit. Un peu trop celon certain mais malgré les défaut du jeu, c'est un point qu'on ne peut lui retirer.
S'en suivra alors pour conclure une chouette cinématique qui une pierre deux coups repondra à la question de "A quel moment Hérodote à il bien pu récupérer notre lance ?" et surtout L'incohérence du "quand ?" (ce dernier nous quitte à la fin du compte perdu "Chaque Histoire a une fin" et meurt historiquement en -425 soit avant la fin du jeu, celle-ci se passant après la bataille d'Amphipolis où meut Brasidas en -422) - (bon en fait sa présence est toujours incohérente cette histoire se passant après son normal décès historique, mais fichtre ne boudons pas notre plaisir vu l'effort réalisé par les scénaristes).
Et tout cela se conclue par la chose censé être la plus banale qui soit mais qui à fait son petit effet lorsqu'il est (enfin !) apparu à l'écran: Le générique de FIN.
Et oui, si pendant tant d'années cette histoire à toujours eu une impressin d'innachevé c'est en partie la cause de cette absense qui à laissé beaucoups de joueurs dans le questionement du "et donc ?" "c'est finit là ?' une fois le journal de quête épuisé. Cette erreur est réparée (même si la scène est très explicite sur le fait que c'est la véritable fin d'Assassin's Creed Odyssey) et nous permet au passage de profiter des 2 très jolies chasson du jeu (l'une en grec, l'autre en anglais). Et soyons honnête, qui n'a pas ressentis un peu de mélancolie voir de petit pincement au coeur à l'achèvement une fois pour toute des cette Odyssée qui nous aura tantot fait vibrer, tantot fait râler, tantot fait enterrer la licence, tantot fait kiffer. Pour les coeurs de marbre une scène post-générique viendra tenter le tout pour le tout en "costume de l'ombre" emporté par une musique bien familière entendu précédement...
(Et viendra au passage filer un petit coups tragédie grecque. Si Kassandra n'avait pas déposé les écrits d'Hérodote dans la bibliothèque d'Alexandrie qui est destinnée à brûler, on en aurait su peut être un peu plus sur l'héritage littéraire du loustic.)
Bref, ainsi s'achève l'Odyssée de la Porteuse d'aigle, Kassandra des Agiades, la misthios de Kephalonia, la mercenaire spartiate, gardienne du Baton d'Hermès trismégiste. Mais cette fin n'est-il pas qu'un commencement...?
