Le 25 décembre 2020 à 16:56:51 EwaSwoboda a écrit :
Le 16 janvier 2019 à 18:19:53 kongstrong a écrit :
Une abominable voisine
Une fausse meilleure amie
Photo de Sylvia LikensScolarisée au lycée technique du comté, elle se lia d'amitié avec Paula Baniszewski qui fréquentait le même établissement et habitait le même quartier. Elle se sont d'ailleurs rencontrées lors d'une promenade de Sylvia et sa sœur Jenny autour du pâté de maisons. Paula invita Sylvia et Jenny chez elle, pour discuter et écouter de la musique, mais les sœurs Likens, de par leur éducation très libre pour l'époque, acceptèrent d'y passer la nuit.
Le père des deux jeunes filles vint le lendemain dans la maison de la famille Baniszewski pour chercher ses enfants. C'est ainsi que la mère, Gertrude dite « Gertrie » ou « Mrs White » (car ayant un dernier enfant né d'une relation illégitime, elle voulait faire croire à son entourage que son nom avait changé au profit de celui du père de son bébé, afin de cacher à ses voisins et aux fidèles de l'église qu'elle fréquentait, sa véritable situation) proposa à Mr Likens de garder ses filles, moyennant 20 $ par semaine, pour que lui et sa femme puissent travailler.
Ce « marché » étant conclu, les parents Likens laissèrent leurs filles Sylvia et Jenny à la garde de Mme Baniszewski. Au bout de sept jours, n'ayant pas reçu le chèque, comme convenu avec Mr Likens, « Gertrie » punit les deux sœurs. Le chèque arriva le lendemain, mais c'était le début du cauchemar pour les deux jeunes filles et plus spécialement pour Sylvia. Il fut établi au cours du procès que Gertrude avait nourri une sorte de jalousie emplie de haine envers Sylvia, qui était une jeune fille propre, bien élevée et jolie, à l'instar de tout ce que cette femme aurait voulu être.
Puis, lorsqu'un garçon fit courir une rumeur selon laquelle Sylvia racontait à tout le monde que Paula se faisait payer en échange de faveurs sexuelles, Paula frappa Sylvia au menton. Mme Baniszewski demanda au petit ami de Stephanie, la plus grande de ses filles, Coy Hubbard, de jeter Sylvia dans la cave. Celui-ci, par la suite, au même titre que les adolescents du quartier qui venaient chaque jour torturer la pauvre jeune fille au sous-sol, frappait Sylvia, cognait sa tête à plusieurs reprises contre le mur, lui fit des prises de judo et la jetait violemment sur le sol.
Les sévices detaillés
Une semaine après l'arrivée de Sylvia et Jenny, Gertrude Baniszewski les pousse dans l'escalier et les frappe. Elle leur assène « ok donc là, je prends soin de deux chiennes depuis une semaine pour rien ! ». Le lendemain, elle reçoit le paiement de la pension du père des sœurs Likens. Les parents viennent leur rendre visite quelques jours plus tard et donnent encore 20 $ pour leur séjour.
Les sœurs Likens semblent avoir eu trop peur pour oser se plaindre à leurs parents.
Sylvia fut de nouveau frappée par Gertrude, qui était convaincue que celle-ci gardait pour elle l'argent des consignes des bouteilles.
Les choses empirent au mois d'août. Paula se met à frapper à son tour Sylvia, en plein dans une église et lui casse le poignet. Paula terrorise Sylvia en lui intimant de garder le silence. Gertrude donne une fessée à Sylvia le jour où il manque 10 $ dans son sac et l'accuse de voler dans le drugstore voisin.
Mal nourrie, Sylvia était constamment affamée et si elle trouvait quelque chose à manger, elle était punie. À partir du mois d'août, le manque d'argent dans le foyer fait régner une atmosphère difficile et les sœurs Likens sont battues dès qu'elles mangent, accusées de voler le pain de la bouche des autres enfants. Alors que l'église du quartier organise un souper auquel sont conviées les sœurs Likens, elles sont battues à leur retour. Sylvia reçoit une quinzaine de coups de matraque dans le dos.
Plus tard dans le mois, Sylvia rencontre sa sœur aînée Dianna et cette dernière lui offre un sandwich. Marie Baniszewski l'apprend et le révélera deux mois à Gertrude, qui s'en servira comme prétexte pour battre encore plus sévèrement Sylvia.
Pour la punir de gloutonnerie, Gertrude organise un tour de table particulier : chacun des enfants mirent différentes épices et condiments (moutarde, ketchup, piments, etc.) sur un hot-dog et elle força Sylvia à le manger. La jeune fille le vomit immédiatement. Parfois, elle privait simplement Sylvia de nourriture en lui ordonnant de manger sa soupe avec les doigts. Chaque chose devint prétexte à des coups : Gertrude était convaincue que Sylvia faisait des bêtises méritant des punitions.
Jenny, qui souffrait d'une paralysie infantile, aussi était battue. Un jour, elle trouva une tennis abandonnée dans la rue. En raison de son infirmité, elle n'avait pas besoin d'une paire et la rapporta à la maison. Gertrude, Paula, Stephanie, Shirley, Marie et Jimmy la passèrent à tabac, en l'accusant d'avoir volé la chaussure.
Dans le milieu du mois d'août, les parents Likens rendirent visite à leurs filles. Ils ne se rendirent compte de rien. Elles ne se plaignirent pas : elles étaient habituées à être battues.
En dehors de la nourriture, Gertrude se servit des confidences que Sylvia lui avait faite sur sa vie amoureuse. Cette dernière avait parlé d'un jeune homme avec lequel elle avait flirté en Californie. En lui posant des questions biaisées, elle fit dire à Sylvia qu'elle avait eu des relations sexuelles avec le jeune homme et qu'elle était enceinte. En réalité, il fut établi que Sylvia n'avait pas compris le sens des questions de Gertrude et l'autopsie attesta qu'elle était vierge. Quelques jours plus tard, Gertrude frappa Sylvia entre les jambes pour la punir. Paula - qui était enceinte d'un homme marié installé dans le Kentucky - jeta une chaise de cuisine sur Sylvia.
Au mois de septembre, Gertrude organisa et encouragea d'autres enfants à battre et a violer Sylvia, en raison de sa prétendue légèreté envers les garçons.
Au mois d'octobre, Gertrude retira Sylvia du lycée. Après lui avoir fait avouer un vol de tenue de sport, elle la fouetta avec une ceinture ainsi que Jenny. Elle fit asseoir Sylvia et commença à la sermonner sur les relations sexuelles en dehors du mariage. Elle lui asséna un coup de pied dans le vagin. À l'aide du petit ami de Stephanie - Coy - elle attacha Sylvia et lui brûla les doigts avec une allumette.
Au milieu du mois d'octobre, Sylvia fut obligée de dormir à la cave avec les animaux de la maison.
Autopsie
L'autopsie du corps de Sylvia Likens a révélé de nombreuses brûlures, des contusions et des lésions nerveuses et musculaires. Mme Baniszewski, aidée d'un adolescent du quartier, lui a tatoué sur le ventre le chiffre 3 suivi de la phrase « Je suis une prostituée et j'en suis fière ». Dans son agonie, Sylvia s'est mangé les lèvres. Sa frayeur était telle, que Sylvia ne contrôlait plus ses urines. Sa cavité vaginale a été coupée et brûlée, un examen du canal détermine formellement que son hymen était encore intact, ainsi les affirmations des Baniszewski selon lesquelles Sylvia était une prostituée et leur insistance qu'elle était enceinte, ont pu largement être démontées au cours du procès. La cause officielle du décès était un œdème cérébral, hémorragie interne du cerveau.
NOTE
Gertrude Nadine Baniszewski (19 septembre 1929 – 16 juin 1990), également connue sous le nom de Gertrude Wright et Nadine Van Fossan, est une femme divorcée de l'Indiana, qui, avec l'aide de ses enfants et d'enfants du voisinage, tortura, mutila et tua en 1965 Sylvia Likens, une adolescente dont elle avait la charge.
Elle fut inculpée puis reconnue coupable de meurtre au premier degré en 1966. Le cas - tristement appelé par la presse comme « le crime plus horrible perpétré contre une personne dans toute l'histoire de l'Indiana» - fut relatée dans deux films, tous deux sortis en 2007 : The Girl Next Door et An American Crime.
Comment c'est possible en tant que parents de pas voir que ses enfants sont maltraité, sous alimenté etc ?
Et surtout comment c'est possible qu'il y ai eu autant de personne impliqué ? la famille de malade je veux bien si ils ont tous le même chromosome défaillant, mais les petits amis, les gens du quartier etc bordel
Même constat que toi, de plus, si les parents pouvaient élever eux même leurs enfants au lieu de le refiler à des inconnus. On éviterait ce genre de cas.