Le 22 août 2019 à 13:42:11 Eliasing756 a écrit :
Un sacré numéro ce Violin
Pas capable de tuer un adversaire qui s'étale devant lui
Los famosos caractéristiques
Jour 0 LLG
Arme de départ: Fusil de chasse 1 coup avec lunette, 5 cartouches
Ordre de passage pour sortir: 8
Jour 1 LLG
Bien qu’étant encore au QG, LLG a pu entendre 2 détonations venant de l’extérieur. Il doit se passer des choses dehors mais quoi ?
LLG sort du QG à 12h20 en 8ème position. Il choisit de sortir par la porte Nord et de se cacher dans les premiers buissons qu’il va trouver. Cependant, Il n’y a aucuns buissons en A4, l’herbe est courte et bien taillée.
LLG va longer le mur du QG puis remonter la côte jusqu’à la frontière entre la prairie et la jungle.
La transition entre prairie et jungle se fait par des herbes de plus en hautes et touffues, et avec la présence de nombreuses cannes à sucre. LLG se cache parmi cette végétation mi-haute, et oriente la pointe de son fusil vers le QG.
LLG souhaite attendre que tout le monde soit parti, et que tout soit calme avant de partir de sa cachette. Il doit donc attendre encore environ 1h30, car 4 joueurs ne sont pas encore sortis.
10 minutes plus tard, LLG peut apercevoir dans sa lunette le SergentToutNeuf qui est également sorti par la porte Nord, et qui a choisi de longer la côte. Il arbore un splendide bouclier viking sur son dos.
SergentToutNeuf se rapproche lentement, et une fois à 50 mètres environ, il sort son bouclier et le place devant lui, tout en avançant vers LLG. C’est à croire qu’il a pu sentir sa présence.
LLG panique à l’idée de manquer son tir. Si le bouclier arrête le tir, le temps que LLG recharge, SergentToutNeuf sera déjà sur lui au corps à corps. Les doigts tremblants, il vise les pieds mais attend le dernier moment pour tirer. SergentToutNeuf arrête d’avancer à 30 mètres environs, observe les buissons dans lesquels se cache LLG, puis fait demi-tour.
SergentToutNeuf se rapproche ensuite de la mer jusqu’à que des vaguelettes viennent effleurer ses chaussures, puis continue à marcher lentement vers le Nord.
LLG sort de sa planque 2h plus tard et monte à son tour vers le Nord.
La côte est très sableuse ce qui fait que la végétation n’est pas dense, et il possible d’avancer relativement vite. Les traces de pas de SergentToutNeuf ont disparues, ça devait être pour cela qu’il marchait à moitié dans l’eau.
Au milieu de A2, LLG trouve une petite maison en bois avec l’inscription « cabane de brok ». Le fusil à la main, il pousse la porte d’un coup sec et met le fusil en joue, prêt à aligner quiconque se trouverait à l’intérieur.
C’est un une pièce et personne ne se trouvait dedans. La pièce est parfaitement vide. Il n’y a rien qui puisse être récupéré. LLG essaie de chercher une trappe cachée. Mais il n’y a strictement rien à l’intérieur. Il continue son inspection en tournant autour. Rien. Cependant la porte peut être sortie de ses gonds ce qui peut aider à la fabrication d’un radeau. Il y a beaucoup de déchets ramenés par la mer dont des bouées, des bouteilles vides, du polystyrène.
En y passant 3 heures, LLG parvient à construire un radeau rudimentaire avec la porte et les déchets en plastique. Le radeau ne pourra pas le transporter, mais il pourra transporter ses affaires.
Il est alors déjà 18h et la nuit est déjà tombée. Traverser maintenant est dangereux. Dormir dans la cabane est dangereux. Et dormir sur la plage est dangereux à cause de ses traces de pas. LLG décide donc de s’enfoncer d’une 50aine de mètres dans la jungle et d’y planter la tente. Il bois une bouteille d’eau, reste à l’affut jusqu’à 22h, puis s’endors
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
LLG se réveille à 7h00, alors que le soleil est déjà haut dans le ciel. Le temps est incertain. Bien que le soleil brille, il y a beaucoup de vents et des nuages menaçants à l’horizon.
LLG commence à avoir très faim
Jour 2 LLG
LLG se sent isolé et hors de danger dans ce coin de la carte. Il décide donc de rester sur place, et de commencer par chercher de la nourriture et boire de l’eau. Il retourne vers la jungle dense, et essaie de couper des lianes pour en sortir de l’eau. En passant 30 minutes à couper des lianes, il parvient à en sortir de l’eau, et à re-remplir toutes ses bouteilles.
Concernant la nourriture, LLG ne va pas trouver grand-chose et rester en lisière de jungle (encore une fois la jungle est très épaisse, c’est très difficile de progresser dedans). Il va ramener une simple montagne de 25 goyaves et rien d’autre.
Le bord de mer est rempli de coquillages, bigorneaux et algues comestibles que LLG ramasse. Il trouve un récipient parmi les déchets, et fait cuire les fruits de mers tous ensemble sur un petit feu discret (en dessous des arbres ce qui ne laisse dépasser presque aucune fumée. Il mange également 2 goyaves. Une fois encore avec les déchets de la plage, il construit un petit abri pour son matériel qu’il installe près de sa tente, et recouvre de branchages. Il range les goyaves et le sac militaire à l’intérieur.
LLG entreprend ensuite un renfort de son radeau. Il utilise des bambous qu’il fixe sur la porte au bout desquels il accroche des bouées, renforçant énormément la stabilité du radeau
Il est 17h00 et l’orage commence à gronder, et la pluie à tomber. LLG ramène le radeau et s’en sert de toi à mettre au-dessus de sa tente. Il rentre ensuite dans la tente, mange une goyave, bois un peu, puis guette la terre hors de la tente, et le fusil à la main jusqu’à 22h00.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Réveil 6h00. Le temps est un peu venteux et le ciel grisâtre clair.
La mer était agitée durant la soirée mais s’est maintenant calmée.
Jour 3 LLG
LLG se sent en sécurité dans sa planque et décide de passer un jour de plus sur place afin d’améliorer son campement en posant des pièges.
Il mange une goyave en se levant, puis réfléchit à des pièges à installer autour du campement. LLG se tient en embuscade depuis sa tente dans la jungle.
LLG peut facilement voir depuis sa planque les ennemis marchant le long de la plage.
Il est improbable que quelqu’un vienne par derrière, puisque la jungle est très dense.
Il décide donc de mettre des pièges sur les côtés pour éviter tout risque de corps à corps avec un adversaire.
Cependant, LLG n’a pas de quoi fabriquer des objets tranchants, et ses possibilités de pièges sont limitées. LLG a trouvé du fil de pêche dans les déchets auparavant. Il peut donc le tendre entre des arbres et mettre des grelots dessus. Si un joueur se le prend dans les pieds, le bruit des grelots va trahir leur présence et LLG aura juste à sortir tirer sur l’ennemi.
Il n’y a pas de grelots. Pour remplacer les grelots, LLG utilise des déchets métalliques. Il passe environ 2h à mettre en place le piège et faire des essais pour s’assurer que le piège fonctionne. Puis LLG se planque dans sa tente avec son fusil et surveille la plage.
Vers 9h00, LLG distingue deux silhouettes marcher le long de la plage. Il reconnait les personnages. SergentToutNeuf avec son boulier viking et une lance. LLG l’a déjà rencontré le premier jour.
Il y a aussi Charles qui était présent lors du briefing. Charles semble tenir une arme à feu de type carabine.
Les deux joueurs semblent au courant de la présence de quelqu’un dans les parages. Ils marchent le long de l’eau, et tous les deux regardent en direction de la jungle. Charles est derrière SergentToutNeuf qui est lui-même derrière son bouclier. Ils avancent lentement. LLG a les cibles dans la lunette, mais difficile de trouver une faille dans leur formation. La tête de Charles dépasse légèrement et ses pieds ne sont pas protégés. En revanche SergentToutNeuf possède des chaussures militaires et un casque. Il est donc très difficile de le toucher.
Les deux ennemis se positionnement parfaitement en face de LLG, Charles se range entièrement derrière le bouclier, et les deux commencent à avancer en direction de LLG.
Le cœur de LLG bat très fort. Il a ses cartouches supplémentaires à côté de lui. Prêt à recharger rapidement pour tirer un deuxième coup. Une fois à 30 mètres environ, LLG se doit d’agir. La faible force d’impact du fusil de chasse ne permet peut être pas de traverser un bouclier en bois.
LLG vise le meilleur endroit pour pouvoir blesser ses cibles : les pieds. Il vise parfaitement avec la lunette et tire.
Le coup de feu part, et LLG ne regarde pas en face de lui, mais se dépêche de recharger le plus vite possible. Il met la nouvelle cartouche, relève les yeux, met le fusil en joue, et voit SergentToutNeuf en train de lancer sa lance. Cela dévoile son épaule et son bras. LLG tire à nouveau, et attrape une troisième cartouche… à ce moment, la lance de SergentToutNeuf vient se planter entre ses pectoraux et son épaule droite. La lance tombe d’elle-même, car la plaie n’est pas profonde. La douleur est intense, mais LLG parvient à insérer une autre cartouche dans son fusil.
Puis un plomb tiré par charles lui frappe le front. Le fusil tombe et LLG met une main sur tête. Il ramasse le fusil avec l’autre main et le pointe devant lui juste au moment où SergentToutNeuf lui saute dessus avec le bouclier en avant. LLG appuie et le coup part en l’air ou sur le bouclier. LLG n’en sais rien. LLG est sous le bouclier, le poids de SergentToutNeuf l’empêche de se dégager. LLG tient fermement son fusil dans une main, mais ne peut rien voir ni bouger. Puis il ressent une intense douleur au bras qui tient le fusil et doit le lâcher.
Puis ses jambes qui dépassent du bouclier se font tour à tour empaler. LLG crie de douleur. Finalement, SergentToutNeuf retire le bouclier et une fraction de seconde plus tard, Charles lui empale le buste à plusieurs reprises avec son pieu. Les agresseurs s’écartent ensuite et LLG peut voir le bras droit de SergentToutNeuf ensanglanté, ainsi que les deux pieds de Charles. LLG agonise encore une dizaine de seconde en levant les bras vers le ciel avant de mourir définitivement.
Jour 0 SergentToutNeuf
Arme de départ: Bouclier viking en bois
Ordre de passage pour sortir: 10
Jour 1 SergentToutNeuf
Bien qu’étant encore au QG, SergentToutNeuf a pu entendre 2 détonations venant de l’extérieur. Son expérience dans l’armée lui permet de reconnaitre le bruit caractéristique des mines anti-personnel. La prairie doit être minée et des participants se sont probablement fait sauter dessus.
SergentToutNeuf sort du QG à 12h40 en 9ème position, longe le mur du QG vers la gauche, puis entame une longue marche vers le Nord en bordure de côte.
SergentToutNeuf opte pour une marche rapide, mais prudente afin de contourner les quelques mines éparpillées sur le chemin.
Il a pu participer à une opération de déminage lors d’une de ses missions et il serait capable de désamorcer et réamorcer des mines s’il possédait du fil de fer et un ciseau.
SergentToutNeuf n’a de toute façon pas le temps de trainer car la prairie est dangereuse car il est à découvert.
En se rapprochant de la forêt, l’herbe devient progressivement de plus en plus haute, et parsemée de cannes à sucre. Il est certain de voir les traces de passage d’un autre joueur dans les hautes herbes. A une 50aine de mètres environ, il semble voir un bout de canon sortir des cannes à sucres. SergentToutNeuf sort immédiatement son bouclier viking et le place devant lui. Le bouclier a l’air plutôt solide et pourrait ralentir voir arrêter des tirs d’armes peu puissantes.
Si quelqu’un se trouve bien dans l’herbe, pourquoi n’a-t-il pas déja tiré alors qu’il était à découvert ? SergentToutNeuf veut en avoir le cœur net et commence son avancée vers le joueur au fusil. A 30 mètres, il en est certain. Quelqu’un pointe son arme sur lui. Ce doit être un joueur inexpérimenté qui a peur de tirer et manquer sa cible. Compte tenu de la situation, c’est une action dangereuse que de risquer un contact face à un fusil. C’est peut être une arme puissante, et nous ne sommes que le premier jour. Mieux vaut faire demi-tour et faire comme si de rien n’étais.
SergentToutNeuf recule en gardant toujours le bouclier devant lui, contourne le joueur embusqué, et se met à marcher vers le nord les semelles dans l’eau. La mer va ainsi effacer ses traces de pas. La jungle en bordure de mer n’est pas dense du tout, car très sableuse. La progression est donc rapide.
Arrivé au milieu de A2, SergentToutNeuf trouve une petite maison sur laquelle est écrit « cabane du vieux Brok ». Il fait le tour à la recherche d’une fenêtre mais n’en trouve pas. Il décide donc d’ouvrir la porte d’un coup sec et de foncer à l’intérieur avec le bouclier en avant prêt à percuter toute personne qui se trouverait à l’intérieur.
Il ouvre la porte et… personne. C’est un une pièce totalement vide à l’exception d’un petit rouleau au milieu de la pièce. C’est un parchemin. SergentToutNeuf le lit :
« Ceci est le 2ème parchemin du destin. Ce parchemin vous donne capacité d’obtenir sur votre téléphone chaque matin à 6h00 le nombre de joueurs présents sur chacune des 9 cases se trouvant autour de vous. Quiconque réunira les 3 parchemins obtiendra un pouvoir ultime qui le mènera à une victoire certaine»
SergentToutNeuf reprend sa route en longeant la côte. En arrivant en B2, la plage disparait progressivement au profit de massifs rocheux polis par la mer. Au milieu-nord de B2, il passe devant une grotte assez difficile d’accès : il faut marcher dans l’eau, voire nager un peu pour se rendre à l’intérieur. Il note sa position sur la carte, ainsi que la présence d’un sentier qui part de la grotte et s’enfonce dans la jungle direction Sud. Puis il continue sa route vers le coin Nord-Est de B2.
Il aura fallu 2h30 pour arriver à destination, car les rochers devaient parfois être escaladés.
Une fois arrivé SergentToutNeuf jette un coup d’œil à la prairie. Il peut avoir un visuel sur 3 montagnes, dont la hauteur peut être estimé à 200m, 400m et 1km de haut
Il s’occupe ensuite de monter son campement à une dizaine de mètres de la lisière de la jungle, met son sac dans la tente, et camoufle la tente si bien qu’elle est presque invisible à moins de 3 mètres.
Il boit une bouteille, et ramasse de nombreux insectes peu appétissants. Il en mange une partie pour l’apport énergétique, mais pas suffisamment. Le goût répugnant ne permet pas de s’en faire un repas complet. Il y a quelques papayes, goyaves, et fruits de la passion qui trainent. Les goyaves sont mures, les papayes pourries au goût d’alcool, et les fruits la passion un peu jeunes. Le sergent va manger une papaye trop mûre qui est tombée par terre, puis ramener 5 goyaves au camp.
En bord de mer, il trouve des silex sans problèmes, puis commence à tailler une branche pour s’en faire une lance. Lorsque la nuit tombe à 18h, il n’a pu en tailler qu’une seule. Le poids est mal équilibré car la pointe est simplement en bois, on ne peut donc pas s’en servir comme javelot. Des singes se trouvent dans les arbres, ils doivent être facile à piéger avec de la nourriture.
SergentToutNeuf essaie de réunir le matériel nécessaire à la confection d’un piège mais doit abandonner. La jungle épaisse sans lumière est enfer.
Bien masqué par la végétation, il se fait un petit feu, et fait quelques insectes pour compléter son repas de l’après-midi avant de se coucher.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
SergentToutNeuf a mis le réveil à 5h00 sur son téléphone. Il se lève, et fait une petite ronde vers la montagne, sur la côte et dans la jungle, puis retourne au camp manger une goyave prélevée la veille.
A 6h00, il reçoit un message sur son téléphone :
« Voici les joueurs dans les zones adjacentes (autres que le détenteur du parchemin)
B2 : 2 joueurs
C2 : 1 joueur
A3: 1 joueur
B3: 1 joueur
C3: 3 joueurs
Fin du message »
itinéraire:
Jour 2 SergentToutNeuf
SergentToutNeuf s’est levé tôt, et en profite pour se tailler des pieux en attendant charles. Il souhaite s’en servir pour fabriquer des pièges à piques à installer autour de son prochain campement. Il pense également à cacher son parchemin. Il le met dans un bidon en plastique échoué en bord de mer, puis enterre le bidon dans le sable.
SergentToutNeuf et Charles se sont contactés pour tenter une alliance. Le parchemin étant un bien précieux, SergentToutNeuf veut le cacher et ne pas en parler à Charles. Le parchemin doit être tenu par le joueur pour pouvoir recevoir le message, donc SergentToutNeuf ira le déterrer à 6h00 du matin le lendemain.
Charles arrive au point de rendez-vous vers 8h30, un fusil à air comprimé à l’épaule. A ce moment-là, le 6ème pieux venait d’être terminé (pieux de 70cm de long). SergentToutNeuf sort de la jungle et les hommes font connaissance.
- Ancien sergent Charles Lapierre, des chasseurs Alpin, mais appelez-moi Charles
- SergentToutNeuf, nouveau sergent de l’armée de terre
SergentToutNeuf ramasse tout son matériel et l’équipe nouvellement formée se dirige vers la grotte qu'il a repéré hier.
A l’entrée de la grotte se trouve un pantin en bois ridicule
Les hommes se regardent dubitatif, il y a peut-être quelqu’un dans la grotte. En tout cas, ce pantin a été mis ici par quelqu’un récemment car sa fabrication est très sommaire : il ne résisterait pas au vent ou à la pluie.
Derrière le pantin se trouve la grotte :
Le seul moyen de rentrer dedans est de se mouiller jusqu’au bassin. Charles saisit le pantin, le casse en morceau et le met dans son sac : c’est du bon bois pour le feu, et le tissu des habits sera utile pour le craft.
Impossible que les deux hommes entrent avec les armes et les sacs en même temps, car si un ennemi se trouve à l‘intérieur il faudra laisser les sacs tomber dans l’eau pour l’affrontement.
Les deux hommes ne se font pas suffisamment confiance pour que l’un des deux garde le matériel à l’extérieur seul.
Ils conviennent ensemble que Charles va porter les deux sacs au-dessus de sa tête, et SergentToutNeuf prendra les devants avec son bouclier et son pieu. Ils progressent dans la grotte. L’eau est infestée de méduses, mais cela est bon signe car ça permet de renforcer les défenses. De toute manière, les méduses ne peuvent pas piquer à travers les habits.
Le bout de la grotte est très sombre avec un rocher plat de 2 mètres de diamètre au centre de la pièce. Le rocher est entouré d’eau. Les hommes ne voient presque rien et montent sur le rocher. Charles prend son téléphone dans le sac et utilise le flash pour éclairer les parois. Il y a beaucoup de crabes et chauve-souris, mais personne en vue. Sur une des parois il est écrit en rouge « Les chasseurs partent chasser. Les proies courent au loin, mais toujours le chasseur revient ».
Ils décident de réfléchir plus tard au sens de ce message. Les hommes installent une seule tente car il n’y a pas la place pour 2 sur le rocher.
Les hommes souhaitent faire un piège à pique à l’entrée mais aucun d’entre eux ne sait comment installer des pièges dans l’eau. Les deux hommes ne laissent rien d’important au campement, mangent un peu de nourriture, boivent beaucoup d’eau, puis partent en laissant le campement tel quel. SergentToutNeuf vide son sac qu’il emporte avec lui pour pouvoir ramener un maximum de matériel.
Des coups de feu très lointains se font entendre. Deux rafales. Des joueurs possèdent donc des armes à feu.
Les hommes ont ensuite prévu d’aller chasser jusqu’à que la nuit tombe, mais avant cela, SergentToutNeuf veut tester le petit sentier qui part dans la jungle direction sud. Etant deux hommes armés, la confrontation avec un autre participant ne leur fait pas peur.
Ils s’engagent direction sud jusqu’à une intersection de 2 sentiers au centre de B2. Il y a des panneaux :
- A l’ouest, cabane du vieux Brok
- Au Nord, grotte de la méduse
- A l’Est, village portuaire.
Aucun panneau ne pointe vers le sud, mais il y a un sentier.
Alors que les hommes réfléchissent à quelle direction prendre, ils entendent quelqu’un trottiner en venant de l’Est et en chantonnant à tue-tête. Le nouvel arrivant s’arrête à 4 mètres d’eux, dévisage les compagnons et notamment SergentToutNeuf avec son bouclier Viking. Son visage devient blanc et il bagaie :
- DES GAU GAU… DES GAULOIS
C’est Bernard Canneti. Il lâche le sécateur à long manche qu’il tenait dans ses mains , et pars en courant d’où il venait. Les deux hommes s’élancent à sa poursuite. 500 de poursuite plus loin, le pied de Bernard s’enfonce dans le sol et celui-ci s’étale dans une vase épaisse. Ils ont atteint le marécage.
Bernard se débat et essaie de nager mais s’empêtrât encore plus dans la boue fétide. Charles lui attrape le pied et l’extirpe hors de la vase, avant que SergentToutNeuf ne lui enfonce plusieurs coups de pieus dans le ventre.
Bernard vomit du sang et ses yeux sortent de leurs orbites. Il est mort
Les deux hommes discutent ensuite du panneau de l’intersection. Celui-ci indiquait « village portuaire » à l’est mais ils sont arrivés au marécage.
Par contre, il indiquait une grotte au Nord ce qui est bel et bien le cas. Certains panneaux seraient-ils faux ? ou inversés par des joueurs ?
Les deux hommes reviennent autour de leur base et posent des pièges pour petits rongeurs. Charles parvient à mettre KO quelques oiseaux avec sa carabine à plomb. Ils trouvent des crustacés et des algues comestibles. Il y a également beaucoup de crabes dans la grotte. La nourriture n’est vraiment pas un problème ici. Ils mangent à leur faim, font cuire de la nourriture dans un récipient trouvé sur la plage (il y a pas mal de déchets éparpillés). Le feu est de courte durée et n’est pas repérable de jour. Les cendres sont enterrées.
Vers 16h, un hélicoptère survole l’île, sans doute le largage de Gaston.
Le sécateur de Bernard trouve de nombreuses applications et permet de gagner beaucoup de temps pour le craft.
Charles se construit un arc et 5 flèches. Il est désormais 17h00 et la pluie se met à tomber avec un orage qui gronde.
Les hommes quittent le campement en direction du village car la nuit va bientôt tomber, et le ciel est déjà très assombri par la pluie.
Ils prennent à nouveau le sentier vers le sud, et continuent tout droit à l’intersection. Il leur semble entendre deux coups de feu, mais avec la jungle et les bruits d’insectes, oiseaux et autres, impossible de déterminer la zone d’origine du bruit. Au centre de B3, il y a une nouvelle intersection avec aucuns panneaux. Ils prennent direction Est.
Alors qu’ils marchent sur le sentier, des craquements de bois mort en provenance de la jungle à droite forcent les deux compagnons à s’arrêter, attendre et écouter. Puis Darwin débarque un couteau de cuisine à la main.
Encore une occasion franche : SergentToutNeuf charge sur Darwin avec son bouclier, mais Darwin replonge dans sa jungle pris de panique, et fait du crawl dans les buissons et les ronces pour se dégager de ses agresseurs. De toute évidence et malheureusement il est impossible pour charles et SergentToutNeuf de le poursuivre dans la jungle profonde avec leurs armes encombrantes. Ils continuent et arrivent au village à la tombée de la nuit, trempés jusqu’aux os.
(mais il fait nuit)
Ils fouillent les maisons au nord-ouest du village en restant dans les hauteurs. Les maisons sont toutes absolument vidées de leur contenu. Les tiroirs et armoires sont vides, il n’y a pas de lampes, pas de draps sur les lits, absolument rien en dehors du mobilier. Ils fouillent ainsi 8 maisons pendant environ 2h. Parfois des objets se trouvent au beau milieu de salles, comme si quelqu’un les avait placés là exprès.
Les hommes peuvent repartir avec :
- 2 boites de sardines 200g
- 1 boite de raviolis au bœuf 600g
- 100m de ficelle
- Une bouteille de whisky
- Un frisbee
Assez déçus par ces trouvailles peu convaincantes, les deux hommes rentrent dans leur grotte pour y passer la nuit.
Ils organisent un système de rotation toutes les deux heures pour surveiller l’entrée de la grotte.
A 5h00 du matin, SergentToutNeuf part faire la dernière ronde de la nuit. SergentToutNeuf s'est arrangé pour obtenir la dernière ronde de la nuit et ainsi pouvoir déterrer le parchemin incognito.
Mais Charles se lève aussi car il n’arrive plus à dormir. Les deux hommes vont discuter ensemble de leur vie passé jusqu’à 6h30, puis préparer leur nouvelle journée. Charles est très chaleureux, et fait des petites blagounettes. SergentToutNeuf est obligé de lâcher des petits rires jaunes, en pensant au parchemin qu’il n’a pas pu récupérer …
itinéraire:
Jour 3 SergentToutNeuf (partie 1)
Charles et SergentToutNeuf commencent leur journée à 6h30. Charles commence par crafter un arc rudimentaire pour SergentToutNeuf, et aide SergentToutNeuf à se créer une lance avec pointe en silex qui soit équilibrée pour le lancer.
Les pièges à rongeurs posés la veille ont capturé 3 rats. Les dépecer et cuisiner prend beaucoup de temps, donc les hommes se contentent de finir les restes de la veille, bien qu’il y en ait peu.
Charles prend sa carabine ainsi qu’un pieu en bois. SergentToutNeuf prend sa lance à pointe de silex avec son bouclier. Ils se rendent sur la plage devant la grotte et recherchent des objets utiles délaissés par la mer. Il y a beaucoup de bouteilles en plastique, du polystyrène, des bouées, de la ficelle rongée par l’âge, donc rien d’intéressant.
Charles passe prendre le sac militaire.
Ils partent ensuite au niveau de l’intersection au centre de B2, arrachent le panneau indiquant la grotte et le mettent dans le sac militaire. Ca évitera que des joueurs soient tentés d'aller explorer la grotte. Ils se rendent à la cabane du vieux brok. Personne sur la route.
La cabane est au centre du bout de terre en A2. Elle ne possède pas de porte. A l’intérieur, il n’y a qu’une salle complètement vide. SergentToutNeuf est déja venu ici et y trouvé le parchemin, mais il ne dit rien à Charles. Les deux hommes inspectent la cabane, et constatent que la porte a été sortie de ses gonds récemment. Ils peuvent voir des trainées dans le sable, comme si quelqu’un avait trainé la porte vers le Nord. Les vagues viennent s’échouer sur cette côte amenant beaucoup de déchets. Les hommes veulent fouiller ce bord de mer, et aussi voir où mènent les trainées de la porte. Ils remontent le bord de mer entre les déchets. SergentToutNeuf fait remarquer qu’il y a des traces de pas fraiches, et qu’il y en a de plus en plus. Comme s’ils se rapprochaient d’un campement. Ils ne voient personne sur la plage, donc si quelqu’un se trouve dans les parages, il est forcément dans la jungle. SergentToutNeuf met son bouclier devant lui, et l’oriente en direction de la jungle. Charles se met derrière SergentToutNeuf, la carabine en main.
- Regarde les pas convergent tous vers le trou dans la jungle là-bas. J’aperçois même une tente. Et attend… quelqu’un est à l’intérieur… avec une arme à feu
- On dirait une carabine. Ça doit être un fusil de la deuxième guerre mondiale. Comme un Springfield. Ou non... peut-être un fusil de chasse. On est dans sa ligne de mire, soyons prudent.
Les deux hommes se mettent parfaitement en face de l’ennemi. Bien couverts par le bouclier.
- Je connais ce joueur, je l’ai déjà vu, pour une raison que j’ignore il ne m’a pas tiré dessus lors de la première journée. J’avance lentement. On se rapproche en restant couvert derrière le bouclier. Il sera forcé de tirer tôt ou tard. Espérons que son arme ne soit pas trop puissante et ne perfore par le bouclier. Dès qu’il tire, on lui saute dessus avant qu’il ne recharge.
- Bien reçut Sergent
Ils commencent leur avancée vers le campement. A 30 mètres, le premier coup de feu retenti, et SergentToutNeuf ressent de l’impact au bas du bouclier et sur ses chaussures militaires. C’est une salve de plomb venant d’un fusil de chasse. Charles n’était pas protégé aux pieds et pousse un cri de douleur en tombant. C’est le moment : SergentToutNeuf se met à courir vers la cible, avance de 10 mètres, écarte un peu le bouclier, et jette sa lance dévoilant son épaule et son bras. Le deuxième coup de feu retenti. Le bras droit du sergent est criblé de plombs.
C’est maintenant une question de vie ou de mort, et SergentToutNeuf n’a plus d’autre choix que de foncer sur la cible en criant, le bouclier devant lui. Il ne sait pas si la lance a touché sa cible. SergentToutNeuf lui plonge dessus avec le bouclier en avant. L’ennemi tire son troisième coup de feu dans le bouclier, puis le sergent l’écrase avec le bouclier et son corps. L'ennemi est immobilisé au sol.
- CHARLES, CHAAAAAAARLES !!!
Charles arrive derrière en titubant et se jette à 4 pattes à côté des hommes. La main de l’ennemi dépasse du bouclier et tient fermement le fusil. Charles enfonce un pieu dans le bras lui faisant lâcher l’arme.
Charles avance un peu et trouve deux jambes dépassant du bouclier.
Il perfore chaque jambe d’un coup de pieu. Le sergent retire d’un coup sec le bouclier, et une fraction de seconde plus tard, Charles se jette à califourchon sur le joueur, met les deux mains sur le pieu, et l’empale sauvagement au niveau du buste à trois reprises.
Les deux compagnons s’écartent essoufflés et le corps ensanglanté. C’était LLG. Il agonise quelques secondes, regardant ses agresseurs avec deux gros yeux larmoyants, puis meurt finalement en lâchant un petit pet.
Les compagnons sont tous les deux blessés, mais ce sont toutes des blessures plutôt superficielles, rien de vital. Charles localise 2 plombs dans une cheville, et 1 dans l’autre. SergentToutNeuf en a 6 allant de l’épaule jusqu’au coude. La priorité est de soigner les blessures au plus vite, avant de fouiller le campement de LLG et sa plage pleine de déchets.
Les hommes rentrent en longeant le bord de mer plutôt que de reprendre le sentier. Pour marcher, Charles prends appui d’une main sur l’épaule non blessée de SergentToutNeuf, et de l’autre main sur la lance. S’en suit un kilomètre de douleur jusqu’à la grotte.
Alors qu’ils marchent ensemble, vers 10h30, le collier de des deux hommes se mettent à biper. Bip Bip Bip... C’est le bruit que fait le collier quand on est sur une zone interdite. Cela indique une explosion du collier imminente. C’est la panique, aucun des hommes ne peux expliquer ce qu’il se passe car aucunes zones interdites n’ont été signalées. Charles s’assois à genoux:
- Ainsi nous allons mourir, SergentToutNeuf. Nous allons mourir, mais nous mourront dignes, en ayant donné le meilleur de nous même
- Ce fut un plaisir de combattre à vos côtés, charles
Jour 3 SergentToutNeuf (partie 2)
SergentToutNeuf et charles se font une poignée de main très ferme en se regardant dans les yeux. Puis le sergent se met également à genoux à côté de charles. Les deux hommes regardent vers la mer sans dire un mot, en attendant que leurs têtes explosent…
…
5 minutes passent
…
Le collier bipe toujours, mais n’explose pas. Rien ne se passe. Après l’avoir réalisé, les deux hommes se lèvent et rigolent de bon cœur. Il n’existe aucune explication pour ce phénomène, mais à partir de maintenant leurs colliers bipent en permanence.
Le son émis est assez faible, et peut être entendu à 5 mètres s’il y a du bruit ambiant, et 10 mètres dans le calme complet. Ils rentrent au camp.
Ils ne parviennent pas à enlever les plombs avec leur matériel. Ils nettoient les plaies à l’eau salée et se font des bandages avec des habits. Le bras droit de SergentToutNeuf est fichu pour l’aventure et est maintenu en bandoulière et enroulé dans du tissus. Charles, lui, se met des bandages et se fabrique deux béquilles pour faciliter ses déplacements.
Les 3 coups de feu de LLG pourraient attirer quelqu’un, donc les hommes doivent se tenir prêts. Charles se rend dans la grotte et se repose à l’intérieur, la carabine à plomb près de lui. Il ne peut pas se déplacer facilement dans ces conditions.
SergentToutNeuf, lui peut marcher sans difficultés et part donc récupérer le fusil de chasse, et si possible autant de matériel que possible. Le sergent ne prend aucune arme avec lui, car il a besoin de sa seule main valide pour porter le sac militaire…
Il retrouve le cadavre de LLG et pisse dessus. Il ramasse ensuite le fusil de chasse avec lunette mais ne trouve que 2 cartouches restantes.
Il y a une vingtaine de goyaves et deux bouteilles d’eau. SergentToutNeuf range tout dans le sac. Il y a également un radeau construit avec la porte de la cabanne sur laquelle ont été fixés des bambous et des bouées. Il n’est pas certain que quelqu’un puisse tenir dessus, mais c’est bien assez stable pour transporter du matériel.
Le sergent ne traine pas. Il regarde vaguement la plage en rentrant, et ramasse un filet de pêche, du fil de pêche et hameçons avec leurre, un casque de chantier, des tissus et des couverts en plastique (couteau, cuillères, fourchettes).
Il rentre. Les hommes laissent tomber la sieste de l’après-midi et la chasse nocturne. En revanche ils vont passer la journée et la nuit à se ressourcer, et surtout à se tenir prêt pour un nouvel affrontement. Ils optent pour des shifts repos/garde plus étendus, car c’est douloureux pour Charles de se déplacer de l’intérieur de la grotte à l’entrée de la grotte. Les tours de garde se feront en shift de 3 heures, et les deux hommes utiliseront toujours le fusil de chasse (qui est leur meilleure arme actuelle) et un pieu en bois.
Les hommes cuisinent les rats capturés avec des goyaves en accompagnement et boivent beaucoup d’eau.
La nuit tombe. Les tours de gardes s’enchainent. A 3h00, Charles se lève pour son nouveau tour de garde et va retrouver le sergent dehors. Il récupère le fusil de chasse et SergentToutNeuf part se coucher dans la grotte. Il est très difficile de s’endormir à cause des bips incessants des colliers.
Le sergent ne ferme pas un œil. D’un coup, il entend un cri à glacer le sang :
- SERGENT ! SORS ! FUIS ! VITE !
Le sergent saute de son lit et se redresse dans la pénombre. De nuit on ne voit pratiquement rien. Il prend sa lance et fait silence pour entendre le moindre bruit. Au milieu des Bips du collier, il entend du remous dans l’eau et des bruits de bulles remonter à la surface. Des pattes de crustacés sortent de l’eau puis une pince frappe le sergent qui tombe à terre sur le rocher. Un crabe géant dont la carapace fait deux mètres d’envergure se positionne au-dessus de lui. Le sergent essaie de lui enfoncer la lance dans les yeux mais manque et la lance glisse sur la carapace. Le crabe commence par le frapper au visage avec ses pinces puis lui coupe les bras un par un, puis les jambes, et enfin la tête…
itinéraire:
Le 22 août 2019 à 12:42:49 Grosporcelaine a écrit :
Moi qui faisais confiance à cette enfoiré de DarwinDarwin qui drogue tout les joueur handicapé
c'est bien la seule chose que j'ai réussi à faire, m'attaquer à plus faible que moi!
Jour 0 Sergeï
Arme de départ: boite de 3 capotes
Ordre de passage pour sortir: 6
Jour 1 Sergeï
Bien qu’étant encore au QG, Sergueï a pu entendre 2 détonations venant de l’extérieur. Son expérience chez les Spetnaz lui permet de reconnaitre le bruit caractéristique des mines anti-personnel. La prairie doit être minée et des participants se sont probablement fait sauter dessus.
Sergueï sort du QG à 11h40 en 6ème position. Il sort par la porte Nord, et souhaite se rendre au centre de A3, avant de tourner à 90 degrés direction le village portuaire en C3
La traversée de la prairie se fait sans encombre, à un rythme rapide, mais prudent.
Une fois à la frontière entre la prairie et la jungle. Sergueï observe deux chemins espacés de 200 mètres environ s’enfonçant dans la jungle. Celui le plus à gauche a visiblement été créé par un participant à l’aide d’une épée ou d’une machette. Celui de droite est un petit sentier de 40-50cm de largeur très mal entretenu.
Sergueï aurait souhaité ne pas emprunter de sentiers et se déplacer plus furtivement en coupant au beau milieu de la jungle. Cependant la densité de la jungle est telle qu’il est impossible de progresser dedans à main nue. Et même s’il essayait, les craquements de bois morts lors de son passage ne seraient absolument pas discrets. Il faut donc choisir un des deux chemins.
Suivre le chemin qui vient d’être taillé par un participant provoquerai un combat dangereux, car au bout de ce chemin se trouve un joueur avec un objet tranchant. Sergueï n’a donc pas d’autre choix que de prendre le sentier de droite et s’enfoncer dans la jungle. Arrivé au centre de A3, le sentier donne une petite intersection accompagnée de petits panneaux.
- Tout droit : Grotte de la méduse
- A gauche : Cabane du vieux Brok
- A droite : Village portuaire
Sergueï suit le chemin de droite en direction du village portuaire, à l’affut du moindre bruit.
Alors qu’il s’apprête à arriver en C3, il commence à entendre des cris dignes d’un fou d’asile psychiatrique en provenance du sud, accompagné de bruits de sifflet.
Sergueï plonge dans les buissons, se met à 3 mètres du sentier environ et observe.
Les cris s’intensifient jusqu’à que le fou apparaisse :
- AAAAAAYYYAAAAAAAAAAAAAAA CHONKLO CHANKLA
KheyLambda surgit du sud, traverse perpendiculairement le sentier, et continue à travers la jungle en direction du nord. Ses bras, son visage et ses habits sont déchiquetés par les ronces. Il possède un sifflet d’arbitre dans la main droite mais n’a pas son sac avec lui, il a dû le perdre.
Sergueï peut ensuite sortir calmement de son buisson et finir le chemin jusqu’au village. Sergueï se place dans cette grande maison, en hauteur
Il fouille la maison mais étrangement, celle-ci est presque vide. Il ne trouve que des tiroirs vides, des armoires vides, des lits sans draps. Il y a un juste un rouleau de scotch noir ultra résistant dans une boite à outil au milieu de la salle à manger. En faisant le tour de la maison, Il trouve également une bouteille en verre, qu’il casse et scotche au bout d’un manche à balais.
Ca donne une lance rudimentaire
Sergueï s’installe ensuite au balcon et observe jusqu’à 22h. On peut voir un petit feu en contre bas, dans le jardin d’une résidence.
Le feu est très repérable, et plusieurs joueurs risquent de se diriger vers lui. Ça peut également être un piège grossier tellement le feu est visible. Mieux vaut laisser d’autres joueurs s’entretuer pour commencer.
Sergueï dors sous un lit
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Et se réveille à 5h00 alors que le ciel commence à s’éclaircir. Le feu dans le jardin est éteint mais fume encore.
Jour 2 Sergeï
Sergeï se prépare lentement et entreprend une descente silencieuse vers l’origine de la fumée. Alors à mi-chemin, il fait une halte dans une maison et monte à l’étage pour observer une dernière fois le jardin avant de s’approcher plus près. Il peut voir SergentKhey, en train de donner des coups de pieds sur le feu pour l’éteindre.
SergentKhey se met ensuite à faire des allers-retours entre son jardin et la maison voisine. Sergeï est un peu loin, et ne peut pas savoir ce que SergentKhey est en train de faire, ni connaitre son équipement.
Une fois sur les lieux du feu, Sergeï reste le long des murs, sa lance à la main, en observant le sol. Visiblement, tout a été déplacé dans la maison d’à côté car il ne reste rien mis à part des déchets. Sergeï va voir la maison voisine et cherche une fenêtre depuis laquelle observer l’intérieur. Il en trouve une et ne voit personne dans la maison.
A ce moment-là, un bruit de moteur venant du bord du port retenti. Sergeï se dépêche d’escalader un muret pour avoir un visuel sur la mer. Il peut voir SergentKhey avec une canne à pêche partir au large en barque à moteur. SergentKhey s’éloigne jusqu’au centre de A2 et commence à pêcher.
Sergeï en profite évidemment pour fouiller et trouve beaucoup de matériel très intéressant rassemblé au centre de la pièce :
- Du fil de fer
- Un briquet
- Une pioche
- 2 bouteilles de vin
- 1 paquet de 8 médicaments sur lequel il est inscrit « médicament surprise »
- Le sac de SergentKhey (tente, 2 bouteilles d’eau, 3 t-shirt, 1 pantalon, 1 k-way)
Une occasion révée pour tendre un piège à SergentKhey. Sergeï attend tranquillement derière la porte, prêt à transpercer tout individu qui franchirait la porte. Vers 16h00, le bateau revient au port. SergentKhey ne va pas tarder à rentrer et Sergeï se tient fermement prêt à ne pas manquer sa cible.
Les bruits de pas approchent, la porte s’ouvre et SergentKhey entre. Sergeï le saisi par derrière, lui met une balayette et tombe de tout son poids sur lui. SergentKhey est sur le dos et saisi son pistolet. Sergeï le voit et écrase son bras avec son genou, lève sa lance puis commence à donner des coups à la nuque de SergentKhey. Dans une pulsion de mort imminente, SergentKhey appuie deux fois sur la gâchette, avant de s’endormir à jamais dans un bain de son propre sang.
Sergeï se redresse les mains ensenglantées. Il ramasse le colt M1911 du SergentKhey
Il y a 6 balles restantes dans le chargeur, et un chargeur de 8 balles supplémentaire. Sergeï se saisit aussi des 5 poissons qu’à ramené le pécheur, sa canne à pêche et son bidon de 10L d’essence.
Ça fait beaucoup à transporter, mais Sergeï parvient à tout mettre dans son sac, sauf la canne à pêche qu’il tient de sa main gauche (il tient aussi sa lance dans sa main gauche) et le bidon de 10l dans la main droite. Le sac est placé sous son bras gauche (pincé entre le bras gauche et la poitrine). C’est lourd mais Sergeï veut ramener le maximum de matériel avec lui. Il remonte la pente en courant jusqu’à sa maison en priant pour que personne ne le repère.
Une fois arrivé dans la maison, il cache tout le matériel sous son lit. Un hélicoptère survole le ciel. Ca doit être l’hélicoptère qui a laché Gaston en D4 qui revient à la base, se dit Sergeï.
Il est 17h00 et la pluie commence à tomber. Sergeï veut se rendre en D4 pour voir s’il peut aider le khey russe Kaïron par pure bonté, mais aussi dans l’espoir de récupérer sa M16. Sergeï est confiant maintenant qu’il a une arme à feu, et pars en laissant tout son matériel caché sous le lit.
Il longe la falaise pour ne pas être au milieu du chemin. L’orage gronde, le vent souffle fort et la pluie est très violente. On ne peut pas voir très loin, c’est un bon signe car peu de personnes sortiraient par un temps pareil. Sergeï arrive en D4 et trouve Kaïron allongé sur le dos la bouche ouverte, et une jambe en moins.
Kaïron lui explique qu’il est sourd, qu’un homme en uniforme de policier très dangereux l’a trouvé et lui a pris le M16. Il dit à Sergeï de vite partir avant que l’homme mystérieux ne revienne avec la M16 pour le tuer. Sergeï croit tout ce que dit Kaïron au vu de son état.
Il prend Kaïron sur l’épaule et le ramène jusqu’à chez lui. Il met Kaïron sur le lit, le bâillonne, et l’attache avec du scotch sur le lit jusqu’à qu’aucun de ses membres ne puisse plus bouger (simple mesure de sécurité). Kaïron est visiblement endormi, et Sergeï veut lui poser plus de questions au réveil.
Un bruit d’hélicoptère survole à nouveau le ciel, mais vient cette fois se poser en position stationnaire au-dessus de Sergeï. Sergei sort voir ce qu’il se passe et se retrouve pris dans un filet, puis se fait tirer une fléchette sur la cuisse. Sergeï tombe dans les vapes.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Sergei se réveil nu sur un rocher au milieu de la mer, avec un bonnet bleu sur la tête. Une chaine solide de 2 mètres de long lui retient le pied droit et le l’attache à son rocher. Autour de lui il peut voir d’autres rochers qui émergent de l’eau
La côte est à environ 1km.
Vu comme le soleil est haut, il doit déjà être entre 11h00 et 12h00
Un papier est glissé entre la chaine et son pied. Le papier indique :
« Bonjour, ici Sheperd.
Nous avons pris quelques mesures pour rééquilibrer la balance, suite aux avantages considérables que vous avez pu obtenir grâce à un multi-compte. Vous pouvez continuer à jouer avec vos deux personnages, mais je doute que leur champ d’action soit vaste à présent. Bon courage et bonne chance, tout n’est pas perdu.
Ah oui, j’allais oublier. A présent, ceci est votre nouvel avatar : »
Jour 3 Sergeï
Sergeï trouve son téléphone dans son bonnet et regarde l’heure. Il est en fait seulement 10h00. Il envoi des appels à l’aide aux autres joueurs car son cas est désespéré. Il est prêt à se dévouer complétement à un éventuel sauveur.
Vers 10h00, il entend 3 coups de feu venant de la côte en A2. Sergeï crie pour indiquer sa présence, mais il est peu probable qu'on l'entende à cette distance...
Vers 10h30, le collier de sergeï se met à biper. Bip Bip Bip... C’est le bruit que fait le collier quand on est sur une zone interdite. Cela indique une explosion du collier imminente. La panique devient telle que Sergeï se prend de folie et tire de toutes ses forces sur le collier pour essayer de l’arracher. Il tourne en rond, se roule par terre, se frotte la tête contre le rocher… Après une minute de folie Sergeï s’alonge essouflé. Le collier bipe toujours, et ne s’arrêtera plus jamais de biper. Le son émis est assez faible, et peut être entendu à 5 mètres s’il y a du bruit ambiant, et 10 mètres dans le calme complet.
Sergeï essaie de s’approcher de l’eau pour attraper des petits coquillages ou crabes, mais sa chaine n’est pas assez longue, il est obligé de rester sur son rocher plat, en plein soleil. Il n’y a aucun nuage dans le ciel, et alors que la journée avance, le rocher devient brûlant. Sergeï ne peut pas s’assoir car sa peau brûle sur le rocher : il est obligé de rester debout en sautillant, ou de tenir en équilibre avec ses deux pieds sur le petit bonnet.
La nuit tombe, Sergeï est assoiffé. S’il ne pleut pas demain, il risque de mourir sur son rocher et cuire comme un œuf.
En début de soirée vient une légère envie de pisser. Sergeï prend soin de pisser dans ses mains et de boire en perdant un minimum de fluide.
Le collier bipe toujours, ce qui rend la nuit très pénible. Sergeï ne dort presque pas de la nuit.
Sergeï se lève vers 5h30 et regarde au loin. Toujours rien à l’horizon. Des oiseaux noirs se posent sur les rochers alentour, et observent Sergeï avec intérêt…
Jour 4 Sergeï
Charles a répondu par message aux appels à l'aide.
Sergeï est fou de joie à l’idée que quelqu’un vienne le chercher aujourd’hui et se met à gesticuler dans tous les sens tellement il est heureux. Puis, il se rappelle qu’il va falloir qu’on lui découpe le pied vivant pour qu’il puisse s’enfuir. Du coup, il se rassoit et commence à se préparer mentalement tout en regardant les oiseaux qui lui tournent autour.
Vers 9h00 il aperçoit enfin un radeau approcher. C’est bien Charles, arborant un beau fusil de chasse avec lunette de visée attaché sur son dos. Charles le rejoint sur le rocher en boitant. Il y a des bandages avec des taches de sang sur les chevilles de Charles. Les yeux de sergeï brillent de mille feux.
- Tu… tu as trouvé de quoi briser la chaîne ?
Charles révèle un couperet de boucher
- Ah… oui… merci. Tu peux y aller
Sergeï révèle sa jambe, prête à la découpe.
- Récapitulons une dernière fois. Je te sauve, et tu m’obéis au doigt et à l’œil jusqu’à qu’il ne reste que nous deux en survivants
- Oui c’est promis, c’est promis
Sergeï ferme les yeux, Charles prends son couperet, et utilise toute sa force en frappant plusieurs fois pour parvenir à trancher l’os. Sergeï cri de douleur et se met à pleurer.
Le sang gicle, Charles enlève son T-shirt et fait un nœud autour du moignon pour empêcher le saignement.
La nouvelle équipe d’infirmes des jambes ainsi créée se jette dans l’eau depuis le rocher, puis ils rentrent jusqu’à la côte en A2.
Charles fabrique deux béquilles et un pieu en bois pour Sergeï.
- Alors, elle est où ta planque d’équipement ?
- Dans une maison au Sud du village portuaire, sur les hauteurs à la lisière de la forêt. Tout est caché sous un lit. Il y a aussi Kaïron à l’intérieur. Il est scotché sur le lit.
- Ok, je connais un chemin rapide, il y a un sentier qui s’y rend directement. Tu marches devant
Les deux hommes avancent lentement avec leurs béquilles sur l’étroit sentier. Au milieu de B2, il y a l’intersection indiquant la cabane du vieux broc. Charles connait la route. Ils prennent direction sud jusqu’à une prochaine intersection, puis à l’est en direction du village portuaire. Une fois en C3, alors qu’ils arrivent à la fin du sentier donnant sur le village, ils voient quelqu’un attaché au milieu de la route se comporter très bizarrement.
- C’est… c’est Kaïron…
- Sergeï tu pars devant. Je reste 15 mètres derrière toi, avec mon fusil. Si je vois un ennemi s’approcher, je le descends
Sergeï tient loyalement son engagement et part devant avec ses béquilles. Il s’approche de Kaïron et le regarde de près. Kaïron est attaché au niveau du cou par deux cordes tendues et prenant fin sur un arbre de chaque côté du sentier. Kaïron est ainsi immobilisé au centre du sentier.
Kaïron a l’air complètement fou, il délire et rigole tout seul. D’un coup Sergeï semble entendre quelque chose, comme un bruit de collier venant des buissons.
« Bip bip bip »
Il y a quelqu'un. Sergeï se tourne vers la jungle sur sa droite. Il voit Darwin se lever d’un coup hors des buissons un révolver en main, et tirer.
Sergeï est propulsé en arrière par la puissance du magnum. Il ne souffrit pas car sa mort fut instantanée.
C'était qui le deuxième compte de Serguei ?
Et pourquoi des colliers se mettent à biter en permanence ?
Le 23 août 2019 à 12:25:52 Eliasing756 a écrit :
C'était qui le deuxième compte de Serguei ?Et pourquoi des colliers se mettent à biter en permanence ?
Kaïron
C'est toi qui a fait biper les collier des autres avec ton parchemin
Jour 0 Darwin
Arme de départ: Couteau de cuisine Lidl
Ordre de passage pour sortir: 4
Jour 1 Darwin
Bien qu’étant encore au QG, Darwin a pu entendre 2 détonations venant de l’extérieur. Il doit se passer des choses dehors mais quoi ?
Darwin sort du QG à 11h20 en 4ème position.
La porte s’ouvre et il sort par la diagonale, regarde à droite et à gauche mais ne voit personne. Il part en direction de la jungle B3 en marchant tranquillement, et en faisant attention de n’écraser ni les jolies fleurs ni les insectes.
La végétation n’est pas celle de son pays, ici le climat est très chaud et humide, mais de nombreuses plantes assez génériques sont reconnaissables : pissenlits, oseille sauvage, ortie et chardons. Il n’est cependant pas question de s’arrêter en ces lieux dangereux pour cueillir ce genre de plantes dont l’intérêt est limité.
Des plantes aux effets psychotropes pour faire passer le stress de la survie seraient plus intéressantes.
Darwin commence à se dire qu’il devrait se presser avant qu’un autre participant ne sorte du QG, et se met à trottiner vers la jungle.
Il y a également quelques cannes à sucre à la lisière des bois et Darwin en coupe une en morceau et la place dans son sac. De l’eau et du sucre, c’est un aliment idéal.
Finalement la lisière du bois est atteinte en seulement 25 minutes. Cela laisse beaucoup de temps pour s’installer. La nuit tombe vers 18h, il y a donc 6h à attendre. Tapis dans le feuillage, Darwin va observer la prairie et ce qu’il s’y passe.
Au cours des 3h suivantes, Darwin voit BearGrille rejoindre la jungle en A3, suivit 20 minutes plus tard par Sergueï.
Plus tard, SergentKhey va atteindre la jungle en C3.
1h30 plus tard, c’est kheylambda qui va franchir la jungle en C3.
Une fois que tout le monde a quitté le QG, Darwin souffle un peu et va se chercher des petits insectes à se mettre sous la dent. Ce fut très simple. Un arbre à papaye non loin a laissé tomber ses fruits pourris au sol. La saison des papayes doit être terminée, et les fruits sont remplis d’insectes. La papaye est bien trop mure et a un gout d’alcool mais Darwin se régale en mangeant son ragout de papaye pourrie et insectes.
Il passe le reste de la journée à chercher des plantes intéressantes, et parvient à trouver de l’aconitum napellus, une plante hautement mortelle même à faible dose. Darwin prélève avec précaution en évitant tout contact avec ses mains et fait tomber 20g de racines de la plante dans une chaussette (dose létale = 3g)
Il pensait ensuite se coucher dans son sac de couchage hors de la tente, mais ne trouve aucun sac de couchage dans le sac militaire…
Il se couche donc à même le sol en se servant de ses t-shirts, pantalons, et du sac comme couvertures.
Ce sera une des nuits les plus pénibles de sa vie. Les moustiques et les fourmis ne cessent de venir et de piquer si bien que Darwin change plusieurs fois de place, mais rien n’y fait. Vers 2h du matin, Darwin se résout à monter sa tente, mais ne parvient pas à comprendre comment faire. Il va donc dormir dans une tente qui s’effondre sur elle-même, sans mettre aucun piquets.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Darwin se réveille à 5h30 à cause de la lumière du soleil, mais reste dans son lit jusqu’à 9h00. L’effet « serre » du soleil dans la tente le force à sortir tant la chaleur devient élevée.
Les oiseaux chantent
La forêt sent bon
Darwin n’arrive pas à plier sa tente et la faire rentrer dans son étui, il force un peu et casse une des tiges.
Jour 2 Darwin
Darwin se réveille, et souhaite se ravitailler en eau. Il coupe des lianes avec son couteau, et en extrait de l’eau qui a l’air tout à fait potable. Après 30 minutes, toutes les bouteilles sont à nouveau remplies.
Il retourne chercher un peu de canne à sucre à la lisière de la forêt et mâchouille une tige entière en aspirant son nectar sucré.
Il empoisonne un troncon de canne à sucre, ainsi qu’une de ses bouteilles d’eau.
Le plan de Darwin est de simuler une bagarre sur son lieu de repos : il déchire ses habits d’origine, sa tente, se bagarre tout seul pour laisser des traces de combat sur le sol, et fait un feu sur lequel il va mettre de l’herbe fraiche afin de créer beaucoup de fumée.
Il laisse la bouteille empoisonnée bien visible près du feu et pars dans la jungle discrêtement, le couteau en main, la canne à sucre en haut du sac, habillé d’un treillis et d’un t-shirt kaki.
En s’enfonçant dans la jungle, la densité devient telle qu’il est quasiment impossible d’avancer. La progression est très lente, et est rendue possible grâce au couteau. Sans objet tranchant, personne ne pourrait progresser là-dedans. Après environ 2 heures, et de nombreuses égratignures dues aux ronces, Darwin, se retrouve au milieu de B3 sur un sentier traversant la jungle d’ouest en est.
La jungle étant vraiment un enfer, Darwin préfère suivre le chemin, prêt à utiliser la stratégie de la canne à sucre : s’il croise quelqu’un, il s’enfuit en courant en laissant tomber la canne empoisonnée, comme s’il l’avait simplement perdu.
Il prend la direction Est jusqu’au village portuaire :
Darwin se dirige ensuite vers le marécage au nord par la forêt, car la végétation n’est pas très dense autour du village.
Vers 11h, Darwin entend deux rafales de mitrailleuse venant du phare.
Une fois au marécage, Darwin observe :
Le lieu pue la décomposition de végétaux. Impossible de mettre un pied dedans tellement c’est vaseux, et ça doit grouiller de sangsue. Il y a quelques champignons sur les arbres que Darwin reconnait très bien:
Des amanites tue-mouche, consommées pour leurs vertus hallucinogènes. Darwin prélève une feuille de bananier dans laquelle il place deux champignons puis les range dans son sac. Au centre du marécage, il y a des plateformes et petites cabanes dans les arbres reliées par des passerelles. Darwin se demande bien comment aller là-bas. Hors de question de nager pour s’y rendre.
Il est ensuite temps de rentrer voir si le campement a attiré du monde. Sur le chemin du retour, entre les premières maisons et les bois, il aperçoit violin en train de soulever des cailloux pour se nourrir.
Violin se tient dans une position allongée bizarre, il doit être blessé. Darwin se rapproche par derrière le couteau à la main, mais trébuche sur une souche et tombe.
Violin se retourne immédiatement et dégaine un magnum qu’il pointe vers Darwin.
Darwin sursaute aussitôt, se relève, et part en courant en laissant tomber sa canne à sucre.
Bizarre que cet abruti de Violin n’ai pas tiré.
Darwin reprend le sentier de l’aller et retourne au campement. On dirait que personne n’est venu.
Darwin mange quelques insectes et traite les champignons pour se créer 5 bonbons hallucinogènes. Vers 16h00, on peut entendre 2 coups de feu venant du village, puis peu après un hélicoptère survole l’île. C’est sans doute le largage de Gaston.
Darwin veut maintenant essayer de prendre le sentier vers l’ouest. A peine arrivé sur le sentier, Darwin aperçoit 2 hommes deter. C’est charles, avec un arc et SergentToutNeuf avec un bouclier viking et une lance.
Darwin pris de panique replonge dans la jungle et fait du crawl dans les buissons. Son instinct du survie lui donne des capacités physiques étonnantes si bien que les deux hommes ne le poursuivent pas.
Le sentier étant très fréquenté, Darwin juge sage de ne pas y retourner aujourd’hui car il a déjà eu sa dose d’adrénaline.
Vers 17h00, la pluie commence à tomber. Darwin n’étant pas capable de se construire un abri efficace il va s’allonger sur le sol, récupérer la tente déchirée et s’en servir de bâche pour se recouvrir. Il se met à environ 50 mètres de son faux camp, et bien au milieu des buissons. Darwin ne va pas dormir jusqu’à 5h00 du matin, lorsque la pluie s’arrête.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Et se réveille à 10h00.
itinéraire:
Jour 3 Darwin
Darwin se réveille, un peu dépité de n’avoir piégé personne. Il se motive, récupère ce qu’il reste de sa tente, et récupère son eau empoisonnée sur laquelle il fait une marque au couteau pour ne pas se tromper.
Il récupère encore une fois de la canne à sucre, en mange un peu. Il lui reste 3 doses de poison et 5 bonbons hallucinogènes.
Darwin emprunte le sentier en direction de la ville prudemment, prêt à sauter dans la jungle pour s’y cacher au moindre problème. Au croisement jungle/ville/marécage, il dépose la bouteille empoisonné de manière bien visible, puis commence à longer la ville tout en restant dans la jungle.
Il trouve un peu de menthe poivrée. Il pourra l’utiliser plus tard pour en extraire de l’huile qui est une anesthésiante efficace.
Sur le sol, à l’endroit de la dernière rencontre avec Violin, Darwin trouve le magnum de Violin, ainsi qu’une sorte de faux rudimentaire. La partie tranchante est une canette déchirée et dépliée.
Darwin juge cette arme inutile en comparaison au magnum et ne ramasse donc seulement l’arme à feu. Il y a 6 balles dans le revolver.
Darwin décide de continuer à marcher. Peu après, vers 10h30, son collier se met à biper. Bip Bip Bip... C’est le bruit que fait le collier quand on est sur une zone interdite. Cela indique une explosion du collier imminente. Il n’était censé pas y avoir de zone interdite ici, Darwin devient fou de panique, essaie d’arracher le collier sans y parvenir, et pour faire passer sa terreur, avale 2 bonbons hallucinogènes d’un coup. L’effet ne vient pas immédiatement. Le collier continue de biper et n’explose toujours pas après 5 minutes. Alors que Darwin se dit que le collier n’explosera en fait jamais, l’effet des bonbons lui monte au cerveau…
Darwin descend légèrement en ville et rentre dans une maison colorée. Il y a du tabac sur la table et du papier à rouler, un briquet et des filtres. Quel heureux hasard. Il entreprend de se rouler une petite clopinette. Il s’assoit par terre, et met le filtre sur sa cuisse gauche, le tabac sur sa cuisse droite, et le papier dans les mains. Il compte :
- J’ai le papier, le filtre et le tabac
Puis il met le tabac sur le papier mais ne trouve plus le filtre.
- Il est où le filtre… AH OUI IL EST LA !
Puis il dit à voix haute:
- Je récapitule : j’ai le papier, le filtre, ET LE TABAC
Il essaie de rouler mais le papier tombe avec le TABAC
- JE RECOMMENCE : j’ai le papier, le filtre, ET LE TABAC
Darwin échoue encore une fois
- COMPRIS! JE SUIS DANS UNE BOUCLE TEMPORELLE C’EST SUPER
Le processus se répète pendant quelques heures, puis il sort dehors, le décor semble s’effondrer sur lui-même. Sa vision en 4D lui permet de localiser une personne assise au pied d’un mur. Darwin espère se faire un ami et va le rencontrer, la clope au bec. Il reconnait cette personne. MAIS OUI, C’EST VIOLIN !!!
- Alors violin ça gaze ?
Violin a la bouche grande ouverte et fixe Darwin, les yeux pétillants de couleur. L’herbe autour de Violin pousse de 10cm par seconde
- Ah ouais t’es vraiment connecté avec la nature toi, tient je te fais un splif. Tu te sentiras mieux après ça et tu pourras marcher sur tes deux jambes mon ami
Darwin écrase un bonbon et roule 3 joints qu’il donne à Violin. Comme violin ne bouge pas, il lui en met un dans la bouche et l’allume.
Darwin repart ensuite dans la ville, voyage sur un autre continent, communique avec la nature, nage dans l’espace. Il explore le futur et voit des esclaves aborigènes vénérer un maître blanc sanguinaire, puis cuire vivant le petit Violin à la broche. La notion de temps disparait, il fait nuit noir Darwin rigole tout seul en broutant de l’herbe, et s’endort
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Darwin reprend connaissance à 7h00 du matin et son collier bipe toujours. Le son émis est assez faible, et peut être entendu à 5 mètres s’il y a du bruit ambiant, et 10 mètres dans le calme complet.
Darwin est près d’une maison du village
A peine il se relève, et commence à marcher, il peut entendre un autre collier biper pas très loin. Le bruit vient de la maison. Darwin prend son magnum et rentre prudemment dans la pièce et voit un homme entièrement scotché sur un lit. Aucun de ses membres ne peut bouger, pas même sa tête, et sa bouche est bâillonnée. Une de ses jambes est arrachée, et l’autre couverte de bandages.
Darwin se penche pour voir son visage. C’est Kaïron
Jour 4 Darwin
Kaïron regarde Darwin avec stupéfaction à la limite comme un dieu, et il se met à gémir les larmes aux yeux.
Darwin débâillonne Kaïron et lui adresse la parole :
- Eh mec ! T’es dans un sale état, je peux te tirer hors d’ici
- Je ne comprends pas, je suis sourd ! Trouve quelque chose de quoi écrire pour me parler. Je te suis en rampant pas besoin de me tirer ne t’en fais pas
Darwin réfléchit. Kaïron est complètement fichu et ne peux être utile à rien, sauf en tant qu’appât. Darwin établi un plan: il veut positionner Kaïron de manière bien visible entre la ville, le sentier et le marécage et se cacher à quelques mètres avec son magnum.
- Faut que tu trouves une chaise roulante ou en faire une ou quelque chose qui pourrait me permettre de bouger plus facilement sans avoir à ramper. Sache que si tu es d’accord de me prendre sous ton aile je resterai avec toi pour le moment
Darwin écrase un bonbon et roule 3 cigarettes magiques. Il en allume une dans la bouche de Kaïron puis par chercher de quoi écrire.
Kaïron voit le joint comme un cadeau de Dieu qui va lui redonner un peu de joie dans ce monde cruel et morbide.
- Cimer chef putain
Une larme coula de sa joue. Darwin part quelques instants et explore deux maisons. Darwin va revenir avec une corde, mais pas de chaises roulante ni de quoi écrire. Pas de chaises n’est pas un problème car le croisement n’est qu’à 200 mètres. Darwin pourra trainer Kaïron jusqu’à là-bas, et l’attacher avec la corde.
Les pupilles de Kaïron commencent à être bien dilatées par la cigarette magique. Darwin applique de l’anesthésiant issu de la menthe poivrée uniquement dans les bras car il n’en a pas beaucoup, et veut en garder pour lui. Avec son couteau Lidl, il coupe les tendons des bras de Kaïron puis s’approche de sa bouche, un verre d’eau à la main.
- Tire la langue mon ami, je vais te donner de l’eau
Il lui tire la langue. Darwin la saisit, tire dessus, et la découpe sur environ 4 centimètres. Kaïron est pris de convulsions, et le sang gicle de partout. Darwin utilise son couteau pour sortir du coton du matelas. Il insère du coton dans la bouche de Darwin, et le rebâillonne pour compresser le coton dans la bouche.
Darwin attache une corde au cou de Kaïron, et le traîne jusqu’à l’intersection. Il le met au bout du sentier, bien au milieu, et l’attache à deux arbres : un de chaque côté du sentier. La corde est tendue au niveau du coup de chaque côté, donc Kaïron ne peut pas se déplacer, et se trouve bien visible au milieu du sentier. Kaïron délire et rigole tout seul à cause de la drogue.
Darwin ne retrouve pas sa bouteille empoisonné. Il se nourrit à l’arrache avec des insectes, ou des feuilles d’arbres comestibles, et se cache dans les buissons à 5 mètres de Kaïron.
La journée passe, les colliers bipent toujours.
Vers 15h00, quelqu’un s’approche en venant du sentier. C’est Sergeï. Il est tout nu avec un bonnet bleu sur la tête, et un pieu dans la main.
Il s’arrête devant Kaïron, et d’un coup, comme pris d’une révélation, se tourne vers la cachette de Darwin, et relève le pieu comme s’il se mettait en position de combat. Darwin surgit hors de sa cachette pour être bien positionné et tire en plein dans la cage thoracique de Sergeï.
Sergeï est propulsé en arrière et s’écroule mort sur le coup.
Puis un coup de fusil très proche retenti, et Darwin reçoit une salve de 10 plombs dans le bras gauche et le ventre.
Darwin se laisse tomber sur lui-même dans sa cachette. Il est à nouveau à couvert, le magnum tenu dans sa main droite. Puis un deuxième coup de feu. Les balles se perdent dans l’arbre juste derrière lui. Puis plus aucun bruit. Son agresseur pense peut être qu’il est mort.
Darwin avale tout l’anesthésiant qu’il lui reste et attend que l’agresseur vienne inspecter les cadavres, prêt à sortir des buissons et lui tirer dessus le moment venu.
Darwin reste ainsi jusqu’à qu’il fasse nuit noir. L’anesthésiant perd petit à petit de son effet et la douleur revient.
Puisque personne n'est venu, Darwin abandonne la planque, laisse Kaïron au milieu du chemin et retourne dormir dans la maison.
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Le collier qui bipe toute la nuit et la douleur portent Darwin à un état de fatigue critique. Il ne dort presque pas et doit se dépêcher de soigner sa blessure. Il est 5h00 et le ciel commence à s’éclaircir.
Jour 5 Darwin
Darwin décide de chercher des moyens naturels d’améliorer sa condition : antiseptique, anesthésiant, ou argile pour couvrir sa plaie. Il se déplace lentement dans la jungle et trouve un peu d’aloe Verra, et en racle les feuilles avec son couteau pour en extraire le gel visqueux. Il en applique abondement sur ses plaies, et range 3 feuilles dans son sac pour plus tard. Il y a à nouveau de la menthe poivrée qui est facile à trouver et permettant de faire de l’anesthésiant.
Ces traitements permettent à Darwin de se sentir déjà mieux.
Darwin prend le corps de Sergueï et le cache dans une maison. Il entretient Kaïron en vie en lui donnant un peu d’anesthésiant, de l’eau et quelques insectes. Kaïron est vraiment devenu une coquille vide tant son regard est vide et inexpressif.
L’agresseur de la veille semble avoir définitivement disparu. Darwin explore les alentours en restant dans la jungle avec son couteau, mais il n’y a aucune traces de qui que ce soit. Où que aille Darwin, le collier bipe. Il faut croire que le collier ne s’arrêtera probablement jamais de biper…
Darwin mange, et après tout l’effort de la matinée, il décide de faire une activité moins consommatrice d’énergie. Il se cache dans les buissons à côté de Kaïron mais de l’autre côté du sentier, et plus loin cette fois (environ 10 mètres au lieu de 5). Darwin veut surveiller le passage et être embusqué, prêt à tirer sur le prochain homme qui va s’approcher de Kaïron.
Après une heure d’attente, beaucoup de brouhaha se fait entendre. Ce sont les cris d’une vingtaine de singes qui viennent sauter sur Kaïron, le mordiller, lui lancer des cailloux et le lacérer avec leurs petites griffes.
Darwin est choqué et il ne sait pas comment se battre contre des singes avec son revolver. Il essaie donc de se faire discret et de reculer lentement pour prendre plus de distances. Malheureusement, les singes le localisent et abandonnent Kaïron pour l’attaquer. Darwin essaie de se battre à main nue, mais sa blessure l’handicape fortement. Faute de temps pour réfléchir à la situation, Darwin sort le magnum et tire 2 coups.
Chaque coup lui provoque une intense douleur au ventre (blessé par les plombs) à cause de la puissance de recul de l’arme. Au 3ème coup de feu, l’arme glisse des mains de Darwin. Les singes gesticulent de partout et il y en a de toute façon trop. Darwin tente de se débattre dans la douleur au corps à corps à main nue avec les singes.
Puis une grande silhouette apparait juste devant lui. C’est BearGrille, une machette à la main et un singe sur l’épaule.
Darwin est au sol et regarde BearGrille avec un regard demandant de la pitié.
BearGrille lève la machette et tranche la tête de Darwin.
Darwin pire enfoiré du monde t’aurais pu me laisser l’usage de mes bras et ma langue
Vue que tu m’avais sauvé même sans jambe j’aurai pue tenter des attaque suicide