Musique d'ambiance : https://youtu.be/oV9MYfp8Gxo?t=55
Maggie ne se fit pas prier, elle se précipita vers la sortie du palais au moment où deux balles se dirigeaient vers sa position de départ. Elle se mit à traverser la première rue de la cité qu’elle vit.
- Vous savez le problème avec les femmes...c’est que dès que vous sortez de la cuisine... 
PAN ! La balle frôla la jambe de Maggie
- Putain, les bras et puis ça, comment il fait pour me parler quand je suis à l’extérieur aussi, c’est qui ce clown à la fin ! 
-...c’est pas toujours pour faire le ménage ! Ma foi je ne suis pas raciste des femmes qui cherchent à devenir indépendantes, puisque que je ne les considère pas comme une race. Je dirai plutôt que c’est...une sous-race !
PAN ! C’est passé par dessus la tête.
- Vite je dois me planquer ! Si je monte sur un bâtiment il pourra pas m’atteindre ! 
La survivante se mit à grimper, à la Assassin’s Creed, sur la première maison qui apparut dans son champs de vision.
- D’accord d’accord, donc vous essayez de grimper sur les toits comme si je ne pouvais pas vous atteindre depuis l’endroit où je me trouve ?
PAN ! Dans le sac de Maggie, elle a dû se loger dans une des gourdes au vu du liquide qui se mit à mouiller son dos.
- Bien sûr ! Dans quelques secondes je vais me planquer ! Et ensuite je te retrouverais salopard et je te couperais les couilles ! T’as rien d’un Dieu petit con ! 
- Oui je...je connais cette théorie…
PAN PAN ! Chacune à quelques millimètres des oreilles de Maggie. La balle de gauche effrita le mur d’une force telle que des gravats abîmèrent ses yeux. Mais juste avant d’être aveuglée temporairement, elle aperçut son assaillant, il était sur le toit du palais ! Elle sortit son flingue et accourut dans cette direction en sautant de toit en toit
- Regardez là comme elle saute, on dirait une heu...une clocharde du Bois de Boulogne MEUHEUHEUHAHAHAHA !
PAN ! La balle qui avait pourtant été parfaitement ajustée, fut esquivée par Maggie, pleine de rage. Il ne restait plus qu’un toit entre elle et son agresseur.
- Bon je t’ai raté quand même 10 fois… si vraiment j’arrive pas à te tuer ça reste entre nous hein ?
PAN ! Maggie esquiva latéralement la balle et ouvrit grand ses yeux injectés de sang. Elle reconnut le candidat, ce n’était autre que …
- John Of The Garden ! Pour vous desservir Mademoiselle ! 
- J’ai compté 11 balles connards 
- Mais j’ai compté 2 flingues connasse ! 
- YÉ COMPTÉ UNE PUTAIN DE MITRAILLETTA !!!! 
De multiples détonations retentirent depuis le sol en direction du toit du palais. Seul Maggie fut touchée, une balle était passée au ras de sa hanche.
- Bordel je suis finie ! (elle se couche derrière une des tours du palais)
- Bon je crois qu’il va falloir sauter, hum… et je n’aurais pas le temps de sortir les trains d’atterrissage ! 
John sauta et s’éclata les les chevilles sur le sol.
- Mmmmh c’est bien ma veine, me voilà boîteux des deux pieds, manquerait plus qu’un cul-de-jatte manchot et ce serait le Pompon ! Heureusement que je suis accompagné de moi-même dans cette dure épreuve 
Il rentra tant bien que mal dans le palais et sortit son deuxième pistolet pour tirer dans le sabre. Ce dernier chuta au sol, et John le ramassa en essayant de lire les inscriptions étranges qui parsèment la lame.
- Mmmmhh le problème avec l’ar*be c’est que c’est pas facilement lisible… 
- SORT DE TA CAYETTE YOHN OU C’EST MOI ET MA MITRAILLETTE QUE TU VAS GOÛTER ! 
- Je ne mange pas de ce pain là ! 
John prit ses jambes à son cou. Cependant sa fuite fut fortement ralentie par ses guiboles explosées.
Tout en haut Maggie se releva, et déterminée, descendit lentement du toit en utilisant les murs. Malgré les dégâts qu’elle a subit, elle est encore disposée au combat.
- Aller, ce ne sont que des blessures superficielles ! 
- Boh eh, vous êtes bien gentille ma petite dame, mais une blessure superficielle, plus une blessure superficielle, plus une blessure superficielle ça fait ? 
- ÇA FAIT QUE TU ES MORT CABRON ! 
(tire sur John)
- MEUHAHAHAHA ! 23 balles dans le vide, c’est la piquette Tony ! Tu sais pas viser Tony, t’es MAUVAIS ! 
- Attend que ye recharge tu vas voir ! 
(recharge son arme)
- Vite c’est le moment de faire profil bas 
(s’engouffre dans une ruelle, avec le sabre en sa possession)
- Reviens ici Yohnny ! (suit John)
- Merde… Tant pis pour le sabre, faut juste que je m’éloigne de ces deux malades et que je me soigne
Maggie réussit tant bien que mal à se glisser jusqu’au sol. Les balles ne l’ayant que frôlée, elle put se déplacer assez normalement. Elle prit la direction d’une ruelle dans le but de se planquer dans un bâtiment plus loin, et tomba nez à nez avec Wesker.
-… 
-… 
- Mec, fuis ! Y’a deux malades qui font que de se canarder depuis tout à l’heure, si t’as pas d’arme digne de ce nom fais demi-tour !
- Dis-moi, est-ce que tu reconnais ceci ? (lui montre le collier d’immunité)
-... 
- (sourit) 
- Oh non… c'est un cauchemar ! Non pitié je supporterais pas une autre blessure ! (elle s’agenouille) Laisse-moi la vie sauve et je te jure que je te le revaudrais ! 
- J’aime qu’on me supplie, malheureusement ça ne va pas être possible ma petite. Vois-tu Sar Malid est une ville dont l’architecture est très effacée derrière ses nombreux bâtiments (lui met le collier autour du coup, puis lui attrape délicatement le menton) 
Ainsi il est très difficile, à moins d’avoir étudié la zone, de savoir que cette cité est très cyclique… quasiment toutes les rues font le tour de la ville, mais ça impossible de le repérer
- Mais...qu’est ce que tu veux à la fin ?
- (lui caresse les cheveux) Pour l’instant je veux que tu regardes, et que tu admires…
Tout d’un coup apparut John Of The Garden juste derrière Wesker
- Ah t’es là toi …
- Of The Garden, t’es pas trop blessé j’espère ?
- Non, j’ai juste extrêmement mal aux pieds, mais tu sait ce qu’on dit hein ? « Auteuil Neuilly Passy, c’est pas du gâteau » 
Il s’approcha de Wesker, et lui claqua la bise.
- Salut mmmhhh, *biz tu vas *biz vas *biz bien ?! 
- On s’est déjà vu aujourd’hui pourquoi tu me dis bonjour ?
- Je sais pas...c’est rigolo 
- Alors t’as le sabre ? 
- Ouais, t’as vu c’est la classe à Dallas ce truc !
- C’est clair, bon aller file-le moi
- Non
- Bah pourquoi ?
- Pas envie
- Arrête un peu de faire le mariole, on s'était mit d'accord
- Non heu ! C’est à mon tour, on avait dit un objet chacun son tour et toi je viens de te filer le collier rappelle toi. Et c’est pas parce que tu l’as mis au cou de cette ravissante demoiselle que ça annule tout ! À moi le sabre, à moi le pouvoir mon frère, bon on se casse à la one again Bistoufly ?
- Oh, je m’y attendais, tête de phoque
Wesker sortit un canif de sa manche et la planta dans l’abdomen de John
- Que… ?!
- Vois-tu je t’ai légèrement menti, mon arme n’était pas un peigne mais bien cette dague. Et bizarrement je trouve que c’est beaucoup mieux, pas toi ? (lui retire le sabre des mains)
- Tu n’es pas seulement un lâche tu es un traître ! Comme ton chara-design le laissait deviner ! 
- MEURS, OF THE GARDEN !
Wesker retira son canif, John se mit à pisser le sang dans la ruelle et s’effondra par terre, inconscient, puis peu de temps après, mort. 
- Ce collier a des propriétés qui te dépassaient John. Bon à ton tour ma belle, tu es prête ? Je vais tirer de toutes mes forces sur ce collier
-...J’en peux plus, tue moi…
- Attend attend ! Pourquoi expédier le plaisir comme ça ? Savourons le moment, 3...2…
- YE VEUX CE SABRE YOHNNY ! 
(mitraille la ruelle)
- Merde…
Wesker plongea sur le sol et porta le corps de Of The Garden de manière à se protéger des coups de feu, une trentaine de balles se logèrent dans le cadavre de John. Maggie n’avait reçu aucune balle, mais s’évanouit à cause de tout le sang qu’elle avait perdu
- YE T’AI EU YOHNNY ! (se met à recharger son arme)
Wesker profita de ce moment pour lâcher John et fuir avec le sabre.
- MEUH ! T’es qui toi ?! Pourquoi tu as le sabre CABRON ! 
(se met à poursuivre Wesker)
La cité se vida ainsi de ses visiteurs. Seule Maggie était encore vivante, mais pour combien de temps ? Sans soins, elle mourra pour sûr, mais ça c’est une autre histoire, celle de Sar Malid et de son sabre étrange est terminée. Ce combat dantesque aurait été complètement différent si un seule de ses protagonistes avait jugé bon d’agir autrement. Même Denis, pourtant assez absent dans cette histoire, a été un de ses piliers.
Maintenant, portez-vous bien jusqu’à la prochaine histoire, qui se déroulera dans le prochain épisode ! À demain
