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Sujet : La démocratie engendre la dictature dans 50% des cas
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EcstraMDR
Niveau 54
26 janvier 2023 à 20:07:26

Le 24 janvier 2023 à 11:45:43 :

Heu bah non. Et c'est discriminatoire qu'une majorité impose ses desiderata à la totalité. Autant si c'est dans un lieu privé entre personnes consentantes, oui. Sinon, non.

La vie n'est que discrimination, la discrimination n'est pas quelque chose de mal en soit. En politique la discrimination de la majorité vis à vis de la minorité est un élément nécessaire pour faire une société un minimum potable et capable de survivre. Tu peux difficilement gouverner ou faire des choses commune sans imposer aux autre, autrement la moindre personne qui dirait "non" pourrait faire annuler des projets, et à la longue on s'en sortira pas.

Bah non, si un projet est annulé car une seule personne a dit non alors c'est que le projet était vraiment à chier ou trop faible pour le moment.

Je reconnais qu'il y a des idées de génie et que c'est pas dans la masse qu'on les crée d'ailleurs. Beaucoup de projets novateurs et "du futur" ont été imaginés d'ailleurs mais la plupart des gens n'ont pas le niveau pour l'exécuter, comprendre ce système, etc. Et donc ce projet, un projet peut ne pas se réaliser. On va dire que le monde, "le monde humain" n'est pas prêt. Et ça serait même contreproductif de le créer. (Je crois que c'est pour ça que l'état existe encore : les gens sont toujours pour la plupart des grands enfants et ils ont besoin de papa état. Ils ont peur d'affronter le monde ensemble et de réaliser leur vie dans un environnement multifacette.)

Mais donc non ce n'est pas légitime qu'une majorité IMPOSE à une minorité. La minorité peut refuser et donc ne plus contribuer à cela.

En fait personne n'est obligé de suivre quoi que ce soit. C'est une base de la vie que les gens oublient. Ensuite si tu refuses quelque chose, tu en paies les conséquences. Ceci dit, il est illégitime de par exemple prendre l'argent de quelqu'un ou de lui faire du mal physiquement ou autre, il est illégitime de forcer quelqu'un à faire quelque chose contre son plein gré, à moins bien sur qu'il ait nui à une chose en soi.

Enfin, d'ailleurs je ne comprend pas ton mot "gouverner" : qui veut gouverner qui ? Moi je ne veux gouverner personne. Et si je me met en gouverneur, je ne veux gouverner que ceux qui le veulent.

Je vais prendre un club de sport : je ne veux entrainer que ceux qui veulent bien que j'entraine. Secundo, c'est p-e moi l'entraineur d'un club, donc en fait ça veut dire que je suis "l'autorité" de ce club ou pour telle tranche d'age. Donc dans ce club et pour cette tranche d'age, je peux éventuellement (si c'est le modèle que j'utilise, car il y a d'autres modèles) refuser de prendre quelqu'un, je peux dire à untel ce qu'il doit faire, etc. Après chacun, dans ce club, a le droit de se retirer du club. On peut se dire que si le club ne tourne pas rond : soit il y a un problème dans le club, sinon il serait plein, soit c'est un facteur extérieur (mettons que c'est un club de foot d'un petit village : c'est possible qu'on manque de joueur et c'est pas grave, c'est juste que le village est trop petit pour avoir un club ; l'entrainer ou directeur du club ne va pas forcer des gens à jouer pour le club).
Si le but de l'organisation permet la survie des individus, encore oui, à la limite... Mais tout ce qui est vital, justement se conserve. Naturellement.

Ah oui et donc si tu montes un club de sport, ou je ne sais quoi, tu ne peux forcer personne à rentrer dedans. Les gens, volontairement peuvent rentrer et sortir de celui ci. Je crois que je l'ai un peu dit. Je crois que je voulais ajouter autre chose :(

EcstraMDR
Niveau 54
26 janvier 2023 à 20:21:30

Le 24 janvier 2023 à 22:27:23 :
La démocratie c'est juste un système de gouvernement où les gens ont le droit de vote et de s'exprimer, ça peut pas devenir une dictature comme ça. La Russie c'était pas une démocratie, c'était un régime totalitaire avant de devenir une dictature. Les gens confondent souvent les termes et ça c'est pas cool :hap:

Que quelque chose ou quelqu'un impose ses règles à autrui quand ce dernier est "chez lui" c'est une dictature, puisque la personne elle même n'a rien à dire.

On peut aussi penser à des lieux extérieurs à chez lui. Mettons que l"'individu va au restaurant et ce restaurant veut l'accueillir mais l'état impose que l'individu pour X raison ne le peut pas. Donc l'état devient plus légitime que l'individu lui même. Même si l'individu et mettons le restaurant et son propriétaire ne font de mal à personne.

dictature
Apprenez à prononcer
nom féminin
1.
HISTOIRE (ANTIQUITÉ ROMAINE)
Magistrature extraordinaire, la plus élevée de toutes, chez les Romains.
2.
Concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un individu, d'une assemblée, d'un parti, d'une classe.

:d) l'état est une dictature.

EcstraMDR
Niveau 54
26 janvier 2023 à 20:28:33

Le 25 janvier 2023 à 18:21:42 :

Le 24 janvier 2023 à 22:27:23 :
La démocratie c'est juste un système de gouvernement où les gens ont le droit de vote et de s'exprimer, ça peut pas devenir une dictature comme ça. La Russie c'était pas une démocratie, c'était un régime totalitaire avant de devenir une dictature. Les gens confondent souvent les termes et ça c'est pas cool :hap:

La démocratie ça exige une population avec un nveau d'éducation élevé sinon c'est la catastrophe populiste qui arrive rapidement avec l'anarchie qui suit. Tous lrs pays ou la démocratie fonctionne pas trop mal ce sont tous des pays ou le Qi moyen est élèvé.

on m'a déjà dit que l'anarchie c'était pour des gens intelligents
l'anomie c'est quand des cons essaient de s'organiser, c'est pas pareil :hap:

entre les deux, il y a les gens qui ont besoin de l'état : ils savent construire un truc monolithique mais ils ne peuvent pas aller plus loin, ils ont peur d'être perdu

mais dans l'anarchie elle même il peut exister toute sorte d'organisation : des tribus, des systèmes pyramidaux conventionnels, etc.

(Ca me fait ton "fonctionne pas trop mal" :noel: c'est sur qu'il faut pas viser trop haut et pouvoir se satisfaire de ce qu'on a. Mais la démocratie en Belgique (mon pays), ou quand je vois les autres pays d'Europe, et tous les états du monde, partout, tous les pays ont des lacunes et des choses aberrantes. Mais c'est pas demain que ça changera. L'histoire va vite et lentement en même temps.)

EcstraMDR
Niveau 54
26 janvier 2023 à 20:36:39

Le vrai génie de l'Occident c'est ça, c'est ce modèle de démocratie libérale : un régime fondé sur la souveraineté du peuple, limitée par un certain nombre de droits naturels inaliénables, tous réductibles au droit de propriété (propriété de soi-même, qui implique des droits comme la liberté d'expression, de mouvement, de réunion, et propriété de ce que l'on produit).

c'est d'ailleurs cela que désigne le terme "état de droit" : beaucoup confondent le "rule of law" britannique, qui est l'idée que tous, même les dirigeants et l'État, doivent obéir à un certain nombre de lois fondamentales, de "droits naturels", et le Rechtsstaat Allemand qui signifie que tout ce que fait l'État doit être légal, donc que l'État doit pondre une loi qui justifie chacune de ses actions.

Les deux conceptions sont en vérité opposées et quand en France on nous parle d'état de droit c'est souvent au sens Rechtsstaat, pas au sens rule of law

D'accord globalement. Au début, j'ai cru ,et en fait non je ne suis pas sur, que tu disais qu'on était dans un état de droit.

Mais de toute façon, l'état ne peut pas respecter le droit naturel. Ou ça me parait proche de l'impossible. Par exemple si l'état devient régalien. L'état prend tout de même une partie des biens (propriété) d'une personne par des taxes et impots. La personne ne peut être totalement garante de la "totalité de ses droits naturels" avec un état.

Après selon le libéralisme de l'état, le DN (droit naturel) peut être plus ou moins grandement respecté.

L'individu par exemple resterait propriétaire complet de son logement. Par exemple il n'y aurait pas de droit de succession. Il n'y aurait pas de droit de ceci, de cela à respecter. Ce ne sont que des ajouts de l'état et chaque ajout nuit partiellement au Droit Naturel.

Ah et je relis : le problème vient de "peuple", qui est le peuple ? On peut le définir, mais si quelqu'un ne se sent pas de ce "peuple", de ce groupe, de cette entité, comment faire ? Selon le DN, c'est l'individu qui décide de lui même ce qu'il fait de son corps, où il va, etc. si tant est qu'on l'accepte ailleurs, ou encore de ce qu'il fait de ce qu'il possède (tjrs sous réserve du DN : est-ce que l'activité des biens de cette personne nuit au DN (à la propriété) de quelqu'un d'autre ?

EcstraMDR
Niveau 54
26 janvier 2023 à 20:46:29

À l'autre sur le bien commun : Il n'y a pas de bien commun? Première nouvelle que l'espèce humaine ne nécessite pas un territoire sain, de l'eau pure, un toit, de la nourriture, le respect de son intégrité physique et psychique. Le rejet du bien commun n'est qu'une paresse de ceux qui croient se passer du monde et de leurs semblables, alors qu'il est redoutablement simple de convenir de certains biens collectivement vus comme importants et commun.

Tu n'as pas compris le point de vue.

A un certain niveau de compréhension de la réalité et pour l'organisation humaine, on peut dire qu'il existe un "bien commun". Seulement on peut aller au-delà, tout en comprenant les niveaux précédents, qu'il n'y a pas de "bien commun".

Si quelque chose est un bien commun justement, comme tu dis, et bien alors il n'y a pas besoin d'un état, puisque les gens vont naturellement s'organiser pour ce bien commun ?

Et quand les gens parlent de bien commun c'est des trucs très gros, très vague et je suis d'accord. Mais en général ça ne va pas très loin. Et ensuite, des gens, des politiciens par exemple, commencent à établir des biens communs, des règles pour des biens communs. Le principe de bien commun est cool mais c'est d'un niveau religieux. Je ne sais pas si j'explique bien. Je pourrais extrapoler.

[arashi]
Niveau 33
26 janvier 2023 à 21:08:16

Le 26 janvier 2023 à 20:46:29 :

À l'autre sur le bien commun : Il n'y a pas de bien commun? Première nouvelle que l'espèce humaine ne nécessite pas un territoire sain, de l'eau pure, un toit, de la nourriture, le respect de son intégrité physique et psychique. Le rejet du bien commun n'est qu'une paresse de ceux qui croient se passer du monde et de leurs semblables, alors qu'il est redoutablement simple de convenir de certains biens collectivement vus comme importants et commun.

Tu n'as pas compris le point de vue.

A un certain niveau de compréhension de la réalité et pour l'organisation humaine, on peut dire qu'il existe un "bien commun". Seulement on peut aller au-delà, tout en comprenant les niveaux précédents, qu'il n'y a pas de "bien commun".

Si quelque chose est un bien commun justement, comme tu dis, et bien alors il n'y a pas besoin d'un état, puisque les gens vont naturellement s'organiser pour ce bien commun ?

Et quand les gens parlent de bien commun c'est des trucs très gros, très vague et je suis d'accord. Mais en général ça ne va pas très loin. Et ensuite, des gens, des politiciens par exemple, commencent à établir des biens communs, des règles pour des biens communs. Le principe de bien commun est cool mais c'est d'un niveau religieux. Je ne sais pas si j'explique bien. Je pourrais extrapoler.

Je crois plutôt que la critique du bien commun est faite par des gens qui n'ont pas tellement réfléchi au concept.

Celui qui dit qu'il n'y a pas de bien commun ne souhaite pas le chaos, mais un certain ordre politique. Puisqu'il ne choisit pas cet ordre par hasard mais pour des raisons particulières, en visant un certain bien qui lui semble supérieur aux autres, par exemple en visant la plus grande somme de bien possible pour le plus grand nombre de personne possible. Si ce n'est pas le cas, alors il souhaite le pouvoir pour lui et sa caste et donc la multitude hors de lui et sa caste n'a pas à l'écouter. Il vise donc malgré tout le bien commun en disant qu'il n'y a pas de bien commun. Ou il est auto-contradictoire, et donc son argument est à rejeter, ou il déclare qu'il y a un bien commun qui ne passe pas par une somme des parties plus grande que la simple addition des parties mais par l'addition de parties absolument individuelles. Néanmoins, s'il admet qu'en fait sa position est celle-ci, alors l'espace de discussion autour du bien commun est ouvert et il a a prouvé que sa conception du bien commun dépasse celui des autres, au lieu de se réfugier dans la naturalité d'un seul et unique modèle exploitable pour l'être humain.

En fait, nous voyons puisque l'argument est auto-contradictoire que celui qui l'avance vise à naturaliser le statu quo : "Ne rêvez à rien d'autres que vos existences seules".

L'État n'est qu'un appareil d'organisation des gens, qui vise à unir la multiplicité de leurs forces. Ton argument revient à dire : il n'y a pas besoin d'organisation officielle si les gens vont naturellement s'organiser, donc supprimons les institutions officielles.

De plus, qu'est-ce que veut dire "naturellement" ici pour la chose politique qui est, par définition depuis Aristote, l'éloignement des modes "naturels" d'organisation? Enfin, dans une société dont les intérêts divergeants de quelques-uns, mais dont le pouvoir est particulièrement grand, et dont la logique structurelle de certaines institutions est particulièrement à l'encontre de ce qui est rationnellement le meilleur résultat (ne prenons que comme exemple les entreprises qui détruisent les conditions de profitabilité de leur secteur économique en détruisant les conditions d'habitabilité de la Terre), il est évident que les difficultés de "s'organiser pour le bien commun" dépasse une téléologie de la naturalité ou de la perfection.

De toute façon, comme tu l'as déjà toi-même admis, il y a des biens communs facilement reconnaissables et sur lesquels toute personne est capable de s'entendre.

[arashi]
Niveau 33
26 janvier 2023 à 21:09:51

Le 26 janvier 2023 à 20:46:29 :

À l'autre sur le bien commun : Il n'y a pas de bien commun? Première nouvelle que l'espèce humaine ne nécessite pas un territoire sain, de l'eau pure, un toit, de la nourriture, le respect de son intégrité physique et psychique. Le rejet du bien commun n'est qu'une paresse de ceux qui croient se passer du monde et de leurs semblables, alors qu'il est redoutablement simple de convenir de certains biens collectivement vus comme importants et commun.

Tu n'as pas compris le point de vue.

A un certain niveau de compréhension de la réalité et pour l'organisation humaine, on peut dire qu'il existe un "bien commun". Seulement on peut aller au-delà, tout en comprenant les niveaux précédents, qu'il n'y a pas de "bien commun".

Si quelque chose est un bien commun justement, comme tu dis, et bien alors il n'y a pas besoin d'un état, puisque les gens vont naturellement s'organiser pour ce bien commun ?

Et quand les gens parlent de bien commun c'est des trucs très gros, très vague et je suis d'accord. Mais en général ça ne va pas très loin. Et ensuite, des gens, des politiciens par exemple, commencent à établir des biens communs, des règles pour des biens communs. Le principe de bien commun est cool mais c'est d'un niveau religieux. Je ne sais pas si j'explique bien. Je pourrais extrapoler.

J'admets par contre que le principe de bien commun a une origine religieuse : c'est Rousseau qui l'importe à partir de sa notion de "volonté générale" en s'inspirant de la théologie de la providence de Malebranche.

Néanmoins, il ne va pas de soi que le bien commun va nécessairement de pair avec la volonté générale.

EcstraMDR
Niveau 54
26 janvier 2023 à 21:21:04

en visant un certain bien qui lui semble supérieur aux autres,

Justement il n'y a pas de "bien supérieur" ou c'est plus nuancé et donc il faut éviter d'utiliser un terme honorifique de "bien commun".

Le "bien commun" est souvent utilisé pour trouver une ligne droite, verticale et directrice pour tous.

Ca a une portée transcendante. Et c'est bien.

Maintenant il faut faire attention aux excès de zêle avec cela car des gens mettent justement sous le bien commun leur bien personnel. Ils généralisent leur vision subjective du monde. C'est ça qui est dangereux avec le "bien commun".

il souhaite le pouvoir pour lui et sa caste et donc la multitude hors de lui et sa caste n'a pas à l'écouter.

En effet, personne n'a forcément, obligatoirement à écouter ou suivre quelqu'un.

La seule personne que l'on puisse écouter, tenter d'écouter est Dieu.

Tout ce qui est en-deça mérite d'être mis sous silence car alors cet homme se prendrait pour le monarque de l'absolu. Ce serait ridicule. Ridicule, pourtant c'est cela qui a créé les pires politiques destructrices de l'humanité.

il a a prouvé que sa conception du bien commun dépasse celui des autres,

Mais le but n'est pas de modifier un "bien commun" par un autre...

Excuse moi mais ça ne m'intéresse pas comme sujet. Tu ne comprends pas ce que je veux dire. C'est p-e normal que j'explique mal.

De plus, qu'est-ce que veut dire "naturellement" ici pour la chose politique qui est, par définition depuis Aristote, l'éloignement des modes "naturels" d'organisation?

Là tu pars dans des conceptualisations philosophiques.

Tu sais, tout est naturel dans le monde en soi.

Bordel ça dépend à partir de quel modèle on parle. On se perd. Si tu ne me comprends pas, ce n'est pas grave.

(Tu ne dois pas me prendre comme référence par rapport à Aristote. Bien que c'est vrai que c'est plus facile si deux personnes partent des mêmes concepts. Souvent les gens ne se comprennent pas car en fait chacun parle de son truc, de sa propre personne, de ses propres références.)

De toute façon, comme tu l'as déjà toi-même admis, il y a des biens communs facilement reconnaissables et sur lesquels toute personne est capable de s'entendre.

Ok et donc il n'y a pas besoin de chef ou de gouvernement qui établit ces biens communs pour tous. En fait chacun s'organise derechef dans son truc avec qui il veut et voilà.

EcstraMDR
Niveau 54
26 janvier 2023 à 21:31:12

J'admets par contre que le principe de bien commun a une origine religieuse : c'est Rousseau qui l'importe à partir de sa notion de "volonté générale" en s'inspirant de la théologie de la providence de Malebranche.

Néanmoins, il ne va pas de soi que le bien commun va nécessairement de pair avec la volonté générale.

Mmmh pour moi, si.

C'est du même acabit. Les deux conceptions se relient.

J'aime bien l'aspect transcendantal du bien commun : on va oeuvrer chacun ensemble pour le bien de tous. Et pour cela il n'y a pas mieux que d'individualiser. Et naturellement si quelque chose revient chez chacun et bien ça sera fait partout.

Et le problème c'est que les politiques et beaucoup de gens veulent imposer leur propre volonté à tous, car ils croient que c'est pour le "bien de tous".

:d) https://www.youtube.com/watch?v=LVgPdcxs4CE&ab_channel=AstaLys

Conféré par exemple cette période funeste du covid... Le bien commun, le bien de tous, allez faut tous se faire vacciné, wowowowowow calmos avec votre bien de tous.

Et beaucoup de gens s'hypnotisaient à être fier de se vacciner sous "le bien de tous", "moi je me vaccine pour le bien de tous (le bien commun), pas pour moi :) ".

C'est des p'tains de rousseauiste, une des "philosophies" le plus pauvre de l'histoire. Le gars a déconstruit des siècles, des milliers d'année de philosophie, pour construire plutot une régression. Il a légèrement fait dévier l'humanité vers des aberrations.

BzzzzzzBzzz
Niveau 7
26 janvier 2023 à 22:19:41

Le 26 janvier 2023 à 19:57:24 :

Le 24 janvier 2023 à 22:58:08 :

Le 24 janvier 2023 à 22:29:28 :

Le 24 janvier 2023 à 11:45:43 :

Heu bah non. Et c'est discriminatoire qu'une majorité impose ses desiderata à la totalité. Autant si c'est dans un lieu privé entre personnes consentantes, oui. Sinon, non.

La vie n'est que discrimination, la discrimination n'est pas quelque chose de mal en soit. En politique la discrimination de la majorité vis à vis de la minorité est un élément nécessaire pour faire une société un minimum potable et capable de survivre. Tu peux difficilement gouverner ou faire des choses commune sans imposer aux autre, autrement la moindre personne qui dirait "non" pourrait faire annuler des projets, et à la longue on s'en sortira pas.

t'as vraiment un avis biaisé sur le sujet mec. La discrimination c'est pas juste "imposer aux autres" pour faire avancer les choses. C'est exclure des gens de certaines opportunités ou privilèges simplement à cause de leur race, genre, orientation sexuelle, etc. C'est pas juste pour la société, c'est pas juste pour les individus qui subissent cette discrimination. Et c'est pas en légitimant la discrimination que tu vas "faire une société potable", c'est en luttant contre elle. :hap:

Non Discriminer veut dire juste "faire des distinctions". Dans le rapport social c'est se conduire de maniere inégalitaire en fonction des distinctions. Après il y a des discriminations légitimes, et des discriminations qui pourraient porter atteintes aux valeurs sociales prêchées par notre Société, et ça c'est de l'idéologie.

Quand on interdit de vendre de l'alcool à un adolescent c'est de la discrimination. On se base sur le fait que l'adolescent n'est pas encore un adulte. Et on applique une norme inégalitaire
Ça peut paraître injuste à certains et à d'autres très juste.

La discrimination est partout.

Pourquoi tu fais ton Jordan Peterson à prendre une définition de la discrimination tellement large qu'elle en devient inutile? Il est évident que la critique de la discrimination/hiérarchisation politique ne concerne pas cette modalité abstraite.

La discrimination n'est légitime que si elle est collectivement acceptée et rationnellement décidée. Elle devrait être l'exception maniée avec la plus grande attention et non l'universel abstrait qui fige toutes les remises en question du statu quo.

À l'autre sur le bien commun : Il n'y a pas de bien commun? Première nouvelle que l'espèce humaine ne nécessite pas un territoire sain, de l'eau pure, un toit, de la nourriture, le respect de son intégrité physique et psychique. Le rejet du bien commun n'est qu'une paresse de ceux qui croient se passer du monde et de leurs semblables, alors qu'il est redoutablement simple de convenir de certains biens collectivement vus comme importants et commun.

De toute façon, l'argument selon lequel il n'y a pas de bien commun est auto-contradictoire : s'il n'y a pas de bien commun, alors celui qui énonce qu'il n'y a pas de bien commun l'énonce pour lui ou pour lui et sa caste et donc ce qu'il dit ne nous intéresse collectivement pas. Évidemment, ce n'est que ce que contient implicitement l'argument : explicitement, il énonce : la meilleure manière de maximiser le bien de tous est d'arrêter les projets de bien commun, donc il y a un bien commun mais c'est celui que je porte.

Ah non. Il y a des gens qui doivent être discriminés. C'est-à-dire les fachos qui discriminent les autres. Moi je trouve ça parfaitement normal de Cancel la haine. Il y a des discriminations legitimes en elles-mêmes. C'est-à-dire celles qui délimitent le mal pour l'ecarter du bien. Mais pas seulement. Ecarter. Mais aussi éliminer le mal. Le mal c'est la fashosphère. Et le bien tous ceux qui prechent l'amour du prochain malgré les différences. Donc ceux qui discriminent en s'appuyant sur de pretendus différences il faut les eliminer.

BzzzzzzBzzz
Niveau 7
26 janvier 2023 à 23:08:14

Bref l'extrême-droite doit être combattue et pour cela on doit la pointer du doigt. Elle, et le mal qu'elle porte en elle. C'est-à-dire la haine, le rejet du prochain.

Pseudo supprimé
Niveau 6
27 janvier 2023 à 12:13:25

La démocratie directe est une dictature par définition. La dictature de la majorité sur la minorité. cf: Aristote (Les Politiques) et Montesquieu (L'esprit des lois II)

[arashi]
Niveau 33
27 janvier 2023 à 14:10:13

Le 26 janvier 2023 à 21:21:04 :

en visant un certain bien qui lui semble supérieur aux autres,

Justement il n'y a pas de "bien supérieur" ou c'est plus nuancé et donc il faut éviter d'utiliser un terme honorifique de "bien commun".

Le "bien commun" est souvent utilisé pour trouver une ligne droite, verticale et directrice pour tous.

Ca a une portée transcendante. Et c'est bien.

Maintenant il faut faire attention aux excès de zêle avec cela car des gens mettent justement sous le bien commun leur bien personnel. Ils généralisent leur vision subjective du monde. C'est ça qui est dangereux avec le "bien commun".

il souhaite le pouvoir pour lui et sa caste et donc la multitude hors de lui et sa caste n'a pas à l'écouter.

En effet, personne n'a forcément, obligatoirement à écouter ou suivre quelqu'un.

La seule personne que l'on puisse écouter, tenter d'écouter est Dieu.

Tout ce qui est en-deça mérite d'être mis sous silence car alors cet homme se prendrait pour le monarque de l'absolu. Ce serait ridicule. Ridicule, pourtant c'est cela qui a créé les pires politiques destructrices de l'humanité.

il a a prouvé que sa conception du bien commun dépasse celui des autres,

Mais le but n'est pas de modifier un "bien commun" par un autre...

Excuse moi mais ça ne m'intéresse pas comme sujet. Tu ne comprends pas ce que je veux dire. C'est p-e normal que j'explique mal.

De plus, qu'est-ce que veut dire "naturellement" ici pour la chose politique qui est, par définition depuis Aristote, l'éloignement des modes "naturels" d'organisation?

Là tu pars dans des conceptualisations philosophiques.

Tu sais, tout est naturel dans le monde en soi.

Bordel ça dépend à partir de quel modèle on parle. On se perd. Si tu ne me comprends pas, ce n'est pas grave.

(Tu ne dois pas me prendre comme référence par rapport à Aristote. Bien que c'est vrai que c'est plus facile si deux personnes partent des mêmes concepts. Souvent les gens ne se comprennent pas car en fait chacun parle de son truc, de sa propre personne, de ses propres références.)

De toute façon, comme tu l'as déjà toi-même admis, il y a des biens communs facilement reconnaissables et sur lesquels toute personne est capable de s'entendre.

Ok et donc il n'y a pas besoin de chef ou de gouvernement qui établit ces biens communs pour tous. En fait chacun s'organise derechef dans son truc avec qui il veut et voilà.

Nies-tu qu'il faut de l'eau pour vivre? J'imagine que non, donc il y a des biens communs.

Le but n'est "en apparence" pas de modifier le bien commun par un autre, mais réalité ce but consiste à naturaliser l'absence de bien commun pour favoriser le subjectivisme le plus crasse pouvant se concilier aux autres subjectivismes les plus crasses grâce au marché, bloquant toute possibilité de parvenir à ces vérités aussi simplistes que : l'eau est nécessaire à la survie de tous, et doit donc être un bien commun, partagé et gratuit.

La politique est en effet une discipline philosophique. Si nous ne faisons pas attention à ce que nous disons, nous sombrons dans des contradictions comme celles lancées par les néolibéraux.

Sur les chefs : J'ai déjà proposé un argument sur raison pour laquelle ton argument est mauvais. J'en ajoute un autre : On peut agir contre son intérêt mais pas contre son désir. Il est dans le désir de certains de vivre en autarcie partagée, mais il est dans l'intérêt de tous d'avoir accès à certains biens communs.

EcstraMDR
Niveau 54
31 janvier 2023 à 18:00:16

l'eau est nécessaire à la survie de tous, et doit donc être un bien commun, partagé et gratuit.

Pour moi c'est dans les faits que ça ne fonctionne pas.

Mettons que tu habites quelque part et que tu as un puit.

Est-ce que tu as le droit de propriété sur ce puit ou non ?

Est-ce que des gens peuvent venir dans ton jardin et se servir ?

Selon moi tu peux décider si tu fais cela, ou si tu extraits de l'eau gratuitement et donc la donne, ou tu peux te dire que ça t'a exténué et que tu demandes quelque chose en échange (par exemple du pain, de la farine, des oeufs, de l'argent).

les néolibéraux.

Je ne sais pas ce que c'est personnellement en tout cas.

Il est dans le désir de certains de vivre en autarcie partagée, mais il est dans l'intérêt de tous d'avoir accès à certains biens communs.

Tu n'as donc pas foi en l'homme.

Comment construire une société avec cette idéologie funeste et satanique en tête.

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Sujet : La démocratie engendre la dictature dans 50% des cas
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