Création

Arf justement je me demandais si ca terminait déja aujourd'hui Du coup je pense que ca sera trop juste pour pondre quelque chose et servir de sparring partner Mandou

Je suis tout seul alors que j'ai pas écrit du carnet de route
Si je suis tout seul, j'exige alors un commentaire de TOUT le monde

Donc bougez vous si vous voulez pas que je fasse chier

On prolonge jusqu'à vendredi soir minuit, cause : attentat

Ouais, j'vois pas bien le rapport, mais si on a jusque Vendredi alors j'essayerais de pondre un petit truc pour apporter un peu de concurrence a Mandoudou

(J'ai une vague idée de ce que je pourrais faire en plus )

Du coup ça fera que quatre jours pour les votes, faudra pas que vous trainiez
Du moment que j'ai des adversaires, ça me va

Le 17 novembre 2015 à 18:31:04 Chocobo_3 a écrit :
Ouais, j'vois pas bien le rapport, mais si on a jusque Vendredi alors j'essayerais de pondre un petit truc pour apporter un peu de concurrence a Mandoudou

(J'ai une vague idée de ce que je pourrais faire en plus )

Toi qui est un véritable petit trublion, tu aurais dû percevoir la noirceur et l'ironie de mes propos

Je suis malade. (Et c'est vrai) C'est valable comme excuses ?

(Non oui en effet, j'aurais du saisir... Bah c'est pas la première fois (encore moins la dernière) )

Il vous reste 24 heures bande de fainéants!

On peut faire encore quelque chose ?

Je peux essayer un truc en speed...

Un texte gribouillé en quelque temps pour concurrencer un peu Mandoulis !

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Vincent pense au post-apocalyptique en montant les avenues. Qu’est ce que le post-apo ? réfléchit-il. Théoriquement, il n'en sait rien, mais dans la pratique, il peut dire que c’est survivre à l’autre. Ouais, ça lui plait bien. Puis faut dire qu’il joue à Fallout en ce moment, alors ça doit jouer. Peut-être qu’il pourrait faire un truc autour de ça, une petite chanson posée, avec un piano et puis une voix… Il commence à imaginer quelque chose mais s’arrête rapidement. Ce n’est simplement plus possible de faire le duo.

Le quartier est toujours bondé le samedi soir : Vincent transperce la foule comme une lamentable masse inerte. Autour de lui, il y a un faux air de Time Square. Les spots publicitaires illuminent les rues, enchaînent les ambiances et exposent des couleurs 4K. Les sourires « super dents blanches » sont carrément aveuglants. Avec l’automne, les dernières pluies font puer les égouts et suer le goudron. Il y a des flaques ici et là, trop piétinées pour refléter qui que se soit.

Combien peut-on être dans une seule rue ?

Des centaines, sans aucun doute. Et dire qu’il n'y a pas si longtemps, il ne se sentait pas perdu…

Il entame une route et se fait klaxonner.

— Lève la tête connard !

Le type embraye plus vite qu’il ne jure. Vincent ne sait pas trop quoi en penser… le gars a raison, faut qu’il fasse un minimum attention, pour lui ou pour les autres. M’enfin. Il repense à sa « solitude » : ce n’est ni triste, ni révoltant, c’est juste que… qu'il manque quelque chose.

Le petit bonhomme vert ajoute sa teinte à la cité. Le passage clouté se laisse conquérir par ses citoyens, et Vincent suit le mouvement. Il guette l’heure sur sa montre. Cadeau de la 1ère année.

Les rues l’emportent, le promènent, le font revenir sur ses pas. Parfois, il pose sa main droite sur un lampadaire, espérant un signe quelconque, une transcendance. Mais rien. Le post-apo.

Sur le chemin du retour, il longe la façade qui le faisait sourire autrefois. Des tas d’affiches y sont placardées, mais l’une d’elle règne sur les autres. C’est un œil ; un œil unique. Des paupières à peine maquillées, des cils recourbés et un iris bleu sombre. Le teint de peau est clair, lisse et apaisant. L’affiche le regarde, lui, comme aucun autre. Certains y voient des références littéraires, des dictatures, des complots ou même des billets de banque. Pour les plus informés, une comédie musicale. Mais lui, il devine un fantôme. Si les lampadaires ne lui parlent pas, la façade est toujours plus volubile. Il passe du temps devant elle, à se noyer dans ces yeux, devant ces navires de Charon. Il entend parfois une âme rigoler délicieusement. Cela ne peut être qu'elle.

Il rentre finalement chez lui, passe la soirée sans conviction et se résigne à aller se coucher. Pas envie de Fallout ce soir. Il rejoint sa chambre et s’assoit sur son lit. Face à lui, accroché au mur, un cadre grand format, 61 x 91.5. A l’intérieur, l’œil. Celui-ci l’aime dans son intimité. A coté, une feuille A4 est gribouillée d’une petite écriture. Elle est trop loin pour qu’il la lise, mais cela ne fait rien : il en connait chaque phrase. Il distingue les premiers mots du titre : « Nécrologie de l’artiste et chanteuse… ». Il revient au cadre et se laisse emporter par l'œil, avant d’éteindre la lumière.

Depuis l’extérieur, la lune pénètre les interstices des volets et éclairent la table de chevet. Celle-ci accueille une photo, pâle sous les faisceaux sélénites. Y est immortalisée une jeune femme au sourire divin pour qui sait le contempler. Elle a deux yeux ; d’un bleu sombre.

— Bonne nuit mon amour, répond Vincent.

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Merci, c'était tout juste pour l'horaire ^^ !

Content que Ggiot te donne l'occasion d'avoir un adversaire Mandoudou! Perso j'ai écris une vingtaine de lignes, ca sera pour la prochaine fois^^ Du coup je lirais et commenterais pour départager

J'ai finalement un adversaire!

ATTENTION, vous ne disposez que de quatre jours pour voter, jusqu'à Mardi soir, 0h00!

Sympa le texte, j'aime bien l'ambiance morose, mélancolique qui s'en dégage, et c'est même un peu chelou, mais ça rend bien, ça va bien avec cet œil qui nous fixe. La chute était évidente, dès le premier paragraphe on a deviné qu'il a perdu l'amour de sa vie

+3 pour Ggiot

En effet, j'ai souvent du mal avec les chutes.

+3 pour Mandoulis.

J'ai fait ce texte pour créer de la concurrence, pas pour me faire élire par mon adversaire . De tout façon ton texte est bien aussi, par contre un peu sans inspi j'ai trouvé, le coup de la secte illuminati !

Je donne +3 à ggiot
J'ai bien aimé l'ambiance.
Par contre Je me suis un peu fait chier pendant ton texte Mandou.. c'est bien écrit mais j'ai trouvé ça un peu "téléphoné".

C'est gentil merci .

J'ai pas compris pour Mandoulis : "téléphoné" ? Qu'est ce que ça veut dire ? Genre expédié c'est ça ?

Oui j'avoue faut expliciter le terme là mon Tweenou

Oui, un peu cliché. Le délire illuminati est un peu simple. J'ai l'impression qu'il n'a pas cherché à aller très loin pour trouver l'idée de son texte.

Au moins j'avais une idée