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Rétrogaming

PlayStation 3

Sujet : Le syndrome du retour en arrière…
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ValerioFluo
Niveau 30
02 août 2023 à 15:22:07

De 89, mon entrée dans le monde du jeu vidéo a été Dr Mario sur Nes, puis Super Mario Bros 1 et 3 auxquels je jouais avec ma mère, qui sont de vraies madeleine de Proust pour moi, puis par la suite j'ai grandi avec la PS one la N64, puis PS2, PS3, PS4/One et maintenant Series X / PC.

Personnellement, mon engouement et enthousiasme pour le jeu vidéo est toujours le même, c'est juste que contrairement à quand j'étais plus jeune, il n'est pas uniquement tourné vers les AAA.

L'OP j'ai l'impression que toi et ceux d'accord avec toi, vous n'entendez par "jeux vidéo" que AAA.
Or aujourd'hui à l'heure où bon nombre de gros studios producteurs de AAA sont en état de mort cérébrale (Ubi et EA en tête) il est temps pour tout passionné de se tourner vers les productions indé, qui fourmillent de créativité.

Même si selon moi, certaines productions AAA de ces dernières années sont top (personnellement j'ai adoré mes 155h passées sur Cyberpunk 2077 et mes 40h sur RDR2).
En fan de SF et de Star Wars, EA et Respawn, m'ont quand même fait plaisir avec les Jedi, même si je préférerais que Respawn bosse sur Titanfall 3 en nous pondant une campagne au moins aussi bonne que celle du 2.

Bref je trouve ça dommage de juger l'ensemble du média, en se basant uniquement sur les AAA c'est comme juger le cinéma en se basant sur les blockbusters.

De très bons jeux il en sort toujours chaque année, il faut juste faire un travail de recherche personnel un peu plus profond pour les trouver, que simplement regarder les pubs tv ou la Une de jvc.

Pseudo supprimé
Niveau 8
02 août 2023 à 20:32:15

Alors pour ma part je parle du jeu vidéo de manière globale. Pas uniquement de AAA. Après s’étant un joueur consolé depuis mon enfance et non pas PC forcément mes attentes se tournent vers du AA et du AAA, je ne consomme pas de dematerialisé et pour le coup linde ne représente pas une énorme part de ma consommation ou de se que j’attend. Je joue à tout, que sa soit du petit ou du gros budget pour peut qu’il sorte juste en boîte et de manière générale je trouve que l’industrie du JV est partie dans un renouvellement catastrophique et dans des formules globalement trop industrielles. Si on veut juste parler de gros studios globalement de la N64/ps1 à la fin 360/ps3 tu a de quoi boire et manger en quantité incroyable et d’une qualité folle. Bien sûre tu a des mauvais jeux, certains mêmes purement commerciaux mais ils sont en nombre nettement inférieur à aujourd’hui. Je ne dit pas que tout à ce jour est nulle mais la qualité c’est largement perdue. Je me souviens que sur 360 ou même ps2 tous les ans je faisaient plusieurs jeux mémorables alors que maintenant il faut prier pour avoir 1 ou 2 jeux dans l’année ou tu t’estime satisfait du prix investi ….

Après je ne cite pas les consoles antérieures à la ps1/n64 car je les verraient avec un recul de collectionneur et non pas avec celui du consommateur direct à l’époque de leurs parution car j’ai commencé mon humble vie de joueur de JV que sur gameboy Color verte pomme et sur ps1 bien évidemment toutes deux hérites du grand frère :)

Pseudo supprimé
Niveau 35
03 août 2023 à 10:30:14

Cela remonte à longtemps, mais moi j'ai commencé à 7 ans à jouer à la 1ere Nintendo ; il y avait pas des histoires de jeux à gros budgets à l'époque 89-90 car je me rappelle que l'industrie du jeu vidéo était vu comme une utilisation de divertissement pour enfants plutôt nouveau mais pas vraiment inoubliable (après faut dire vu mon âge je réalisais pas trop, je jouais aux jeux sans y prêter trop d'importance).
Il a fallu attendre quelques années après la sortie de la super Nintendo pour que la il commence à y avoir des pubs à la télé qui passait souvent (le pack de la console vendu avec le jeu street fightet 2 ou j'avais supplié mes parents de l'acheter à Noël et mon souhait s'est réalisé); idem pour les 1er jeux en 3d polygonales pour PS1/Saturne avec la fameuse guerre des licences Sony/Sega/Microsoft/SNK.

Enfin, tout ça pour dire qu'à l'époque les jeux mises en avant étaient vénérés sans être au tout début des jeux vraiment inoubliables, jusqu'à l'époque où ça le devient avec les 1er jeux addictifs pour les grosses licences à partir du début des années 90; je veux dire qu'avant les jeux petits ou grands on été plus détaché et on ne se souciait pas de savoir quel jeux allait casser la baraque; on avait d'autres occupations et les actualités dans les magazines ne se bousculaient pratiquement pas; puis aussi il n'y avait pas internet pour s'informer... :-)

Pseudo supprimé
Niveau 8
03 août 2023 à 18:57:39

Tin sa devait être quelque chose quand même d’être enfant dans les années fin 80/début 90. Je regarde pas mal de reportage d’archives et vraiment avoir vécu cette époque folle du cinéma et du JV avec la conscience d’un enfant mais aussi son regard et son enthousiasme c’est dingue. Surtout que pour les consoles suivantes tu avait le regard et le recul d’un adolescent, de même pour ton ouverture d’esprit. Malheureusement comme dit plus haut à l’époque de la ps1 j’ai mis pour la première fois mes mains sur une console alors j’ai pas connus toute cette belle époque avec le recul, la connaissance et l’intérêt que j’ai eut plus tard….

adriplay93
Niveau 38
03 août 2023 à 19:48:56

Alors ya plusieurs choses qui peuvent expliquer ton ressenti :
- tu joues depuis des années donc tu découvres plus vraiment
- faut le dire, en vieillissant je trouve qu'on perd de la motivation à jouer et à s'impliquer dans des jeux
- objectivement, oui ya trop de remasters à la con et c'est quelque chose qu'on n'avait pas avant 2010
Après je prends toujours plaisir à jouer aux jv, en jeux récents et mainstream, j'ai bcp aimé RDR2, TLOU2, god of war, crash team racing et nfs heat. Après évidemment la magie de la découverte est partie : j'avais déjà fait RDR1, TLOU1 et je joue à nfs depuis underground 2 donc bon...

Pseudo supprimé
Niveau 8
03 août 2023 à 21:09:11

Pour le coup j’ai récemment enfin finis RDR2 après 4 tentatives ou la première moitié du jeu m’avait à chaque fois achevé et franchement c’était vraiment chouette et avec le recul cette première moitié est certes clairement moins sulfureuse que la suite mais tellement nécessaire pour créer l’attachement avec le personnage principal mais aussi le développement de ses idées. La fin avec Arthur m’a poignée, idem avec mon cheval et la partie sur l’île était vraiment audacieuse et inattendue. Et puis on en apprend tellement sur Dutch et la bande c’est ouf.
En revanche c’est dommage de masquer tout ce contenu haletant par une première moitié très lambda et avec peut d’impact sauf sur la fin.

Pseudo supprimé
Niveau 35
04 août 2023 à 10:25:39

Le 03 août 2023 à 18:57:39 :
Tin sa devait être quelque chose quand même d’être enfant dans les années fin 80/début 90. Je regarde pas mal de reportage d’archives et vraiment avoir vécu cette époque folle du cinéma et du JV avec la conscience d’un enfant mais aussi son regard et son enthousiasme c’est dingue. Surtout que pour les consoles suivantes tu avait le regard et le recul d’un adolescent, de même pour ton ouverture d’esprit.

Ouai, ouai... En fait à l'époque quand on était dedans quand j'y repense tout paraissait posé, y avait pas à ce remettre en question pour savoir à quelle sauce les malheurs des m*rdes liés aux nombreux problèmes allaient nous gobé ; et puis les dirigeants politiques, les grosses chaînes et autres savaient plutôt ce qu'ils faisaient en ce qui concerne l'avenir économique, c'était plutôt prospère...
Par contre pour les impayés des crédits et impôts et autres ils étaient impitoyable, j'en sais quelque chose... Enfin, c'est sûr en terme culturel y a pas à dire c'était vraiment autre chose, surtout pour les diffusions télévisé entre autre! :oui:

Pseudo supprimé
Niveau 35
04 août 2023 à 13:04:00

Il faut rappeler que 95% des références de ce qu'il y a de fait dans les grands -et petits- jeux de 2000 à début 2020 sort tout droit du cinéma et -surtout- de la littérature dans toutes ces formes (romans, bds, comics, mangas) venu tout droit de la fin du siècle dernier et j'ai été un des heureux élu d'avoir eu la chance de découvrir tout ça la 1ere fois; et c'est aussi le cas au niveau musical par exemple ou même la plupart des reprises restent collector...

Alors, oui j'ai eu de la chance d'avoir connu cette époque, il est vrai :gni: !

-___lagrogne__-
Niveau 74
30 août 2023 à 15:00:00

Vous aviez qu'à choisir les jeux intéressants, à chaque fois ils bident, ça se plaint mais ça les achètent pas, faudrait voir à balayer devant sa porte les joueurs aussi.

Pseudo supprimé
Niveau 35
30 août 2023 à 15:08:13

De quoi tu causes??!! Si tu veux parler des jeux des dernières générations ben t'as tout dit; les jeux bident donc on va pas les acheter! Et puis pour ma part, je balaie bien devant ma porte et bien comme il faut les annonces de nouveautés à ch*er et question listing de jeux que je possède je suis très très loin de me plaindre si tu veux tout savoir!! :rire:

Pseudo supprimé
Niveau 8
30 août 2023 à 16:08:45

J'avoue j'ai rien compris là...

A aucun moment on a dit qu'on les a acheté ses jeux et au contraire on s'en plaint de ce mouvement d'industrialisation et de perte de créativité, d'imaginaire etc...

Puis avant de juger si une personne doit balayer devant sa porte ou non essaye déjà de discuter ... Tes ni dans nos vie ni dans nos porte monnaie donc je doute que tu sache se que l'on possède, les expériences qu'on a eut etc ...

Tes bizarre man. Tu viens tu sort des trucs incompréhensible et tu agresse les gens alors qu'on échange en toute tranquillité.
Pense à te prendre un petit thé et a réfléchir un peut avant de poster l'amis ...

silvanul
Niveau 18
31 août 2023 à 17:41:53

Go asile https://image.noelshack.com/fichiers/2018/36/4/1536235021-kougna.png

Cooliosef2
Niveau 9
31 août 2023 à 17:43:06

On connaît tous la fameuse choucroute alsacienne, que l’on consomme chaude, accompagnée de viande, de pomme de terre et d’épices. Ce que l’on connaît moins en revanche c’est son histoire. La choucroute nous viendrait en fait de Chine où elle aurait notamment permis, aux ouvriers de la Grande Muraille de Chine de survivre au cours de l’hiver. Rétrospective de son histoire surprenante !
De la Chine à l’Alsace, en passant par le Chili et la Corée

La Choucroute aurait été inventée au IIIème siècle avant notre ère par les Huns (peuple nomade d’Asie Centrale), qui travaillaient sur la Grande Muraille de Chine. La légende raconte qu’au cours d’un hiver très froid, les Huns abandonnèrent leur poste pour se réfugier dans les plaines. À leur retour, le chou laissé sur place et recouvert par la neige, aurait lactofermenté. C’est ainsi que le chou aigre aurait été découvert.

En 451, le chou aurait été introduit en Alsace au cours d’expéditions menées par les Huns vers l’ouest. Toutefois, les premières références à la préparation du chou telle qu’on la connaît ne datent que du XVème siècle, où il a fait son apparition sur les tables des monastères. Des recettes de l’époque ont été retrouvées dans lesquelles le chou fermenté est assaisonné de baies de genièvre, de sureau, d’aneth, de sauge, de sarriette, de fenouil, de persil, de cerfeuil et de raifort.

Finalement, ce n’est qu’en 1871 que ce met alsacien se répand en France. L’annexion de l’Alsace par l’Allemagne, pousse la population à quitter la région, qui emporte alors sa spécialité culinaire. À Paris notamment, ce plat convivial arrive sur les cartes des brasseries et connaît son heure de gloire.

Mais le chou lactofermenté n’est pas uniquement consommé en France. Aujourd’hui, ce plat est traditionnellement consommé dans de nombreux pays Européens, tels qu’aux Pays-Bas, en Pologne ou encore en Italie ! Plus surprenant, la choucroute est aussi présente dans le sud du Brésil, et au Chili. Elle y est consommée dans un plat typique nommé Completo. Il s’agit d’un sandwich allongé, accompagné d’une saucisse, de légumes (avocats, tomates …), de sauce et … de choucroute. En Corée par ailleurs, vous trouverez une choucroute épicée, cuisinée avec du chou chinois, et bien connue sous le nom de Kimchi !
Les bienfaits de la choucroute

La choucroute est une grande source de vitamine C, de probiotiques naturels et de fibres rendus très digestes grâce au processus de lactofermentation. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le navigateur James Cook embarqua, lors de ses grandes expéditions, des tonnes de choucroute. En effet, au 18ème siècle, le scorbut s’invitait dans les bateaux et décimait une partie des équipages. La choucroute, naturellement riche en vitamine C, permettait de palier les carences des marins et d’éradiquer la maladie !
Trois idées recettes pour consommer la choucroute

Chez Les Jarres Crues, nous préparons nos recettes à la main, dans notre laboratoire avec des choux locaux. Nous y ajoutons du sel de mer, des baies de genièvres et du laurier et nous obtenons ainsi une savoureuse Choucroute Crue. Et parce qu’on adore vous régaler, nous avons aussi développé une recette inédite de Choucroute aux Algues de Bretagne !

Contrairement aux idées reçues, vous pouvez consommer de la choucroute toute l’année, dans des plats chauds ou froids. On vous propose ici trois déclinaisons, à partir de nos recettes savoureuses :

Un classique : la choucroute alsacienne revisitée

Faites cuire vos pomme de terre. Dans une sauteuse, mettez vos pommes de terre et la viande cuite (saucisses, lard, rôti de porc ou bien leurs homologues végétaux : tofu, tempeh et saucisse végétale). Poivrez (inutile de saler, le sel utilisé pour la lacto-fermentation du chou suffit). Enfin, ajoutez la choucroute Les Jarres Crues et laisser cuire quelques minutes : 3-4 minutes devraient suffire pour chauffer doucement le chou. Ainsi, vous préserverez au mieux les vitamines et probiotiques du chou lacto-fermenté, tout en vous régalant ! Vous pouvez également ajouter des morceaux de pommes, qui se marient très bien avec l’acidité de la choucroute.

2. Une salade d’hiver gourmande

Pour cette salade gourmande, mélangez votre choucroute Les Jarres Crues, avec des carottes râpées, quelques morceaux de pommes (ou pourquoi pas de poires pour varier les plaisirs). Ajoutez quelques noisettes concassées. Pour la vinaigrette, un peu d’huile de noisette, de vinaigre de cidre, de poivre et le tour est joué ! Il est aussi possible d’y ajouter des endives, ou du fromage tel que du comté ou de la feta.

3. Un hot dog

Dans un pain à hot dog tiède, glissez une saucisse (végétale ou non) et un peu de choucroute Les Jarres Crues. Et voilà, c’est prêt !

Anikam
Niveau 82
31 août 2023 à 22:41:04

Le 31 août 2023 à 17:44:23 :
Il est l’un des aliments manufacturés des plus anciens et remonte vraisemblablement à la préhistoire.

Il serait apparu en même temps que l’élevage, à l’époque néolithique, c’est-à-dire 7 000 ans avant Jésus-Christ, cependant il est tellement ancien que l'on ne peut dater avec précision les premières fabrications. Aucune preuve ne permet de déterminer avec certitude la région d'origine de la fabrication du fromage, qui peut se trouver en Europe, en Asie centrale ou au Moyen-Orient. Cependant, des preuves convaincantes montrent que la production laitière était pratiquée en Égypte et à Sumer environ 3100 ans avant notre ère, et que des prairies existaient au Sahara dès le quatrième millénaire avant JC, récemment on a même retrouvé des faisselles polonaises datées de plus de 7000 ans.

Son invention est sans doute liée à la pratique du transport de lait dans des vessies faites de panses de ruminants, sources de présure, qui servaient de sacs. En effet, dans les organes, notamment l'estomac, il y a ce que l'on appelle la présure, ce qui est un élément indispensable à la fabrication du fromage. Les peaux et les organes des animaux étaient faits pour stocker les aliments et ce serait en fait par hasard que le premier fromage serait apparu :
Un nomade de l’époque constata que le lait s’était transformé en une substance à moitié solide. Curieux et affamé, il goûta à son « lait » pour découvrir que cette substance avait une certaine saveur.

Ce mode de transformation du lait devint un secret de fabrication bien gardé. Par exemple, dans l’ancienne Égypte, seuls les
Prêtres détenaient ce secret.

La fabrication du fromage s'est répandue en Europe dès l'époque du mythe hellénique et, selon Pline l'Ancien, elle est devenue une technique élaborée dès le début de l'Empire romain, quand des fromages appréciés étaient expédiés à longue distance pour satisfaire les goûts de l'élite romaine.
Récits d’Homère narrant la fabrication du fromage selon le Cyclope, découvertes archéologiques en Mésopotamie ou urnes à fromage dans les sépultures des Pharaons, les premières traces de son existence remontent à l’Antiquité (entre -3500 et -2800 ans avant JC).

Chez les Romains et les Grecs, Les fromages étaient considérés comme un produit de base de leur alimentation et comme un ingrédient à utiliser dans les plats salés ou sucrés, mais accessibles surtout aux riches.
À l’époque de l’empire romain, la fabrication du fromage était assez perfectionnée pour qu’on compte au moins treize variétés de fromages. Ce sont d’ailleurs les Romains qui ont inventé le pressoir afin de perfectionner la technique de l’égouttage du caillé, technique qu’ils exportèrent jusqu’en Grande-Bretagne.
Le premier à formuler clairement les différentes étapes nécessaires à la fabrication du fromage est le romain Columelle, en 60 après JC dans son Traité d’Agronomie. Il y recommande de faire cailler le lait avec l’estomac de jeunes veaux non sevrés ou avec du suc de figuier. Le caillé est ensuite égoutté dans des corbeilles de joncs ou des récipients en bois percés puis pressé à l’aide de lourdes pierres. Columelle précise également l’importance du sel dans la fabrication de ce met, qui relève son goût, mais participe également à son séchage et à sa conservation.
A cette époque le fromage faisait déjà partie de la ration quotidienne des légionnaires romains, César lui-même aurait succombé au charme d’un bleu dégusté à Saint Affrique, à quelques kilomètres de Roquefort-sur-Soulzon (Aveyron, Midi-Pyrénées)...
Mais avec la chute de l’Empire romain et l’invasion des barbares une multitude de recettes de fromages ont petit à petit disparu. Seules quelques méthodes de fabrication ont pu être conservées dans des monastères ou des vallées très reculées. C’est dans ces lieux de recueillement, qu’au fil des années, pour assurer leur subsistance, les moines, avec toute la patience et le soin nécessaire, mettent au point de nombreuses recettes de fromages, qui d’ailleurs existent encore de nos jours.
Mais le fromage ne reste pas longtemps l’apanage d’une minorité.

C’est au Moyen-âge que les moines d’Europe inventent les techniques d’affinage. Ceux-ci fabriquaient des fromages aux saveurs plus douces. Dans le Jura et les Alpes, certaines communautés de paysans montagnards s’affranchissaient et se regroupaient en « fruitières », leur permettant de confectionner de gros fromages.

En 732, plusieurs régions ont donné leur nom à des fromages qui sont encore commercialisés aujourd’hui comme, entre autres, le Poitou, la Vallée de Munster, la ville italienne de Gorgonzola et la région de Maroilles.

En 1217, Blanche de Navarre fait parvenir deux cent fromages de Brie à Philippe Auguste pour qu’il puisse les offrir en cadeau aux dames de sa cour car déjà, on apprécie les vertus nutritives du fromage !
Dès le 13ème siècle, les fermières, pour assurer leurs revenus et tirer un maximum de leur production laitière, mettent au point de nouvelles variétés de fromages. C’est ainsi que naît, en 1267 à Déservilliers (Doubs, Franche-Comté), la première coopérative française.

Au 16e siècle, la reine Élisabeth I faisait officiellement la promotion du Cheshire que l’on fabriquait depuis déjà depuis trois siècles.

C’est au 19e siècle que l’histoire du fromage va prendre un grand tournant !
L’industrie du fromage à pâte fraîche fut lancée en France vers 1850 par Charles Gervais après sa visite chez une fermière, dame Héroult, qui fabriquait du fromage frais. Il est à l’origine de la fabrication des « petits suisses », technique d’égouttage par couches effectuée par la pression des sacs de toile contenant le caillé les uns sur les autres pour obtenir un caillé plus ou moins pressé.

La pasteurisation fût découverte à partir de 1857. Louis Pasteur, chimiste et biologiste, découvre que des micro-organismes provoquent la fermentation de certains aliments, notamment le lait, et démontre par ses études l’influence de la chaleur sur la destruction plus ou moins complète des bactéries pathogènes. Son disciple Emile Duclaux adapte ce procédé au fromage quelques années plus tard. Ce progrès technologique est devenu un procédé industriel.
En 1880 : La collecte du lait s'organise pour la fabrication du fromage.
Grâce à la « pasteurisation » le 19ème siècle sera celui de la révolution du monde fromager, qui va prendre son essor et se diversifier pour entrer dans une nouvelle aire, celle de l’industrie fromagère qui progresse rapidement. La France peut se vanter de produire de nombreux fromages parmi lesquels certains dont la réputation n’est plus à faire : le Maroilles, le Brie, le Neufchâtel en Bray, le Camembert, le Roquefort, le Bleu de Sassenage.

Aujourd’hui, l’industrie du fromage bat son plein, la France produit plus de 500 fromages et l’éleveur, le laitier et le fromager demeurent des savants qui continuent à perpétuer un art aussi vieux que la nuit des temps.

Plusieurs facteurs influencent le goût et la saveur du fromage : la saison, le climat, des micro-organismes précis, la qualité des sols et des pâturages, l’espèce des animaux laitiers (vaches, chèvres et brebis), les techniques de fabrication, le savoir-faire d’affinage, autant d’éléments qui donnent envie de partir à la découverte de toutes ces merveilles !

:pave:

Pseudo supprimé
Niveau 8
01 septembre 2023 à 11:12:30

Ahah sa faisait longtemps qu'on avait pas eut une bonne vieille alerte aux gogoles :hum:

Pseudo supprimé
Niveau 35
01 septembre 2023 à 11:50:37

Serieux la choucroute : :hs:

stageboucherie2
Niveau 28
01 septembre 2023 à 21:41:03

L'invention de la tour Eiffel

Le projet d'une tour de 300 mètres est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889.

Boulonnage du joint de deux arbalétriersBoulonnage du joint de deux arbalétriers

L'objet du concours lancé lors de l'exposition est d’« étudier la possibilité d’élever sur le Champ-de-Mars une tour de fer, à base carrée, de 125 mètres de côté et de 300 mètres de hauteur ». Choisi parmi 107 projets, c’est celui de Gustave Eiffel, entrepreneur, Maurice Koechlin et Emile Nouguier, ingénieurs et Stephen Sauvestre, architecte qui est retenu.

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

C'est une extrapolation hardie à la hauteur de 300 mètres -soit l'équivalent du chiffre symbolique de 1000 pieds- du principe des piles de ponts que l'entreprise maîtrise alors parfaitement. Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres".

Pour rendre le projet plus acceptable par l'opinion publique, Nouguier et Koechlin demandent à l'architecte Stephen Sauvestre de mettre en forme le projet.

Une première version bien différente

Sauvestre habille les pieds de socles en maçonnerie, relie les quatre montants et le premier étage par des arcs monumentaux, place de grandes salles vitrées aux étages, dessine un sommet en forme de bulbe, agrémente l'ensemble de divers ornements. Le projet sera finalement simplifié, mais certains éléments comme les grandes arches de la base seront maintenus, contribuant à lui donner son aspect si caractéristique.

La courbure des montants est mathématiquement déterminée pour offrir la meilleure résistance possible à l'effet du vent. Comme l'explique Eiffel : "Tout l'effort tranchant dû au vent passe ainsi dans l'intérieur des montants d'arête. Les tangentes aux montants menées en des points situés à la même hauteur viennent toujours se rencontrer au point de passage de la résultante des actions que le vent exerce sur la partie de la pile au-dessus des deux points considérés. Les montants avant de se réunir à ce sommet si élevé, semblent jaillir du sol, et s'être en quelque sorte moulés sous l'action du vent".

La construction

Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard.

Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret à côté de Paris, siège de l'entreprise Eiffel. Chacune des 18 000 pièces de la Tour est dessinée et calculée avant d'être tracée au dixième de millimètre et assemblée par éléments de cinq mètres environ. Sur le site, entre 150 et 300 ouvriers, encadrés par une équipe de vétérans des grands viaducs métalliques, s'occupent du montage de ce gigantesque meccano.

Quatre hommes pour poser un rivet

Ce mode de construction est bien rodé à l'époque de la construction de la Tour. Les assemblages sont d'abord réalisés sur place par des boulons provisoires, remplacés au fur et à mesure par des rivets posés à chaud.
En se refroidissant, ils se contractent, ce qui assure le serrage des pièces les unes avec les autres. Il faut une équipe de quatre hommes pour poser un rivet : un pour le chauffer, un pour le tenir en place, un pour former la tête, un dernier pour achever l'écrasement à coups de masse.
Un tiers seulement des 2 500 000 rivets que comprend la Tour ont été directement posés sur le site.

https://image.noelshack.com/fichiers/2023/35/5/1693595319-1693594166-starfiak.jpg

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/47/6/1638025475-noel-tison.png

silvanul
Niveau 18
01 septembre 2023 à 21:41:58

Le 01 septembre 2023 à 21:41:03 :
L'invention de la tour Eiffel

Le projet d'une tour de 300 mètres est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889.

Boulonnage du joint de deux arbalétriersBoulonnage du joint de deux arbalétriers

L'objet du concours lancé lors de l'exposition est d’« étudier la possibilité d’élever sur le Champ-de-Mars une tour de fer, à base carrée, de 125 mètres de côté et de 300 mètres de hauteur ». Choisi parmi 107 projets, c’est celui de Gustave Eiffel, entrepreneur, Maurice Koechlin et Emile Nouguier, ingénieurs et Stephen Sauvestre, architecte qui est retenu.

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

C'est une extrapolation hardie à la hauteur de 300 mètres -soit l'équivalent du chiffre symbolique de 1000 pieds- du principe des piles de ponts que l'entreprise maîtrise alors parfaitement. Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres".

Pour rendre le projet plus acceptable par l'opinion publique, Nouguier et Koechlin demandent à l'architecte Stephen Sauvestre de mettre en forme le projet.

Une première version bien différente

Sauvestre habille les pieds de socles en maçonnerie, relie les quatre montants et le premier étage par des arcs monumentaux, place de grandes salles vitrées aux étages, dessine un sommet en forme de bulbe, agrémente l'ensemble de divers ornements. Le projet sera finalement simplifié, mais certains éléments comme les grandes arches de la base seront maintenus, contribuant à lui donner son aspect si caractéristique.

La courbure des montants est mathématiquement déterminée pour offrir la meilleure résistance possible à l'effet du vent. Comme l'explique Eiffel : "Tout l'effort tranchant dû au vent passe ainsi dans l'intérieur des montants d'arête. Les tangentes aux montants menées en des points situés à la même hauteur viennent toujours se rencontrer au point de passage de la résultante des actions que le vent exerce sur la partie de la pile au-dessus des deux points considérés. Les montants avant de se réunir à ce sommet si élevé, semblent jaillir du sol, et s'être en quelque sorte moulés sous l'action du vent".

La construction

Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard.

Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret à côté de Paris, siège de l'entreprise Eiffel. Chacune des 18 000 pièces de la Tour est dessinée et calculée avant d'être tracée au dixième de millimètre et assemblée par éléments de cinq mètres environ. Sur le site, entre 150 et 300 ouvriers, encadrés par une équipe de vétérans des grands viaducs métalliques, s'occupent du montage de ce gigantesque meccano.

Quatre hommes pour poser un rivet

Ce mode de construction est bien rodé à l'époque de la construction de la Tour. Les assemblages sont d'abord réalisés sur place par des boulons provisoires, remplacés au fur et à mesure par des rivets posés à chaud.
En se refroidissant, ils se contractent, ce qui assure le serrage des pièces les unes avec les autres. Il faut une équipe de quatre hommes pour poser un rivet : un pour le chauffer, un pour le tenir en place, un pour former la tête, un dernier pour achever l'écrasement à coups de masse.
Un tiers seulement des 2 500 000 rivets que comprend la Tour ont été directement posés sur le site.

https://image.noelshack.com/fichiers/2023/35/5/1693595319-1693594166-starfiak.jpg

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/47/6/1638025475-noel-tison.png

:ouch2:

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Sujet : Le syndrome du retour en arrière…
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