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Savoir & Culture

Philosophie

Sujet : Ecriture et philosophie
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Roux_Libre1
Niveau 8
31 octobre 2023 à 23:35:00

Désolé mais je n'ai pas été en mesure d'écrire de fable ou conte dans les temps impartis. Je tiens à demander pardon envers tous ceux qui auraient perdu leur temps par ma faute. Si vous avez écrit quelque chose de votre côté, je serai néanmoins ravi de le lire, n'allez pas croire que l'écriture est morte à cause de mes propres péchés.

PIeinair
Niveau 47
01 novembre 2023 à 18:25:26

J'étais occupé par un concours, flemme d'être sur tous les fronts si c'est pour être tout seul

xxxtentamilan
Niveau 45
01 novembre 2023 à 20:01:20

perso j'etais entrain de vivre, je m'en excuse

Roux_Libre1
Niveau 8
01 novembre 2023 à 21:27:16

Poste ton concours Veyli

PIeinair
Niveau 47
02 novembre 2023 à 02:45:21

Non je l'aime pas

J'ai écrit le truc que je racontais la dernière fois avec les extraterrestres mais c'est éclaté

HojoDana
Niveau 45
02 novembre 2023 à 16:06:17

Tin vous êtes grave naze.
Je supprime mon truc alors

PIeinair
Niveau 47
02 novembre 2023 à 18:44:36

Vas-y poste

J'attendais celui de JSP pour voir mais j'ai pas vu le premier et il l'a jamais reposté

HojoDana
Niveau 45
26 février 2024 à 20:42:58

Boom

Dans les méandres sinistres d'une tour d'immeuble décrépite, là où l'odeur âcre de l'urine se mêle au parfum lancinant de la misère urbaine, réside un jeune homme de vingt-quatre ans ; En quête secrète d'évasion, son univers, cloîtré entre béton et désolation, est rythmé par le ballet incessant des toxicomanes en quête de leur prochain fix.
Tandis qu'il s'égare dans les absurdités de son existence morne, son refuge réside dans des vidéos d’animation japonaise au caractère explicite, seule échappatoire à la grisaille quotidienne.
Entre deux rêveries nippones mi-cochonnes, il s'enfonçais une journée de plus dans les entrailles de Nanterre pour gagner sa maigre pitance au sein de la boulangerie du Auchan local.
« Une baguette, s'il vous plaît », marmonnait un client impoli, le visage plissé par l'indifférence.
Le jeune homme, habitué aux assauts verbaux de cette clientèle désabusée, retenait un soupir las et déposa le pain dans un sac plastique, répondant d'une voix résignée : « Voilà, m’sieur. »
Ses journées s'écoulaient entre les rayons poussiéreux et les caisses grinçantes, où chaque soupirail de cet enfer urbain lui rappelait la fuite vers l'horizon doré de ses aspirations.
Alors que le crépuscule engloutissait les rues sombres de la cité de Pablo, le jeune homme sur le retour, s'accrochait à ses rêves autant qu’à la rambarde d’escaliers menant aux blocs. Aujourd’hui comme d’autres soir, il lui arrivait parfois de se voir, sur les planches étincelantes de Broadway, interprétant des rôles flamboyants dans des comédies musicales envoûtantes. Cette idée, rayon de lumière dans la pénombre de son existence, alimentait de manière perfide ses espoirs les plus enfouis.
Dans le clair-obscur de sa chambre exiguë, il fredonne des airs qui résonnent comme autant de promesses d’hommes infidèles. Les mélodies s'élèvent et s’envolent, déchirant le voile de la réalité pour le transporter vers un ailleurs fantasmé, devenant le héros de sa propre symphonie. Et dans cette fugue musicale, il trouve la vertu, aussi ténue soit-elle, de transcender son destin pour s'envoler vers les cieux étoilés de ses rêves inassouvis.
Ce jeune homme, c’est Gabriel.
Tel l’ange déchu, les nuits sont pour lui un cauchemar éveillé, où le vide de son lit résonne d'une absence qui le torture cruellement. Sans compagne pour partager son fardeau, il se consume chaque soir dans les flammes froides de l'isolement et le liquide chaud de sa postérité.
Au détour des couloirs grisâtres de son immeuble délabré, il croise parfois cette femme rousse, dont la beauté vive et insolente contraste avec la noirceur terne de son quotidien. Cette allure, aussi rayonnante, semble émaner d'un monde parallèle, inaccessible à Gabriel, simple spectateur d’un monde déjà perdu d’avance.

Dans les replis obscurs de son esprit tourmenté, l'obsession pour cette gueuse prenait pourtant racine, nourrissant ses fantasmes les plus sombres.
Les mains plongées dans la vaisselle de l’arrière-boutique, c’est en touchant les dents du couteau à pain qu’il se souvenu de cet instant, fugace, dans l'ascenseur de son immeuble. La rouquine, adossée au miroir de la cabine, le visage emplâtré dans son iPhone, et le cul bardé d’un legging moins épais que des feuilles OCB, pianotait du haut de ses longs ongles. Le miroir offrait à Gabriel l’outrageuse sensation de pouvoir zieuter sa proie à la fois embusquée et à découvert.
Ahh ce jour-là, il aurait pu, hein ? évidement.
Mais l'étreinte fiévreuse de son imagination eu été brutalement interrompue par l'odeur nauséabonde d'un drogué en déchéance, affalé à quelques pieds, au sol de la cage d’ascenseur.
Étrangement, la puanteur du toxico s'infiltrait presque trop proprement dans son esprit, distillant un venin amer sur le nectar déjà empoisonné de ce souvenir. C’est alors qu'il découvrit le macabre spectacle d'un rat mort dévoré par des mouches sur le sol de la cellule de fermentation de l’atelier.
Si autrefois agile et rusé, le rongeur était désormais réduit à une masse informe de chair putréfiée entre deux rangées de compartiment à baguettes congelées. Gabriel se baissa pour contempler ses membres contorsionnés, immobiles, envahis par une armée de mouchard affamées et de larves grouillantes.
« Mérité » se disait-il. Cet apparant jugement donné par mère nature lui sonnait davantage comme affaire de revanche.

Bzzzz
Bzzzzzzzz
Tssbzzzzzzzz

Mais, une mouche téméraire, égarée dans sa course folle, vint s'encastrer dans une de ses narines, déclenchant une cascade de réactions réussissant l’exploit d’être autant comique qu’inquiétante. Etreint par la nausée, Gabriel cracha violemment l'intruse répugnante. Le volatile toujours vivant s’empressa de disparaitre par les fentes de la ventilation.

Revêtu de gants en latex et d'une pince sur le nez, il attrapa le cadavre putride avec une hâte fébrile pour s’en débarrasser une bonne fois pour toute. Mais notre protagoniste fut tiré de ses sombres occupations par un appel inattendu.
C’était Thomas, son jouteur du conservatoire.
« Ouin (ouais), ? » (il avait encore la pince sur le nez).
« Gabriel, c'est Thomas. J'ai vu Vasdeboncoeur, tout à l’heure. Il peut nous pistonner pour l’audition du 16. T’es good ? »
Thomas était un de ces homosexuels précieux d’une beauté éthérée. Son caractère tortueux reflétait sans complexes ses ambitions dénuées de tout scrupules. Prêt à tout pour s'élever, il travaillait au corps et à l’entre jambe Vasdeboncoeur depuis plusieurs mois.
« Hummm…» Gabriel grimaçait à l’idée de devoir frétiller devant le gros porc, mais face au point mort de sa vie, avait-il vraiment le choix ?
« Je vais y réfléchir. Je te dis ça soon, dans la semaine. Au fait tu seras là demain soir pour la répèt ? on a réservé au Badaboum… »
Sans prendre de réponse, la conversation se termina abruptement. Il capta le regard congestionné de colère de son patron, qui déboula dans la pièce attiré par l’odeur de son congénère.
« Tu vas me foutre ça dehors andouille ?! »
Le chef continua de grommeler sur Gabriel tout en ressassant les multiples avertissements infondés du service d’hygiène qui étaient venu le mois dernier.
Symbole pathétique de sa fuite perpétuelle devant la laideur implacable de son existence, Gabriel prit partie pour l’annexion du rat par la poubelle et se remis au travail.

____________________________

Juliette déambulait souvent dans les rues de Paris. Avec un sourire aux lèvres, elle traversait les trottoirs comme si chaque pas sur le pavé brillant était une invitation pour danser. Elle respirait l'air de la ville, laissant derrière le parfum âcre de la banlieue parisienne encore accroché à ses vêtements.
Les regards des passants la faisaient se sentir belle, spéciale, comme si elle était importante. D’ailleurs, aujourd’hui il y a eu cette femme. Sympathique, qui s'approcha d'elle pour lui intimer que sa chevelure rousse était sans doute une teinture pour être si flamboyante. Juliette avait répondu dans un éclat de rire : "Tout est cent pour cent authentique chez moi !" avant de repartir en fredonnant.

Son travail de serveuse au Badaboum, lui apportait un revenu dérisoire. Mais dans ce café rock, les échanges superficiels dont elle était témoin, lui donnait la sensation de découvrir peu à peu l’importance de son existence. Face à l’impertinence des commandes, et le désir abscons de projections foireuses des clients, elle se trouvait finalement assez futée d’avoir choisi de plein gré son rôle d’exécutrice éphémère plutôt que l’illusion de pouvoir permanent qu’offrait la richesse de consommer des cocktails à 15 euros pièce coupé à l’eau.

Mais ce havre de quiétude allait laisser place à un bien sombre dénouement.

Un homme, qui nous est familier entra dans le café.

A SUIVRE

HojoDana
Niveau 45
26 février 2024 à 20:44:11

Le 02 novembre 2023 à 02:45:21 :
Non je l'aime pas

J'ai écrit le truc que je racontais la dernière fois avec les extraterrestres mais c'est éclaté

c'est pas avec ca que t'as gagné un concours finalement ?

Le 02 novembre 2023 à 18:44:36 :
Vas-y poste

J'attendais celui de JSP pour voir mais j'ai pas vu le premier et il l'a jamais reposté

j'ai effacé, je sais meme plus ce que c'était. je crois un poème un bails dans le genre

-Veylox
Niveau 32
28 février 2024 à 16:26:24

c'est pas avec ca que t'as gagné un concours finalement ?

Si c'est avec ça

Mais c'est un petit concours

-Veylox
Niveau 32
28 février 2024 à 16:34:42

Sympa ton texte, surtout la première moitié où y'a clairement plus d'efforts sur la langue et la correction que la seconde. Tu forces un peu trop pour faire littéraire par moments, style ;

"Son caractère tortueux reflétait sans complexes ses ambitions dénuées de tout scrupules."

C'est vraiment prout prout comme phrase, et tu fais des trucs un peu bizarres comme appeler le protagoniste "notre protagoniste" comme si t'assumais pas que c'est un vrai texte, ou mettre des parenthèses pour préciser qu'il a le nez bouché

HojoDana
Niveau 45
28 février 2024 à 19:49:37

Le 28 février 2024 à 16:34:42 :
Sympa ton texte, surtout la première moitié où y'a clairement plus d'efforts sur la langue et la correction que la seconde. Tu forces un peu trop pour faire littéraire par moments, style ;

"Son caractère tortueux reflétait sans complexes ses ambitions dénuées de tout scrupules."

C'est vraiment prout prout comme phrase, et tu fais des trucs un peu bizarres comme appeler le protagoniste "notre protagoniste" comme si t'assumais pas que c'est un vrai texte, ou mettre des parenthèses pour préciser qu'il a le nez bouché

Pour le début je me suis inspiré de ce que t'écris et de lovecraft. je me suis littéralement dit: "tu es veyli dans l'intonation". Ouais je vois quenfait c'est trop prout prout ce que j'ai fait, un peu lourdingue à tete reposé la quand je relis.
Après j'ai parfois du mal a savoir quand l'absurde déborde et devient un fail.

J'ai voulu faire évoluer le bail vers un contraste plus optimiste ensuite. Mais justement, quand c'est pas cynique, je trouve que c'est pas évident d'éviter d'etre une sorte de canard en métaphore. Ça rend mieux quand c'est dégueulasse. j'écris la suite quand j'ai un de temps, en essayant d'etre plus sérieux.

Esclave_Roux5
Niveau 9
28 février 2024 à 23:22:35

Attention aux répétitions, qu'elles soient lexicales ("urbain" par exemple, même si pour le coup il n'y a pas beaucoup de répétitions de ce type), locutionnelles ("en quête" répété deux fois dans la première phrase) ou même syntaxiques (l'expression "nom + adjectif" est bouclée 6 fois dans les deux premières lignes, et très régulièrement par la suite aussi).

Pas de majuscule après un point-virgule. Pas mal de fautes de manière générale, qu'elles soient d'orthographe ou grammaticales, voire même des formulations non françaises dans certains cas, mais on va dire que venant de toi c'est plutôt bien écrit. Il y a aussi des incohérences de temps, on passe du présent à l'imparfait on ne sait pas trop pourquoi.

Je suis d'accord avec Veyli sur le caractère pompeux de la prose, tu en fait trop pour que ça sonne bien, par exemple dans "Et dans cette fugue musicale, il trouve la vertu, aussi ténue soit-elle, de transcender son destin pour s'envoler vers les cieux étoilés de ses rêves inassouvis" (tu noteras qu'à cette fin tu surexploites l'expression syntaxique "nom + adjectif"). Par contre je préfèrerais presque la seconde partie, plus sobre et fluide que la première.

C’est alors qu'il découvrit le macabre spectacle d'un rat mort dévoré par des mouches

C'est pas plutôt les larves des mouches qui dévorent les charognes, les mouches se contentant d'y pondre ?

Thomas était un de ces homosexuels précieux d’une beauté éthérée.

Ce genre de commentaire sous-entend plutôt que c'est Gabriel le gay, pour émettre une telle opinion (ou toi si tu es le seul narrateur et que tu ne donnes pas le ressenti de Gabriel).

Il y a des tournures intéressantes (par exemple le proprio comparé à un rat, même si je trouve cette comparaison mal amenée), d'autres plus douteuses (par exemple la puanteur du rat comparée à un toxico, j'ai pas compris sur le coup pourquoi tu bouclais avec un toxico et de qui ou quoi tu parlais).

De manière générale je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai envie d'en apprendre plus, mais c'est effectivement mieux que ce que tu as l'habitude d'offrir, et certaines émotions sont plutôt bien transmises, notamment le dégoût et la déprime.

-Veylox
Niveau 32
29 février 2024 à 05:18:18

C'est pas tellement l'absurde qui me sort du texte c'est le choix de présentation, le truc de la pince sur le nez pourquoi pas mais traduire ce qu'il raconte entre parenthèses et mettre d'autres parenthèses pour dire ce qu'il a sur le nez c'est un truc qui va vraiment pas dans une nouvelle

Au théâtre à la rigueur, et encore ce serait de l'italique et pas des parenthèses

C'est un peu comme si t'écrivais "mdr" à un moment donné de ton texte, tu fais appel à un code d'écriture clairement extérieur à la littérature

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Sujet : Ecriture et philosophie
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