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Javier Milei a obtenu de premières victoires, sans explosion sociale, sur le front de l'inflation et de l'assainissement des finances publiques dans une Argentine qui était au bord de la banqueroute. Mais au prix de mesures dont certaines sont en trompe-l'oeil, ou peu conformes à ses conceptions libertariennes.

Et si Javier Milei était en passe de réussir son pari insensé ? Les chiffres tombés ces derniers jours sur l'hyperinflation, la situation des finances publiques, et même la pauvreté ou la croissance ont de quoi surprendre bien des détracteurs du président libertarien arrivé au pouvoir il y a sept mois, qui doit s'entretenir ce vendredi avec le président français, Emmanuel Macron, à Paris. Même s'il a eu recours pour cela à des expédients court-termistes et pris certaines décisions à rebours de son agenda ultralibéral.

L'inflation, tout d'abord, le coeur affiché de son combat et des attentes des Argentins qui, écoeurés par des décennies de gabegie, corruption, clientélisme et menaces de banqueroute, l'ont porté au pouvoir, contre toute attente, en décembre dernier. La dérive des prix est tombée à 4.6 % par mois en mai, contre 25 % en décembre, « le principal succès, incontestablement, de l'exécutif, fondé sur un diagnostic lucide et des mesures justifiées et courageuses, mêlées à d'autres faisant davantage partie du domaine de l'expédient à court terme, ou du trompe-l'oeil », estime Christopher Sabatini, spécialiste du pays à Chatham House.

https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/largentine-de-milei-engrange-ses-premiers-succes-cahin-caha-2110524?Reseaux+sociaux+=CM_News_Twitter&utm_medium=Reseaux+sociaux+&utm_campaign=CM_News_Twitter

et pris certaines décisions à rebours de son agenda ultralibéral.

Au moins ça montre qu'il est pas que dans l'idéologie, et c'est tout ce qu'on demande à un dirigeant, du pragmatisme et pas être enfermé dans ses dogmes tel un religieux

Parmi les seize principaux postes de dépenses, seul celui des allocations universelles aux ménages n'a pas subi de coupes.

les premiers excédents budgétaires mensuels depuis seize ans, de janvier à avril.

Le PIB argentin devrait reculer de 3,5% [...] mais pas aussi ample que pronostiquée par l'opposition, d'autant que le PIB devrait rebondir de 5 % l'an prochain.
+
l'évolution du PIB est déjà redevenue positive à rebours des pronostics. Ce dernier a cru de 1,3 %, d'avril sur mai, et de 2,3 % par rapport à mai 2023

Le chômage, à environ 8 % de la population, n'a pas vraiment flambé,

le taux de pauvreté absolu, c'est-à-dire la proportion des ménages survivant avec l'équivalent de moins de 910 $ par mois, aurait diminué depuis janvier pour passer de 57,4 % à 48,5 %

Bref, il va sans doute falloir attendre pour les résultats de long terme, mais la situation économique est loi n d'être un désastre complet par rapport à avant lui.

Par contr sur les libertés politiques/sociales, ça reste à voir.

Le 26 juillet 2024 à 11:02:03 :

Parmi les seize principaux postes de dépenses, seul celui des allocations universelles aux ménages n'a pas subi de coupes.

les premiers excédents budgétaires mensuels depuis seize ans, de janvier à avril.

Le PIB argentin devrait reculer de 3,5% [...] mais pas aussi ample que pronostiquée par l'opposition, d'autant que le PIB devrait rebondir de 5 % l'an prochain.
+
l'évolution du PIB est déjà redevenue positive à rebours des pronostics. Ce dernier a cru de 1,3 %, d'avril sur mai, et de 2,3 % par rapport à mai 2023

Le chômage, à environ 8 % de la population, n'a pas vraiment flambé,

le taux de pauvreté absolu, c'est-à-dire la proportion des ménages survivant avec l'équivalent de moins de 910 $ par mois, aurait diminué depuis janvier pour passer de 57,4 % à 48,5 %

Tiens, d'autres disaient que le taux de pauvreté (tout court, comparé au salaire moyen ou médian l'un des deux) avait augmenté. C'est comme si la définition des 60% du salaire médian était sans aucun intérêt

(Ronronnements joyeux de tronçonneuse)

Le 26 juillet 2024 à 11:09:23 :

Le 26 juillet 2024 à 11:02:03 :

Parmi les seize principaux postes de dépenses, seul celui des allocations universelles aux ménages n'a pas subi de coupes.

les premiers excédents budgétaires mensuels depuis seize ans, de janvier à avril.

Le PIB argentin devrait reculer de 3,5% [...] mais pas aussi ample que pronostiquée par l'opposition, d'autant que le PIB devrait rebondir de 5 % l'an prochain.
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l'évolution du PIB est déjà redevenue positive à rebours des pronostics. Ce dernier a cru de 1,3 %, d'avril sur mai, et de 2,3 % par rapport à mai 2023

Le chômage, à environ 8 % de la population, n'a pas vraiment flambé,

le taux de pauvreté absolu, c'est-à-dire la proportion des ménages survivant avec l'équivalent de moins de 910 $ par mois, aurait diminué depuis janvier pour passer de 57,4 % à 48,5 %

Tiens, d'autres disaient que le taux de pauvreté (tout court, comparé au salaire moyen ou médian l'un des deux) avait augmenté. C'est comme si la définition des 60% du salaire médian était sans aucun intérêt

(Ronronnements joyeux de tronçonneuse)

Il y a deux estimations concurrentes, celle de "l'Insee" locale qui dit que le taux a légèrement diminué, et celle d'une université donnant l'inverse. Il va falloir attendre pour avoir un consensus.

Putain incroyable quand on fait arrêter les investissements publics à des collectivités gérées avec les pieds, on fait des économies.

Mais attention c'est un gros risque pour l'économie !! (selon les géants du BTP)

Le 26 juillet 2024 à 11:11:39 :

Le 26 juillet 2024 à 11:09:23 :

Le 26 juillet 2024 à 11:02:03 :

Parmi les seize principaux postes de dépenses, seul celui des allocations universelles aux ménages n'a pas subi de coupes.

les premiers excédents budgétaires mensuels depuis seize ans, de janvier à avril.

Le PIB argentin devrait reculer de 3,5% [...] mais pas aussi ample que pronostiquée par l'opposition, d'autant que le PIB devrait rebondir de 5 % l'an prochain.
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l'évolution du PIB est déjà redevenue positive à rebours des pronostics. Ce dernier a cru de 1,3 %, d'avril sur mai, et de 2,3 % par rapport à mai 2023

Le chômage, à environ 8 % de la population, n'a pas vraiment flambé,

le taux de pauvreté absolu, c'est-à-dire la proportion des ménages survivant avec l'équivalent de moins de 910 $ par mois, aurait diminué depuis janvier pour passer de 57,4 % à 48,5 %

Tiens, d'autres disaient que le taux de pauvreté (tout court, comparé au salaire moyen ou médian l'un des deux) avait augmenté. C'est comme si la définition des 60% du salaire médian était sans aucun intérêt

(Ronronnements joyeux de tronçonneuse)

Il y a deux estimations concurrentes, celle de "l'Insee" locale qui dit que le taux a légèrement diminué, et celle d'une université qui dit l'inverse. Il va falloir attendre pour avoir un consensus.

Ils utilisent là de dépasser une certaine barre fixe, je suppose calculée pour subvenir à ses besoin de base.

L'autre définition est relative au reste de la population et peut être facilement être démontrée comme absurde : supposons que d'un coup de baguette magique je rendre tout le monde 10x plus riche sans inflation, donc vraiment 10x plus riche. Tout le monde serait nettement plus riche, mais le taux de pauvreté calculé selon les 60% de la médiane resterait inchangé, et le bilan serait des "pauvres" qui rouleraient en Porsche alors qu'avant ils avaient peut-être une Dacia, car ils comparent maintenant à la Ferrari du voisin (qui avait une Clio avant).

Le 26 juillet 2024 à 11:13:12 :
Putain incroyable quand on fait arrêter les investissements publics à des collectivités gérées avec les pieds, on fait des économies.

Mais attention c'est un gros risque pour l'économie !! (selon les géants du BTP)

Quand on arrête d'étrangler l'économie elle peut enfin respirer, choquant en effet

Le 26 juillet 2024 à 11:16:20 :

Le 26 juillet 2024 à 11:13:12 :
Putain incroyable quand on fait arrêter les investissements publics à des collectivités gérées avec les pieds, on fait des économies.

Mais attention c'est un gros risque pour l'économie !! (selon les géants du BTP)

Quand on arrête d'étrangler l'économie elle peut enfin respirer, choquant en effet

Y aurait-il moyen que Milei vienne s'occuper de nos pays occidentaux, France et Belgique en tête, lorsqu'il aura terminé avec l'Argentine ?

Ce que fait l'Argentine va être un truc historique. L'expérience semble être du même niveau que le communisme en pratique.

2 points. Pour la beauté de l'exercice c'est regrettable

• 8 sur 40
• Une politique monétaire

Il est vrai, souligne Christopher Sabatini, que « Javier Milei, que beaucoup ont sous-estimé et qui peut s'avérer surprenant, y compris pour ses supporters, a su se montrer pragmatique », notamment pour obtenir l'accord du Congrès où son parti est très minoritaire. Il a ramené de quarante à huit le nombre d'entreprises à privatiser et a renoncé, pour l'instant, à supprimer la banque centrale, laquelle est même intervenue massivement pour soutenir le peso récemment. Un anathème pour un libertarien comme lui.

Je pense que ça vaut le coup de citer aussi l'encart en rouge bien visible à la fin de l'article.

Relais du secteur privé ?
Investissement étranger ?

Une deuxième étape urgente

Passé l'action d'urgence, la question de la soutenabilité sociale et financière à moyen terme de la politique suivie reste toutefois posée. « Javier Milei a jusqu'à la fin de l'année pour passer la seconde », estime l'analyste de Chatham House, pour que le secteur privé prenne le relais du public, embauche notamment les contractuels démissionnés, et que les investisseurs étrangers répondent au puissant mécanisme incitatif, avec des avantages fiscaux et douaniers à long terme, approuvé le mois dernier. Lequel ne pourra toutefois fonctionner que si le contrôle des changes est substantiellement allégé.

Les perspectives sont mitigées sur ce point, malgré récemment une initiative très technique de la banque centrale visant à rapprocher le taux de change officiel de celui du marché parallèle. Ses réserves en devises s'améliorent trop lentement. Et les investisseurs qui avaient salué les premières mesures de Milei, commencent à douter. D'autant plus que la dévaluation rampante, pilotée de 2 % par mois, du peso est trop faible, entraînant de nouveau une perte de compétitivité des exportateurs argentins, notamment dans le secteur clé de l'agriculture…

« La baisse significative de la consommation explique en grande partie la réduction du taux d’inflation depuis décembre », explique à l’AFP l'économiste Hernan Letcher, directeur du Centre argentin d'économie politique (CEPA)

https://www.lopinion.fr/international/argentine-la-reprise-se-fait-attendre-sur-fond-de-ralentissement-de-linflation

Au moins le gouvernement Milei est particulièrement efficace dans la lutte contre l'obésité.

Le 26 juillet 2024 à 16:20:21 :

« La baisse significative de la consommation explique en grande partie la réduction du taux d’inflation depuis décembre », explique à l’AFP l'économiste Hernan Letcher, directeur du Centre argentin d'économie politique (CEPA)

https://www.lopinion.fr/international/argentine-la-reprise-se-fait-attendre-sur-fond-de-ralentissement-de-linflation

Au moins le gouvernement Milei est particulièrement efficace dans la lutte contre l'obésité.

Venant d'un communiste c'est cocasse.

Le 26 juillet 2024 à 16:20:21 :

« La baisse significative de la consommation explique en grande partie la réduction du taux d’inflation depuis décembre », explique à l’AFP l'économiste Hernan Letcher, directeur du Centre argentin d'économie politique (CEPA)

https://www.lopinion.fr/international/argentine-la-reprise-se-fait-attendre-sur-fond-de-ralentissement-de-linflation

Au moins le gouvernement Milei est particulièrement efficace dans la lutte contre l'obésité.

Les mêmes qui chouineront à l'ultraconsumérisme capitaliste pour justifier la pauvreté des socialiste par rapport aux pays libres.

Le 26 juillet 2024 à 16:20:21 Cartov a écrit :

« La baisse significative de la consommation explique en grande partie la réduction du taux d’inflation depuis décembre », explique à l’AFP l'économiste Hernan Letcher, directeur du Centre argentin d'économie politique (CEPA)

https://www.lopinion.fr/international/argentine-la-reprise-se-fait-attendre-sur-fond-de-ralentissement-de-linflation

Au moins le gouvernement Milei est particulièrement efficace dans la lutte contre l'obésité.

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après 25,5% en décembre - sous l’effet mécanique d’une forte dévaluation du peso décidée par le même Milei

C'est plutôt de mauvaise foi: l'inflation précédait cette décision, et celle ci ne faisait que faire mettre à niveau le change officiel et le change réel.

L'hyper inflation n'est pas éternelle. Faire la part des causes et sa fin est loin d'être une équation simple.

Il faut voir les importations de l'argentine déjà. C'est sur quand tu n'a plus les moyen de consommer ça baisse. C'est le principe de la dévaluation.

Le 26 juillet 2024 à 21:21:55 noetian134 a écrit :
L'hyper inflation n'est pas éternelle. Faire la part des causes et sa fin est loin d'être une équation simple.

Il faut voir les importations de l'argentine déjà. C'est sur quand tu n'a plus les moyen de consommer ça baisse. C'est le principe de la dévaluation.

La dévaluation ne faisait que rendre officiel la réalité.
La valeur du la monnaie argentine était deux fois moins sur le marché noir qu'officiellement.
+ Je pense que la situation Argentine va être observée, disséquée, analysée dans les années à venir temps c'est un changement abrupte et unique. La part des choses sera faite

La dévaluation ne faisait que rendre officiel la réalité.
La valeur du la monnaie argentine était deux fois moins sur le marché noir qu'officiellement.
+ Je pense que la situation Argentine va être observée, disséquée, analysée dans les années à venir temps c'est un changement abrupte et unique. La part des choses sera faite

Alors deux choses :

Non la politique monétaire Argentine ne sera jamais un exemple. C'est une catastrophe et c'est un peu facile de foutre de l'austéritr avec un caractère autoritaire derrière puis de dire que la relance est là alors que tu as appauvri 90% du pays. C'est juste lamentable. Evidemment qu'après avoir tout détruit y a forcément du positif en relance c'est même pas de l'économie mais du bon sens. Detruire pour mieux repartir c'est tout sauf nouveau.

Deuxièment tu fais le quart de la politique monétaire en France tu as juste Gilet Jaunes x1000, c'est juste impossible.

L'euro est plus solide que la roupie argentine. On n'a pas le problème d'instabilité monétaire, pour commencer.

Et quitte à changer de monnaie, aucun intérêt si ce n'est pas revenir à l'étalon-or (disons 1 Aureus = 1 gramme d'or, divisé en 50 ou 100 Francs-Or pour une monnaie usuelle du même ordre de grandeur que l'euro du moins initialement)

Son discours chez les chauves de Suisse ne laisse aucun doute sur son altruisme légendaire
Votez Milei et vous serez tous riches , heureux et en bonne santé ... si vous en avez les moyens
vive la liberté, putain