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Manhunt

Sujet : [HS] Fall Into Madness
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TheRealSam
Niveau 10
27 mars 2006 à 21:00:49

Ben voilà, j´avais envie de relancer une petite histoire à continuer (telle notre snuff storie qui a si bien marché lol).
Cela relate l´histoire d´un pauvre type découvrant peu à peu des choses pas très super cool mdr, enfin, j´ai cette vision globale, à vous de continuer sur ce que je vais commencer.

19 Mai 2001, Paris, France.

Il est déjà 20 heures, la vache, le temps passe si vite. Encore une journée à ne rien faire, je devrais aller chercher du boulot un de ces quatre. Je comprend pas pourquoi je suis si fatigué, je ne fais rien de mes journées, je reste la, assis, a regarder la télévision dans mon appart pourri. D´ici, j´ai une vision d´ensemble sur mon deux pièces minable. J´arrive à voir la chambre et la salle de bain, et en me penchant un peu, je peux aussi voir par la fenêtre de celle-ci. Quelle vie de merde, depuis qu´on m´a viré, ma vie a changé.
Mon proprio toque, ou plutôt tabasse ma porte en gueulant, mais je ne l´écoute pas, ce sont les menaces habituelles d´expulsion et de poursuites. Je ne répond même plus, ce n´est plus la peine. Je me lève, ouvre la fenêtre, l´enjambe et descend par l´échelle de service dans la ruelle qui jouxte l´immeuble. Une ruelle sombre, déserte, puante, comme celles des films d´horreurs. J´y suis habitué pourtant, elle ne m´effraie pas. J´avance, j´avance, jusqu´à arriver dans la grand rue, je fais toujours cela lorsque je suis stressé. Je n´aime pas sortir par la grande porte, je sais que mon locataire m´attend, je préfère m´enfuir en cachette et me balader, marcher, sans but, la tête vide.
Pourtant, ce soir n´est pas comme tous les soirs. La ville est étrangement déserte et il plane comme une odeur de souffre ou je ne sais trop quoi. Même si l´odeur est très légère, elle est bien présente et me titille les narines.
"Etrange pense-je, en continuant à avancer, je n´ai jamais rien senti de pareil."
Je continuais cependant ma promenade dans la ville, pensant qu´il devait s´agir d´un incendie ou un quelconque accident.

A vous de continuer! J´espère que ce topic marchera :)

Selouth-
Niveau 10
27 mars 2006 à 21:10:26

Tres tres bon debut d´histoire je trouve. :)

TheRealSam
Niveau 10
27 mars 2006 à 21:55:42

Merci, mais faut la continuer :)

TheRealSam
Niveau 10
28 mars 2006 à 06:33:04

L´odeur était insoutenable et ma peau commençait à me brûler. Le cadavre n´avait plus rien d´humain, sa peau était littéralement fondue ce qui l´avait transformé en une bouillie verte infâme. Sans le pied dépassant, lié au reste du corps par un os à moitié rongé, je n´aurais jamais deviné qu´il s´agissait d´un cadavre humain. Pas question de rester une seconde de plus ici, je fis volte face et, le plus rapidement du monde, sauta par la fenêtre par laquelle j´étais entré. Je courrus, longtemps, très longtemps, jusqu´à ce que mon corps me demande de m´arrêter. Alors je m´assis, à même le sol, dans une autre ruelle nauséabonde, et repris mon souffle. Je sortis la liasse et commença a compter les billets: 1000, 2000, 3000... 10000€! Voilà une bien belle somme! Je les remis dans ma poche et me leva, reposé.
Il commençait à se faire tard et je pouvais voir le soleil rouge se profiler entre les façades sales des immeubles. Je décidais alors de rentrer. Problème: je ne savais pas où j´étais. Ma cavalcade m´avait conduit dans un endroit encore inconnu et je ne savais pas comment rentrer. Aucun quidam en vue, personne, le vide, le silence, même pas un animal ou un bruit de voiture, calme, trop calme pour une ville comme Paris. Je décidais alors d´aller dans la grand rue, rien à foutre des flics, au moins j´aurais plus de chance de trouver quelqu´un pour m´indiquer le chemin.

EvDunter
Niveau 10
28 mars 2006 à 20:46:36

Tap,tap,tap,tap,tap..............Mes pas resonnent dans le silence pesant qui commencait vraiment a m´intriguer....vraiment bizarre !
Ah tiens un panneau j´espere que je connais le nom dela rue....."rue des victimes".Ah , je crois voir ou c´est par rapport a la grande rue, c´est pas tres loin. Tant mieux car ca me fout vraiment les boules ce coin...rien que l´atmosphere !
Je continue sur cette rue...ca monte ? bizare ! Ca devrait plutot descendre ouais !
Hein!? C´est quoi ce bruit ?
Je regarde derriere moi mais je ne vois que l´osbcurité qui gagne le combat contre la lumiere qui commence a disparaitre petit a petit.Je deteste ce moment la.Je l´appelle "l´heure des morts".On regarde le ciel qui est pourtant encore clair et lumineux.Mais, on baisse les yeux et on constate que l´ombre nous obscurcit,impossible de lire ou de voir distinctement sans lumiere : "L´heure des morts".
Je presse le pas, continuant ma route.Une impasse ?I mpossible ! Merde ! On peut pas se perdre dans une ville comme ca quand meme !B on ba il ne me reste qu´a faire demi tour.Je m´apprete a rebrousser chemin lorsque je re-entends le meme bruit.Je stoppe net,l´oreille tendue.ON dirait un bruit de.......un bruit....bizarre.Tres bizarre.Une sorte de bruit...de mastication ? Oh merde il doit bien avoir ue sortie !
Je cours vers le bout de l´impasse, esperant y trouver une porte ou quoi que ce soit.Mon coeur tambourine conte ma poitrine des gouttes de sueur me coulent le long de mes tempes.Une porte ! Je frappe, me defonce l´epaule contre cette foutu porte qui ne s´ouvre pas.
Je jette un regard derriere moi et je n´arrive pas a reternir un cri.
Le noir. Le néant. Derriere moi a disparu toute forme reconnaissable, le noir a tout masqué. Je sens une odeur rance et acre qui se propage.Le mur en face de moi de couvre de sorte des racines rouges rouille ressemblant a du sang.Je recule, puis dans un état de choc comateux, me retourne et sens l´impression que tout s´arrete autour de moi.Une chute commence, dans le noir le plus total,une descente.

TheRealSam
Niveau 10
28 mars 2006 à 21:00:25

J´ouvre les yeux et me lève d´un bon, couvert de sueur, les pupilles dilatées, encore sous le choc. La télé ne diffuse maintenant plus qu´une neige continue accompagnée d´un grésillement aggaçant.
"Un rêve, ce n´était qu´un putain de rêve!" me dis-je à moi même, pour me rassurer et calmer mon coeur qui bat la chamade.
Je regarde par la fenêtre, il fait nuit maintenant, il fait nuit noire. Dans le quartier où j´habite, les riverais ont récemment fait une pétition pour que les lumières de la ville s´éteignent à partir de minuit, réduisant ainsi le montant des impôts. La ville est donc plongée dans l´obscurité, on n´y voit pas à 3 mètres, si bien que j´ai un grand mal à appercevoir quoi que ce soit. Pourtant, je vois quelque chose, une forme furtive, soudaine, étrange, passant juste sous ma fenêtre, dans la ruelle en contrebas. J´ouvre la fenêtre, une odeur pénètre dans mon salon/cuisine, une odeur rance, âcre, une odeur de... de... de souffre! La même odeur que dans mon rêve!
"Ce n´est pas possible, j´ai bel et bien rêvé! C´est obligé!"
Je plonge ma main dans ma poche et me raidit, mes yeux s´écarquillent. Je la ressort tout doucement, sans oser la regarder, priant pour qu´il ne s´agisse pas de ces fameux papiers roses. J´y risque un oeil et pousse un cri: 10 000€ tombe par terre.
Je m´en écarte, comme si il s´agissait d´un monstre, un objet dangereux et recommence à crier.
Suis-je fou? Ai-je rêvé? Non, les billets sont bien là! Mais que m´est-il arrivé???
Je regarde ma montre, 4 heures 30 du matin. Ca me rassure, au moins le soleil se lèvera bientôt! Mais en observant l´aiguille des secondes je m´apperçois avec effroi qu´elle ne bouge plus, ma montre s´est arrêtée. Combien de temps ai-je dormi? Des heures? Peut être plus? Je ne sais pas, je ne sais plus, j´ai un mal fou à réflêchir. Un éclair de lucidité me traverse l´esprit: le réveil matin! Je m´élance dans ma chambre, prend mon réveil entre mes mains, comme un objet sacré mais constate avec effroi que lui aussi s´est arrêté! Pareil pour l´horloge accrochée au mur de la salle de bain. Je suis perdu dans le temps!

EvDunter
Niveau 10
28 mars 2006 à 21:21:04

Je continue ! (Dsl Sam mais msn a bugguer et jarrive plus a me reconnecter!lol)

Ce n´est pas possible, ce n´est pas possible, ce n´est pas possible, CE N´EST PAS POSSIBLE!!
Je prends l´horloge et la balance par la fenetre.Je n´entends meme pas le choc que logiquement se produirait.Pfffff ou suis-je ?O u plutot quand je suis ?Q u´est ce qui m´arrive ?! Je bondis sur le telephone placé sur la table du salon.Aucunte tonalité.Et meeeeerde !W Ouuuuf le telephone aussi fait ze flying dolphin par la fenetre.Je me laisse tombe par terre ,en positions foetale en me tenant la tete a deux mains."ce n´est pas possibel,ce n´est pas possible,ce n´est pas possible...."
Un son me tire de ma torpeur.Non.Pas possible! Impossible !
Mais non.C´est bien ca.Le telephone que j´ai jeté est en train de sonner.Je me leve, me dirige vers ma chambre.Il est la.Posé sur mon lit,sonnant comme un esprit criant "derriere toi!".Je m´assoie sur mon lit,respire un coup,tend la main et décroche.

TheRealSam
Niveau 10
28 mars 2006 à 21:25:21

Oki dunter, on va laisser les autres continuer maintenant :)

Schyzo666
Niveau 10
28 mars 2006 à 21:46:53

Ca me fait penser que le snuff à continuer, je crois pas l´avoir lu en entier. bah ´est pas grave :sleep: ^^...

Schyzo666
Niveau 10
28 mars 2006 à 21:47:33

Je vais pour voir révéler mon esprit tordu pour ce qui est de films malsains :fou: lol

TheRealSam
Niveau 10
29 mars 2006 à 16:15:20

Bon ben je vais continuer vu qu´il n´y a pas de volontaires!

"A...allo?"
Ma voix tremble terriblement et j´ai un mal fou à contrôler ma respiration. Rien, pas de réponse, juste une nuée de grésillements formant une bouillie sonore incompréhensible. J´attend, pendu au téléphone, à l´affut du moindre indice, répétant inlassablement "Allo?". Personne, rien que de la friture, une sorte de language inconnu, parlé par une espère inconnue. Je m´apprête à raccrocher quand une voix retient mon geste: une faible voix, masquée par les grésillements me parle! J´arrive à l´entendre, faiblement mais je l´entends!
"Allo??? Qui êtes-vous?? Que voulez-vous?? Que m´arrive-t-il??"
Je baffouille tellement je crie ces questions rapidement mais l´unique réponse que j´obtiens avant que l´appel ne soit coupé est: "Sauvez moi"
Plus rien, même pas de tonalité, même pas le clic d´un téléphone que l´on raccroche, le bruit se coupe net. Je regarde dans l´historique, pour voir le numéro, rien, comme si personne ne m´avais appelé, comme si j´avais écouté un enregistrement. Rien, le vide, le néant. Je m´assois sur mon lit, encore abassourdit par cet appel étrange et prend ma tête entre mes mains.
"Que m´arrive-t-il? Suis-je fou? Pourquoi moi?"
Des questions sans réponses se bousculent dans mon esprit. C´est à ce moment que mon courage prit le dessus, il valait mieux que je sorte, de un, pour essayer de trouver quelqu´un, qui sait, cette forme dehors était peut être celle d´un homme aussi paumé que moi et, de deux, pour chercher la provenance de l´appel que j´ai reçu. J´ouvre la porte, le couloir de mon appart est plongé dans l´obscurité. Il me reste une vieille lampe de poche dans le meuble à côté de la porte d´entrée, ainsi qu´une arme de dissuasion que je garde là, pour faire peur à un quelconque voleur, je les sors, prend quelque piles , fourre mon arme dans l´espace entre mon dos et ma ceinture et, finalement, referme la porte à clef avant de m´avancer dans les ténèbres, uniquement éclairé par un léger faisceau de lumière.
Une ambiance tout droit tirée des meilleurs films d´horreur, mais il en faut plus pour me décourager. Je suis très curieux et je préfère foncer, aller droit devant moi et tant pis si ça casse que de rester là, à attendre la fin. J´arrive à l´escalier après une traversée qu´il m´a semblée interminable et je descend lentement, très lentement, inondant chaque marche de lumière avant de poser le pied dessus.
La lumière de la lampe faibli soudainement, elle clignote par intervales irréguliers, puis s´éteind, ma laissant là, dans l´obscurité!
"Putains de piles! J´aurais du les changer avant de partir!!"
Je fouille dans ma poche pour prendre le paquet quand je sens une présence derrière moi, une présence très proche. Aucun bruit ne parvient à mon oreille, pas d´odeur, pas d´image, juste une sensation très étrange, la sensation d´avoir deux yeux rivés sur vous, deux yeux grands ouverts vous fixant, sans cligner, sans faillir. Je reste pétrifié, sans oser bouger, ni me retourner, ni m´enfuir. J´attend, je ne sais pas quoi mais j´attend, peut être un coup, peut être une parole, mais putain quelque chose!
Je reste ainsi bien 2 minutes, sans bouger un muscle quand soudain, le bois usé sur lequel je suis émet un craquement vif et fort qui me fait bondir et dévaler tout l´escalier sur le dos. Arrivé en bas, je me relève difficilement et me retourne vers les escaliers. C´est là que je vis une ombre, la même que celle que j´ai pu appercevoir depuis ma fenêtre tout à l´heure. D´un geste vif, je passe ma main derrière moi et prend mon arme. Mon regard, qui avait dévié quelque secondes, le temps de m´armer, se repose sur les marches, plus personne. Disparu, envolé, je reste là, l´arme pointée dans le vide, et la lampe dans la main, la lampe éteinte, qui se rallume petit à petit, comme elle s´était éteinte. C´est à ce moment que je compris que je n´étais vraiment pas sortit de l´auberge.

EvDunter
Niveau 10
30 mars 2006 à 19:15:46

Mdr c´est pas mal ! (Vive Silent Hill en passant lol)
Bon alors ? Faut pas que ca soit que moi et Sam qui continuons l´histoire !

TheRealSam
Niveau 10
31 mars 2006 à 00:16:51

Ouais, c´est vrai ça :(

TheRealSam
Niveau 10
01 avril 2006 à 22:59:17

Maiss euuh, bon ben je continue...

J´ai l´impression que mon coeur va défoncer ma cage thoracique et bondir hors de mon corps. Je dois faire peur à voir... Mieux vaut ne pas moisir ici, je fais volte face, ouvre violemment la double porte du batiment et sors en courrant de cet endroit lugubre. Dehors, la nuit, la nuit noire, sans éclairage, sans lumières, sans rien. Heureusement, mes yeux s´étaient habitués à l´obscurité dans les couloirs de l´immeuble, j´arrive donc à me situer à peu près dans la ville, et ce n´est pas ma ville! Paris, telle que je l´ai toujours connue, n´a rien à voir avec la ville dans laquelle je suis! Les rues, les décors, tout a changé! Comme si on avait démonté un puzzle, puis remonté dans le désordre... Je tente de me calmer et de reprendre mes esprits, pensant que je délire, que mes expériences précédentes ont joué sur mes nerfs, mais non, rien n´y fait, tout est différent! Je cours jusqu´au premier croisement que je vois, là où se situait les rues Stephenson et Louis Pasteur, je dirige le faisceau de ma lampe vers la plaque où sont notés les noms des rues et je pousse un cri: à la place s´y trouve deux yeux qui me fixent. Il y a bien un rectangle mais celui ci est constitué d´une matière à l´allure plus ou moins organique dans laquelle sont ancrés deux yeux dont les pupilles d´un noir intense sont rivées sur moi. Je recule et trébuche sur une sorte de pavé, posé en plein milieu du carefour. Etrange, j´aurais juré qu´il était vide tout à l´heure... Je me penche et le prend dans mes mains. Je n´ai jamais touché une pierre pareille, on dirait une sorte de marbre mais rêche, avec deci dela des cailloux, comme des pierres précieuses. Accroché à celui-ci pend une lettre. Je la saisi en tremblant et lis à haute voix, comme à un ami invisible:
"Je te vois..."
Mon coeur s´emballe, si bien que je tombe à genoux et que je met mes deux mains sur le côté gauche de ma poitrine. Ma respiration est beaucoup trop rapide pour aspirer suffisament d´air et je commence à vasciller. Mes yeux se ferment petit à petit et, dans une dernière vision, je vois la ville se remplir de noir, mais pas le noir de mes paupières, le noir du ciel, dégoulinant et recouvrant tout sur son passage, comme de la peinture. Une matière élastique, visqueuse, écoeurante. Je tombe évanoui, ne sachant si je me réveillerai un jour.

EvDunter
Niveau 10
02 avril 2006 à 00:08:10

Puree comment ca pete quand il sort de la rue !

EvDunter
Niveau 10
02 avril 2006 à 00:19:01

Moi je continue pas il faut d´autres styles d´ecritures !

TheRealSam
Niveau 10
02 avril 2006 à 00:27:39

Lol oki, tu as raison! Mais j´ai une putain d´idée pour la fin, grace à mesck! Connecte toi et je te la dit!

Selouth-
Niveau 10
02 avril 2006 à 00:46:56

:bravo:

TheRealSam
Niveau 10
02 avril 2006 à 00:47:04

Une lumière, presque aveuglante. J´ai froid, où suis-je? Du bruit, des pas, derrière moi! Je cours, je cours vers cette lumière, vers cette seule sortie, je cours mais n´avance pas.
J´ouvre péniblement les yeux. Ma tête me fait un mal de chien et, même si mon coeur s´est calmé, il me fait encore affreusement mal. J´observe autour de moi, je suis dans une pièce. Une assez grande pièce, comme le hall d´un hotel. A en déduire par la blancheur des murs et la grosse croix rouge peinte sur un des quatres murs qui m´entourent, je dois me trouver dans le hall d´un hôpital. Immédiatement après m´êtré difficilement levé, je fouille mes poches et constate, avec soulagement, que mon équipement est intact. Mais néanmoins, quelque chose me trouble, quelque chose sous la forme d´un papier. Je le sors en tremblant de la poche intérieur de mon blouson et y lit ces quelques mots manuscrits:
"Aujourd´hui était une dure journée, les patients de l´aile ouest de l´asile ont encore tenté de faire une émeute! Un de ces quatres, nous ne pourrons plus les contenir. A force de trainer avec ces tarés, je commence à ressentir des changements niveau mental, faut que je fasse surveiller ça!"
C´est une page arrachée à une sorte de journal, elle est datée du 12 novembre 1984. Je regarde à nouveau la croix, je ne dois pas me trouver loin de cet asile... Si les choses continuent, je vais me retrouver avec une centaine de malades sur les bras! Mon coeur s´emballe de nouveau et je commence à paniquer. Malheureusement, je n´ai pas le choix: la pièce ne comporte qu´une porte. Pas de fenêtres, juste quatre murs d´un blanc éclatant dont un a été maculé d´une croix rouge sang, un plafond assez haut et une double porte coupe-feu, semblable à celles que l´on trouve dans les hopitaux et écoles. Je m´avance vers celle-ci, pose ma main sur la poignée et plaque mon oreille contre la paroi. Rien, pas un bruit, tout est calme, silencieu, comme dans un cimetière. Suant à grosses gouttes et tremblant de tous mes membres, je pousse la lourde porte qui s´ouvre dans un grincement épouvantable.

EvDunter
Niveau 10
02 avril 2006 à 01:09:09

Si personne la continue apres ba je le fais cette histoire est vraiment trop bien c´set trop le style que j´adore ! Bravo Sam c´est superbe !

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Sujet : [HS] Fall Into Madness
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