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The Elder Scrolls IV : Oblivion

Sujet : [fic]Les Deux et l'Aube Sanglant
Kyrin_Tyrael
Niveau 1
15 septembre 2007 à 21:28:05

Impressionant, c´est le mot qui me vient à l´esprit lorsque je vois les progrès entre le premier chapitre et le dernier paru.
Moi qui cherchais juste à passer le temps et pensais avoir encore droit à une fic creuse, mal écrite etc... et je dois dire que la première page ne m´avait guère incité à continuer...

Cependant après avoir persévéré, je dois avouer que je commence à apprécier, je dirais même que j´aime bien. Je suis désolé pour le manque de critique de mon poste, je vais essayer de faire un autre post durant le WE , quelque chose de + constructif. Continue.

ah oui, une remarque très positive: j´apprécie énormément le fait que tu dises la date à laquelle tu postes la suite.

darkness-stone
Niveau 10
15 septembre 2007 à 21:28:46

et voilà la suite tant attendu (enfin j´espère :oui: ). la suite la semaine prochaine.

Chapitre quinze
2ème partie
Passé et présent

Ces voix ramenèrent doucement Tana à la vie. Elles sonnaient dans ses oreilles comme le bruit du son des cloches du paradis, harmonieuses et purs. Elle ouvrit un œil, puis, l’autre. Elle ne vit aucun corps, juste le son des paroles flottant dans l’air. Elle se dressa rapidement sur ses jambes, puis regarda autour d’elle. Elle baissa sa tête, et vit les deux gemmes par terre, frétillant et produisant les sons. Elle les saisit, et d’un regard étonné elle les jeta contre le sol. Les lueurs spectrales roses sortirent et prirent des formes qu’elle connaissait bien, c’était Teck et Nel’Kalaah. Les deux compagnons furent un petit moment sans repères, titubant légèrement. Ils remercièrent simplement Tana. Puis, l’argonien rapidement autour de lui, il avait son arme et un bouclier, Teck, lui avait son arc et ses flèches. Ils étaient heureux d’être ici, de nouveau dans la nature verte et colorée, d’être sur une terre qu’il connaissait et chérissait. Aucun mot ne pourrait décrire ce qu’ils ressentaient. Ils se remplissaient les yeux des merveilles de la nature, s’émerveillant à chaque fleur qu’ils voyaient.

Ce bonheur ne dura pas très longtemps, un bruit faible et feutré se fit entendre dans les fourrées, un bruit léger mais audible. Une flèche sortit des arbustes et se planta entre les jambes de Nel’Kalaah. Puis, un homme, certainement, sortit de sa cachette. Son vaste et ample habit lui donnait une ampleur gigantesque, un large et épais voile lui couvrait le visage, ne révélant même pas son identité, seul ses yeux demeuraient visibles, de petits yeux verts, transperçant le noir de sa capuche. Ils les regarda un cours instant, puis les trois compagnons le chargèrent. Il ne paniqua même pas, il se contenta de mettre rapidement ses mains au fourreau. Le premier coup d’épée fut donnée par Nel’Kalaah, un large coup horizontal et puissant. L’inconnu fit un saut périlleux, toute la masse du tissu s’emporta avec lui, volant dans les airs, son habit semblait être son ombre, suivant le moindre de ses mouvements, suivant le plus infime de ses geste, son habit semblait lui être une seconde peu. Les coups pleuvaient, les coups de dague et d’épée se répétaient, mais il ne se contentait que d’esquiver. Il faisait à lui tout seul une sorte de ballet mortel, tout le tissu bougeait en même temps, c’était d’une beauté magnifique, le noir se mélangeait avec le rouge. Le rouge foncé de sa capuche se mélangeait au noir de sa robe. A chaque coup donné, il esquivait. Il était d’une agilité incroyable, d’une rapidité vertigineuse. Quand enfin, il cessa de bouger, Nel’Kalaah repris ses attaques de plus belle, mais cette fois ci l’inconnu d’esquiva pas son coup, à une vitesse incroyable, il dégaina ses dagues et para le coup de l’Immortel. Une stupeur profonde s’empara de Nel’Kalaah. En exactement deux mouvements il désarma, puis assomma l’argonien. Il se déplaça tranquillement en direction de Tana qui était restée bouche bée. Elle se mit en garde. Un petit rire s’entendit du fond de la capuche. Tana chargea, il esquiva simplement, lui fit un croche pied. Au moment de tomber, son poing déchira les airs, et s’abattit dans le ventre de Tana. Une douleur intense s’empara du visage de la Faucheuse. Teck regardait le spectacle, impuissant, son corps refusait de lui obéir, comme paralysé par une peur inexplicable. La dernière image qu’il vu est la douceur des plantes, et la chaleur des rayons solaires. Une douleur le fit quitter se monde.

Quand Nel’Kalaah se réveilla, il vit Tana écroulée sur le sol avec le mystérieux combattant à côté, il n’avait pas bougé, seuls ses yeux verts étaient encore une fois visible. Nel’Kalaah se leva doucement vers l’individu. Celui-ci ne bougea pas d’un centimètre. Nel’Kalaah eut un léger frisson quand l’inconnu se déplaça vers lui très lentement, le léger balancement produit par sa robe semblait hypnotiser l’argonien. C’était étrange au yeux de Nel’Kalaah, bien que redoutablement mortel, sa grâce de combattre et de se déplacer était étonnante et envoûtante. Il arriva près des oreilles écailleuses de Nel’Kalaah :
-Je suis le dernier représentant, et je viens vous aidez, murmura l’homme dans un souffle fugace et furtif.
-Le dernier représentant de quoi ? Et pourquoi vouloir nous aidés ?
-Je viens d’un ordre disparu depuis l’avènement des Ayléides, je suis plus vieux que l’histoire. Je viens vous aidez car je lutte pour ma propre survis, votre destin ne m’intéresse pas, seule ma vie à de la valeur à mes yeux. Je veux détruire ce qui m’est dangereux.
-Mais c’est ignoble, répondit d’un ton dégoûté Nel’Kalaah.
-Il est naturel pour l’homme de vouloir vivre, comme il est naturel de choisir sa destinée et sa mort. Il en est ainsi, je suis née pour vivre, je vie pour vivre, et je mourrais le plus tard possible. Quand je pense que toute ma vie j’ai vécu pour survivre, aujourd’hui je peux arranger cela, je peux mourir pour vivre. La mort peut nous délivrés des griffes de la vie, mais aussi étrange que cela soit-il, même le plus misérable des miséreux tient à sa vie. Au fait, je crois que je m’appelle Ombre.
L’argonien ne répondit pas. Seulement un profond désarroi l’avait envahit son cœur. Il se retourna, et vit Teck bouger légèrement. Nel’Kalaah l’aida à se relever et se dirigea vers le corps de Tana. Il lui leva la tête, elle était vivante, mais sévèrement sonnée. Teck s’occupa de Tana. Nel’Kalaah tourna la tête vers Ombre, il n’y eut qu’un seul regard, mais ce regard voulait tout dire.

Ils firent un feu. Le bois crépitait joyeusement sous les morsures chaudes du feu. Sa chaleur émerveillait les esprits des aventuriers. Les trois compagnons s’étaient mis en cercle autour du feu, tandis qu’un sombre personnage c’était éloigné, préférant visiblement la froideur du sol à la chaleur du feu, préférant l’ombre à la lumière. Quand le feu eut finis son repas, quand il ne resta bientôt plus que des cendres. Les rêves prirent lentement possession des âmes. Nel’Kalaah s’écarta du groupe pour admirer les étoiles.

Les pâles étoiles visibles à travers les feuilles des arbres déversaient des raies lumineuses blanches et scintillantes. Ombre observait Nel’Kalaah s’émerveillé devant les étoiles. Il tourna un petit moment la tête du côté Ouest. Bien que son attitude énigmatique et presque fantomatique faisait de lui une sorte d’ombre, il semblait ressentir des émotions en regardant dans cette direction. Ses yeux avaient pris une forme mélancolique et triste. Tout son être c’était envolé vers l’Ouest. Le faible éclat produit par les braises, fit frissonner l’argonien quand il vit Ombre se déplacé vers lui. Il posa sa main sur son épaule, et la tapota, comme pour signifier un encouragement. Puis, il alla se mettre sur une branche d’arbre et s’assoupit. Nel’Kalaah resta encore un petit moment près des étoiles. Il était content de pouvoir regarder les étoiles sans faire attention à Ombre. A chaque clin d’oeil, il pouvait apercevoir de nouvelles formes et étoiles dans la noirceur des cieux, à chaque regard, de nouvelle sensation venait s’introduire dans son esprit. Il percevait le ciel comme un refuge, là où ses pensées faisaient se qu’elles voulaient, elles étaient libres. Son plus grand rêve était de rejoindre les champs célestes, cela était plus qu’un rêve, car il avait l’impression que ces derniers l’appelaient, l’exhortant à venir les rejoindre. Mais tout à une fin, la fatigue prit lentement le dessus.

Dans la peur grandissante, les premières pièces du grand Dessein commençaient à bougées.

Ils se réveillèrent grâce aux chaleureux rayons solaires qui frappaient ardemment la terre. Quand ils remarquèrent que le soleil était déjà à son zénith, ils se hâtèrent de se lever. Teck, à son habitude, dispersa les cendres, et rejoignit rapidement le groupe qui c’était remis rapidement en marche. Ils devaient être dans la Grande Foret car la végétation était dense et diversifié. Ils marchèrent pendant des heures direction plein Ouest. Quelque fois un ours ou un loup faisait son apparition. Grâce à cette longue marche, ils avaient beaucoup appris sur Ombre, mais il tenait renfermé des secrets encore plus terribles, peut être qu’il mourrait avec.

Ils connaissaient la direction dans laquelle ils progressaient, et ils connaissaient leur destination : les montagnes coloviennes. Cela hantait étrangement Tana, elle devait certainement repensée au cauchemar qu’elle avait vécu. Ombre devançait la marche, il se déplaçait toujours avec grâce et furtivité, et la longue pièce de tissu flottait à moitié, se prenant dans les branchages, mais se retirant toujours, dés que Ombre avançait. La légère brise de l’après midi soufflait, faisant onduler la chevelure blonde de Tana. Nel’Kalaah ne loupait pas une seule image de ce qu’il considérait comme une des beauté absolue de ce monde. Après quatre heures de marches, Ombre leur dit qu’ils n’étaient plus qu’à une cinquantaine de kilomètre de Chorrol. La joie envahit touts les visages. Après encore deux heures de marches. Ils finirent par arriver à Chorrol en début de soirée. Nel’Kalaah de demanda quand est-ce qu’ils allait arrêter de voir cette ville, et Ombre sourit quand il entendit Tana l’appeler la ville des malheurs. Le petit groupe s’arrêta devant l’écurie. On pouvait apercevoir les ruines de l’ancien prieuré. Teck se proposa pour aller en ville.

Il alla rapidement à l’auberge de la Jument Grise. Il entra. L’odeur de l’alcool empestait les lieux. Cela avait bien changé par rapport à ses souvenirs d’enfance. La crasse avait envahit les lieux, et les cracha et autre déjections humaines faisaient leurs apparition à certain endroit. Il se dépêcha d’acheter quelque provision, et ressortit aussitôt de l’endroit. Il ne put s’empêcher de visiter sa ville. Des souvenirs qu’il croyait oubliés réapparurent.

Il se rappelait de la chaleur des flammes sur son visage, de la mort ardente qui était tout autour de lui. Il revoit encore les deadra envahirent Chorrol. Il se souvient qu’il jouait avec son père, sa mère, elle, s’occupait de faire à manger, elle faisait cuir une viande sanglier qui donnait une odeur conviviale à cette scène. Puis, tout se bonheur vola en éclat quand un souffle destructeur projeta Teck contre le mur. Sa mère couru près de lui et lui mit sa main chaude et protectrice sur le visage. Quand il rouvrit les yeux, il vit son père avec une armure grise. Il le vit courir dans la rue. Teck le suivit. Un drémora se jeta sur lui. Il vit l’épée akaviri traversée le ciel et tranchée la tête du deadra. Le sang éclaboussa Teck. Son père lui cria de rentrer à la maison. Teck couru se mettre à l’abri. Il couru vers sa mère. Mais quand il se blottit contre l’étreinte chaleureuse de sa mère. Quand il vus que la chaleur dégagée était froide et morte, et qu’un liquide coulait entre ses doigts, il comprit que sa mère n’était plus. Il recouru dehors. Il vit Chorrol en proie aux flammes et à la destruction. Il apercevais les guerriers combattre, et les mages lancés des sorts de destruction. Ce fut la dernière image qu’il eut. Il en avait une autre en mémoire, mais elle était floue, mais la silhouette lui rappelait quelqu’un.

darkness-stone
Niveau 10
16 septembre 2007 à 12:08:53

un petit :op:, pour qu´elle reste en première page tout le wekk-end

darkness-stone
Niveau 10
16 septembre 2007 à 15:33:13

re :up:

darkness-stone
Niveau 10
16 septembre 2007 à 17:56:09

héhé :up:

darkness-stone
Niveau 10
22 septembre 2007 à 17:09:55

voilà la suite, je me suis surpassé, 4 page word (et encore j´ai découpé le chap, sinon, c´est dix paes word, mais après sa fait trop long ^^). bon assé parlé, voilà la suite.

Chapitre seize
1ère partie
Ombre et passé, Souvenir et poussière

Le bruit d’un chien aboyant le tira de sa profonde rêverie. Une légère larme coula le long de sa joue noire. Il ne chercha pas à l’essuyer, il la laissa dévaler le long de son visage. Elle s’écrasa contre le sol pavé et poussiéreux de Chorrol. Il continua un instant à regarder la ville, chaque pierre, chaque plante lui rappelait un nouveau souvenir, une nouvelle image, une nouvelle sensation. Il tourna vite les talons et se remit en route pour la porte principale, la porte devant laquelle ses amies l’attendaient. Son ultime regard fut porté sur la statue devant la porte, il s’en approcha et la toucha, une sorte de petite prière s’évada doucement de ses lèvres. Il marmonna quelques mots. Puis, il sortit de la ville avec les provisions fraîchement achetées. Les merveilleuses portes d’airain et d’ébène reflétaient la lumière chaude et bienveillante du soleil. Il les rejoignit dehors.

Tana était accoudée contre un arbre, et Nel’Kalaah s’entraînait avec son épée, pourfendant des ennemis imaginaire. Ombre était fidèle à lui-même, il se trouvait en hauteur, sur une branche d’arbre, accroupit, la longue pièce de tissu rouge descendait le long du tronc d’arbre, jeune et robuste, près à défier le temps et la vieillesse. Teck s’approcha du groupe. Nel’Kalaah cessa d’agiter son épée et la remit dans son fourreau. Tana se leva et arrêta de regarder les papillons volés ou les oiseaux chantés. Ombre, lui resta sur sa branche, Teck continua à s’avancer et il sentit une gène, il leva les yeux vers le ciel et vit deux choses vertes déchirées un noir intense, de petits yeux qui le regardait fixement. Le vent c’était mis à souffler très légèrement, et la robe flottait, s’enroulant autour de l’arbre, se prenant dans les petits bourgeons, et autres pièces de bois. Sa robe flottait aux grés des caprices impérieux du Vent, virevoltant ici et là. Son regard hypnotique semblait s’être atténué, mais il persistait toujours, rentrant dans l’âme de Teck. Il regardait fixement Ombre, et la lueur dégagée par ses yeux laissa deviner une faible couleur rouge sur sa peau, et de légères formes de visage apparaissaient dans l’œil attentif du dunmer. La voix de Nel’Kalaah se perdit dans l’oreille de Teck, celui-ci étant trop envoûté par le regard de Ombre. Ce fut une secousse qui le tira de son observation. Bien que caché par l’ombre de sa capuche, Ombre laissa suspendre dans l’air un petit sourire. Ils se mirent en marche, vers l’Ouest, vers les montagnes Coloviennes.

Il faisait beau, et le soleil illuminait de ses ardents rayons la terre nourricière. Ils évoluaient dans un environnement vivant et coloré, partout des plantes et des animaux étaient présents. Des lapins grignotant quelques brins d’herbe, et les oiseaux qui gazouillaient gaiement dans les arbres. Le bruit de l’écureuil qui faisait ses provisions pour l’hiver. Le son du chevreuil gambadant aux côtés de son faon. Puis, Tana leva les yeux vers le ciel, immense et majestueux. Les voiles de nuages formaient des formes amusantes, les raies du soleil endiablaient encore plus ce ballet artistique d’une rare beauté. Teck et Nel’Kalaah parlaient du Renard gris, et Ombre quand à lui avait disparut. Su fut Nel’Kalaah qui remarqua cette absence quand il tourna la tête vers Tana. Tana vit qu’il la regardait et le regarda à son tour, elle comprit que Ombre était partit, mais ils n’eurent le temps de rien faire, car un bruit sourd et rythmé s’entendait dans les airs, n’annonçant rien de bien pour les trois amis. Nel’Kalaah mit rapidement sa lame en garde, Tana fit de même et Teck prépara une flèche. Il se mit derrière un petit bosquet pour être à l’abri.

Ils ne bougèrent pas, campant sur leurs positions. Nel’Kalaah, bouclier et lame en avant, Tana juste derrière la protection de métal de l’argonien, et Teck qui se trouvait à cinq mètres derrière eux, arc et flèches prêts. La lame noire de Nel’Kalaah trembla, elle était excitée par le sang qui approchait, par la sauvagerie qu’elle allait provoquée. Touts ceci était en plus amplifié par la peur et la rage de son maître. Sa lame commençait à devenir dangereuse, il ne la contrôlait presque plus. Enfin, des silhouettes firent doucement leurs apparitions dans le bleu du ciel. Des centaines d’agent de l’Aube Sanglante avançaient vers eux. Pour Tana et Teck, se fut un choc énorme, mais pour l’argonien, se fut autre chose, une chose impossible à décrire, une sorte de puissante et phénoménale rage, une haine immense. La vue des habits roses qui déchiraient le ciel, raviva une foule de souvenirs dans l’esprit de l’argonien.

Une flèche non maculée de sang, une extermination de tout une guilde, la mort des ses compagnons. Mais par mis touts ces souvenirs, une seule image persista pendant plusieurs secondes, l’image d’un cercle de cadavre avec pour seul centre une flèche d’argent non ensanglantée, pas l’ombre d’un corps. Juste des dalles couvertes de sang séché et des corps gisant sur le sol.

La lame de l’argonien frétilla un instant, puis elle s’arrêta. Une rage sans nom envahit alors l’argonien.

La troupe s’arrêta à une vingtaine de mètres du groupe. Aucun d’eux n’avaient dégainés leurs armes, ils étaient parfaitement en rang, en ligne et en colonne. Puis, sur un ordre venant de l’arrière de la troupe, les épées jaillirent de leurs fourreaux, les lances rayèrent le ciel, et les boucliers se firent légion. Touts ce ci se fit en un coup, la parfaite coordination des troupes faisaient froid dans le dos, et le cœur de Nel’Kalaah se mit à battre à tout rompre, il ressentait ses battements de cœur jusque dans ses doigts, il entendait son cœur dispersé le sang dans tout son corps. Dans un silence anormal, la troupe chargea, sans bruit, telle l’hiver déposant son manteau de neige froid dans un silence absolu, seul le son du tissu frottant entre chaque enjambé était audible.

Un énorme cri, un cri d’une phénoménal puissance, un cri de rage et de haine s’échappa de la gorge de Nel’Kalaah. Son hurlement déchira le silence mortel qui c’était invité à ce rendez-vous. Pendant toute la durée de la charge, son hurlement persista, renforçant sa haine et son dégoût envers ses ennemis. Le contact fut violent et sans merci, la lame noire se gava de sang dés le premier contact, tuant cinq ou six hommes sur le coup. Nel’Kalaah fauchait ses ennemis, tuant sans pitié, donnant la mort et déliant les âmes des corps. Ses coups de lame étaient puissants, très mortel, il combattait comme un berserker, enragé il frappait au hasard. Il avait prit un style primaire, donnant de larges coups d’épée et de bouclier. Sa lame se gavait de sang, avalant des litres du liquide vital, elle en voulait toujours plus. L’immense carnage provoqué par Nel’Kalaah était sans nom, les corps tombaient tout autour de lui, il se sentait comme S’kriar, cette sensation le poussa à encore plus de folie. Il s’enfonça encore plus profondément dans les lignes ennemis, il déchiquetait bras, chair et fer. Une douleur, une lance planté dans la cuisse. Il devint incontrôlable, plus rien ne peut décrire l’horreur commise par sa lame. Une nouvelle douleur, du métal rentré dans sa hanche, il décapita sur l’instant le malheureux. Teck essayait de suivre la progression endiablée de l’argonien, tirant des flèches pour tuer ce qu’il n’avait pas encore goûtés à la mort, ses flèches frappaient aussi sûrement que la lame noire. Mais à force de se concentrer sur Nel’Kalaah, il ne vit pas une vingtaine d’hommes arriver sur lui. Il put en abattre cinq. Il ramassa une épée, et monta au contact. Un décapité, un autre éventré, une parade, un bras en moins. Du sang au niveau de sa jambe droite. Un autre mort, le sang coulait toujours, encore une parade, un saut, un autre mort. Il put en tuer ainsi quinze, mais il tourna la tête vers Nel’Kalaah, il avait disparut dans la marée rose. Une immense douleur lui traversa le ventre. Il mit les mains sur l’épieu qui l’avait transpercé. Dans un ultime effort, il tua le lancier, et s’effondra. Tana massacrait les agents de l’aube d’une manière délicate et sanglante, elle se battait comme un assassin, esquivant, et frappant aux niveaux de points vitaux comme les artères et autres. Elle sautait partout, un coup sur les épaules d’un de ses ennemis, puis elle resautait, évitant le coup de lame, et tuant son hôte en lui dévissant la nuque, et l’autre par un simple coup de dague dans la carotide. Elle aussi était dans un état second, se concentrant sur sa lame, et fauchant la vie. Mais le nombre était un avantage certain, et il allait bientôt avoir raison. Seulement, l’Aube Sanglant n’avait pas prévue qu’une personne viendrait se mêlée au grand dessein du Rois des Vers, Ombre, sauta d’un arbre, sans bruit, il arriva au milieu du gigantesque champ de bataille. Son habit flottait dans les airs, comme une bannière, annonçant une victoire certaine. Il atterrit entre deux rangs d’hommes. Touts les agents se jetèrent sur lui. Il ne dégaina même pas ses dagues. Il sautait sans cesse, évitant les attaques, mais à l’inverse de Tana, dont les styles se ressemblaient, en plus d’esquiver, les hommes tuaient leurs propres amis. Ainsi, sans même sortir une seule arme, il arrivait à tuer des dizaines de personnes. Mais, il dû se mettre à se battre, toujours sans sortir ses armes, il se battit avec ses mains, et ses pieds. Il avait une technique redoutable, et sa longue pièce de tissu agissait comme une sorte de protection, dissuadant les ennemis autour de lui de l’attaquer par derrière. Il continuait ses cabrioles, mais quand il vit le corps de Teck, allongé au milieu d’un monceau de corps, il dégaina étrangement ses armes. Déjà un personnage dangereux sans armes, il devint comme invincible avec ses dagues. On ne voyait plus que des éclairs marron traversés les jets de sang. Il dansait avec la mort, se mêlant dans une danse endiablée au côté de Nel’Kalaah, les flaques de sang et les cris étaient présent partout. Les corps s’ajoutaient les uns par-dessus les autres. Nel’Kalaah se trouvait au milieu d’un champ funeste de mort, comment décrire ce qui se passait à l’intérieur de son esprit, c’était un profond mélange de haine et chaleur, de folie et de déchéance. Tana se battait toujours aussi bien, dansant au rythme imposé par la peur et la mort, et dont les chefs d’orchestre étaient le fer et le sang, les cris et la chair. Ce fut une gigantesque ode au carnage, une invocation à la monstruosité humaine, une prière à la déchéance de l’esprit

Comme toutes choses à une fin, une bataille en à une elle aussi. Voyant qu’ils ne parviendraient pas à les vaincre, les agents paniquèrent et se débandèrent dans la forêt. Le sol était gavé de sang, les plantes qui entouraient le lieu du massacre étaient devenues rouges. Tana cherchait quelque survivant par mis les centaines de corps qui gisaient devant elle. Puis, elle vus Teck au milieu d’un tas de corps, elle couru vers lui. L était allongé, elle le roula sur le côté, un morceau de lance était présent dans son abdomen. La vie l’avait quitté. Un petit sourire, une sorte de joie avant sa mort se trouvait sur son visage plein de sang et de terre. Une légère larme dévala le long de la joue de Tana, et ses belles boucles dorées se mêlèrent à l’habit sale et crasseux de Teck. Elle le pleura, elle déversa toutes les larmes de son corps. Elle avait trouvée quelqu’un qui lui ressemblait, une personne qui avait connue comme elle la perte d’une famille, la souffrance de la mort. Comme elle, il était devenu orphelin, mais elle était heureuse pour lui, il venait de rejoindre sa famille, là haut dans l’immensité de la mort, par delà les rêves et les imaginations. Quand Nel’Kalaah vit Tana à côté du corps de Teck, il compris, il se mit près de Teck, il n’eut aucune réaction.

C’est Ombre qui les tira du chagrin. Ils déplacèrent le corps. La nuit venait de tomber, et le chagrin était présent. Ils allumèrent un feu et creusèrent une tombe pour le dunmer. Pas un mot de s’échappa, et seul le bruit du métal des armes résonnaient dans la terre, et le son mélancolique des feuilles faisant sifflés la légère brise s’entendaient. La tombe finit, ils enlevèrent le pieu et déposèrent délicatement le corps raide et froid de Teck. Ils rebouchèrent rapidement le trou mortuaire. Le feu éclairait d’une manière diffuse cette scène. Rapidement, Nel’Kalaah proposa de continué à marché, pour atteindre au plus vite le Renard Gris.

Ombre resta près de la tombe, disant aux deux amis qu’il les rejoindrait. Il se mit en tailleur près du trou, tête baissée, et commença à parler :
-J’ai eus cette image gravée dans ma mémoire dés que je t’ais vu. Tu t’en ais souvenus toi aussi, hein mon frère. Tu t’ais souvenus de l’attaque de Chorrol, tu t’ais souvenus de la mort de ton père et de ta mère. Tu ne me connaissais pas, mais moi si. En fait, je ne suis pas sûr de bien me rappeler, je crois, je crois que tu m’as vus, hein ? C’est ça ? Tu m’as vus lorsque je t’ai sauvé la vie ? A cause de cela, j’ai dû sortir de l’ombre, mon devoir était simple, te protégé quoi qu’il arrive, on dirait que j’ai échoué, c’est marrant non ? C’est étrange, nous sommes si différents, et pourtant si semblables. Le jour de ma création, on m’a dit que je n’étais qu’ombre et poussière, condamné à mourir dans l’indifférence générale. En me présentant ainsi de la sorte à tes yeux, je me suis emprisonner tout seul, j’ai dû vivre dans l’ombre durant près de 4000 ans. Puis, le fils du Jour est arrivé, c’était l’occasion pour moi de prouver mon allégeance envers mon ordre. EN tant que fils de Lame, tu aurais dû connaître la gloire et l’honneur, mais tu n’auras rien de touts ça. Retourne voir le grand Dragon, puisse t-il nous surveillés. Je vais finir ta tâche, je t’en fais le serment. Bon repos mon frère, dis bonjour à Akatosh de la part de Kyrial.
Ombre se leva, et lança un ultime regard sur la tombe :
-Ombre et poussière, mon frère, nous ne sommes que ombre et poussière, je crois que tu avais compris…

Il se glissa par mis les plantes froides de la forêt, son nom résonnait dans son esprit. Toute sa vie repassait devant ses yeux. Pour la première fois depuis longtemps il ressentait des émotions, nu puissant mélange de peur et de haine. Il se sentait humain.

Il rejoignit rapidement son groupe. Une légère appréhension le guettait à présent. Son esprit réfléchissait à présent pour sa survie, mais aussi pour un frère qui avait un but.

Les étoiles coloraient la voûte céleste. Le ciel était vivant, il avait arboré plus belles couleurs pour rendre un dernier hommage au défenseur du Dragon. De partout les couleurs remplissaient les yeux d’Ombre. Il ressentait une nouvelle chose, il comprenait pourquoi Nel’Kalaah regardait fixement le ciel durant des heures. Il comprenait pourquoi il s’émerveillait devant ces beautés bleues et jaunes, rouges et vertes qui scintillaient dans cette infinité immense. Telles des arcs colorées, elles défendaient les cieux, interdisant aux simples mortels l’accès à leurs immortalité enflammée et infinie. Une goutte traversa sa joue, une faible et furtive larme avait traversée son corps. Il était heureux.

PS : un commentaires fait toujours plaisir.

darkness-stone
Niveau 10
22 septembre 2007 à 19:54:45

:up:

darkness-stone
Niveau 10
23 septembre 2007 à 09:43:14

:up:

maiq_le_menteur
Niveau 6
23 septembre 2007 à 12:38:54

elle est génial continu

darkness-stone
Niveau 10
23 septembre 2007 à 15:12:35

merci

watcha_68
Niveau 10
23 septembre 2007 à 15:17:06

Ca y est, j´ai enfin lu la suite. J´adore toujours !

darkness-stone
Niveau 10
23 septembre 2007 à 17:53:09

:up: , scusez pour le flood, mais c´est pour juste qu´elle reste tout le week-end ^^

SonOfKhaine
Niveau 10
23 septembre 2007 à 18:16:23

Chapeau bas. C´est magnifique, même tout ce que je considérais comme bien n´arrive pas à ce niveau. Il y a bien quelques petits détails perfectibles, deux ou trois petites lourdeurs en, à vue d´oeuil, une dizaine de pages de word, mais c´est une goutte d´eau dans la mer, et largement rattrapé par certains passage phénoménaux. On ne pense à rien d´autre qu´au texte, on est aspiré par cette histoire, on vit à travers les personnages. Une des seules fois où j´ai ressenti un truc pareil, c´était en plongeant mon regard dans l´immensité de la voûte céleste étincellante, ornementée de milliers d´étoiles.

Bon, en revenant à la réalité, je précise juste que tu as écris "cracha" au lieu de "crachaTS" quelquepart au chapitre 15, plus une autre petite faute au présent chapitre, mais je la retrouve même plus tellement c´est grand. Grand comme le ciel étoilé...

SoK, qui se sent l´âme d´un poète aujourd´hui ^^

Sithis_09
Niveau 5
23 septembre 2007 à 20:17:22

Pfou! ça y est! il m´a fallu deux soirs pour tout lire depuis le début. Well done! :ok:

Hé bien Darkness, derriere cette facade de grand dur se cache un poète! change rien

darkness-stone
Niveau 10
23 septembre 2007 à 20:23:07

merci beaucoup SoK (je croyais que tu avais disparu ^^), et je suis ravi de voire la pub que je fais marche. Sithis_09 merci, mais il faut surtout remercier les cours d´espagnol et d´anglais ( c´est fou ce que sa inspire quand tu te fait chier, et puis SOAD inspire beaucoup pendant les bataille)

bon, voilà, c´est juste pour dire que la suite sera samedi prochain.

darkness-stone
Niveau 10
27 septembre 2007 à 17:06:55

pas sûr qu´il y est une suite samedi... trop de contrôle prévus pour cette semaine. bon voilà, en espérant que cela ne bousillera pas trop votre week-end :rire2:

darkness-stone
Niveau 10
27 septembre 2007 à 20:26:07

je vois que cela touche beaucoup de monde :lol: , j´aurais quand même pus avoir un : nonnnnnn, je ne surviverai pas à ce week-end. C´est pas grave ^^

darkness-stone
Niveau 10
06 octobre 2007 à 15:51:10

bon, voilà la suite après deux semaines de suspence. Je tiens à préciser deux choses avant de vous mettre la suite :

1) Je trouve personnelement que ce chapitre est "nul", donc je comprendrais les coms de certain
2) D´un autre côté, j´ai inttérait à avoir des coms positifs, ne serais-ce que pour ma survie personel et mentale (certain comprendrons ^^)

Bon, assez parlé, voilà la suite

Chapitre seize
2ème partie
Sœur chérie

Ombre se déplaçait furtivement entre les arbres, à travers la forêt douce et endormie. Seul le bruit léger et feutré de son pas s’entendait. Sa longue cape rouge, sale et usée, touchait le sol, prenant dan son étreinte des petites brindilles. Le doux et chaleureux enveloppement de Mère nature hypnotisait Ombre, il parvenait à entendre le petit galop du mulot à travers les tronc d’arbres, le hululement de la chouette qui résonnait dans l’air. La lune, haute dans le ciel infini et coloré, éclairait la route, sa pâle blancheur donnait à la forêt une intensité dramatique puissante. Les ombres se profilaient sur l’herbe verte, s’étirant et dansant avec le vent. Il courait à travers la végétation, sautant au dessus des souches mortes et pourries. Il courait vers la lune, se détachant de son objectif principal.

Il s’arrêta un cours instant, l’image de l’astre blanc était maintenant entière dans ses yeux, les arbres qui avaient légèrement occultés sa présence, c’était faits plus discrets. Ombre contempla la beauté de la lune. Un léger trait rouge traversait de part en part la blancheur éclatante de l’astre, et les milliers d’étoiles qui ornementaient la voûte céleste rendait ce spectacle particulièrement beau. Ombre tira as dague, et susurra très faiblement :
-Prêtez moi votre force ma sœur, votre frère vous le demande.

Plus loin de cet étrange spectacle, deux âmes, perdus dans l’immensité végétale de la forêt, courait en direction des montagnes. L’espoir de pouvoir enfin atteindre le Renard gris ne cessait de croître, l’espoir qu’enfin touts se termine, l’espoir de vivre en paix. C’est étrange qu’un seul homme puisse représenté touts ceci à la fois. L’espoir, la drogue la plus puissante de l’homme, c’est elle qui a forgée des empires et déliées des vies, et à présent, elle aide le Destin. Le cœur de l’argonien battait très fort, et le résonnement de son cœur rythmait sa course. Une joie immense envahissait Nel’Kalaah, mais elle était mêlée à une angoisse, son sang, chargé de ces deux émotions faisait palpité ses muscles. Tana, elle aussi ressentait une angoisse, mais plus froide que celle de Nel’Kalaah. Elle aussi attendait ce moment, elle n’arrivait pas à expliquer pourquoi.

Le jour commençait à se lever. La rosée, fraîchement tombée, révélait les toiles d’araignées qui ce chargeaient de gouttes d’eau, pliant sous le poids du liquide vitale. On pouvait apercevoir les oiseaux buvant l’eau qui était restée prisonnière dans le creux des feuilles, ou voir les écureuils pointés timidement leurs petits nez chauds dehors. Ils s’accordèrent une légère pose. Ils s’assirent sur un tronc d’arbre. Tana reprit son souffle et bu un peu d’eau. Nel’Kalaah fit quelque pas, et leva les yeux vers le ciel. Un soleil radieux illuminait le ciel, dispensant la terre de ses rayons bienveillant et réconfortant. Nel’Kalaah sentait sur sa peu écailleuse la chaleur des raies lumineuse. Il ferma les yeux et se laissa un cours instant emporté pas ses pensées. Il sentait le vent lui caressé ses doigts, il sentait le vent s’engouffrer à travers son armure, refroidissant sa peau. Il se croyait dans un rêve, il voyait une petite maison, entourée de champs, avec un argonien au milieu. Il voyait aussi une petite fille et une jeune et belle argonienne. L’homme serait la fille contre lui. Il portait des habits de paysans, il avait une bêche posée à ses pieds, et les quelques vignes de raisins, chargées de fruits sucrées, rendaient la vision de cette scène particulièrement agréable. Une légère et furtive goutte se glissa le long de sa joue. Nel’Kalaah rouvrit les yeux. Il se retourna et regarda Tana. Ils repartirent.

Ils marchèrent, pendant environs deux petites heures ils marchèrent à travers la campagne. Ils prenaient le temps de discutés, parlant de choses et d’autres. Les racines de la montagne commençaient à rendre le terrain de plus en plus raide. Tana frissonna à l’idée de devoir encore escalader cette montagne.

Le soleil était maintenant à son zénith, et la faim commençait à se faire ressentir. Ils redescendirent un peu, jusqu’à ce que la pente redevienne acceptable. Nel’Kalaah fit un feu. Tana se leva et prit fermement une dague entre ses doigts. Elle regarda attentivement autour d’elle, elle vit un oiseau qui gazouillait joyeusement. Elle commença à se mettre en position pour tirer, mais au dernier moment une main vint stopper son geste. Elle tourna la tête. Elle vit une tête de femme, avec des boucles brunes. Un visage angevin, et une armure en cuir noire. Une dague à son flanc gauche. Nel’Kalaah, qui avait gardé un œil sur Tana, accouru pour voir.

Son regard plongea directement dans celui de l’inconnue. Des yeux verts, des cheveux bruns. Ce regard lui disait quelque chose. Mais le souvenir de ce regard était loin, et presque effacé, estompé, perdu dans sa mémoire. Tana réussi à s’enlever de l’étreinte de la main. Nel’Kalaah s’avança jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’à moins d’un mètre du visage de l’inconnue. Tana regarda l’argonien, il était absorbé par la fille. Un bruit coupa se moment de calme. C’était des voleurs et autre brigands. Ils crièrent des choses incompréhensibles, mais Tana en retint une :
-On te tiens, on va pouvoir racheter notre liberté les gars.
La fille se mit rapidement en garde. Elle tira sa dague.

Le combat s’engagea très rapidement. Les bandits, foncèrent en masse. Ils ne cherchèrent pas à éviter Nel’Kalaah et Tana. Nel’Kalaah dégaina sa lame noire. Elle aussi avait faim et soif. Quand le premier ennemi tenta de tuer Nel’Kalaah, celui-ci ne retint plus ces coups. Il lui trancha la tête, et rentra dans une colère monstre. Il sauta dans le carnage. Tana ne se battait qu’à contrecoeur, elle ne se contentait que de rester sur la défensive, le dernier combat qu’ils avaient vécus avait laissé des traces. Elle ne voulait plus tuée, elle voulait arrêtée, mais la sauvagerie humaine est ainsi. En plein milieu du combat, la fille prit une gemme spirituelle, et cria un nom. Un puma sortit de la pierre, ce dernier se jeta sur un des nombreux ennemis, il lui sauta à la tête, le mordant violemment, crevant ses yeux, et lui infligeant des douleurs terribles. Nel’Kalaah continuait à se battre, il n’avait pas fait attention au puma. Il se battait avec courage. Les vielles blessures qu’il avait reçues la veille ne c’étaient pas encore totalement refermées. La douleur pouvait se lire sur son visage, à chaque fois qu’il levait son épée, un petit signe de douleur apparaissait. Il continuait de se battre. Les brigands n’étaient pas nombreux, et la fille se battait plutôt bien, plaçant avec soin ses coups de dagues. Après environ dix minutes de combat, les survivants se sauvèrent, courant dans touts les sens en implorant les dieux de les laisser vivre.

Nel’Kalaah s’approcha timidement de la fille, tout en rangeant son épée ensanglantée :
-Amanda, Amanda c’est toi ?
-Amanda, c’est mon nom ? Oui, c’est moi, je suis Amanda, cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu ce nom. Depuis presque quatre ans maintenant que ce nom a disparut.
-C’est toi la criminelle que recherche touts les gardes ?
-Oui.
Tena se mit à tourner autour de l’argonien.
-Tena ? Je suis ravi de te voir, tu as grandi.

Ils se déplacèrent vers le feu que Nel’Kalaah avait fait. Ils discutèrent ainsi pendant toute l’après midi. Nel’Kalaah était heureux, c’était indescriptible, la joie qu’il avait en lui était plus forte que la vie elle-même. Elle lui expliqua ce qui c’était passé ensuite :
-Après que les hommes t’aillent emmener, j’ai continué à chercher l’homme dans le quai. J’ai finis par le trouver en milieu d’après midi. Je l’ai suivis jusque dans une maison, en retrait des autres maisons. Là, il m’a demandé de lui remettre la pierre de Tena. J’ai d’abord refusée, mais il m’a convaincu de la lui remettre. Une fois en possession de la pierre, il a ouvert une trappe et m’a demandé d’y descendre. Il faisait noir et j’avais très peur. Mais j’ai quand même continuée ma route. Il faisait très noir, et une odeur insupportable était incrustée dans la pierre ou la terre qui formait le tunnel. Je l’ai suivis pendant une dizaine de minutes, puis je suis arrivée devant une petite salle, a peine plus grande qu’un magasin. Je m’y suis engagée, il y avait plein d’homme. Il y en a un qui m’a pris par le bras et m’a conduit jusqu’à un homme cagoulé. Il m’a longuement parlée. Des hommes et des femmes m’ont ensuite conduits jusqu’à une petite pièce de couchage. Ils m’ont dit de me reposer. Ensuite, le lendemain matin, l’homme cagoulé est revenu me voir, il m’a redonner ma pierre, ainsi qu’une dague. Après, des hommes sont arrivés et ont commencés à m’enseigner l’art de la discrétion, et si besoin est, de tuer. Arrivée à mes 15 ans, ils m’ont dit de retourner dehors et d’attendre près d’un baril qu’un homme vienne me chercher. Ensuite, pendant 5 ans, j’ai appris à adorer Sithis et à tuer pour lui. Quand des Agents de l’aube Sanglante ont fait irruption dans le sanctuaire, S’kriar et moi sommes partis dans une grotte. Après m’avoir révélée des détails, je me suis enfui de colère, et j’ai commencée à tuer touts le monde. Cela fait maintenant deux semaines que je suis dans les parages, et l’Aube commençait déjà à me poursuivre, d’ailleurs, une troupe est dans le coin.
-Il n’y a plus de troupe, coupa l’argonien, nous les avons tous tués, les rare survivant se sont enfuis.
-Mais, il fallait tous les tués, maintenant, ils vont certainement aller raconter ce qu’ils savent.
-Je crois que même sans survivants, l’Aube nous retrouverait.

La nuit commença à tomber très lentement, recouvrant le ciel bleu d’un voile noir bleuté. Nel’Kalaah contempla un moment les étoiles. Il se disait que enfin, la fin était proche, et qu’il allait pouvoir se reposer.

Dans les ténèbres maintenant à l’apogée, le Destin allait rencontrer son but.

Loin de touts ceci, et de ces retrouvailles, Ombre se glissait rapidement vers la Cité Impériale. Sa rage l’avait emporté loin des ses amis. La rage est toujours mêlée à de la folie, mais cette fois ci, la rage était accompagnée d’un génie. Ombre avait en tête un plan pour tuer le roi des Vers. Il devait retrouvé les Cinq divins, c’était sa seul, et leur seul chance de vaincre ce monstre de puissance, qui n’avait cessé d’en gagnez depuis son ascension au trône.

Dans la nuit parsemée d´étoiles, Nel´Kalaah commencait à comprendre une chose.

watcha_68
Niveau 10
06 octobre 2007 à 18:22:45

Je comprend. Mais je t´inderdit d´utiliser des arguments du genre "si vous aimez pas il va se passer ceci ou cela", c´est MOI qui fait ça (d´abord !) .

PS: j´aime bien la suite, mais pas le titre car t´a pas pris le mien :(

darkness-stone
Niveau 10
06 octobre 2007 à 18:40:27

merci Watcha, mais pour le titre,j´ai été "forcé" de le mettre (j´ai eus beaucoup de pression sur ce chapitre là^^).

par contre, ravi que la suite te plaise.

Sujet : [fic]Les Deux et l'Aube Sanglant
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