bonne et lnogue lecture
Chapitre treize
1ère partie
Jusqu’à Chorrol
En repartant, Nel’Kalaah ne peut s’empêcher de regarder l’endroit où S’kriar était tombé. Il remarqua qu’une pointe de flèche en argent était coincée entre les dalles déformées. Il s’accroupit et ramassa la pointe, il la regarda attentivement. Puis, une main vint se poser sur son épaule :
-Allé, il faut partir.
Nel’Kalaah ne dit aucun mot et se releva. Il tourna une ultime fois la tête vers la flèche, puis suivit Xion. Une fois dehors, les assassins tendirent à Nel’Kalaah un magnifique cheval noir, il monta dessus. Puis Xion tourna sa tête vers lui :
-Par dans les montagnes Coloviennes, essaye de trouver le repaire du Renard Gris.
-Mais cette histoire c’est passée il y a 200 ans, cela m’étonnerait qu’il y soit toujours.
-C’est notre seul piste pour l’instant, notre seul espoir. Il faut que nous retrouvions ta sœur.
L’argonien pris les rennes et tourna son cheval. Avant qu’il ne soit hors de porté de voix, Xion lui hurla une chose :
-Vit en homme libre…
L’argonien l’entendit, et lui répondit :
-…Meurs en brave !
Un sourire fit son apparition sur le visage de la Lame.
Nel’Kalaah galopa en direction de Chorrol. Il contourna d’abord Cheydinhal, puis pris la route descendant à la Cité Impériale. On pouvait voir au loin l’immense et majestueuse tour d’or blanc qui scindait le ciel en deux. Le ciel était dégagé, pur, sans aucun nuage, les étoiles brillaient dans le ciel. Nel’Kalaah ne pus s’empêcher de regarder le spectacle. Mais son esprit qui admirait, et analysait cette chose si parfaite à ses yeux, remarque qu’à l’Est, les étoiles semblaient mortes, leurs lumières étaient blafardes et sans aucune vie. L’argonien avait l’impression qu’une partie du ciel était avalé par une chose. Un bruit le tira de sa réflexion. Un bruit de craquement de bois, un bruit sec et soudain. Sa réaction ne se fit pas attendre, il tira son épée, et stoppa son cheval. Une flèche vint s’abattre dans la cuisse avant droite de son cheval. Ce dernier cabra, et désarçonna son cavalier. Nel’Kalaah tomba au sol, la tête la première. Son épée roula loin de lui, et deux hommes, qui avaient l’airs de tout sauf de combattants loyaux, s’avancèrent vers lui. L’argonien attrapa la flèche de son cheval et courut en direction de ses adversaires. L’un était un Khajiit armé d’une hache de fer et d’un bouclier de cuivre avec une armure en fourrure, l’autre était un orc, armé d’une lourde claymore en acier, et était protégé par une imposante armure dwemer. Le choix de la cible de Nel’Kalaah fut simple et rapide, il courut vers le Khajiit et lui enfonça la flèche dans la carotide. L’orc frappa un immense coup, il réussi a détacher un bout de chair du dos de l’argonien. Une vive douleur lui arracha une expression de mort. Puis il prit la hache du Khajiit, il se retourna vers son adversaire. Une flèche lui frôla le visage. Il tourna la tête et vit l’archer encocher une nouvelle flèche. Le bruit de la fission de l’air le sauva, la claymore refrappa de nouveau dans la direction de Nel’Kalaah. Il se décala, et jeta la hache. Elle roula dans les airs, elle finit par atteindre l’archer qui se préparait à tirer. La mort de celui-ci, relâcha tous ses muscles, et la flèche partis. Elle siffla dans l’air, elle se planta dans le plastron de l’orc, mais la résistance de l’armure avait grandement atténué la puissance de l’impact. L’orc regarda l’argonien avec une expression de mort et de haine. Il retira la flèche et chargea Nel’Kalaah. Il était sans défense. Puis l’orc arrêta subitement sa course haineuse. La douleur se lisait sur son visage, et des gouttes de sang perlèrent le long de sa bouche.
Nel’Kalaah resta un moment bouche bée, puis il s’approcha lentement de l’orc. Il entendit le bruit du métal qui ressortait de la chair. Il détourna son regard du corps maintenant sans vie. Il fit un léger pas de décalage, et regarda la forme derrière son ennemi. Une cape rouge lui recouvrait tout le corps, et une capuche lui couvrait le visage. Mais des mèches blondes échappées de l’étreinte de la capuche, laissaient apercevoir la chevelure de son sauveur. Des yeux d’un bleu purs rayonnaient dans le noir de la capuche. Nel’Kalaah s’approcha prudemment de lui. Puis il murmura :
-Ta…Tana ?
Il n’y eut aucune réponse. L’argonien reprit de plus belle.
-C’est… C’est toi ?
-Oui.
Une joie immense emplie le cœur de Nel’Kalaah.
-Mais… Mais que fais tu ici ?
-Tu m’as sauvée la vie, je sauve la tienne.
Nel’Kalaah ne pus s’empêcher de sourire. Il la sera dans ses bras. Une larme sortit de ses yeux.
Puis Tana se dirigea vers le cheval, et regarda sa blessure. Elle était que superficielle. Elle découpa dans la cuirasse de fourrure une bande rigide, et fit un garrot au cheval, puis Nel’Kalaah l’aida à relever le cheval. L’argonien, conscient de ce que venait de faire Tana, demanda si elle voulait venir avec lui. Les yeux de Tana devinrent pétillants. Il n’y avait besoin d’aucune réponse. Ensuite, Tana repassa les rennes au dessus de l’encolure du cheval. Puis, ils marchèrent tranquillement, Nel’Kalaah était étonné de la voir ici, il lui posa plusieurs questions :
-Mais ? Que fait tu ici ?
-Après que nous avons été attaqués, tu m’as demandé de partir à Skingrad. Et bien en fait, j’ai fait demi-tour et puis après un ou deux kilomètres, je me suis dit que ne pouvais pas te laissé tous seul, alors je me suis retournée, et je t’ai suivis discrètement. Puis je t’ai vus te cacher en dessous du ponton, et t’ai vus rentré dans le château. A partir de là, plus question de te suivre. J’ai attendu devant les portes, puis un Khajiit arriva, et sans aucune sommation, il sortit son épée, et décapita le garde en faction. L’effet fut immédiat, touts les gardes du coin rappliquèrent. On aurait que cela lui plaisait de tuer touts ces gardes innocent. Puis il me demanda si tu était rentré, je hochai la tête, et il rentra comme si de rien n’était. Avant de partir, il m’a demandé de t’attendre dans la maison que tu vois là-bas, quand je te verrais passé, je devrais te rejoindre. Les bandits ne faisaient pas partit du plan, mais on s’en ai plutôt bien sortir.
Nel’Kalaah baissa la tête :
-Il est mort.
-Qui sa ?
-Le Khajiit, après m’avoir aidé dans le château je l’ai suivis à travers un réseau de galeries, pour finir dans la nature, puis j’ai continué a le suivre jusque dans une grotte faisant office de refuge. Après trois ou quatre heures passés dedans, des hommes appartenant à l’Aube Sanglante ont fait irruption. Le refuge, bien qu’il y avait de nombreux assassins, fut détruit. Pendant un élan de furie et de tuerie, S’kriar, le Khajiit, pris une flèche en plein cœur. Fou de rage, je commence à rentrer dans le tas. Puis un ombre est apparue, elle semblais invincible, et quand elle allait m’achevée, un homme d’une puissance redoutable, réussi a détourner son attention, et je réussis a la tuer. Puis, avec les deux assassins restant, et Xion, mon sauveur providentiel, on ressortit dehors, je pris un cheval.
Après avoir longuement discutés, les deux amis arrivèrent devant la Cité Impériale. L’aube venait de se lever, et la rosée commençait à tomber en ce moi de Hautzénith. Tana ne pus s’empêcher de regarder l’immense pont qui enjambait la Niben. Des dizaines de bateaux se rendaient ou repartaient des quais. Puis la main reptilienne de Nel’Kalaah vint se poser sur l’épaule de Tana. Il fit un léger geste de la tête, ils étaient arrivés au carrefour juste avant l’embranchement de devant la cité impériale. Ils tournèrent. Pendant encore deux trois heures ils marchèrent sur la route. Puis des bruits se firent entendre derrière un rocher.
Nel’Kalaah se mit en garde, Tana prit délicatement ses dagues. Puis cinq bandits surgirent. Ne s’attendant absolument pas à un tel nombre, ils sursautèrent. Puis, les bandits les chargèrent. Un étrange bruit apparu dans les airs, puis le bruit de la chair percée. Une flèche s’était plantée dans la tête d’un des bandits. Profitant de ce moment de surprise, les deux compagnons montèrent au contact. Tana était agile et rapide, elle avait gardée sont style de combat hérité de l’arène, elle se faufilait à travers l’acier et la mort. Son style était basé sur l’esquive et la contre attaque. Nel’Kalaah avait lui aussi gardé le même style, mais son style était plus bourrin et sauge, il frappait comme un sauvage. Tana évita un coup de hache, et planta une de ses dagues dans le ventre d’un bandit. Elle tourna sur elle-même, elle arracha la dague du ventre, et planta son autre dague dans la tête du dernier bandit. Nel’Kalaah venait de couper la tête d’un autre, et une nouvelle flèche perça l’air et alla se ficher dans la jambe du dernier bandit. Celui-ci tomba à genoux, et l’argonien, lui planta son épée dans l’abdomen. Ils étaient à mis chemin de Chorrol. Nel’Kalaah, qui était loin d’être dupe, il gardait son épée à la main. Puis un homme montra le bout de son visage, un superbe arc en ébène à la main, il s’approcha doucement du couple d’ami, puis il enleva le capuchon qui lui couvrait le visage :
-Bonjour, je m’appelle Teck, je suis dunmer, mon arc est vôtre, je serais ravit de vous assister pour tuer le Félon, je suis moi aussi un descendant de Lame. Mais j’ai du vivre, caché dans l’ombre, se sera un honneur d’accomplir le devoir de mon ancêtre.
Tana et Nel’Kalaah hochèrent la tête, un nouveau membres les avait rejoints. Avant de reprendre leur chemin, Teck ramassa ses flèches.
Ils arrivèrent à Chorrol vers midi, l’imposante muraille qui reflétait le soleil gardait encore des traces de l’attaque. Tana n’en revenait pas, des dizaines de soldats impériaux se tenaient devant les portes. Le groupe passa rapidement son chemin. Après encore deux heures de marche, ils arrivaient à la fin de la route pavée, et devant eux, les hautes montagnes Coloviennes. Epuisés de leur journée, ils décidèrent de s’arrêtés. Tana fit un feu, et Teck alla chasser. Nel’Kalaah s’éloigna un peu du camp improvisé.
Le ciel était de nouveau clair, et d’inquiétantes zones d´ombres, dénués d´étoiles, tantôt chaudes et luminescentes, splendides voiles diaphanes, embrasés projetant dans le ciel de fabuleux abraxas aux ailes turquoises, de pâles phalènes cendrées ou de magnifique alcyons à l´envergure d´émeraude, apparaissaient dans les yeux émerveillés de Nel’Kalaah
Dans le Néant grandissant, la lumière des étoiles mourait, laissant plané une idée de mort.