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The Elder Scrolls IV : Oblivion

Sujet : Fan fic: Spada
bearbed
Niveau 10
01 août 2008 à 20:28:57

200 eme post :fete:

Elie[the]duck
Niveau 10
01 août 2008 à 20:41:12

Ça manque de nécromanciens :( Non, ça suffit, elle est excellentissime cette fic.

azote-reverse
Niveau 10
01 août 2008 à 22:13:15

Omg j'veux la suite ! =O

J'adore déjà Loup, même s'il me semble trop calqué sur le personnage de L (dans Death Note) dans la description que tu en fait.

L_Entremetteur
Niveau 10
01 août 2008 à 22:55:04

azote :d) J'osais pas le dire, mais que ce soit dans le physique comme dans le mental je l'imaginais exactement comme L :rire: Surtout qu'à un moment, notre cher ADLM dit (enfin je crois) que Loup "s'assoit bizarrement", mais je suis pas sûr, je vais relire ^^

... surtout que L est la première lettre de Loup ^^ Mais franchement c'est pas un mal, L est un personnage génial alors qu'on trouve son avatar dans notre fic préférée c'est vraiment bon :)

Ange-de_la-mort
Niveau 10
02 août 2008 à 22:40:36

11. Dans l’œil du cyclone.

Je laissai quelques instants à mes compagnons pour s’habituer à la désagréable sensation d’être coupé à tout jamais du reste du monde et de rester bloquer dans cette cellule minuscule. Comme je m’y attendais, Valens était plus occupé par l’examen des trois serrures et Groelandril s’efforçait de ne rien montrer de son état esprit, aussi confus soit il. La ou quelque chose était inhabituel, c’était que Loup paraissait nerveux et je le sentais trembler légèrement sur mon dos. Ça devait être son premier vrai baptême du feu, mais était-ce des tremblements de peur ou d’excitation ? Il m’était difficile de me fixer, mais sa voix résonnait dans ma tête avec chaos.
Il pensait peut-être que je le comprenais à la perfection, mais je venais d’assimiler les notions du mysticisme et il m’aurait fallu un peu de pratique. Je décidai de l’ignorer pour l’instant, il le remarqua et mon esprit fut libéré.
Une fois que Valens jugea le moment propice, il commença à parler.

- Bon. Nous savons que des drémoras se trouvent derrière cette porte. Nous savons aussi que ces créatures n’ont rien d’humain, et qu’il serait stupide et naïf de tenter de négocier ou de les corrompre. Le combat frontal n’est même pas envisageable contre quinze de ces abominations, tout ça pour vous dire que la moindre erreur dans le respect du plan et nous sommes tous morts, ou bloqués de l’autre côté. Grâce aux connaissances alchimiques de Loup et de notre ami sans nom, nous avons un moyen de réussir.

Loup sortit quatre flacons remplis de fumée verdâtres et en donna un à chacun d’entre nous. Nous nous versâmes le contenu sur la peau et les vêtements, ce qui nous donna à tous une sorte de couleur verte.
Groelandril renifla son bras et fit une petite grimace, il était vrai que le parfum que nous avions développé sentait particulièrement mauvais.

- Pouah, quelle odeur ! Vous êtes surs que ça va marcher ?

Je répondis à l’elfe au regard d’acier que je pensais les chances étaient très élevées que tout se passe bien, et Loup hocha la tête positivement après m’avoir écouté répondre à son amie.

- Ha, avec ma chance habituelle, la petite chance que tout échoue va nous tomber dessus. Quoique… je suis sûre que ce ne sera pas si difficile et qu’on sera vite sortis.
- Mais ou serait le plaisir si il n’y avait pas le moindre risque, Landril ? Et ne crie pas victoire trop vite, ce ne sera pas si facile. Mais nous y arriverons.

Valens sourit avec défiance, et je lui rendis son expression, la bosmer hésita puis reprit confiance à son tour.
Le chef commença à se tenir la tête comme si il était pris d’une douleur.

- Quoi ? Calme toi Loup, ton plan est excellent oui, mais tout peut arriver la dedans. Nous serons dans l’œil du cyclone, au cœur de la tempête. Nous verrons des choses imprévisibles et terrifiantes dedans. Restons en groupe et suivons au maximum ta stratégie jusqu’au dernier moment, après, nous improviserons.

Le brillant Loup semblait montrer ses limites. L’idée d’improviser paraissait l’inquiéter, il me semble juste de dire qu’il désirait toujours que tout se déroule selon ses termes. Le sujet étant clos, Valens sortit de son sac les trois clefs et les glissa chacune dans une serrure différente.

- Allons y. A partir de maintenant silence complet, plus un seul mot et ce jusqu'à ce que nous soyons au bout de la salle des coffres, l’objectif principal accompli. Préparez vous et détendez vous au maximum, vous savez comment ça va se passer une fois que cette porte sera ouverte.

Groelandril avala sa salive et le rythme cardiaque de Loup accéléra alors que Valens commença à tourner les clefs mécaniquement en suivant la combinaison que l’employée nordique nous avait donnée. Le silence était tel que les seules choses que nous entendions étaient la respiration, le cliquetis métallique des clefs tournant à des rythmes différents dans les serrures et de temps en temps, une perle de sueur tombant sur le sol telle une goutte d’eau de pluie.
Après d’interminables minutes, la porte émit un lourd grincement comme si elle était vivante, j’entendis le système de loquet magique se desceller avec fracas jusqu'à ce qu’enfin, d’un dernier cri, la porte soit complètement déverrouillée.
Valens s’essuya le front, la chaleur venait d’augmenter dramatiquement dans la petite pièce et tout le monde l’avait ressenti. Le chef fit signe à Landril de venir l’aider et elle poussa la porte toute la seule avec un peu d’effort, jusqu'à ce qu’elle soit entièrement ouverte et que nous nous retrouvâmes nez à nez avec les occupants de la chambre forte. Je ne l’avais pas remarqué lors de mon premier voyage, peut-être parce que j’étais avec une employée, mais la chaleur était épouvantable. Il faisait si chaud qu’a plus de cinq mètres, tout était flou et distorsion, ou peut-être était-ce la terreur et l’angoisse que gêneraient les drémoras, auxquels je me retrouvais confronté pour la seconde fois.
Nous pénétrâmes les quatre dans la salle des coffres.
Lorsqu’ils sentirent une présence dans la salle qu’ils devaient garder, les drémoras, qui restaient immobiles comme des statues, se mirent à s’animer mécaniquement. Leur respiration rauque commença à résonner sous leur casque et ils faisaient trembler le sol de leur pas.
Je retint mon souffle et restai parfaitement immobile en fermant les yeux et mes compagnons m’imitèrent, tout se terminait ici si nous n’avions pas de chance.
Je comptai dans ma tête jusqu'à dix comme c’était prévu avant de rouvrir les yeux et de reprendre mon souffle. J’étais toujours en vie et les drémoras ne réalisaient pas que nous étions présents et à quelques mètres d’eux. Ils regardaient à droite et à gauche en cherchant des choses du regard sans les trouver.
Loup et moi avions réussi à créer un parfum supprimant toutes les odeurs corporelles, stoppant les émissions de magies du corps et neutralisant les effluves de la sudation. Ce n’était qu’un grand coup de bluff de ma part et je n’étais que peu sûr de ce que j’avais affirmé à mes compagnons ce soir là. D’après moi, les drémoras invoqués ne reconnaissaient pas les employées à leur apparence physique, mais à leur odeur ou leurs émissions corporelles de magie. C’était ainsi qu’ils les différenciaient des autres gens. Les drémoras ne sont pas aveugles, mais ceux ci étaient des créatures invoquées et soumises, elles n’avaient aucune forme d’intelligence et ne faisaient qu’obéir à des ordres simples. Devenir invisible aurait été inutile car ils nous auraient détectés de toute façon.
Il était impossible de recréer les odeurs des personnes, on m’avait dit que des parfumeurs Telvannis en Morrowind avaient tenté l’expérience sans succès, mais supprimer les odeurs du corps, du moins jusqu'à une certaine mesure, était possible et tout à fait réalisable. Si les drémoras ne sentaient rien, alors leur consignes simples et basiques intégrées par le mage les ayant invoqués se verraient fortement ébranlés.
« Si la chose devant moi n’a pas l’odeur que je ne dois pas attaquer, et n’a pas d’odeur qui ne fait pas partie de celles que je ne dois pas attaquer. Dois-je l’attaquer ou pas ? » C’était ce dilemme qui faisait que les drémoras cherchaient du regard une odeur ou une émission de magie susceptible de leur confirmer ce qu’ils devaient faire contre ses visiteurs, mais ils ne trouvaient rien. Du moment que nous ne parlions pas et qu’ils n’entendaient pas notre voix, ils n’avaient aucun autre moyen de savoir ce qu’ils devaient faire avec nous.
Je pouvais concéder à mes compagnons que je venais de jouer ma vie et la leur simplement sur mon instinct, mais il s’averra que j’avais vu juste, même si les choses étaient loin d’être terminées.
Les drémoras réagissaient aussi à nos émotions, comme je l’avais constaté la dernière fois, ainsi un rythme cardiaque trop élevé ou simplement un sentiment de peur ou de tension attirerait les silencieux gardiens sur nous, et la mort d’un entre nous ferait réagir le groupe, en connaissance de cause ou pas, entraînant notre mort à tous.
Nous ne nous nous étions toujours pas éloignés de la sortie.
J’arrivais à contrôler mes émotions intégralement, que ce soit les battements de cœur ou l’impression d’angoisse. Il n’y avait plus d’effet de surprise cette fois ci et je restais complètement neutre, ni relaxé, ni tendu. Valens y arrivait tout aussi bien que moi malgré le fait que c’était la première fois qu’il venait ici. A ma grande surprise, Landril gardait tout aussi bien son sang froid, malgré le fait qu’elle respirait un peu plus fort que nous. Cela importait peu, les drémoras savaient que nous étions là, ils ne savaient juste pas que faire avec nous.

Ange-de_la-mort
Niveau 10
02 août 2008 à 22:41:42

Pourtant, contre toute attentes, certains d’entre eux se mirent à me fixer de leur regard de flamme, alors que le rythme de leur respiration augmentait que toute la vie et l’espoir semblait être aspiré. Trois drémoras commencèrent à marcher très lentement vers moi.
C’était très mauvais, Landril et Valens s’écartèrent du chemin pour ne pas effleurer les créatures lors de leur route sur moi. Je réfléchis à toute allure, qu’est ce j’étais en train de faire ? Mes pensées me trahiraient-elles ? Est ce que j’émettais encore de la magie ?
Landril leva son bras droit comme au ralenti et sans déplacer le moindre vent pour pointer du doigt Loup sur mon dos.
Bien sur, Loup. Aucun plan ne pouvait prévoir l’effet qu’aurait la vision de ces abominations sur lui. Le connaissant, il avait du tenter d’imaginer ce qui se trouvait sous leur casque, et n’importe qui de sensé aurait perdu la raison en essayant de comprendre une chose ne pouvant pas être envisagée par l’esprit humain.
Loup paniquait, son cœur s’emballait et il se sentait mal, si il n’avait pas été muet, il aurait hurlé de toutes ses forces. Il remuait sur son dos pour me dire de bouger, mais si j’avais fais ainsi, j’aurais été moi même une cible. Je n’avais aucun moyen de calmer Loup à ce stade et je regardai impuissant les drémoras marcher vers nous en me dévisageant de leur sphères de feu.
Je gardai mon calme, à l’inverse de Loup et commençai à fouiller dans ma poche droite. J’en avais fabriqué une lorsque j’étais dans la tanière de Lucius Xanto, si je ne l’avais pas gardée j’étais mort, si je l’avais alors il y avait une chance.
Elle n’y était pas.
Un des trois drémoras tendis sa main décharnée et recouverte de paques d’acier, de chair et de sang vers mon visage alors que je fermai les yeux pour me concentrai en ignorant les petits coups que me donnai Loup dans le dos.
Juste avant de voir Clémentine Farag, j’avais retiré mon armure, et j’avais décidé de ranger cette aiguille dans ma manche gauche pour y accéder plus facilement.
Je rouvris les yeux d’un coup et vis la main griffue et décharnée à quelques centimètres de ma tête, j’eus une telle poussée d’adrénaline et que tout se figea autour de moi, j’étais si concentré que je n’entendais plus rien du tout.
Je pris l’aiguille de coma simulé qui se trouvait dans ma manche gauche, mes bras pénétraient l’air de manière aérodynamique et sans le moindre bruit. Je la fis tourner avec deux doigts et la plantai dans le cou de Loup qui s’endormit immédiatement et comme un bébé.
La respiration des créatures se calma subitement et leur mouvements furent de nouveau plus lents. Ils redevinrent immobiles et un peu confus, ne sachant plus quoi faire. Le plan pouvait reprendre après ce petit incident commis par son créateur, il fallait que les drémoras s’habituent autant que possible à notre présence pour que la suite des choses soit possible. Il m’était un peu plus difficile de rester maître de mes émotions avec une main faisant la taille de mon crâne à quelques centimètres de mes yeux, mais j’y arrivai. Valens fit un signe avec deux doigts, il me demandait si tout allait bien. Je levai à mon tour deux doigts ce qui leva le doute. Groelandril était elle aussi en bon état, il ne nous restait plus qu’a attendre, ce qui était facile.
En vérité, c’était bien loin d’être facile et c’était mentalement épuisant. La chaleur était insoutenable, il me semblait qu’il c’était écoulé au moins deux heures même si cela n’aurait pu en être qu’une dans cet endroit hors du temps. Ma gorge était comme du papier de verre et avaler ma salive devenait presque douloureux, ma peau se desséchait et l’envie de boire quelque chose m’obsédait. L’idée d’une bière fraîche me permettait de rester éveillé et conscient. Je ne pouvais pas voir l’état de mon visage, mais je voyais entre les doigts du drémora les visages de mes compagnons. Les jolies lèvres roses de Landril était sèches et ridées et toute sa peau avait l’apparence de sable tant elle semblait rugueuse. Valens avait l’air épuisé comme si il n’avait pas dormi depuis des mois et sa peau n’était pas très belle non plus. Le plus difficile était de rester neutre et ne rien ressentir dans cette situation très inconfortable.
Valens avait vu juste, nous étions dans l’œil du cyclone, et les choses allaient certainement devenir de plus en plus complexes.
Enfin, le drémora retira sa main et les trois qui s’étaient déplacés retournèrent vers le groupe de quinze qui étaient un peu plus loin.
Il nous fallu à tous les trois encore quelques minutes avant de tenter quoi que ce soit. Valens fit d’abord un pas. Landril remua bras et jambes. Je fis plusieurs pas en avant vers mes compagnons en exagérant mes mouvements. Malgré cette confirmation, aucun de nous n’osa bouger significativement avant que Valens ne retira son sac et en sorte trois bouteilles d’eau, elle était chaude et le verre de la bouteille avait chauffé, mais cela nous désaltéra suffisamment pour que nous puissions continuer.
Les drémoras nous considéraient à présent comme des menaces secondaires, ils nous regarderaient, suivraient nos mouvements, et tenteraient quelque chose si nous avions une attitude agressive, mais ils n’étaient plus autant focalisés sur nous et nous pouvions à présent nous déplacer librement dans la salle des coffres pour peu que nous ne disions pas un mot et que nos odeurs ne nous trahissent pas. Le parfum pouvait durer jusqu'à dix heures, mais avec la transpiration, sa durée serait fortement réduite, il fallait que nous passions rapidement à la suite du plan.
Je réveillai Loup de quelques petites tapes dans le visage, il comprit instantanément la situation et resta parfaitement calme cette fois ci. Sa capacité d’adaptation était assez importante et je l’entendais essayer de me faire comprendre qu’il s’excusait à l’intérieur de ma tête.
Valens remis son sac et nous fis signe de le suivre. Il y avait des cages partout et nous ne pouvions qu’aller tout droit dans l’immédiat, c’est à dire en traversant le groupe de quinze drémoras. Sans marquer la moindre hésitation, nous nous faufilâmes entre eux en évitant le moindre contact, cela nous faisait nous contorsionner dans des postures assez inhabituelles et désopilantes jusqu'à ce que nous soyons arrivés de l’autre côté. Nous commençâmes alors à suivre le couloir qui allait tout droit et le suivîmes pendant une dizaine de minute sans que nos silencieux accompagnateurs ne nous abandonnent. Je me souvenais du chemin à prendre et les noms inscrits sur les cages facilitaient le chemin. J’indiquai la direction à prendre avec de petits gestes.
De temps en temps, je regardais le plafond pour observer la lueur orangeâtre qui éclairait le dédale de grilles et je me plaisais à imaginer ce qui se trouvait hors de ces murs. Si j’avais embrassé la destinée qu’avait préconisé mon père, je serais certainement en train d’extraire les pierres sigillaires des tours et les incorporer à mes armes et armures pour devenir plus fort. Ce vieux fou espérait sincèrement que je suive cette voie sans sens, qu’il souffre à jamais dans l’Oblivion.
Une fois arrivé à ce qui était, dans mes souvenirs, un des derniers croisements, nous nous arrêtâmes. Le parfum ne tiendrait pas éternellement et il fallait s’occuper de nos poursuivants qui s’arrêtèrent à deux mètres de nous. Je posai Loup par terre, il s’assit rapidement en tailleur et commença à farfouiller dans ses sacoches. Tout allait être une question de synchronisation et toute notre réussite et survie se jouaient encore sur un facteur très aléatoire.
Une fois qu’il eu trouvé ce qu’il cherchait, Loup lança deux flacons contenant du liquide rouge à Valens en pris en main deux dans lesquels se trouvaient une sorte de substance translucide bleuâtre. Loup me regarda pour voir si j’étais prêt, et je lui répondis d’un signe de tête.
Le jeune Loup jeta ses deux flacons au dessus du groupe de drémoras, si haut au dessus de leur têtes qu’ils n’y firent même pas attention. Une fois que les deux conteneurs furent bien placés, je jetai deux couteaux de lancer en métal en leur direction. Tous le groupe retenait son souffle alors que mes lames tourbillonnaient dans les airs, alors que j’étais certain de toucher mes cibles.
Les deux flacons se brisèrent et le liquide bleu qui s’en échappa se répandit sur pratiquement chaque drémora. La puanteur du liquide était telle que je voulus me boucher le nez. Ils avaient une odeur qui n’était pas la leur à présent. Mais les drémoras n’étaient pas si stupides, ils savaient que nous avions lancés les liquides. C’est pour ça que tout de suite après que l’odeur se soit répandue, Landril avait jeté un dard en direction d’un des membres du groupe de drémoras. Plusieurs d’entre eux se sentirent visés et dégainèrent leur épées pour contrer le dard, et dans un groupe si compact et nombreux, il était normal que certains d’entre eux se touchent avec leur armes. En temps normal, ils auraient ignoré les contacts entre eux et auraient continué leur attaque, mais là, nous n’étions que des menaces secondaires, et cette fois ci, eux aussi sentaient une odeur qui n’était pas la leur, et en plus ils étaient lourdement armés. Je crus pendant une seconde que ça ne marchait pas, mais un seul des drémoras invoqués sembla trop confus par le flot d’informations et de variables qu’il devait considérer et poussa son voisin de droite qui l’avait touché avec le manche de sa lame. Ledit voisin considéra cela comme une menace et donna un coup d’épée à son agresseur qui sentait une odeur bizarre, mais avec la portée de la lame, il en toucha un autre, et ainsi les créatures invoquées commencèrent à s’entretuer.
Nous regardions tous le spectacle avec une certaine satisfaction, tout en gardant en tête que cela ne suffirait pas à tous les éliminer.
Après quelques minutes de combat intense, il ne restait plus que six drémoras qui semblaient s’être mis d’accord sur le fait que s’étaient nous les menaces, à ce moment, Valens jeta les deux flacons contenant le liquide rouge et les détruisit au vol lui même à l’aide de dards. Les drémoras restants furent recouverts de liquide inflammable et explosif, et c’est à ce moment que la pleine de ressources Landril invoqua une créature dont j’avais beaucoup entendu parler dans ma jeunesse.
Cette chose était-elle faite de chair ou de feu ? Ou les deux ? Quelle puissance infinie alimentait la fureur de ses flammes éternelles ? L’atronach de feu était une créature daédrique différente des autres par ses proportions humaines, mais elle était tout aussi puissante. En invoquer et soumettre un demandait un certain niveau de magie d’invocation que Landril possédait. J’avais déjà vu des Atronachs de tous genres dans des livres. Je trouvais le nom d’Atronach tellement répandu et galvaudé que cela ne rendait pas hommage à la puissance de ces monstres ancestraux. Je préférais leur donner des noms individuels que j’imaginais lors de mes longues journées de solitudes dans la maison de Bravil. Par exemple, les atronachs des tempêtes étaient les Keriels, ceux de givre étaient les Gadreels, mais j’avais trouvé un nom que j’aimais particulièrement pour ceux de feu. Les Belzébuths.
Le Belzébuth de Landril, qu’elle contrôlait à la perfection, s’envola et fit un bond derrière le groupe de drémoras. Sa peau de flamme s’accrût et la température autour du Belzébuth s’accrut tant que les grilles d’acier se plièrent.
Jugeant que cet être représentait un bien plus grand danger que nous, les drémoras tournèrent les talons et se mirent à poursuivrent la créature invoquée qui s’envola à toute allure jusqu'à ce que nous perdions tout le groupe de vue.
Il ne se passa plus rien pendant quelques secondes, mais ensuite, une explosion terrible retentit et nous sentîmes son souffle malgré la distance.
Groelandril poussa un cri de joie, Loup s’allongea sur le dos en soupirant de soulagement et Valens me donna une tape amicale sur le dos que je lui rendis. Il sorti les deuxièmes bouteilles d’eau pour fêter ça et nous pouvions enfin parler sans danger.

- On l’a fait, les amis ! On l’a fait ! On a réussi à battre quinze drémoras sur leur propre terrain ! On est riches !
- On sera riches au delà de toutes espérances lorsqu’on aura vidé les coffres de la zone réservée aux bons clients, il y a certainement pour plus d’un million. Pour tout transporter, on fera comme prévu, avec ton atronach tu feras fondre un maximum d’or en lingots purs. Tu désinvoquera ensuite l’or et le réinvoquera lorsque nous serons en sûreté, ainsi, son transport ne sera pas un problème… Oui, Loup, j’ai vu aussi, nous ne sommes qu’a quelques minutes du cœur de ce complexe là ou ce trouve le trésor que vous voulez que nous fassions disparaître, mon ami.
- Une fois que tout sera terminé, je vais dormir des jours sans m’arrêter. Dès qu’on sera sortis d’ici on ira tous manger dans un bon restaurant, d’accord ?
- C’est ton défaut Landril, tu cries toujours victoire trop vite, je te l’ai toujours dis Rien n’est encore fait.

Un petit bruit lointain mais se rapprochant de plus en plus attira mon attention et celle de Loup alors que mes deux autres compagnons étaient occupés à parler.
Je leur dis qu’il ne fallait pas crier victoire trop vite, car un dernière obstacle allait nous faire barrage.

- C’est quoi ce bruit ? Un dirait une sorte de battement d’ailes ?

Le seigneur drémora replia ses ailes de chair et tomba au sol à quelques mètres de nous. Le sol se fissura sous son poids et toutes les grilles furent prises de vibrations devant le poids de l’abomination qui se dressait entre nous et notre objectif. Il dégaina sa gigantesque lame à deux mains qui faisait plus de ma taille et ses quatre sphères de feu qui devaient symboliser l’endroit ou se trouvaient ses yeux sous son casque nous fixèrent. Sa taille et ses proportions étaient facilement le quintuple de celles d’un humain normal Contre le dernier gardien, Loup n’avait pas pu prononcer le moindre plan, si bien qu’il n’y avait qu’une seule consigne contre lui.
Survivre.

Ange-de_la-mort
Niveau 10
02 août 2008 à 22:42:52

Loup grimpa sur mon dos et nous nous déplaçâmes tous les trois dans une direction différente. Son armure était impénétrable et lourde, mais au niveau de la mobilité nous avions l’avantage. Le monstre courra à la poursuite de Landril, il faisait des pas gigantesques et nous devions notre salut à notre capacité à courir sur les grilles verticalement. Landril invoqua un Keriel dans les airs, et il s’écroula avec toute sa masse sur le seigneur drémora. Le Keriel envoya une terrible décharge électrique sur la bête pendant que Loup lançait des flacons de liquide pour augmenter la violence de la décharge. Le drémora fut immobilisé et nous pensions que cela suffirait, mais il transperça l’atronach d’un seul coup de son épée, il fut pourtant bloqué sous les débris de pierres. Valens et moi commençâmes à lancer des couteaux et des dards dans toutes les ouvertures de son armure. Il n’y faisait même pas attention et les dégageait comme si il chassait des mouches. Le tout était de l’empêcher au maximum de bouger, car si il déployait ses ailes et allait à pleine vitesse, nous étions tous morts.
Landril invoqua ensuite deux galopins qui se mirent à tirer plusieurs petites boules de feu sur la cible qui ne faisait aucun effort pour éviter quoi que ce soit.
Loup jeta à son tour un flacon d’acide sur le casque de la créature, et cela la fit réagir plus que brutalement. Elle déploya ses ailes de chair, elles étaient si imposantes que le vent créé lors du déploiement nous envoya valser en arrière Valens et moi. D’un mouvement, le monstre se propulsa en avant vers Landril et ses créatures.
D’un seul mouvements de poignet, les deux galopins eurent la tête coupées et toutes les grilles et cages aux alentours étaient coupées en deux, sa prochaine cible était Landril.
Je pris la chaîne de combat qui était dans ma manche gauche et la jetai sur le seigneur drémora, elle s’enroula autour de ses ailes et le démon fut arrêté en plein vol. Il tomba en avant et glissa sur le ventre sur plusieurs mètres avant de s’encastrer dans un mur la tête la première. Landril me jeta un regard pour me remercier et courra vers le corps assommé qui n’était pas loin d’elle. Elle lui grimpa sur le dos et commença à tirer sur les ailes de chair du monstre. La créature le sentit et poussa un cri qui résonna dans tout le dédale avant d’essayer de retirer sa tête du mur. En poussant un cri aussi puissant que celui du drémora, Landril arracha une des ses ailes, à ce moment là, le monstre s’envola dans le dédale avec l’elfe accroché sur son dos. Son vol était beaucoup moins rapide et gracieux avec une elle en moins et il se déplaçait difficilement dans les airs et avec Landril dans son dos. L’elfe ne se reposait pas, elle donnait de terribles coups de poing dans ce qui devait être la nuque du monstre, qui n’était plus protégée par une armure grâce à l’acide, tout en tirant sur sa seconde aile pour clouer le monstre au sol.
Valens, Loup et moi regardions impuissants la courageuse Landril lutter seule contre la bête.
Malheureusement, Landril finit par perdre l’équilibre et tomba. De l’endroit ou elle se trouvait jusqu’au sol, il y avait plus de vingt mètres, de plus, le seigneur drémora avait fait demi tour dans les airs et se préparer à l’attaquer en plein vol.
Je bondis verticalement de cage en cage pour prendre un maximum de hauteur et Valens compris ce que je voulais faire. Une fois que nous fûmes arrivés à la hauteur maximale que permettaient d’atteindre les grilles, je sautai en direction de Landril. Alors que je me rapprochais d’elle, je pris Loup par les épaules et le lançai en direction du drémora. Alors qu’il était en face de lui dans les airs, Loup, sans changer d’expression le moins du monde, sortit six flacons de sa sacoche et les jeta sur la monstruosité volante. Touché une seconde fois par l’acide, son casque fut disloqué, mais je fis plus attention à la fonte de sa dernière aile. Incapable de voler, le monstre entama une chute terrible. Ses cris étaient horribles et démontraient que cette chose ne faisait pas partie du même monde que moi.
J’attrapai Landril qui s’accrocha à mon cou et Valens récupéra Loup. Nous nous croisâmes dans les airs, Valens et moi nous prîmes par le bras et Landril invoqua un Gadreel. Il créa un toboggan de glace qui nous permit de glisser jusqu’au sol sans dégâts.
A peine arrivés au sol et sans nous laisser le temps de respirer, le seigneur drémora émergea des décombre en hurlant. Son casque était entièrement détruit et on pouvait voir son visage. J’évitais au maximum de le regarder, car une telle abomination, une telle horreur, n’était même pas concevable pour l’être humain.
Le Gadreel commença à tirer des pieux de glace sur le monstre pour détourner son attention tandis que je sortis ma seconde chaîne, en pris une extrémité et lançai l’autre à Valens qui avait toujours Loup sur ses épaules. Nous courûmes tous les deux droit sur la bête et prirent ses jambes dans la chaîne. Le seigneur drémora tomba en avant et se fracassa sur le sol ce qui fit fissura le sol encore d’avantage. Valens et moi Tournâmes les talons en même temps, lui jeta Loup sur le dos du monstre avant de s’atteler à lui crever les yeux, tandis que moi m’occupai à déchirer ses articulations non protégées avec ma lame de verre.
Loup fouilla sa sacoche et sorti deux de ses derniers flacons, c’étaient ceux contenant du liquide inflammable. Il ne cassa pas simplement les flacons, il les enfonça dans les plaies dorsale de la bête qui détruisit ma dernière chaîne en écartant les jambes, Loup fut éjecté mais je réussi à l’attraper en plein vol.
Le seigneur drémora était en train de perdre et il ne pouvait pas le concevoir. Il criait en détruisant tout autour de lui. Landril rappela son Gadreel et invoqua un Belzébuth. Comprenant que cette jeune fille était ce qui l’avait le plus contrarié, il se mit à courir vers elle en hurlant.

- Meurs, pourriture !

Le Belzébuth tira une boule de feu en direction du ventre du monstre, la bête s’embrasa brutalement et une partie supérieure de son corps fut arrachée par l’explosion, mais ça ne l’avait pas arrêtée dans sa course sur Landril.

- Landril, écarte toi de là !

Landril aurait volontiers écouté le conseil de Valens, mais invoquer massivement comme elle l’avait fait avait du l’épuiser, et elle semblait avoir du mal à ce tenir debout. Je faillis bondir à son secours, mais mon regard croisa le sien.
De la détermination pure, de l’envie de meurtre, de la colère. A l’instant, elle n’avait en elle une seule envie, exterminer cette chose. Elle serait son poing droit comme si elle comptait tout mettre sur un coup.
Je n’étais pas un maître un altération, au contraire de l’illusion, ça, je l’en avais prévenue, mais je savais tout de même faire ça. Je me concentrai sur Landril en composant les signes, et lui envoyai le sort, après quoi je tombai en position assise, fatigué.
Lorsqu’elle reçu le sort, la masse musculaire de Landril doubla et la plupart de ses habits se déchirèrent. Elle se redressa et se mit en garde alors que le seigneur drémora lui donnait un coup de son immense bras. Landril prit son élan et décocha un coup de poing dans le bras du monstre qui s’approchait d’elle. Le bras fut disloqué par l’impact et Landril fut couverte de sang. Poursuivant l’élan de son coup, son poing s’abattit dans le visage du drémora qui fut retourné et envoyé au sol sur le dos.
Nous regardions le spectacle incrédules, elle était bien plus petite que lui mais l’envoyait dans tous les sens par sa seule force altérée magiquement.
Je pensais que ça s’arrêterait là, mais Landril, en poussant des cris qui auraient rendus son père fier, se jeta sur le torse du monstre qui était complètement assommé, avant de commencer à lui tirer sur le coup. Terrorisé, le seigneur drémora ne savait plus quoi faire alors qu’une pauvre bosmer lui arrachait la tête, qui criait le plus fort, elle ou lui ? Le spectacle me fascinait, même si Loup et Valens semblaient inquiets de ce que devenait leur amie. Landril tira une dernière fois particulièrement fort et les derniers petits fils de peau qui retenaient la tête en place cédèrent. La gerbe de sang recouvrit encore plus Groelandril et il n’y avait pas une seule partie d’elle qui n’en n’était pas recouverte.
Son trophée à la main, l’elfe reprit son souffle quelques instants avant d’avancer vers nous et de pousser un nouveau cri de triomphe qui me laissa sans voix. En cet instant, elle était mille fois plus terrifiante que le seigneur drémora.
L’alliance entre la puissance des orques et l’agilité des elfes, l’hybride suprême. Elle avait tout en main pour devenir une des cartes les plus puissantes de la confrérie, son potentiel était inouï . Peut-être même supérieur au mien ou à celui de l’homme au journal. Quel endroit pittoresque pour l’éveil à la soif du sang de ce qui allait devenir le plus grand assassin jamais vu, ma rencontre avec elle aura été comme un miracle orchestré par Sithis, avec elle à mes côtés, plus rien ne nous serait impossible, toutes les portes nous seraient ouvertes, rien ne pourrait jamais stopper notre soif de sang et le carnage que deviendra le monde autour de nous !
Landril se calma et nous fit un sourire radieux. Valens lui sourit en retour et Loup applaudit l’air ravi pour la féliciter.

darkness-stone
Niveau 10
02 août 2008 à 22:43:29

Entre post :cool:

Ange-de_la-mort
Niveau 10
02 août 2008 à 22:44:33

Mais ce jour là, peut-être que le monde n’était pas prêt à assister à la naissance d’un pareil monstre.
Dans un ultime souffle d’énergie, le seigneur drémora fit un mouvement tournoyant avec son épée et malgré la distance, Landril fut coupée en deux horizontalement, avec un seul de ses bras intact. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait et son buste tomba au sol alors qu’elle souriait encore. Loup réagit très tristement quand il réagit que son amie était en train de mourir, il tentait de crier, mais, étant muet, tout ce qu’il pouvait faire était pousser de petits cris ou grognements. Landril avait cessé de sourire et je ne m’expliquais pas par quel miracle elle arrivait encore à parler.
Elle pleurait.

- Je… je vais mourir ?
- Je crois, oui, on ne peut rien faire pour te sauver, je suis vraiment désolé Landril, j’aurais aimé réussir ça avec toi.

Valens se rapprocha de son amie, complice et alliée, avant lui caresser la joue. L’espace d’un instant, ses yeux sont devenus brièvement humides. Il avait un sourire plein de chagrin.

- Tu cries victoire trop vite, ma douce, chère Landril, je te l’ai toujours dis.

Loup se rapprocha de son amie en rampant, il avait les yeux remplis de larmes. Malgré la situation, c’est Landril qui le réconforta.

- Pourquoi les larmes, Loup ? Vis comme tu as toujours vivre et ne m’oublie pas trop vite d’accord ?

Loup sanglota encore quelques secondes, puis s’essuya le visage et reprit son air neutre et dégagé. C’était une passation de pouvoir, il fallait que je garde Loup à l’œil, et l’avenir seul dirait ce qu’il deviendrait.
Je m’approchai à mon tour de Landril et me penchai pour être à sa hauteur.

- J’ai… j’ai tellement mal… vous… pourriez faire quelque chose ?

Je ne pouvais rien faire pour la sauver, tout ce que j’étais capable de faire à ce stade, c’était faire en sorte qu’elle ne souffre plus.
Je lui coupai la gorge avec le tranchant de la lame de manière à ce qu’elle ne sente rien du tout, elle ferma les yeux et le silence revint dans ce qui restait de la salle des coffres. Groelandril, la fille de Gro Bolmog et de Taleandril venait de mourir, sans jamais avoir su qui elle était vraiment et au moment ou sa nouvelle aurait pu commencer.
C’est dans le silence complet que nous allâmes au cœur du dédale dans la salle des coffres des plus riches clients. Faute de Landril pour ouvrir les portes, Loup utilisa de l’acide pour disloquer les serrures. Je mis en valeur le fait qu’il fallait que l’or de la famille Bellamont disparaisse en priorité.

- Oui, je sais, je tiendrai ma promesse. Faute de fonte d’or, nous ne pourrons pas prendre autant de septims que ce que j’espérais, mais en chargeant bien nos sacs, nous arriverons facilement à prendre au moins un million de pièces d’or. Aidez moi.

Nous nous chargeâmes d’or, je pris Loup, et nous fîmes enfin le chemin en sens inverse, personne ne demanda à enterrer Groeandril ou lui donner une sépulture, car aucun de nous ne croyait en ces bêtises. Les morts restaient morts, c’était une loi que rien ni personne ne pouvait changer. Ne pûmes couper au plus court à travers les ruines des coffres chargés de nos lourds sac pour nous retrouver devant la porte d’entrée. Nous y pénétrâmes et fermâmes le premier verrou. Je poussai enfin la première porte, ce qui nous ramena à la réalité.

- Attendez.

Je me retournai pour voir ce que voulait Valens. Il cassa les trois clés dans les serrures et Loup lui lança sa dernière mixture acide qu’il utilisa pour détruire encore d’avantage la porte.

- Voilà, plus moyen pour quiconque d’entrer ici, la banque impériale n’existe plus à compter de cet instant grâce à nous. Oh, eh tenez ça, c’est le livre de compte de la personne à qui vous cherchez à nuire, Mathieux Bellamont, détruisez ce papier et il ne pourra plus jamais prouver qu’il avait de l’or ici.

Je me remerciai Valens et mis la feuille dans ma poche. Une fois arrivé au cœur du hall, je posai Loup et mon sac par terre, alors que le chef en fis de même avec son or.

- Eh bien… C’est ici que nos routes se séparent, je crois, cette collaboration aura été utile à nous tous, mais il est temps d’y mettre un terme. J’aurai été ravi de travailler avec vous.

Je répondis à Valens que c’est moi qui le remerciai car sans lui j’aurai été bloqué. Je lui demandai ce qu’il comptait faire à présent avec cet or.

- Je ne sais pas si… Oh, je vous fais confiance, je peux vous le dire. Avec cet or, je vais renverser le renard gris et prendre sa place. Je suis fatigué de ce chef de guilde passif et campant sur de vieux principes. Avec moi à sa tête, la guilde des voleurs subira un renouveau et sera plus puissante que jamais. Nous reprendrons du territoire en Morrowind. Avec moi à sa tête, les choses vont vraiment changer, croyez moi. Grâce à notre Union, aussi inhabituelle soit-elle, j’ai les cartes en main pour réussir ma révolte en emmenant assez de gens avec moi.

Je dis à Valens que je lui souhaitais bonne chance pour son avenir, et lui suggérai qu’il serait bon de clore cette union comme elle a commencé : d’une poignée de mains. La situation fut inversée cette fois ci, et c’est moi qui lui tendis la main en souriant. Il réfléchit quelques instants, puis me rendit mon sourire avant de me serrer la main en me donnant une tape sur l’épaule.

- Je vous souhaite aussi tout de bon pour l’avenir. Loup, tu viens ? Nous avons une guilde à… non… non, non !

Si.
Valens se retourna en tremblant de partout et je lui montrais la paume de ma main. Cette fois ci, je portais ma bague empoisonnée, et l’aiguille contenant du poison de blosmer c’était parfaitement plantée, le venin avait été injecté avec un maximum d’efficacité. Rapidement son corps se figea comme un statue et son sac tomba, s’ouvrant et laissant glisser au sol l’or.
Malheureusement pour lui, Valens avait tout à fait raison, si il prenait la place du Renard gris, la guilde des voleurs deviendrait une organisation beaucoup trop puissante et incontrôlable. Je n’aimais pas le Renard gris actuel, mais son manque total d’efficacité dans le contrôle de ses membres le rendait indispensable. Je commençais à apprécier Valens et j’étais presque déçu de devoir le tuer. Presque.
Il ne me restait plus qu’a m’occuper de Loup, prendre l’or, et je pourrais faire mon rapport à Vincente et Ocheeva, ma mission était parfaitement accomplie. Je ne pouvais pas laisser de témoins appartenant à la guilde des voleurs en vie, même si Loup me devenait sympathique lui aussi.
Mais avant même que je n’aie eu le temps de me retourner vers lui, je vis une petite fiole se briser à mes pieds. Tout alla très vite et j’eus du mal à comprendre ce qui m’arrivai, à peine la fumée fut arrivée au niveau de mon visage que je m’écroulai au sol comme un pantin, complètement paralysé.
J’entendis Loup se lever avec un peu d’effort et marcher vers moi, il se pencha vers mon visage et fit passer sa main devant mes yeux pour voir si je réagissais. Il sembla satisfait de voir que j’étais bloqué.
Il se mit à farfouiller dans mon costume et en retira toutes mes lames et aiguilles. Il parût bien aimer ma dague de verre. Il l’inspecta, puis se mit à tâter ma gorge pour voir quel point serait le plus intéressant à poignarder.
Je m’étais fais trahir et il comptait me tuer alors que je ne m’y attendais pas.
Je m’étais fais avoir par un de mes propres trucs, moi qui n’arrivais plus à compter le nombre de mes victimes que j’avais eu lâchement dans le dos et que j’aurais eu du mal à avoir autrement, je m’étais fais avoir. Sacré Loup, il aurait été promus à un brillant avenir si je n’avais pas été là.
Loup s’apprêta à me donnait un coup de dague et là, je lui demandai ce qu’il en était de ses petits parfums si je retenais mon souffle.
Mon poing s’écrasa dans son visage et l’envoya promener deux mètres plus loin. Je me levai et m’étirai, avant de ramasser ma dague de verre et avancer vers lui. Loup se redressa en se tenant le nez, ce coup avait suffi à le faire saigner, il était si frêle. Je ne comptais pas le faire souffrir au début mais il avait piqué mon envie de le faire souffrir.
Quand il vit que j’avançais vers lui bien décidé à le tuer et qu’il n’y aurait plus d’effet de surprise cette fois ci, Loup enleva ses sacoches, les jeta au sol et retira un dernier flacon qui était caché dans sa ceinture. Il se mit en position de jet et attendit. Le liquide à l’intérieur était orange et rouge, et semblait en ébullition.
Lorsque je compris de quoi il s’agissait, j’arrêtai immédiatement d’avancer vers lui et même de sourire. Sacré petit Loup, quelle répartie hors normes.
Taleandril m’avait parlé d’un gaz pratiquement légendaire qu’elle essayait toujours et sans succès de recréer, elle m’avait parlé de son aspect et surtout de ses effets. Utilisé à l’intérieur, il consommait l’air en une seconde, puis dissolvait l’eau et le sang du corps provoquant une mort atroce. A l’extérieur, le gaz ne pouvait dissoudre l’air et disparaissait rapidement. Ce gaz pouvait remplir tout un bâtiment et n’avait même pas besoin d’être respiré, il pénétrait directement les pores de la peau.
Et la, dans le hall vide de la banque impériale, Loup menaçait de briser ce flacon à ses pieds, ce qui nous aurait tué les deux. Je le regardai dans les yeux, et son regard était clair. « Si je ne peux pas te tuer, alors on mourra les deux. »
D’accord.
J’avais assez sous-estimé Loup, il était un adversaire sérieux avec qui je ne pourrais pas prendre de liberté. Je me rendis invisible et fonçai sur lui avec mes deux dagues préparées aussi rapidement que possible, mais c’était trop tard, il jeta le flacon au sol. Nous étions tous les deux finis, je ne le rattraperai jamais à temps.
Mais la porte de la banque claqua et une ombre noire fantomatique pénétra dans le hall de la banque en moins d’une seconde et rattrapa le flacon, je m’arrêtai immédiatement lorsque je compris qui était arrivé ici et pourquoi.
Le fantôme noir inspecta la petite fiole de ses mains gantées, sa robe noire intégrale cachait tout son corps et même son visage, lui donnant un aspect fantastique.

- Vous ne devriez pas jouer avec ce genre de produits, mon frère, la mère de la nuit vous à remarqué depuis quelques temps déjà. Je vais vous faire une offre que vous considèrerez de tout votre être.

Lucien Lachance, la mère de la nuit avait elle aussi ressenti l’intérêt que possédait Loup, et elle avait envoyé son plus fidèle annonceur pour lui parler.
L’annonceur se retourna vers moi. Je ne voyais pas son visage dans la noirceur de sa capuche intégrale, seuls ses yeux brillaient à travers l’obscurité.

- Ah, mon plus fidèle serviteur. J’espérais vous revoir pour vous remercier de tout ce que vous avez fait, mais je n’avais pas l’occasion tant les tensions se font importantes. Je suis ici pour trouver une nouvelle recrue fort intéressante et c'est par pur hasard que je me tiens devant vous aujourd'hui. Croyez moi, tout sera bientôt terminé et vous serez fortement récompensé pour tous vos bons et loyaux services. Prenez cet or, faites en ce que vous voulez. Quittez la banque à présent, deux membres de votre famille vous attendent à la sortie. Ils vont vous donner une nouvelle qui devrait vous réjouir. Je m’occupe des corps et de votre jeune ami. Allez, mon frère, et que Sithis vous apporte sa bénédiction.

Je m’inclinai pour remercier Lucien Lachance et me dirigeai enfin vers la sortie en prenant l’or. Je l’entendais parler à Loup, il devrait tuer quelqu’un avant de se rendre en Vvarfeldell, dans un des sanctuaires de la confrérie noire, celui de Cheydinhal étant complet dans l’immédiat.
Je jetai un dernier regard à Loup qui me fit « au revoir » de la main en souriant. Je lui rendis son salut. Je n’avais pas la moindre rancune contre lui et il me plaisait bien, j’avais l’impression que je le reverrai bientôt.
A la sortie de la banque, alors qu’il faisait nuit, je fus accueilli par une argonienne et un vampire. J’étais très heureux de les revoir, mais il me fallait avant tout à boire, à manger et de quoi me laver. Je me demandais quelle était la bonne nouvelle dont parlait Lachance, mais l’étreinte amicale que me donna Ocheeva me permit d’enfin me détendre.

Ange-de_la-mort
Niveau 10
02 août 2008 à 22:46:10

Je sais pas ce que c'est Death Note mais Loup est issu de mon imagination. Je suis pas tellement cinéphile :/

azote-reverse
Niveau 10
03 août 2008 à 01:39:31

Alors là chapeau j'ai adoré. Et surtout très soulagé de voir que Loup ne va pas se faire tuer !

ssj4gogeta2
Niveau 6
03 août 2008 à 15:17:18

J'ai vraiment aimé le combat avec le prince deadra! Mais pourquoi Spada avait-il les mains de clémentine farag dans son sac alors qu'il n'avait qu'à se servir sur les cadavres des employés? :doute:

L_Entremetteur
Niveau 10
03 août 2008 à 15:57:57

Excellent excellent, quelle est donc cette bonne nouvelle ? Suspense ^^

ssj4 > seule clémentine pouvait les ouvrir je crois, c'est un peu la "chef".

Armature
Niveau 7
03 août 2008 à 18:22:45

Je suis sidéré de voir que tu penses sérieusement pouvoir être publié (et qu'un prof de fac soit assez con pour le penser également) ainsi que la plupart des intervenants.

Je sais pas si tu te rends compte du fait que ta fic a un niveau à peine passable pour une FIC DE FORUM, pas pour un réel roman.

Déjà les fautes, les vrais auteurs font si peu de fautes qu'on peut les compter sur les doigts de la main. Ensuite le pompage manifeste sur toutes les séries possibles. Un simple exemple, Loup qui est la copie absolument conforme de L de Death Note (que tu prétends ne pas connaître, fais moi rire, si il y avait un ou deux points communs pourquoi pas, mais là c'est L changé et adapté).

Par ailleurs, aucun style, aucun caractère, tu écris juste "X fait ça" "B frappe E", c'est presque mathématique, tu ne fais ressentir aucune émotion pas plus que tu n'arrives à rendre ton écrit palpitant. Bref c'est misérable, est ce que tu as seulement fait la COMPARAISON avec un roman réel ? La différence monumentale qui existe !

Ta fic est passable parce que c'est sur un forum d'amateurs mais c'est juste un petit jeu pour passer le temps... mais que tu prétendes être édité alors que des centaines de personnes talentueuses (je n'ai jamais voulu être auteur hein) pourraient l'être et ne le sont pas... ça me fout en rogne.

Pas cordialement,

:(

[pas_de_pseudo]
Niveau 2
03 août 2008 à 18:33:46

contrairement au post qui est au dessus de moi je trouve cette fic admirable et suis tres heureux de la voir se continuer ainsi.
Mais j'aimerais te répondre Armature si les auteurs font si peu de fautes c'est parce que il y a des correcteurs qui relisent les oeuvres.tu dis que Adlm na aucun style mais permet moi de te contredire étant un amateur de romans et fics je suis en mesure de dire que c'est d'une extreme difficulté de realiser une histoire en faisant seulement de la narration ou presque .Pour conclure je dirais que je suis presque attristé de voir une personne detestant cette oeuvre a ce point.
Encore bravo ange de la mort pour m'avoir procuré se plaisir a la lecture de ton histoire en esperant voire bientot la suite

Armature
Niveau 7
03 août 2008 à 18:43:35

Certains écrivent sans faire de faute dans tout un roman ou presque. Et pas uniquement les auteurs. Y a pas automatiquement besoin d'une armée de correcteurs pour savoir écrire convenablement.

Ensuite quel style trouves-tu ? Où vois-tu des figures de style ? Nulle part.

Et enfin, je déteste pas cette "œuvre", je déteste la prétention de l'auteur qui s'imagine faire quelque chose de sérieux alors que les fics de forums ne sont jamais qu'un petit jeu.

Ange-de_la-mort
Niveau 10
03 août 2008 à 18:58:34

Salut Armature, merci de ton commentaire. Je suis déçu que ma fic et mon style d'écriture te déplaisent à ce point.

Cela dit, entre les critiques et appréciations d'un forumeur aléatoire qui dit avoir 100 ans fraîchement inscrit aux forums pas content et un professeur d'université en lettres, je sais qui écouter, même si je suis sûr que tes connaissances en littérature et en édition te permettent d'en juger.
Déjà ça à l'air de crouler sous le sens mais la version que je montre à mon professeur est un manuscrit retravaillé, ce que je publie ici n'est qu'un premier jet que j'écris sur l'inferface de JV.com vite fait pour m'amuser, effectivement. Sur ce point t'as raison, ce que je poste ici, c'est juste un jeu.
Tu me fais marrer à voir des copies d'autres séries partout, je sais pas si tu lis des livres de Douglas Keneddy, mais c'est exactement la même situation. Y'aura toujours des petits malins qui verrons des similitudes avec d'autres oeuvres partout alors que ce n'est absolument pas voulu. Ceux qui aiment l'oeuvre ne verront rien, mais ceux qui ne l'aiment pas ou moins verront du plagiat partout. C'est typique et je me surprends à y penser moi même quand je lis des livres d'auteurs que je n'aime pas.
"Aucun style", c'est une question de point de vue. Si pour toi le style c'est seulement les figures de style, alors c'est que tu comprends vraiment pas grand chose à l'écriture même si tu te donnes de grands airs. Va lire des bouquins de James Ellroy ou Stephen King et on reparlera ensuite quand tu sauras déjà mieux de quoi tu parles quand tu dis "style".

Cordialement,

darkness-stone
Niveau 10
03 août 2008 à 19:04:38

J'adore les gens qui ouvrent leur gueule pour critiquer une fic dans le but de la "descendre" mais ils sont pas foutus de faire mieux.. Fais nous une fic, et après on reparlera :-)))

Perso, j'écris aussi, et c'est très dur de faire ressentir les émotions aux lecteurs ainsi que de les plonger à 100% dans le récit. Ce que je trouve qu'adlm arrive à faire avec pas mal de brio.

azote-reverse
Niveau 10
03 août 2008 à 19:30:25

Armature, ta gueule. =D

Nan franchement t'es le seul mec de TOUT LE TOPIC a avoir émis un avis négatif sur cette fic, alors tu crois pas que c'est TOI qui a un problême, là ?

Pas cordialement non plus, tu peux t'en aller. =)

lemou2
Niveau 10
03 août 2008 à 19:44:58

Armature , Armature , recherche un cerveau !
Quelle ordure , quelle ordure , il n' que de l'eau !

Lemou2 , Lemou2 , va p'tet se faire kicker !
Ca n'fait rien , ça n'fait rien , il se sera vengé !!!

Bon , Armatruc , Armaturc :sors:
Astus , stp , sois comprehensif !
New , je compte sur toi pour t'occuper d'Arma Assault

Sujet : Fan fic: Spada
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