L’étudiante fit un sursaut qui l’a mis à terre, le tout accompagné d’un cri de stupeur mémorable. Je ne pus résister à ce spectacle et j’éclata de rire sous les yeux ébahit des autres élèves qui devait être aussi surpris que Martina. Cette dernière se redressa sur les fesses et me regarda la bouche grande ouverte et lorsqu’elle se remit debout, elle ne me quitta pas des yeux une seconde.
-C’est mignon cette déclaration d’amour que tu me fais la Martina. Me moquais-je.
-Miria !? Cria effaré l’étudiante qui avait eu besoin de posé sa main sur mon bras pour être sur que j’existais réellement.
Bien entendus, crier mon nom attira les regards des autres élèves mais aussi des professeurs. Ce qui me connaissait me regardaient avec des yeux ronds, les autres quand a eu, observé le spectacle qui s’offrait sous leur yeux, analysant chaque seconde.
-Mais que… et pourquoi… Mais ou est-ce que tu étais passé !!? Parvint enfin à articuler l’étudiante.
-Je vais dire loin pour l’instant. Répondis-je en m’amusant de l’incompréhension que mon retour avait provoqué. On vas dans le dortoir, j’aime pas que l’on m’observe autant.
Et sans même attendre une réponse de mon interlocutrice, je me dirigea vers un bâtiment de l’université avec Martina et au moins quinze autres élèves sur les talons. L’endroit était telle que je l’avais laissé, le Rez-de-chaussée était une salle d’étude ou les élèves travaillaient avant d’aller se coucher, quand à l’étage, il s’agissait du dortoir qui regroupait une dizaine de lits simple. Je ne pus m’empêcher de me diriger vers celui qui était avant le miens et dans un instant de nostalgie, je me couchai dessus sur le dos en regardant le plafond. Martina et les élève me dévisageaient de leurs airs effarés et après quelques secondes je leur jetai un regard qui les fit tous sursauté.
-Ah oui donc. Commençais-je, toujours amusé par leur état d’hébétude. Je suis partie en Akavir.
-QUOI !!!??? Crièrent tous en cœur à ma seule annonce.
Martina s’approcha un peu plus de moi et pris la parole.
-Mais pourquoi tu nous l’as jamais dit ?
-Je l’ais su uniquement le jour du départ vers la colonie. Mentais-je. Et après l’attaque de la colonie j’ai été recueilli par un Clan Tsaesci.
Tous me regardaient avec une grande curiosité dans un silence complet, mais ce dernier fini par être troublé par des bruits de pas et des exclamations venaient des escaliers et au son de la voix qui se faisait de plus en plus bruyante, je ne pus m’empêcher de sourire car je connaissais cette voix.
-Ou est-elle !? OU EST-ELLE !!!! Je vais la tuer !!!!
Je pu voir alors un vielle homme a barbe grise et dont les cheveux étaient menacé par une calvitie avancer, portant une robe de mage bleu, stopper net son regard sur moi et se figer. Je me remis debout pour observer le vieux professeur qui se remit d’un coup à avancer vers moi d’un pas rapide et décider avant de me serrer dans ses bras a un tel point que je n’avais plus les pieds qui touchaient le sol.
-Un an ! Me fit remarquer le vieux professeur. Un an sans aucune nouvelle de mon étudiante redoublante favori !! Je peux savoir où tu étais passé pendant tout ce temps ?
-En Akavir monsieur Nermus. Lui répondis-je avec un grand sourire sur les lèvres, heureuse de revoir le professeur qui avais sans doute été le plus compréhensif a mon sujet.
A ma réponse, Nermus éclata d’un rire aussi puissant que le tonnerre. Il était vrai que pour son âge, le vieux mage avait pourtant d’excellente corde vocale.
-Petite maligne, pourquoi n’y ait-je jamais pensé ? Alors, comment c’était la bas ? Non, non ne me le dit pas. Tu le ferras quand tu seras reposé de ton voyage vu tes cernes et après je trouverais un jour pour t’écouter.
La journée se passa rapidement et je pu me rendre compte que pendant mon absence, j’étais devenus une véritable légende urbaine dans l’Université Arcanne. Les rumeurs sur ma disparition étaient diverse, varié et des fois invraisemblable : Une d’entre elle disait que j’avais épousé un riche Dunmer et que je vivais en Morrowind, une autre comme quoi j’avais fugué a Faillaise. Mais la plus invraisemblable était sans doute celle comme quoi j’étais devenu chef d’un groupe de bandit à Lenclume, mais je dois bien admettre que cette dernière hypothèse m’aurait plus.
Je partie du bâtiment alors que le soleil se couchait et en promettant de revenir pour raconter mes aventures en Akavir. Yashakenn et Fevila m’attendaient dans le bâtiment principal mais un autre personnage était là. Il s’agissait d’un Altmer de grande taille dans une robe noire à capuchon aux bordures dorées du style de l’Archipel de l’Automne : Un mage de guerre du Thalmor. Lorsqu’il me vit, il s’approcha et prit la parole.
-Mademoiselle Wavrick. Commença le Haut Elfe d’un ton neutre. Je suis l’ambassadeur du Thalmor auprès du Synode et voyez-vous, vos connaissance sur Akavir serait très bénéfique pour établir des accords commerciaux avec les Akavirois. J’aimerais donc savoir si vous serrez en mesure de nous les partager.
-Et bien c’est gentil de votre part mais je dois d’abord aller à Anvil. Mais pourquoi pas une autre fois.
Le Haut Elfe s’inclina et s’écarta pour me laisser sortir avec la Yurei et la Dunmer qui passait surement son temps à me mater à chaque fois que j’étais dans son champ de vision.