Voila ce que je kifferai voir dans ta FIC, et non ce n'est pas destiné au lancer
(Je parle juste de l'arme hein)
Bien, ça commence à se mettre en place
forcement c'est un kajhiit qui commet le premier vol de la compétions comme ces étrange
en tout cas je trouve que cela commence bien pour sandre et zimo
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lord-tyranus | 21 janvier 2014 à 18:13:39
forcement c'est un kajhiit qui commet le premier vol de la compétions comme ces étrange
en tout cas je trouve que cela commence bien pour sandre et zimo
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+1 Racisme
Je vais te trainer devant un tribunal. Peil tu me le payera
Chapitre 5 :
-Magne-toi ! hurla Karyn à son frère. On va finir par le perdre si ça continue !
-Je fais ce que je peux, répondit Enron, un énorme sac de voyage sur le dos, peinant à avancer. De toute façon, la tempête a effacée toutes ses traces, frérot, alors à quoi cela rime de le poursuivre ?
-A quoi ça rime de le poursuivre ? C’est Barhak Gro-Tragnan ! Celui qui a faillit devenir champion de la Grande Marche il y a neuf ans ! S’il y a bien un participant à suivre dans cette course, c’est lui ! C’était le plan, non ? Combien de fois vais-je devoir te le répéter, imbécile ?!
Karyn s’approcha de son petit frère et lui tapota violemment le front avec son index, d’un air sévère.
-Le trajet que Barhak prendra sera forcément le meilleur, alors si nous voulons gagner facilement, le mieux à faire est de le suivre de près jusqu’à la fin de la course et l’éliminer avant qu’il n’atteigne Sentinelle ! Tu m’as compris ?!
-O… Oui, frérot.
Karyn était un grand Impérial à la peau mate, et aux cheveux bruns, noués en un chignon qui se dressait sur le sommet de son crâne. Il était assez musclé et vêtu d’un épais manteau de fourrure. Il avait rabattu sa capuche sur sa tête pour se protéger du vent et du froid.
Son petit frère, Enron, était maigrichon et avait les yeux fuyants. Sa lèvre inférieure tremblait en permanence et Karyn se demandait souvent comme un être si faible pouvait partager le même sang que lui.
Enfin, il avait besoin de lui pour la Grande Marche, ne serait-ce que pour porter son matériel.
Lorsque le signal de départ avait été lancé, ils avaient tous deux été surpris lorsque Barhak Gro-Tragnan s’était mis à courir et avait distancé tous les autres. Ils s’étaient imaginé qu’il commencerait calmement en marchant, mais l’Orque s’était élancé sans regarder derrière lui.
Ils avaient dû lui courir après pour rester à son niveau.
Mais au bout d’à peine une heure, une tempête s’était levée et Barhak n’avait plus été qu’une minuscule silhouette aux contours indistincts, au milieu du blizzard. Karyn et Enron avaient été obligés de ralentir.
Cela faisait maintenant deux heures qu’ils ne voyaient plus Barhak devant eux. Et la tempête avait effacé ses traces de pas. Heureusement, Karyn était un bon traqueur.
Il avait étudié la course de Barhak et avait deviné qu’il se dirigeait vers la forêt. Alors les deux frères avaient décidés de continuer dans la même direction que lui, dans l’espoir de le rattraper. Mais finalement, ils n’y étaient pas parvenus.
Ils étaient maintenant arrivés à la lisière de la forêt.
-Allez, dépêche-toi ! lança Karyn avec un grognement. Ce que tu peux être lent ! Qu’ai-je donc fais pour que les dieux m’affublent d’un tel frère ?
-Désolé…
Soudain, un sifflement retentit. Karyn le perçut au dernier moment et se jeta sur le côté. Un trait jaillit d’entre les arbres et se planta dans le sac de voyage d’Enron avec un bruit mât, suivit d’un deuxième qui, cette fois, se ficha directement dans la cuisse du petit Impérial.
Enron écarquilla les yeux et tomba sur les fesses avant d’hurler de douleur, les deux mains plaquées sur sa jambe.
Karyn se redressa et se mit à couvert derrière un tronc d’arbre écroulé. Il tira nerveusement son cimeterre hors de son fourreau et cessa de respirer. Dans la clairière enneigée, son frère continuait à gesticuler en couinant et en répandant du sang autour de lui.
Un cliquetis retentit, quelque part non loin, que Karyn devina être le son d’une arbalète qu’on recharge. Un carreau, sortit de nulle part, vrombit et explosa la rotule d’Enron. L’Impérial cria de plus belle et sanglota.
Une voix s’éleva.
-Sors de là, ou je le tue.
La voix était froide et tranchante. Féminine. Karyn déglutit. Il serra ses doigts sur la poignée de son sabre.
Nouveau cliquetis. Karyn bondit hors de sa cachette et jeta ostensiblement son arme dans la neige avant de lever les bras.
-C’est bon ! C’est bon ! Je me rends ! Vous avez gagnés !
Il y eut quelques secondes de silence avant que deux silhouettes ne chutent d’un arbre et ne se rétablissent souplement au sol. Deux Argoniennes. Elles avaient des écailles sombres, presque noires. La plus petite, celle qui avait tirée sur Enron au vu de l’arbalète qu’elle tenait, portait une crête écarlate sur la tête. La deuxième, une énorme Argonienne tout en muscle aux yeux jaunes féroces, arborait une impressionnante hache de guerre, accrochée dans le dos.
Comment ne pas les reconnaître ? Elles faisaient parties des favoris de la course. Les deux tueuses les plus impitoyables de cette génération. Deux mercenaires dont le nom avait retenti maintes fois et dont les services s’arrachaient dans certains milieux.
Les sœurs Jadmär.
Karyn sut immédiatement qu’il était inutile de lutter. Il n’avait aucune chance. Il était tombé sur trop fort pour lui.
Alors c’était comme ça que se terminait la Grande Marche, pour lui et son frère ? Trois ans de préparations intenses, à s’entraîner sans relâche, à étudier les meilleurs stratégies pour gagner, à apprendre les techniques de survie et de combat les plus pointues… Tout ça pour ça ?
Ils allaient se faire sortir dès le premier jour ? C’était donc ça la Grande Marche ?
-Qu’est-ce que vous nous voulez ? lança Karyn.
-Nous ? répondit la plus petite des deux avec un sourire. Juste réduire le nombre de participant qui arrivera au premier point de passage. Aucune règle ne l’interdit, n’est-ce pas ?
-Vous…Vous pratiquez la Chasse aux Coureurs ?
-Exactement.
Karyn arracha son collier de perle de son cou et le jeta à ses pieds.
-Je vous le donne, fit-il. Celui de mon frère aussi.
-Ton collier ? Mais qu’est-ce que nous pourrions bien avoir à faire de ton collier ?
La petite Argonienne ricana.
-Tu ne sais donc pas que chaque participant ne peut avoir que dix perles ?
-Mais… Vous vouliez nous éliminer de la course, non ?
Au sol, Enron gémit de douleur. Alors l’Argonienne pointa son arbalète vers lui et tira. La corde se détendit et le carreau alla se ficher dans la tempe du petit Impérial dont le corps effectua un soubresaut. Les gémissements cessèrent.
-Non ! hurla Karyn en baissant les bras et en se jetant sur son frère. Non !
Il le prit dans ses bras et le secoua.
-Non ! Pourquoi ?! Pourquoi avez-vous fait ça ?! Je me suis rendu ! Je… !
Un nouveau trait fusa avec un sifflement sonore. Karyn ne chercha même pas à l’éviter. Il se ficha dans sa poitrine avec une telle force que l’Impérial fut projeté en arrière et s’écroula dans la neige. Il cligna trois fois des yeux, éberlué, et fut pris d’une violente quinte de toux.
Du sang jaillit et coula le long de son menton. Les deux Argoniennes s’approchèrent de lui d’un pas lent. La petite pencha la tête sur le côté. La plus grande porta la main au manche de sa hache et la dégaina d’un coup sec.
-Oh, il est toujours vivant.
Karyn leva le bras en l’air et voulut parler. Seul un flot de sang sortit de sa bouche. Il s’arc-bouta, s’accrochant désespérément à la vie. La grande Argonienne leva sa hache au-dessus de sa tête. Karyn gratta le sol, paniqué.
La hache retomba.
Raedyn fit un geste à ses hommes.
-On s’arrête là.
L’endroit était idéal. Une petite clairière, au milieu de la forêt, entourée de hauts arbres, assez écartés néanmoins pour que l’on puisse voir un ennemi arriver de loin, avec un petit ruisseau coulant quelques mètres plus loin.
Le Dunmer ôta son sac de ses épaules et le laissa tomber au sol.
-Le soleil ne va pas tarder à se coucher. Montons le camp.
-Bien, général, répondit uns des hommes qui l’accompagnaient.
En dehors de lui-même, sa petite équipe était composée de deux Impériaux et d’un autre Dunmer. Trois soldats courageux et expérimentés qui l’avaient toujours suivis. Lorsque les dirigeants de la Légion lui avaient laissés carte blanche pour choisir les membres de sa troupe, pour la Grande Marche, il n’avait pas hésité.
Stephen, un grand Impérial à la peau pâle et au crâne rasé, imita son général en jetant son sac au sol et en s’étirant. Achim, le second Impérial, un homme fin d’une cinquantaine d’année, à la barbe bien fournie et aux cheveux longs, se tourna vers Raedyn.
-Je vais cherchez du bois pour le feu.
-Va donc. Nous, nous allons monter les tentes.
-Rapporte-nous un lapin ou deux si tu en trouves, lança Sulen, le dernier membre de la troupe, un jeune Dunmer aux yeux pétillants et aux sourire charmeur.
-Ça nous permettrait d’économiser nos rations, approuva Stephen.
-J’essaierais, répondit Achim en disparaissant dans les bois.
Raedyn s’assit sur un rocher et étala la carte de la Baie d’Illiaque sur ses genoux. Pendant qu’il étudiait le parcours de la course, ses compagnons montèrent le camp. Stephen mit les tentes sur pied et les cloua au sol avec des pieux en bois pour ne pas qu’une éventuelle tempête ne les fasses s’envoler dans la nuit.
Achim revint les bras chargés de petit bois, mais néanmoins bredouille en termes de gibier.
Sulen, qui se débrouillait bien en magie, claqua des doigts au-dessus des brindilles sèches. Des étincelles jaillirent et, bientôt, embrasèrent le tas de bois. Le feu illumina la clairière. Les quatre hommes se réunirent autour pour se réchauffer.
Le soleil couchant teintait le ciel d’orange et de rose. Il ferait bientôt trop sombre pour y voir quoique ce soit sans feu.
-Dans combien de temps estimes-tu que nous atteindrons le rocher de la délivrance ? s’enquit Achim, accroupit devant le feu, les yeux levés vers son général.
Il était le seul qui tutoyait Raedyn. C’était son compagnon le plus ancien et le plus loyal. Certes, il était né vingt ans après la fin de la Grande Guerre, mais par la suite, il avait suivi le Dunmer dans toutes ses campagnes.
Raedyn passa sa main dans ses cheveux.
-Une dizaine de jour, sans doute.
-C’est trop long, fit Sulen. Au rythme où nous allons…
-Laisse les imbéciles courir, répondit Stephen en grignotant un morceau de viande séchée. Ils tomberont comme des mouches, à la fin du premier mois.
-Il a raison, dit Achim. L’Ecrémage va déjà débarrasser la course de tous les plus impatients.
-Et nous ? demanda le Dunmer. Nous ne participons pas à la Chasse aux Coureurs ?
-Non, répondit Raedyn en fixant le feu. Nous allons laisser la bataille se dérouler sans nous. Moins nous serons impliqué dans les conflits, mieux ce sera.
Au loin, un cri déchirant retentit, dans la forêt. Des oiseaux s’envolèrent. Achim renifla et cracha par terre.
-Eh ben, on dirait que certains ne nous ont pas attendus pour commencer les festivités.
-Cette nuit sera sanglante, dit sombrement Raedyn. Les novices ne s’attendent sûrement pas à ce que les chasseurs ouvrent les hostilités dès le début. Demain matin, le soleil révèlera beaucoup de cadavres.
-J’aurais presque pitié d’eux, dit Sulen.
-N’oublions pas que nous sommes nous aussi des participants. Il est peu probable qu’un groupe de quatre comme le nôtre soit pris pour cible la première nuit, mais par prudence, chacun d’entre nous montera la garde à tour de rôle. Compris ?
-Compris, chef.
Sandre et Zimo marchaient depuis plusieurs heures. La végétation devenait de plus en plus dense, et la neige n’arrangeait rien. La nuit tombait, et les quelques derniers rayons de soleil qui perçaient, entre les arbres, n’éclairaient plus que faiblement leur route.
Bientôt, les deux marcheurs tombèrent sur une petite caverne. Aucun bruit ne s’en échappait. Zimo huma l’air prudemment.
-C’est bon, lâcha-t-il. Je ne sens pas d’odeur animale provenant de l’intérieur. Normalement, l’endroit est désert.
-Installons-nous ici pour la nuit, alors, répondit Sandre en s’y engageant.
L’entrée de la grotte était assez abrupte et il fallait descendre une pente caillouteuse avant d’arriver sur un terrain à peu près plat. D’énormes stalactites pendaient au plafond, menaçant à tout moment de tomber.
Une petite cascade coulait, au fond de la caverne, et des petits poissons translucides nageaient dans la mare qu’avait formé l’eau.
Des champignons lumineux poussaient un peu partout sur la roche humide et dégageaient une lueur bleutée qui éclairait la grotte. Les deux marcheurs n’auraient donc pas besoin d’allumer une torche pour se repérer.
L’intérieur de la caverne s’enfonçant dans la terre, il y faisait assez chaud, l’air glacial de l’extérieur ne pouvant pas y entrer. Il était étonnant qu’un tel endroit ne soit pas occupé par un quelconque prédateur, comme un ours ou un smilodon.
Zimo posa ses affaires par terre, ôta sa cape et entreprit de créer un petit cercle sur le sol avec des pierres rondes. Il lança un coup d’œil à Sandre.
-Va me chercher du bois sec, ordonna-t-il. Sinon on risque de geler, cette nuit, même s’il fait moins froid que dehors.
-Tu es sûr que c’est une bonne idée ? répondit le Bréton qui n’y connaissait rien en survie. Le feu ne risque-t-il pas de nous enfumer ?
-Non, puisque l’entrée de la grotte se trouve en hauteur. La fumée va monter naturellement et sortir d’elle-même, à cause du vent qui souffle au niveau du plafond. Vraiment, je me demande comment tu aurais fait pour tenir ne serait-ce qu’une semaine si je ne t’avais pas proposé de faire équipe avec moi.
Sandre gravit péniblement la pente qui menait à la sortie et se retrouva dehors. La Lune était maintenant haute dans le ciel, et la nuit était totale. Le Bréton fit le tour de l’endroit en ramassant les quelques brindilles qui s’y trouvaient.
Quand il fut jugea en avoir assez, il se dirigea vers la caverne. Mais il se stoppa instantanément en entendant un bruit. Il fit volte-face et lâcha son tas de bois pour porter la main à la chaîne qui pendait à sa ceinture.
Là, les genoux fléchis, le dos rond, prêt à bondir, il scruta l’obscurité.
-Il y a quelqu’un ? finit-il par lancer.
Silence.
Sandre détacha lentement sa chaîne de sa ceinture et saisit la petite faucille à son extrémité. L’éclat de la Lune se refléta dessus. Il fit un pas en arrière. Doucement.
-Je sais qu’il y a quelqu’un, répéta-t-il.
Toujours pas de réponse. Sandre s’apprêtait à hausser les épaules et à se dire qu’il avait rêvé quand un éternuement retentit, une dizaine de mètres plus loin. Le Bréton se remit immédiatement en garde et serra les doigts sur sa chaîne.
-Je compte jusqu’à trois ! prévint-il. Un… deux… t…
-C’est bon ! C’est bon ! Je sors !
Un individu sortit des fourrés, les bras écartés et les mains bien en évidence, comme pour montrer qu’il n’avait pas d’armes. Sandre haussa un sourcil. C’était un enfant d’environs douze ans, blonds, les cheveux mi- longs, et les yeux bleus. Un petit Nordique, visiblement.
Il était assez mince et portait des vêtements légers, qui ne devaient guère le protéger beaucoup du froid. Mais les Nordiques étaient connus pour posséder un organisme naturellement résistant aux climats rudes.
Sandre reconnaissait cet enfant.
-Toi, dit-il. Tu étais là quand je me suis inscrit, hier, à Daggerfall. C’est toi que les gardes ont jeté dehors.
Le gamin renifla sèchement et toisa son interlocuteur.
-Oui, je te reconnais, moi-aussi. Tu étais dans la même queue que moi.
-Qu’est-ce que tu fais là ? Tu nous suivais ?
-Moi ? Vous suivre ? N’importe quoi. C’est juste que vous empruntiez le même chemin que moi, c’est tout.
-Hum… Bien sûr.
Alors Sandre remarqua que l’enfant portait un collier de perles autour du cou. Il fronça les sourcils.
-Attends… Comment as-tu fait pour t’inscrire, finalement ? Tu as été accepté ?
-Euh, non, répondit l’enfant, soudain mal-à-l’aise. Je ne suis pas vraiment un participant. Je suis juste parti en même temps que vous tous.
-Mais ce collier…
-Je l’ai volé à un coureur, tout à l’heure. Je l’ai assommé et je me suis enfuit avec.
-Je vois.
Des bruits de pas retentirent, derrière Sandre.
-Eh, j’ai entendu du bruit, lança Zimo en sortant de la grotte. Tu as des problèmes, Sand…
Il se figea en voyant le gamin. Son regard passa de Sandre à l’enfant, puis de l’enfant à Sandre. Il se rendit compte que Sandre était en position de combat et que le petit Nordique avait les bras levé. Alors il comprit.
-Qui c’est, celui-là ?! s’exclama-t-il en tirant son poignard de sa ceinture. Il nous a suivis ? Comment a-t-il pu s’inscrire ?!
-Du calme ! fit Sandre. Je vais tout t’expliquer !
-Tu as intérêt !
Sandre raconta brièvement au Khajiit ce que venait de lui dire l’enfant. Zimo reporta son attention sur ce dernier.
-Comment tu t’appelles ?
-Jerik, répondit l’enfant avec une moue ennuyée.
-Où sont tes parents ?
-J’en ai pas, répondit-il. Et j’ai rien à vous dire.
-Parles à tes aînés avec un autre ton, pour commencer, sale gosse ! On sait que tu nous suivais ! Pourquoi ? Qu’est-ce que tu nous veux ? Tu allais essayer de nous voler nos affaires durant notre sommeil, c’est ça ?
-Non, non. J’ai simplement vu la grotte, et… Il fait froid dehors, je voulais juste trouver un abri.
-Il est déjà occupé, répondit sèchement le Khajiit. Allez, déguerpis ! Ouste ! Tu n’as pas ta place ici !
-Mais je vais mourir si je ne me réchauffes pas ! plaida Jerki avec véhémence.
-Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. On t’avait prévenu que la course était réservée aux adultes.
-Vous aurez ma mort sur la conscience !
Jerik se tut un instant, puis ajouta :
-Monstre !
Zimo fit une grimace.
-Pardon ?
-Tueur d’enfant !
-La ferme ! On ne t’a jamais demandé de nous suivre !
-Si je meurs, je reviendrais vous hanter !
Sandre soupira et rangea sa chaîne. Il posa sa main sur l’épaule de son compagnon. Celui-ci semblait bouillir de colère.
-Hébergeons-le cette nuit, proposa-t-il. Nous déciderons de son sort demain matin.
-Quoi ?! répondit Zimo en pointant Jerik du doigt. Ce gamin a assommé un participant pour lui piquer son collier, tu l’as bien entendu ! Qui sait ce qu’il prévoit de nous faire ?
-Il n’a pas l’air dangereux. Zimo, c’est juste un enfant. Il a froid, il a faim, il a peur…
-J’ai pas peur ! s’exclama Jerik.
-…et s’il reste dehors, poursuivit Sandre sans lui prêter attention, il se fera dévorer par une bête sauvage, même si le froid ne le tue pas. Sois raisonnable.
Zimo fixa l’enfant un moment avec de cracher par terre.
-D’accord, mais juste cette nuit. Après, on le largue et on continue notre route. Je n’ai pas l’intention de jouer la nourrice.
-Je n’ai pas besoin qu’on veille sur moi, fit Jerik en croisant les bras. Moi je veux juste m’abriter, c’est tout. Libre à vous de me laisser cette grotte si vous n’appréciez pas ma compagnie. De toute façon, c’est réciproque.
-Je vais le tuer, marmonna Zimo en faisant volte-face. Fais en sorte qu’il reste loin de moi, Sandre, sinon je vais le tuer. Je ne supporte pas les gosses.
Sandre sourit. Il ramassa le tas de brindilles qu’il avait laissé tomber et adressa un signe de tête à Jerik.
-Allez, viens. Il fait plus chaud à l’intérieur qu’à l’extérieur.
L’enfant, sans hésitation, se lança à la poursuite du Bréton.
Je n'ai que deux mots a te dire.
TOTALEMENT EXTRAORDINAIRE
J'aime bien l'idée du jeu,mais contrairement a Roderick,je touve Sandre trop gentille,c'est limite horripilant Mais sinon j'adore
pour l'instant je doit dire que sandre a vraiment de la chance d'avoir rencontré zimo il est mal préparer et est trop gentil ca va lui apporté des ennuie
Bonne suite
Chapitre 6 :
L’aéronef voguait doucement dans le ciel nocturne, survolant sans bruit la plaine enneigée où des feux de camps brillaient un peu partout en contrebas, autour desquels les participants avaient montés leurs campements.
Au loin, on pouvait apercevoir la forêt que la moitié des candidats avait décidée de rejoindre.
-Eh bien voilà, Herbert, lança Eddard avec un grand sourire. La première journée de la Grande Marche s’achève, et l’on peut dire qu’elle a été pleine de rebondissement !
-Effectivement, mon cher Eddard, répondit Herbert. La nuit se lève et nous pouvons constater que déjà deux-cent-trente-trois participants ont déjà été éliminés, sur les deux-milles-quatre-cent de départ. Les causes sont nombreuses : Froid, rencontre avec une quelconque bête sauvage, perte ou vol de collier, ou encore… rencontre avec d’autres coureurs.
Les deux présentateurs se mirent à rire.
-En tout cas, cette première nuit risque d’être tout aussi riche en évènement. Nous savons bien que les Chasseurs de Coureurs aiment frapper à la lueur de la Lune.
-C’est vrai, approuva Herbert en faisant un clin d’œil au Miroir de Divination. Nos spécialistes estiment que près de cent participants de plus seront éliminés avant demain matin. Mais vous-aussi, vous pouvez faire vos propres pronostics depuis chez-vous, chers spectateurs ! N’hésitez pas à parier !
-Jetons un œil au classement général, si vous voulez bien, Herbert, lança Eddard.
-Bien sûr, bien sûr.
Le Bréton contempla ses fiches et s’humecta le bout du doigt pour les tourner.
-Alors… A l’issue de cette toute première journée, nous pouvons vous annoncer, chers spectateurs, que le participant en tête est… Barhak Gro-Tragnan !
Herbert applaudit. Il se tourna vers Saykam.
-On dirait que vous aviez bien raisons en misant sur lui.
-Je n’ai rien misé du tout, répondit le Rougegarde. Et puis, les résultats du premier jour ne veulent rien dire.
-Des paroles sages, approuva le présentateur en hochant la tête. Cependant, Barhak a pris une grosse avance sur ses concurrents.
-D’après nos fiches, fit Eddard, il y aurait déjà plus de trois kilomètres entre lui et le participant en deuxième position. Il forme à lui tout seul le peloton de tête.
Un membre de l’équipe, derrière le Miroir de Divination, fit un signe à Herbert. Il lui montra une ardoise sur laquelle il avait marqué quelques chiffres.
-Chers spectateurs, dit Herbert, on vient de m’informer qu’à la suite de cette annonce, la mise sur Barhak Gro-Tragnan vient littéralement de tripler ! C’est exceptionnel ! Vous semblez particulièrement emballés par sa prestation !
-Et on ne peut que les comprendre, répondit Eddard. Maintenant, la suite du classement…
Il tourna ses fiches.
-Second : Faen Delvin. Troisième : Armand Nerricus. Quatrième : Ubert Veine-de-Feu. Cinquième : Naelys l’Illuminée. Sixième : Cyrus Lantier. Septième : Marius Lantier. Huitième : Ephron le Chevalier Muet. Neuvième : L’Ombre. Et enfin, en dixième position : Maïko. Voilà pour les dix premiers.
-Un classement très intéressant, répondit Herbert. Il y a pas mal de têtes connues là-dedans. A n’en pas douter, ceux-là iront loin. Vous n’êtes pas d’accords, Saykam ?
Le Rougegarde se gratta la joue.
-Il faut également faire attention au peloton de queue. C’est dans celui-ci que les participants les plus dangereux sont le plus souvent regroupés, au début de la course.
-Dans tous les cas, s’exclama Eddard, nous vous remercions de nous avoir suivis durant cette première journée, chers spectateurs, et nous vous souhaitons à tous une bonne soirée ! A demain, pour la Grande Marche ! C’étaient Herbert Maskew et Eddard Linkingston, avec comme invité exceptionnel Saykam Koza ! Merci beaucoup !
Sandre s’éveilla difficilement, le lendemain matin. Il se frotta les yeux et se redressa sur un coude avant de regarder autour de lui. Jerik somnolait à côté de lui, allongé à même le sol caillouteux, sa tête reposant sur ses chaussures, et sa poitrine se soulevant à un rythme régulier.
Quelques mètres plus loin, Zimo, déjà réveillé, soufflait sur les cendres froides du feu de camp, comme pour essayer de raviver les dernières braises.
Il se rendit compte que Sandre avait les yeux ouverts.
-Oh, salut.
-Salut, répondit le Bréton.
-Bien dormi ?
-Pas mal. Mais j’ai mal au dos.
-Tu t’endurciras, à force de rester allongé par terre.
-J’espère.
Sandre se releva et s’étira en faisant le moins de bruit possible pour ne pas gêner le sommeil de Jerik. Zimo, lui, ne se gênait pas pour faire un véritable vacarme à chacun de ses mouvements, en lançant d’ostensibles coups d’œil à l’enfant.
-Il a le sommeil lourd, lui, grogna-t-il.
-Il n’a que douze ans.
-Et alors ?
Soudain, son regard s’illumina. Il sourit et se tourna vers son compagnon.
-Profitons-en pour partir ! Regarde, il a enlevé son collier pour dormir ! On le lui vole, on pique ses chaussures, et on se tire avant qu’il ne se réveille !
Sandre haussa un sourcil.
-L’abandonner comme ça ? En lui dérobant tout ce qu’il a ? Quelle cruauté.
-Bah, c’est de sa faute ! Ca lui apprendra à se méfier des étrangers.
-Non. On attend qu’il se réveille.
Zimo leva les yeux au ciel et lança un morceau de viande séchée à Sandre qui l’attrapa au vol et mordit dedans. Le Khajiit se releva et s’épousseta.
-Quel sentimentaliste… Lui n’aurait eu aucune pitié.
-C’est juste un gamin, Zimo.
-Bon, et alors ? Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? Qu’on le prenne avec nous ?
Sandre resta silencieux et jeta un coup d’œil à Jerik qui dormait innocemment. Zimo fronça les sourcils, puis écarquilla les yeux.
-Oh, non, non, non ! Je disais ça sur un ton sarcastique ! Il est absolument hors de question qu’il nous suive ! Je te le dis tout net, Sandre, c’est lui ou moi ! Si je suis ici, c’est pour gagner la Grande Marche. Je ne m’embarrasserais pas d’un gosse qui ne ferait que me ralentir et me coller aux basques !
-Mais…
-Par les Neuf, Sandre, il a douze ans ! Tu ne te rends pas compte des dangers que l’on va affronter sur notre route, et de ce qui risque de lui arriver !
-Vous en faites, du bruit, vous…
Jerik venait de s’éveiller. Il bâilla et se gratta le cou en tournant sa tête vers Zimo.
-Moi, je n’ai jamais demandé à vous accompagner, dit-il d’une voix encore ensommeillée. Vous pouvez me laisser en plan, si vous voulez, je me débrouillerais bien tout seul. Par contre, si vous essayez de me voler quoique ce soit en partant, je me défendrais, et je sais me battre.
Zimo ricana.
-Toi, te battre ? Tu m’arrives à peine à la taille. D’ailleurs, je te trouve un peu petit pour ton âge. Tu es sûr de ne pas avoir dix ans ? Ou neuf ?
Jerik bondit sur ses pieds en un instant.
-J’ai douze ans !
-Oh, oh, oh ! lança Sandre en se plaçant entre les deux. On se calme ! Jerik, tu es certains de ne pas vouloir venir avec nous ?
-Quoi ?! s’exclama Zimo. Tu… Tu lui proposes de nous accompagner ?! Je rêve !
Jerik toisa Sandre quelques secondes.
-Je l’avoue, un peu d’aide ne serait pas de refus. Et puis, vous pourriez m’être de quelques utilités. Par contre, si je vous accompagne, je veux que le Khajiit se taise. Il est insupportable.
A ces mots, Zimo pâlit, puis s’élança. Sandre le retint au dernier moment.
-Espèce de petit… !
-Stop, Zimo ! cria le Bréton. Arrête !
-Ca suffit cette mascarade ! Je refuse de passer une minute de plus avec lui ! Joue la nourrice si tu veux, Sandre, mais sans moi !
-Ecoute, Zimo, gardons-le à nos côtés quelques jours. S’il s’avère qu’il nous ralentit ou qu’il tente de nous trahir, on l’abandonne. C’est un enfant, et les enfants possèdent des capacités que les adultes n’ont pas. Réfléchis ! Il pourrait être… plus utile qu’il n’y parait.
A ces mots, Zimo se tut et plissa les yeux en fixant Jerik. Il sembla réfléchir, puis, il grogna.
-D’accord. Mais c’est la dernière fois que j’accepte quelque chose comme ça, Sandre ! La dernière fois ! Un mot de travers de sa part, une incartade, et on le jette !
-Ca me va, répondit Sandre en hochant la tête.
-Ca me va aussi, fit Jerik. Je ne serais pas une gêne. Et si vous êtes des boulets pour moi, je vous laisserais derrière, je vous préviens.
La matinée se passa sans encombre. Zimo ouvrait la marche, comme d’habitude, et guidait Sandre et Jerik à travers la forêt, grâce à son flaire qui lui permettait de sentir les autres participants à plusieurs lieux à la ronde.
Sandre et Zimo avaient pris la décision de les éviter le plus possible, afin de ne pas prendre de risque. A midi, le petit groupe fit une halte au bord d’un sentier à moitié dissimulé sous une épaisse couche de neige.
Alors qu’ils s’apprêtaient à partager leurs réserves pour le repas, Jerik se jeta sur un pigeon distrait et lui tordit rapidement la nuque. Ceci fait, il le brandit fièrement.
-Quelqu’un en veux ?
-Où as-tu appris à chasser le pigeon ? s’enquit Sandre, impressionné par la vivacité de l’enfant.
-La vie est dure, en Bordeciel. Quand il n’y avait pas assez de légumes pour que maman puisses faire une soupe consistante, j’allais attraper des lièvres, des hérissons ou des pigeons. Mais je sais aussi pêcher, et fabriquer des pièges pour attraper des chats sauvages et des renards. Et je sais aussi imiter le cri du cerf et du sanglier, pour les attirer. Je peux aussi…
-C’est bon, c’est bon ! le coupa Zimo d’un air agacé. Passes moi le pigeon, je vais le faire cuire.
-Non.
Zimo se tourna vers lui.
-Hein ?
-Non. Pas à toi. Je n’en donnerais qu’à Sandre.
-Passe-moi ce pigeon, répéta Zimo excédé. Ou sinon…
-Ou sinon quoi ? Tu n’as jamais été gentil avec moi, alors je ne vois pas pourquoi je partagerais mon pigeon avec toi.
-Jerik, intima Sandre, nous partagerons ce pigeon à trois. Si tu voyages avec nous, tu fais partie du groupe, autant que Zimo en fait partie. La solidarité est la clé de la victoire.
Zimo et Jerik se jaugèrent du regard pendant quelques secondes. Puis, l’enfant hocha la tête.
-D’accord. Mais à une condition : Je veux que Zimo s’excuses.
-Pardon ? fit le Khajiit avec un sourire. Je crois que je n’ai pas très bien entendu. Il me semble que tu m’as demandé de m’excuser. Je devais rire, c’est ça ?
-Pas d’excuse, pas de pigeon. Tu devras manger des rations.
-Je vais le tuer, Sandre, je t’avais prévenu !
-Excuses-toi, soupira Sandre. Ca ne va pas te tuer. Tu n’as pas été très gentil avec lui, il faut l’avouer.
-Tu es de son côté ?!
-J’attends, dit Jerik.
Zimo déglutit et jeta un coup d’œil au pigeon. Il était appétissant. Il fallait dire que les rations, bien que nourrissantes, n’étaient pas très bonnes. C’était trop tentant… Finalement, il renifla sèchement et se tourna vers l’enfant.
-Désolé.
-Désolé qui ?
-La ferme ! Je me suis excusé alors passe-moi ce pi… !
Un sifflement retentit et un projectile alla se planter dans le pigeon que tenait Jerik. L’enfant hoqueta et le lâcha de surprise. Sandre se releva instantanément et bondit derrière un arbre. Zimo, étonnamment, saisit Jerik par l’épaule et le tira violemment pour l’entraîner derrière un rocher.
-A couvert ! cria le Khajiit. On nous attaque !
Trois autres projectiles jaillirent de nulle part et se fichèrent dans le tronc d’arbre derrière lequel était dissimulé Sandre. Zimo haussa un sourcil. C’étaient des minuscules fléchettes à la pointe en métal.
Là où elles s’étaient plantées, l’écorce se mit à fumer, puis à fondre légèrement. Les projectiles étaient enduits d’acide !
Zimo renifla l’air et repéra la position du tireur embusqué. Il était… juste au-dessus d’eux !
Le Khajiit bondit hors de sa cachette, écarta vivement les pans de sa cape, tira son poignard de sa ceinture et le lança dans les arbres. Un grognement retentit et un homme chuta lourdement de la branche sur laquelle il se trouvait.
Il s’étala dans la neige, le couteau de Zimo enfoncé dans l’épaule.
C’était un Bosmer aux cheveux coupés courts et aux yeux en amande. Il portait une armure de peau et tenait une petite sarbacane. Enfin, elle lui avait échappée des doigts lorsqu’il était tombé et elle était allée rouler dans la neige à quelques mètres de là. Plusieurs rangées de fléchettes ainsi que des fioles de poison s’alignaient à sa ceinture.
Il se redressa péniblement.
Zimo allait bondir vers lui mais le Bosmer agit plus rapidement.
Il attrapa Jerik par l’épaule et l’attira à lui avant d’ôter le poignard de Zimo de son épaule en grimaçant. Là, il en colla la lame sous la gorge de l’enfant. Jerik déglutit. Zimo s’arrêta.
-Recule ! cria le Bosmer. Sinon je l’égorge !
Zimo leva prudemment les bras et fit trois pas en arrière.
-Ca y est, dit-il. Je me suis reculé. Lâche le petit. C’est une affaire entre toi et moi.
-Tu crois ? répondit le Bosmer avec un sourire nerveux. Moi je veux que ton ami sorte de sa cachette aussi !
Il y eut un instant de silence, puis Sandre se révéla. Il avait le visage fermé.
-Qui es-tu ? lança-t-il au Bosmer.
-Hein ? Un participant à la Grande Marche, comme vous.
-Tu ne portes pas de collier.
-Je… Je me le suis fait dérober, ce matin. Par un Khajiit à la fourrure grise. Il… Il prétendait vouloir échanger du matériel de survie avec moi mais il m’a tout pris, même mon arc, mon sac de provision, et mon manteau ! Il m’a juste laissé ma sarbacane.
Zimo et Sandre échangèrent un regard. Un Khajiit à la fourrure grise ? Encore lui ?
Le Bosmer déglutit. Il transpirait. Du sang coulait de sa plaie à l’épaule mais Zimo n’ayant pas eu le temps de bien ajuster son tir, elle n’était pas très profonde.
-Pourquoi nous as-tu attaqués ? fit Sandre. Si tu n’as plus ton collier, tu es éliminé.
-C’est faux, répondit le Bosmer. Il est dit dans le livret de règles que si l’on perd son collier, on a vingt-quatre heures pour le récupérer avant d’être définitivement éliminé.
-Et donc ? A quoi cela va-t-il t’avancer de t’en prendre à nous ? Nous ne t’avons pas volé. Tu devrais plutôt te lancer à la poursuite de celui qui t’a dérobé tes affaires.
-Je… Je sais. Mais j’ai faim. Et vous avez de la nourriture.
-Et tu nous as pris pour des proies faciles parce que nous avons un enfant avec nous, c’est ça ? lança Sandre. Si tu t’étais présenté désarmé et que tu nous l’avais simplement demandé, nous aurions acceptés de te partager nos provisions avec toi. Dommage que tu n’ait pas choisis la solution diplomatique.
Le Bosmer fronça les sourcils et pressa la lame du poignard de Zimo contre la gorge de Jerik. Celui-ci n’osait plus bouger.
-Trèves de bavardages ! hurla l’Elfe. Toi, le Bréton ! Tu aimes parler, hein ? Va me chercher ma sarbacane, là-bas, et rapporte-la moi ! Toi, le Khajiit, tu vas me lancer votre sac de nourriture. Dépêchez-vous ! Peut-être que je vous laisserais en vie !
Sandre s’avança, mais au lieu de se diriger vers la sarbacane, il s’arrêta à quelques mètres du Bosmer.
-Ne bouge pas, Zimo, lança-t-il à son compagnon. Ne lui donne-rien.
-Je vais le tuer ! cria le Bosmer en serrant ses doigts sur la poignée de la dague. Je ne plaisante pas !
Sandre, le visage calme, porta sa main à sa ceinture et en décrocha sa chaîne avec des mouvements fluides. Il saisit l’extrémité qui était terminée par une boule en métal et commença à la faire tournoyer. D’abord lentement, puis de plus en plus vite.
Il n’avait pas quitté le Bosmer des yeux. Zimo sentit que l’atmosphère était devenue pesante. Quelque chose n’allait pas. Sandre ne ressemblait plus à la personne qu’il avait rencontrée à Daggerfall. Il semblait différent.
Le Bosmer bredouilla :
-A quoi tu joues ?! Tu veux qu’il meure, c’est ça ?!
Il serra Jerik contre lui, s’en servant comme d’un bouclier. Sandre, silencieux, continua à faire tournoyer sa chaîne. Elle allait maintenant assez vite pour siffler dans l’air. La boule de métal à son extrémité en était devenue invisible.
Autour de lui, le vent produit par le mouvement rotatif de la chaîne soulevait la neige à ses pieds.
Le Bosmer ouvrit la bouche, le front couvert de sueur. Il appuya la pointe de sa lame sous le menton de Jerik. Une goutte de sang perla le long du cou de l’enfant.
-Je vais le tuer, je te dis ! Je vais le t…
Sandre lâcha la chaîne. Avec un vrombissement sonore, la boule de métal fusa dans la direction du Bosmer avec la puissance d’un boulet de canon et la précision d’une flèche, et lui explosa le crâne comme un fruit trop mûr, faisant gicler des morceaux de cervelle dans tous les sens.
La force de projectile projeta le Bosmer en arrière. Il s’étala dans la neige et la teinta lentement de rouge, un flot de sang s’écoulant en cascade de son crâne ouvert.
Son corps fut un instant secoué de spasmes, puis, il cessa de bouger.
D’un geste sec, Sandre fit se rétracter la chaîne et attrapa le boulet de métal à son extrémité. Il l’essuya distraitement sur ses vêtements et raccrocha son arme à sa ceinture.
La scène n’avait duré qu’une fraction de seconde.
Zimo écarquilla les yeux.
-Tu… Tu…
Jerik était tombé à genoux dans la neige, stupéfait. Il était pâle comme un cadavre.
Sandre épousseta ses vêtements.
-Quelqu’un a encore faim après ça ? s’enquit-il.
Personne ne répondit. Le Bréton hocha la tête. Il scruta la forêt, autour de lui.
-Bon, alors quittons cet endroit. Ca sent la mort.
la on retrouve le genre de héros qu'on aime enfin sandre decide a montrer sa véritable identité (je ne sait pas pourquoi mais l'espace d'un instant j'ai même pensait qu'il était l'un des petit enfants de adam )
lord-tyranus Et si c'etait ca ?
Je doute que ce soit un des petits enfants d'Adam, si c'était le cas il s'appellerait Sandre Tourtefeux or il s'appelle Sandre Hearthsley
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Posté le 23 janvier 2014 à 13:35:13 Avertir un administrateur
Je doute que ce soit un des petits enfants d'Adam, si c'était le cas il s'appellerait Sandre Tourtefeux or il s'appelle Sandre Hearthsley
C'est facile de mentir hein surtout quand a cette époque,il n'y a pas de carte d'identité.