Petit récapitulatif de notre ancien Président:
Nous sommes en 1976, Monaco club phare des années 60 n´est plus que l´ombre de lui-même et viens d´être relégué pour la deuxième fois en 3 ans en Division 2. Il n´y a alors guère plus que la lumière de Delio Onnis, fidèle parmis les fidèle pour faire oublier que Monaco est au fond du gouffre et peut plus que jamais ne pas remonter. Le Prince Rainier nomme alors un certains Campora a la tête du club. Jeune homme brillant et déjà sur le devant de la scène politique qui semble le plus enclin a faire de nouveau briller un club en perdition. Mais plus que cela, l´on voit en lui le signe du destin, l´éternelle histoire « héréditaire » des monarchies, car ce fut jadis Campora le père qui installa le football et l´A.S.Monaco en principauté alors que le prince n´en voyais pas grand intérêt, avant de laisser les rennes du club, les titres et la gloire à Romagnan, l´autre président emblématique......dans les années 60.
Jean-Louis Campora c´est : Une modernisation de structures, des infrastructures, un projet sportif, un plan de redressement pour encrer durablement Monaco parmis les plus grands et une ambition démesurée. Nous n´avions plus vu ça sur le rocher depuis le début des années 50, galvanisé par le passage du club au statut professionnel. Jean-Louis Campora c´est aussi l´investigateur d´une culture club. En s´entourant d´ancienne gloire comme Henri Biancheri et en rappelant le légendaire entraîneur Lucien Leduc, volé à Monaco par la Belgique 10 ans plus tôt a coups de millions ou encore en créant l´un des premiers centre de formation français.
Les résultats ne se font pas attendre, la remonté, puis le titre dans la foulé en 78. Un exploit inimaginable que seul Saint-etienne et Nantes avaient su faire, mais « en leur temps », un temps ou ce genre de chose était possible, lors des prémices du football moderne.
Monaco ne sera plus jamais ailleurs que sur le devant de la scène durant 20 ans car malgré une forte concurrence.....en haut de l´affiche lorsque Saint-etienne, bordeaux, Nantes et Marseille passent et meurent, le club de la principauté lui reste.
78 un titre, 80 une coupe, 82 un titre, 84 deuxieme et finaliste de la coupe, 85 une coupe, 88 un titre, 89 une finale de coupe, 90 une demi-finale de C2, 91 une coupe, 92 une finale de coupe non joué, une finale de C1, 94 une demi finale de C1, 97 un titre et une demi finale de c2, 98 une demi-finale de C1.Des qualifications européennes chaque années.
Nous en sommes tellement habitués que nous en oublions quel formidable parcours Monaco a fait. Que de souvenirs dans mes vieux journaux, mais surtout que de souvenirs pleins ma tête . ........d´enfant, d´adolescent puis de jeune adulte. Quel formidable bonheur que 22 ans presque jours pour jours après le début de ma vie d´avoir vécu ce début d´existence aux rythmes de toute ces victoires !
Campora aurait pu devenir LE grand homme du football français, et ce malgré sa nationalité monégasque. Gervais Martel disait jadis « à la FFF comme a la LNF, quand Campora parle, tout le monde se tait et écoute ». Mais en 1989 alors que le football français est en pleine crise financière et que tout le monde le réclame a la tête de la ligue pour sauver les meubles, lui l´exemple à suivre ( comme disais tapie jeune président de l´OM) décline l´offre sur ses simples mots « j´ai une coupe d´europe à gagner ».Fidele a l´asm, il se posera tout de même comme le premier ministre du football français derrière le nouveau président Noel Le Great et su contenir l´anti-monegagisme primaire qui régnais à l´époque tandis que, cruel destin, personne ne peut le faire aujourd´hui avec la nouvelle vague.
Bien sur 1997 a constitué un tournant important envers l´admiration que je porte pour cet homme. Pour la première fois, je l´ai vu se tromper magistralement dans ses choix, lui qui était le premier responsable de tout ses beaux souvenirs devient le responsable d´un assassinat en direct d´une génération 97, la meilleure de l´histoire sans doute, capable des plus grands exploits. C´était le début de la fin, le titre 2000 ne fut qu´une jolie cerise au-dessus d´un gâteau déjà amer. Campora avais fait son temps, sa façon de gérer un club devenu nouvellement archaique, son omnipotence dans les décision administrative et sportive, sa monarchies parlementaires devenu dictature autoritaire et surtout la perte soudaine de sa si belle vision du football, qui en faisait quelqu´un qui ne se trompais jamais.
Celui a fait de Monaco un club respecté et crains de l´aveu même des italiens, anglais et allemands pourtant si sur d´eux fut alors celui qui empêcha le club de monter l´ultime échelon du football, celui du statut de club légendaire.
Trois années de trop, juste trois années de trop, voilà le seul point noir de l´ennemi d´aujourd´hui que l´on doit tout de même porter en triomphe.
Car si Monaco a eut ses princes, l´A.S.Monaco a eut son roi et moi tout personnellement je ferai plus que de m´en souvenir longtemps, je ne l´oublierai jamais ! !!
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