Comme convenu, voici la première partie d'un chapitre isolé, en espérant qu'il sera commenté et corrigé. Au fil de l'écriture, l'idée me plaisant, j'ai décidé de le découper en deux parties. Ainsi, une seconde partie du chapitre verra le jour d'ici peu, et sera postée ici.
Bonne lecture à tous !!!
Chapitre isolé : Retrouvailles douloureuses, première partie.
Pas de doutes, nous étions en plein hiver. Les arbres se mourraient, et leur alignement symétrique au bord de la rue avait presque un effet morbide, tel une démonstration cadavérique en plein jour, sans pour autant que les attitudes soient aux cris de peur et de dégoût. À la place, on avait un silence morose, une éclaircie qui se battait pour survivre et redonner vie aux êtres qui en manquaient. L'hiver se démarquait pour avoir pris le contrôle de la ville de ses soldats de neige, cherchant à l'envelopper dans un manteau de glace pour se l'approprier et s'en servir à ses fins saisonniers.
Le vent soufflait légèrement, apportant avec lui le froid attendu et les flocons qui, illuminés par le soleil qui transperçait la brume de ses rayons tyranniques, se reflettaient tels le cristal, mélangeant les couleurs au blanc simple, et produisant un effet magique dans cette rue sans nom et sans vie. Seulement, toute vie trouve un terme, et les flocons s'écrasaient violemment sur la route qui séctionnait le trottoire, produisant des effets dévastateurs pour quelques insectes au sol, et rappelant cette idée malsaine de présentation de macabés.
Je dis "rue sans nom", car les panneaux d'indication qui bordaient les coins étaient retournés. Ici, le contraste entre la vie de la lumière et la mort des arbres et des flocons n'était pas la cause première des soucis du sayan. Ses sourcils fonçés se fronçaient dans des angles impossibles, tellement sa hargne pour l'individu qui lui faisait face était grande. Toute vie dans le périphérique de la rue était passée à trépas, et cela ne faisait que sourire le résponsable. Tel cœur que le sien aurait pu se dissoudre face à une telle monstruosité. L'humain ne pouvait être si mauvais. Ce guerrier s'installait bien au chaud dans l'esprit des gens et les regardait se faire tuer dans d'atroces souffrances, le tout en quelques secondes seulement.
Chaque tête qu'il ressentait perdait la vie instantanément, sauf celle qui lui faisait face. Dazz avait beau chercher dans chaque carrefour les pensées fragiles qu'il puisse utiliser pour détruire son adversaire, Sangoku semblait si vide d'esprit que rien ne pouvait le déstabiliser. Ses poings saignaient de par l'étreinte grandissante qu'il imposait à ses doigts, en particulier quand un oiseau sans histoire humaine, mais possédant une véritable roman de signaux et de piaillement à déblatérer, tombait, décédé. Dazz prenait plaisir à tuer les animaux en particulier, car il n'avait qu'à leur figurer qu'ils n'avaient plus de raisons de vivres pour que l'instinct de survie en soit déréglé. L'humain ne réagissait pas de la même manière, et sa bêtise qui le conduisait à toujours compliquer les choses lui était salutaire, pour un bref délai.
Le sayan en habit orange s'élança alors, poing en avant, prêt à détruire ce qu'il considérait comme le mal incarné. Son cœur battait plus vite à mesure qu'il avançait, se livrant à un concert de percussions dès lors que son poing entrait en contact avec le dioxyde de carbone rejeté précédemment par le meurtrier. Tout à coup, sa tête vibra et il se figura un feu véritable dans son cervelet. Dazz l'avait emmené en terme d'esprit dans une fournaise infernale. Alors que notre héros se crispait et s'aggripait le crâne de ses mains qu'il pensait protéctrices, son ennemi le frappa, ce qui envoya notre ami au tapis. Comment vaincre un adversaire qui prend parti de chaque pensée pour en faire une arme contre son possesseur ? Le manipulateur ricanait au loin, certain de sa prochaine victoire.
Notre héros se releva alors, et s'induisit de son expérience au combat, se relatant les duels passés, pour en chercher des techniques pouvant vaincre un opposant pareil. Dazz réagit instantanément. Sangoku fut alors propulsé sur Namek, ses cheveux qui se trouvaient être long et volumineux sur terre se retrouvants plus courts, mais tout de même redréssés et blonds, en face d'un animal qui alliait le blanc et le violet comme couleur de peau. Freezer se riait de la quasi-déstruction de la planète des hommes verts, relachant son attention.
Sangoku se remémorra cette scène. Dazz l'avait plongé dans un souvenir pour le fatiguer. Quelle faiblesse il ressentait dans ce corps moins entraîné. Ses mouvements étaient moins rapides, sa connaissance du futur le rendait moins fléxible, et ses réticences par rapport à quelques mouvements qu'il savait le conduire à se prendre un coup l'empêchait de réagir. Chaque parcelle de son esprit était focalisée sur le manège que lui faisait subir Dazz, et il savait qu'il pourrait se détâcher de ses pensées en repensant au présent simple. Il s'éfforcait de s'exécuter, seulement, l'image de Freezer était bien réelle, et les coups de poings étaient aussi douloureux qu'à l'époque.
Il pensa alors au kaméhaméha qu'il avait créé pour mettre fin à ce combat. S'il arrivait à le refaire avant même d'être assez énervé comme dans sa véritable histoire, il pourrait se détacher de son souvenir. Il rassembla ce qui lui restait de puissance, et se prit un coup en plein dans la joue. Son bras droit s'éleva et libéra une vague déferlante monstrueusement puissante. Freezer, qui n'était pas du tout prêt à ce retournement de situation, fut englouti et n'en ressortit pas vif. Retour devant Dazz.
Sangoku était au sol, le visage recouvert de bleues, les poings douloureux et la tête en feu. Il sentait une présence maléfique qui cherchait, cherchait, un souvenir, une pensée, quelque chose qu'il pourrait utiliser pour s'armer. Un magicien. C'était quelque chose de térrible pour Carot que de combattre un magicien, lui qui privilégiait la force. Il savait pourtant qu'il aurait pu vaincre Babidi, s'il…
Le père de Sangohan était en face de Bou, alors que celui-ci laissait transparaître une grande gourmandise à travers sa parure, lorsque le chwing-gum parlait de Babidi, son ancien maître.
"-Babidi était méchant avec moi, je n'en avais plus besoin."
Éssouflé, ésselé, incapable de respirer correctement, Sangoku aux cheveux blonds et longs ne répondit pas comme dans son souvenir. Il s'était lui-même prit au piège. À l'époque, c'était plus un combat de survie face à l'ennemi invincible. Maintenant, il était très improbable qu'il survive à un combat contre un ennemi de cette envergure, alors qu'il était à bout de force.
Ses pensées vaquèrent à d'autres choses. Sa femme, ChiChi, ses enfants, Sangohan et Sangoten.
"-Voici mes armes. Si tu survis à ce combat, je te tuerais avec ta famille, se réjouis Dazz."
La suite… plus tard !
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