CHAPITRE 10
Aventura campagna
Nos héros fonçaient à travers la campagne espagnole. Cela faisait deux jours qu’ils avaient quittés Séville a cheval et ils n’étaient qu’à mit chemin de leur prochaine destination : Valence.
Mais leurs chevaux commençaient à s’épuiser et le nuit tombait déjà.
-On devrait s’arrêter pour dormir, cria Fédérico pour couvrir le bruit des sabots.
-D’accord on s’arrêtera au prochain village, lança Adelina qui commençait aussi à fatiguer.
Ils continuèrent donc jusqu’au village le plus proche et s’arrêtèrent devant une maison où ils demandèrent l’hospitalité pour la nuit. A la vue de leur épées les trois premiers paysan refusèrent mais la quatrième maison leurs portât chance. Un vieil homme et sa fille acceptèrent de les accueillirent. Ils mirent donc les chevaux dans leur grange pour la nuit. Le vieil homme était un ancien berger maintenant aveugle et sa fille s’occupait du troupeau. Le soir les Lazaro étaient à table. La nourriture n’était pas abondante à cause de la pauvreté de la famille mais tout ce passait bien.
-Vous en voulez encore ? Demanda la jeune fille très serviable.
-Non gracias señora, répondit Fédérico avant qu’un bruit d’explosion n’ébranle la maison.
-Qué passa ? demanda Valentino surpris.
-C’est la forge. Ces bruits la recommencent toutes les heures. Je ne sais pas ce qu’ils fabriquent mais ils en font des tas. Bon sur ceux je vais me coucher. Faites comme chez vous, dit l’homme en allant vers le font dans grand couloir.
-Il ne faut pas l’aidé ? Demanda Adelina en montrant le vieil homme.
-Grand-père connait les lieux par cœur, répondit la jeune fille en s’asseyant entre Fédérico et Adelina. Maintenant parlons sérieusement.
-Perdonante mi señora mais de quoi parlez vous ? Demanda Valentino soudain inquiet.
-On dit qu’une image vaut mieux qu’un long discours, répondit la fille en alignant sur la table les trois avis de recherche lancé après nos héros.
-Qu’es ce que vous voulez ? La prime ? Si c’est le cas vous êtes mal tombé, lança Fédérico réfrénant une envie de lui planter son épée dans la gorge.
-Pas d’inquiétude si j’avais voulut vous tuer j’aurai mit du poison dans la nourriture mais la j’ai plutôt besoin de votre aide, dit-elle en montrant un médaillon gravé d’un symbole de serpent identique à celui représenté sur la bague de Fédérico.
A ce moment Fédérico et Valentino la reconnurent enfin. C’était la femme à qui ils avaient remit une lettre avant l’attaque de leur maison et la mort de leur parent sauf qu’elle portait des habits de paysanne et avait une voix bien plus aigue. Mais elle reprit vite son timbre de voix.
-Pourquoi êtes-vous-la ? Demanda Valentino de plus en plus embrouillés.
-Je suis ici car le complot de Santiago me visait aussi moi. Je suis parti avant l’attaque mais pas votre père apparemment, expliqua la femme de sa voix naturel.
- Mais vous êtes qui au juste ? demanda Adelina qui détestait être mise à l’écart.
-Mon nom est Agostina Citchi et je travaillais avec votre père, répondit la femme.
-Vous êtes avocate ?
- Bien sur que non idiota. Tu crois franchement qu’on aurait employé des archers pour assassiner un simple avocat ? Votre père était bien plus que ça mais pour l’instant j’ai besoin de vous pour empêcher une guerre alors écoutait moi bien. La forge qui fait tout ce bruit elle fabrique enfaite des armes pour ce qui ont assassiné vos parents, expliqua la femme à une telle vitesse que les Lazaro mirent une petite minute à tout appréhender.
-Que voulait-vous que l’on fasse ? Demanda finalement Adelina d’un ton pragmatique.
-Si vous mettait cette forge hors circuit je vous révélerais ce que vous voulait savoir sur votre père. Entiendes ?
-Si. Où se trouve cette forge ?
-Plus haut dans la montagne. Elle est dirigée par un évêque fraichement débarqué de Rome. Tuaient le et faite en sorte que toute les armes soit détruite.
Sur ceux nos héros ramassèrent leurs armes et leurs protections. La soirée risquée d’être très longue.
Ils quittèrent donc la petite maison de campagne et suivirent la route que avait tracée sur une carte et, au bout d’une bonne heure de marche, finirent par arrivé devant une sorte de muraille gigantesque qui formé un carré comme les murailles d’un château. Sauf que le bâtiment principal était surmonté d’un énorme cheminée qui craché un nuage de fumé noir. Des gardes étaient postés devant la porte.
-Autant de gardes pour une forge ? La c’est sûre quelque chose d’étrange se trame la dedans et en plus va falloir être discret si on doit tuer l’évêque, pesta Valentino qui ne demandait qu’à dormir.
-Ok alors on récapitule. Fédérico tu trouve l’évêque et tu t’en charge. Pendant ce temps Valentino et tu vas a l’Est pour détruire les machines et moi je vous attendrais au Nord avec un moyen d’évasion si vous êtes repéré. Si cette fille nous a fourni de bonnes infos alors tout ira bien, expliqua rapidement Adelina avant que chacun parte de son coté.
Suivons d’abord Valentino. Ce dernier arriva rapidement dans l’aile Est du bâtiment. Il se mit sur le toit d’un poste de garde et écouta la conversation grâce à la porte qui était entre ouverte.
-… et donc on pourra livrer les marchandises demain matin. Le peu d’arme manquant sera fini dans la nuit et les chevaux devrait partirent demain sous bonne escorte, dit une première voix qui devait être celle d’un homme.
-Très bien mais les machines ne risque pas la surchauffe ? demanda un deuxième homme.
-Pas d’inquiétude on se relaie à trois pour garder les machines opérationnelle 24 heures sur 24. D’ailleurs je dois y aller c’est l’heure de la relève. A plus tard, dit l’homme en sortant enfin du poste de garde.
L’homme se dirigea jusqu’à un bâtiment situé au Sud Ouest de l’enceinte. Valentino suivait toujours notre homme en passant par les toits. Quand l’homme s’arrêta devant un bâtiment il tapa à la porte et un homme vint lui ouvrir.
-Il était temps sa fait trois heures que je suis dans cette fournaise, dit l’homme qui sorti rapidement du bâtiment pour laisser la place à son collègue.
-T’inquiète pas sa se termine ce soir. Le boss va être content c’est une grosse commende quand même. Enfin je te laisse je vais m’occuper de tout ça, dit l’homme en refermant la porte.
Notre homme en question fit quelque pas dans la salle des machines quand il entendit quelqu’un frappé à la porte. Il alla ouvrir pensant que son collègue avait oublié quelque chose et, au moment où il ouvrit la porte, senti un choc au niveau de sa tête est tomba sur le sol inerte.
De l’autre coté de la porte se tenait Valentino fier de sa ruse. Il avait attendu caché dans l’ombre que l’autre homme parte ce qui n’avait pas été long étant donné qu’il est partit en courant impatient de trouver son lit. Il avait ensuite tapé à la porte espérant que le mécanicien penserait à un retour de son collègue et quand la porte s’est ouvert il a abattue la manche de son couteau en plein sur le crane de l’homme. Il entra ensuite dans la salle des machines. Cette pièce été un enchevêtrement de rouage, de tuyau et de conduit en tout genre. Ne sachant pas trop quoi faire Valentino perça quelque tuyaux à l’aide de son poignard et finalement pris un objet un métal sur la table et s’en servi pour bloquer les rouages. D’un coup la salle commença à trembler et à gronder. Valentino sorti rapidement et alla se cacher dehors, derrière un mur quand une explosion retentit dans la salle dans machine et le bâtiment en lui-même explosa. Une boule de feu bondit vers le ciel avant de retomber dans un nuage de fumé et de flamme. Valentino, après quelque seconde de surprise, courra à pleine vitesse vers le Nord où l’attendait normalement sa sœur.
De son côté Fédérico après avoir quitté son frère et sœur avait couru sur les toits jusqu’au centre de l’enceinte. Il se mit sur le toit le plus haut et regarda tout autour de lui et repéra rapidement les bâtiments de l’évêque. La grande croix en pierre qui surplombait le bâtiment lui facilité vraiment la tâche. Fédérico arriva devant la grande tour qui servait d’appartement à l’évêque, même si Fédérico doutait fortement qu’un véritable homme de Dieu puisse diriger une fabrique d’arme. Il entra tout de même dans la bâtisse en forçant simplement la serrure. Aucun garde à l’horizon, logique l’évêque n’avait aucune raison de se méfier. Fédérico resta quand même le plus discret possible mais relâcha un peu son attention. Un peu trop justement.
Il força une fenêtre et arriva dans une chambre vide. Il sortit de cette pièce et se déplaça dans les couloirs déserts. Il finit par entrer dans une grande salle qui était enfaite une église.
« Une église dans une fabrique d’arme. On se moque du monde. » pensa Fédérico.
Il entendit des bruits dans le couloir et se cacha dans l’ombre. L’évêque entra dans la pièce suivit de quatre gardes bien armé. Il s’agenouilla devant plusieurs statue et c’est la qu’un détaille frappa Fédérico. Ces statues représenté des hommes donc cela pouvait être Dieu ou Jésus mais il y avait aussi des statues représentant des femmes. Tout sa n’avait aucun sens. Mais avant même que Fédérico puisse y réfléchir il sentit une lame contre sa gorge et un garde le poussa dans la lumière.
-Hola enemigo. Alors comme ça tu t’es introduit dans mon temple. Ton père a beau être puissant tu na pas tous les droits.
-Mon père était puissant grâce à tes amis. Mais ne t’inquiète pas tu iras le rejoindre dans l’autre monde très prochainement.
-Apparemment tu es comme les autres, ignorants. Enfin tu vas mourir donc ce n’est pas nécessaire de t’expliquer. Buena muerte, dit le prêtre en se retournant pour prier devant une statue.
Le futur mort ne perdit pas de temps. Il sortit la lame secrète qui se planta dans le ventre du garde qui le tenait. L’homme lâcha et tomba à terre. Pendant ce temps Fédérico sortit son épée et tua un autre garde avant de poignarder un autre homme derrière lui. Il lança ensuite son épée qui toucha un autre homme en pleine poitrine avant de planter sa lame dans le cou du dernier garde. Le prêtre s’était relevé mais Fédérico le tua d’un coup de lame en pleine poitrine. L’évêque s’écroula sans rien dire. Fédérico repris son épée et s’en alla en courant.
Il sortit de l’église et se mit à courir jusqu’au point de rendez vous. Des gardes qui l’avait vu commençaient à s’ameuter derrière lui. Fédérico n’eut même pas le temps de paniquer que soudain une explosion retentit un peu plus loin dans le complexe. Les gardes s’éparpillèrent dans tous les sens et Fédérico rejoignis sans problème la porte Nord où l’attendait Adelina avec un charriot équipé de deux chevaux. Elle aida rapidement son frère à monter. Ils attendirent quelques minutes avant de voir arriver Valentino.
« Il a vraiment un don pour se mettre dans les ennuis » pensèrent en même temps Adelina et Fédérico en voyant que leurs frères était poursuivit par une dizaine de gardes.
-Allez dépêche toi mi hermano, hurla Fédérico en tendant sa main vers son frère à l’arrière de la calèche.
-Ne soit pas si impatient, répondit Valentino en attrapant la main de son frère et en montant dans la calèche.
Et à ce moment la tout bascula…
SUSPENS…
