Quel film bordel ! Il mérite tellement d'éclater les biopics de merde formatés pour les oscar.
Ca m'a fait plaisir de voir Norton comme ça, j'ai l'impression qu'on le voit pas assez ces derniers temps.
Que dire de papy Keaton.
Emma Stone, très bonne.
Zach Galifianakis qui fait son petit job également.
L'heure des annecdotes, Inaritu voulait a tout prix faire un film composé juste d'un plan sequence, un autre réa (je ne sais plus son nom) lui a affirmé que ce serait une très mauvais idée, pour beaucoup de raison, Inaritu la suivit dans le raisonement, mais a voulu tout de même faire un film, dont les plans s'accorde et forme une sorte de plan sequence.
Mais on peut voir (difficilement) le film est divisé niveau plan, à chaque Elipse, c'est un cut mais habilement maquillé pour laisser croire que ce n'en est pas un (quand Keaton regarde le couloir de fumée... Même chose quand Emma Stone descend les escalier dans le noir, il y a un cut)
Mais c'est très habilement fait donc ça passe quasiment inaperçut.
Ensuite, non le film n'est pas une critique au blockbuster, faut arrèter, l'un des plus gros talent d'Inaritu, c'est le fait de pouvor poser une vision neutre sur une oeuvre auquelle il contribue, il place juste des personnages, et fait le parallèle entre acteur d'Hollywood et de théàtre, le discour de la critique dans un passage du film (Tabitha) est fondé, tout comme la replique de Keaton, sur les étiquettes entre autre.
N'oubliez pas qu'Inaritu aime les blockbusters (surtout ceux intelligents) ses meilleurs amis sont Cuarrón et Del Torro, de grand cinéaste aussi qui aiment bien s'imprégner des codes du genre, en l'occurence, les blockbusters.
Pour ètre prècis il y avait 16 cut visible dans le film et à 100% sur.
Pour savoir les autres cut, va falloir attendre le making off
Il ne critique pas les blockbusters en général, il se montre plutôt très acide envers une tendance très actuelle et bien ciblée.
Je rejoins Master, évidemment critiquer les blockbusters en général serait ridicule, cela dit tu peux quand même voir que la façon dont il aborde une tendance du star système et la reconnaissance est assez acide et cynique.
Oui je n'ai pas dit qu'il critiquait les blockbuster en général, ça n'aurait pas de sens.
Tout le film se base sur cette dualité entre acteur oublié et ce mythe qui se fonde sur un personnage de gros film Birdman .
Il pointe surtout cette mythologie Marvel-DC qui est en pleine montée ces derniers temps, des acteurs atteignons les plafonds de Hollywood avec leur fan base mais délaissé quelques années plus tard quand ils endossent plus ce genre de rôles.
Si Innaritu remporte l'oscar du meilleur réalisateur cela ne sera pas volé.
J'ai eu comme vous la chance de pouvoir voir Birdman avant sa sortie Française: Le film est une grosse claque en terme de mise en scène, c'est bluffant. On a vraiment l'illusion d'assisté à un énorme plan séquence de 2H maquillé habillement par des cuts quasi invincibles (on les devine + que l'on les voit).
Le film n'est pas accessible pour plusieurs raison:
Sur mon entourage, on est que 3 à avoir aimé le film sur une petite dizaine qui ont détesté.
Le film a une forte intensité et pose un regard critique sur les tendances modernes, les blockbusters, la presse, la facilité de se faire connaitre grâce à un "rien" alors qu'en travaillant dur comme fer, on reste souvent dans l'anonymat. Les acteurs sont au top, encore plus que dans n'importe quel autre film car ils n'ont pas de cut pour "rattraper/corriger" leurs erreurs. Pari tenu ! Le film est dur d’accès, il va diviser à sa sortie, c'est certain, mais il n'en est pas moins très bon.
Moi j'ai bien aimé mais j'ai pas le courage de développer donc salut
il a diviser de rien du tout c'est un chef d'oeuvre toutes les critiques le sucent.
Et à raison !
Mouais...
Je l'ai vu et j'ai trouvé ça ennuyeux.
Soyons clair: la réalisation et le jeu des acteurs sont excellents. Sauf que cette satire noire et objective du monde du cinéma et du théâtre tire en longueur.
Il y a bien des moments surprenants comme les "pétages de plombs" de M.Keaton mais on est quand même soulagé quand la fin (un brin moisie) arrive enfin.
Remplace le "on" par "je", ce serais déjà plus juste
Le film ne prétend pas être objectif.
Et pis si tu trouves que ça tire en longueur je ne sais pas ce qu'il te faut, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Faudrait que tu développes un peu plus.
Je le matte demain soir, pas le courage d'attendre le 25
Bon on va pas se mentir, je l'ai télécharger, et quel film
D'abord les plans sequences, j'ai toujours apprecié ça dans un film, que se soit cuaron ou de palma par exemple, ça donne vraiment un style, puis c'est tellement chiant a faire, c'est vraiment un signe de l'implication du réal dans son film je trouve
Et c'est particulierement impressionant ici ou les cut sont invisibles, a part les moments ou ça passe du jour a la nuit et vice versa d'un coup je vois pas a quel autre moment il peut y en avoir, peut etre effectivement quand le personnage d'emma ( ) descend les escaliers mais ça fait des plans sequences hyper long dans tout les cas
Sinon l'histoire est interessante, l'alter égo de keaton est pas assez dévellopé, je trouve
Et il y a une vrai critique je pense des films blickbusters avec des super héros, le film l'explique tres bien, et le choix du casting n'est peut etre pas du au hasard: micheal keaton ancien batman
Edward norton ancien hulk
Emma stone petite amie de spiderman
Je viens seulement de découvrir la bande annonce du film (ainsi que son existence depuis à peine quelques jours, je sais je sort d'une grotte apparemment) en tout cas j'ai très envie de le voir, vivement sa sortie ça a l'air de déboiter grave
Revoir Keaton (tout en pensant à Batman aussi)
Je pète un câble si le ciné du coin ne le diffuse pas.
Bon allez, j'en ai eu marre d'attendre, je l'ai vu, j'y retournerai au cinéma, c'est génial.
Évidemment ce qui frappe, c'est cette mise en scène en plan séquence sans cut pratique, c'est génial, non seulement c'est magistralement fait, mais ça installe une proximité dingue avec les personnages, donnant une très bonne vision de l'espace, tout en brouillant habilement le temps. Évidemment, les idées ne manquent pas, c'est d'une fluidité exemplaire, et c'est d'un jouissif...
Le casting est dingue et tout le monde est énorme, évidemment Keaton, mais j'ai spécialement apprécié la prestation d'Ed Norton. L'écriture est acide et plutôt cynique, mais elle conserve un côté naïf, via le personnage de Keaton, ses rêves et ses regrets, qui fait que ça ne tombe jamais dans la lourdeur déprimante. C'est pas drôle à s'en déchirer les joues mais ça reste léger, ce qui facilite encore cette longue traversée enivrante, tout en restant intelligent et en tapant là où ça fait mal, tout le monde en prend pour son grade, le théâtre, les films à gros budget, les réseaux sociaux, les critiques presse, tout ce qui gravite autour des personnages enfait.
Bref, en un mot comme en mille, une tuerie rafraichissante. Bon, en deux mots.
Je suis en plein dilemme. Birdman ou je commence Better Call Saul ce soir?