merci bro' J'espère que tu continueras de lire
C'est vachement bien continue !
Wow, vraiment, vraiment, vraiment, putain excellent chapitre, tu m'as donné des frissons quoi !
Gabriel qui se montre sans pitié et massacre à vue j'aime ça!
Manque plus que l'adaptation en jeu
Ouais j'ai remarqué
ouais merci à tous, c'est vrai que pour moi, c'est exactement ce que j'aimerais voir en film s'ils nous pondent une adaptation Bref je suis content que vous appréciiez, je vais faire en sorte de continuer sur le même ton alors
la suite demain
Je lirai sans doute en soirée donc t'inquiètes pas si je poste pas direct après !
pas de problème content de te voir
J'attend impatiemment la suite !
Le 24 t'as dit "la suite demain" et le 25 y'a tjr rien !
putain j'ai plusieurs chapitres de retard va falloir que je me rattrape
Voici la suite, faut pas être violent
Chapitre 14
Gabriel ressentit alors une étrange sensation. Ses bras étaient forts, mais ses jambes tremblèrent puis fléchirent. A genoux, ses mains tombèrent dans la boue et glissèrent dans cet amas noirâtre et visqueux. De sa bouche tombait un filet de sang qu’il ne pouvait retenir, victime de ses propres faiblesses. Les autres assassins l’aidèrent à se remettre debout et l’emmenèrent vers ce qu’il restait du repère, très inquiets.
-Non ! Oubliez cet endroit ! Amenez moi la bas !
Gabriel désignait une boutique fermée, qui dormait paisiblement. Mais elle ne lui était pas inconnue, du moins pas entièrement. Arrivé devant la porte, il les somma de le laisser ici avec Sylvia. Tous hésitèrent, puis s’enfuirent un à un, voyant que tout se passait bien. En effet, leur nouveau mentor frappa plusieurs fois à la lourde porte de bois. Le vieil homme qu’il avait vu avant sa bataille personnelle lui ouvrit. Il était abasourdi.
-Vous êtes celui qui m’acheté mon armure ? Mais que vous est il arrivé ?! Vous êtes mourant !
-…vous accueillerez nous pour la nuit ? Nous devons nous cacher et…je n’ai plus la force de courir.
L’homme, qui avait les cheveux blancs qui tombaient en mèches sur son regard noir, hésita longtemps, mais la vue de la jeune femme qui avait l’épaule en sang éveilla en lui sa profonde gentillesse, et l’invita à entrer. Il aida Sylvia à se déplacer. Son épaule meurtrie la faisait gémir de plus en plus fort, retenant sa douleur du mieux qu’elle le pouvait. Lorsqu’il aida Gabriel à se déplacer, il comprit qu’il tenait un homme déchiré entre ses mains. Les quelques mètres qui les séparaient du salon étaient de trop, et l’assassin renversa dans des gestes maladroits la plupart des objets, voir des meubles qui étaient sur son passage. Ceux-ci s’écroulèrent avec fracas, mais enfin arrivé sur un banc rembourré de paille, il put enfin faire de même, le forçant à lâcher un râle. Il venait de se rendre compte qu’il était bien plus mal en point que prévu, tout comme son hôte. Le vieil homme, qui était loin d’être sénile, était du même avis. Cependant, il ne savait ou donner de la tête entre ces deux étranges personnages qui perdaient leur sang sur son parquet. Il se dirigea tout d’abord vers Sylvia et, muni d’une paire de ciseau qui trainait dans son atelier de forgerie non loin, commença à entailler les vêtements de la jeune femme. Elle reprit connaissance, s’étant légèrement égarée, puis le retint.
-Ma vie n’a pas d’importance ! Sauvez le lui, maintenez le en vie !
Le forgeron ne comprenait pas qu’une femme veuille faire passer la vie d’un homme avant la sienne. Il était normal de d’abord la sauver. Mais, comme envouté par les yeux bleus de la rousse en cape blanche, il s’exécutait. Il se retourna ensuite vers l’homme en noir qui peinait à respirer. Sous sa moustache grisonnante, l’homme ricana.
-Avec l’armure que je viens de vous vendre, ce n’est pas étonnant que vous ayez les poumons écrasés ! Regardez dont !
Il découpa le cuir qui séparait les plaques de fer, dévoilant la toile qui recouvrait son torse. Elle était ensanglantée. D’un coup, il déchira l’armure sur les jointures, redonnant de l’air à Gabriel qui inspira tout l’air qu’il put, par pur réflexe. Le médecin improvisé apporta une éponge pour nettoyer le sang, et fronça les sourcils.
-Je pense qui vous resterez plus d’une nuit ici, jeune homme. Je ne sais pas qui vous avez affronté, mais ils ne vous ont pas loupé. Heureusement que le cuir à amorti les impacts. Je vais chercher mes pinces.
Il fouilla dans une vieille armoire et en sortit une trousse en peau de bœuf. Elle était pleine de matériel médical. Précis comme un chirurgien moderne, il s’approcha de la première plaie.
-Les plaques ont amorties la plupart des coups, mais d’autres sont passée aux jointures. Il faut que je les enlève. Ca risque de faire mal.
-Allez y, je suis dur comme du roc. Je supporterai la douleur.
-J’ai été médecin de campagne dans une autre vie, et je sais d’expérience que vous ne tiendrez pas parole, aussi ai-je pris des dispositions…
-Je ne vois pas comment je pourrais avoir encore plus mal de toute faç…. ?
L’assassin reçut un coup sec sur le crane avant même de pouvoir continuer sa phrase. Il perdit connaissance sur l’instant, permettant à son médecin de commencer tout de suite son travail, dans le plus grand silence. Sylvia venait de relever le haut de son corps et, en position assise, observait leur ange gardien qui les aidait sans poser de questions.
-Je m’appelle Sylvia Auditore. Et lui…s’appelle Gabriel. Je vous remercie de votre générosité. Sans vous, nous serions surement perdus. Il va s’en sortir ?
-Il a perdu peu de sang en réalité. Le cuir a retenu l’hémorragie en le serrant. Il est sanglé qui plus est, tout ceci à servi de compresses ! Il a beaucoup de chance votre bonhomme !
-Oui…il a beaucoup de chance. Vous savez, je ne serais pas ingrate. Vous serez dédommagé pour les dégâts.
-Oh ne vous tracassez pas pour ça ! Ce ne sont que des vieilleries ! Et « Gabriel » m’a donné assez d’or tout à l’heure pour prendre des vacances ! Et puis…c’est pas tous les jours que j’ai de la visite ici, alors vous êtes les bienvenus !
Il jeta un coup d’œil à Sylvia, qui s’était elle aussi évanouie, il ignorait à quel moment exactement. Il alla la voir, jeta un bref coup d’œil à sa blessure, puis lui prit son pouls. Elle s’était endormie. Il retourna donc à la table d’opération improvisée pour continuer son laborieux travail.
Au fil de la nuit, le bruit des balles de mousquet tintèrent chacune leur tour dans une tasse de fer, extirpée de la chair de leur victime. Gabriel était partit dans ses rêves les plus éloignés, comme des souvenirs enterrés depuis bien longtemps. Tout lui revenait à présent. La mort de Gilles, sa fuite à travers les bois. La suite n’était qu’images floues et son désordonnés, mais il savait que tout ceci était la clé, que tout ceci allait très vite lui revenir. Il avait néanmoins une conviction. Il avait été un Assassin. Il était redevenu Assassin.
Ses gestes, ses esquives, ses roulades, ses ruses, il les faisait par instincts jusque la. Mais il revoyait à présent le rude entrainement qui les précédait. Dans quel but tout cela ? Pourquoi avait il oubliés ? Peu à peu, il revenait à lui. Les réponses à ses questions s’effaçaient pour laisser place à la douleur et à la dure réalité. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Il sentait en lui qu’il pouvait faire bien plus que de tuer quelques gardes dans une caserne. Le poids des responsabilités s’installait dans l’antichambre de sa conscience, et pesait lourdement. Il rouvrit les yeux.
Il faisait jour, en plein après midi. Il voulu d’abord se lever mais la douleur fut la plus forte, encore une fois. Une main se posa sur son torse couvert de bandages et le força à se recoucher.
-Non ! Hors de question que je vous laisse repartir ! Vous devez vous reposer nom de Dieu !
Gabriel plissait les yeux, la lumière du jour qui traversait les fenêtres était insupportable. De plus, il voyait flou, et avait la tête qui tournait. L’envie de vomir l’obligeait à se concentrer pour ne pas tout rejeter. Il était au plus mal. L’envie de se souvenir de son passé tumultueux lui avait fait oublier les derniers évènements. Mais fort heureusement, l’homme qui veillait sur lui le guidait dans son ignorance. Il se taisait, regardant le plafond et comptant les poutres.
-Vous êtes en sécurité ici, ne vous inquiétez pas. Je vous ai drogué pour faire passer la douleur. Vous semblez ignorer que vous êtes troué de partout dites-moi !
-Qui êtes vous…?
-Je suis qui ? Je suis qui ?! Mais c’est vous-même qui êtes venu me voir cette nuit, crachant votre sang et m’apportant cette charmante demoiselle que vous n’avez pas su défendre ! Vous, qui êtes vous ?!
-Je…
-Inutile de répondre ! Sylvia m’en a dit assez. Cela fait 15 heures que vous dormez voyez-vous ! Nous avons eu le temps de discuter tous les deux. Vous êtes un sacré gaillard d’après ce qu’elle m’a raconté ! D’ailleurs, toute la ville ne parle plus que de vous ! Vous avez fichu un sacré désordre cette nuit, pour rester poli !
Sylvia apparu devant le regard de l’assassin, souriante. Elle s’était penchée sur lui et touillait une tasse de thé. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval séparée de plusieurs tresses qui tombaient sur son épaule. Son épaule était proprement bandée, mais elle conservait l’usage de son bras, comme s’il ne s’agissait que d’une égratignure.
-Ce charmant monsieur qui nous apporte sa précieuse aide se nomme Louis Lepage.
- Oh je vous en prie, appelez-moi Louis.
-…comme tu as pu le constater, Louis a des doigts en or et est plus qu’un forgeron, il pratique la médecine, en plus d’être très charmant.
Le vieil homme sourit a la jeune femme en guise de réponse, puis son visage s’assombrit. Il s’adossa au mur puis inclina légèrement la tête. Sylvia comprit qu’il avait quelque chose d’important à dire. Elle se tut par respect, bien qu’elle fût surprise par un tel changement dans les émotions exprimées par le forgeron.
-Je sais qui vous êtes en réalité. Vous ne m’en avez rien dit, mais je le sais. J’ignore par quel miracle vous vous êtes obstinés à frapper à ma porte deux fois de suite. Mais je sais une chose, c’est que lorsqu’on croise votre chemin, notre vie est en danger. Oh vous savez, je ne crains plus la mort. Et je sais que ce n’est pas de vous dont je devrais avoir peur.
Il s’approchait de la fenêtre, regardant le plus loin possible à travers les ruelles de son air grave. Les ombres de l’extérieur virevoltaient sur son visage ridé par le temps. L’homme avait les mains dans le dos, et restait droit.
-J’ai entendu parler de vous, dans ma jeunesse. J’ai beaucoup voyagé, mais jamais je ne vous avais rencontré. Oh je ne vous cherchais pas. Et d’ailleurs, je ne voulais pas vous trouver. Longtemps, j’ai cru que tout ceci n’était que balivernes, ou légendes.
Il se retourna enfin pour voir l’assassin au pantalon et bottes noires. Mais ce n’était pas un homme blessé qu’il voyait. En le regardant, c’était l’image de l’homme sous la pluie lui achetant l’armure sans dire mot, apparaissant et disparaissant à sa guise, faisant régner la peur autour de lui, et tuant sans remord. A ce moment précis, le vieux forgeron avait su qui il venait de croiser, mais il n’osait y croire.
-Mais dans cette lute sans fin dans laquelle vous vous êtes engagés, que puis je, moi, simple artisan, si ce n’est vous aider ou périr ?
Sylvia reposa sa tasse de thé. Elle se sentait gênée et avait honte d’avoir menti par omission a cet homme si généreux. Elle ne voulait pas s’imposer ici, par la peur qu’elle et Gabriel lui imposaient.
-Nous ne vous feront aucun mal ! dit elle, ouvrant ses yeux bleus turquoise à la lumière, comme pour mieux convaincre.
-Ce n’est pas vous que je crains, mais votre contraire.
Sur les toits, 500 mètres au Nord.
Au même instant.
-Capitaine, que faisons-nous sur les tuiles ? Nous risquons de nous briser le cou !
Le capitaine Leclerc observait l’horizon de toits avec vigilance à travers sa longue vue. Il tâchait de comprendre maintes choses dans le même temps. D’un geste, il replia son outil et regarda le soldat venu le questionner. Cet officier si mystérieux avait la charge de retrouver tous les ennemis du Roi, et de les faire disparaitre. L’interrogatoire qu’il avait mené sur le pauvre soldat rescapé de la tuerie de la veille l’avait grandement intrigué.
-Il est seul. Je suis sur qu’il a été touché à plusieurs reprises, mais il à pu s’enfuir en vie. Il a donc des protections. Des très bonnes protections.
-Ou voulez vous en venir ?
Le capitaine leva le doigt en guise de silence, et le soldat se tu de suite, surpris par la rapidité du geste.
-…et il se déplace sur les toits, c’est pour cela que les patrouilles ne le voient guère. C’est un homme très intelligent et très violent. Il prend des risques, mais qui restent mesurés. Il est méthodique dans sa brutalité, et sait s’enfuir quand il le faut.
-Vous semblez l’admirer, capitaine.
-Je n’admire pas un homme qui est déjà mort. Faisons le tour des forgeries.
Pas mal, même si je comprend pas trop le "Ce n’est pas vous que je crains, mais votre contraire." Ca veut dire quoi?
merci
c'est la templiers le contraire des assassins
"Les" templiers
alors plutot dire l'opposé, l'ennemi...
sinon tres bonne histoire, tres prenant outre qq choses pas claires ou un peu trop... trop
mais tres bien qd meme ;)
ok d'accord j’essaierai d'être plus clair dans mes descriptions a l'avenir
Ce Leclerc ou tout autre grande surface ! Est un mauvais soldat "
-Je n’admire pas un homme qui est déjà mort." on apprécie son ennemi même après la mort si celui-ci est un fin stratège !
Très bon chapitre je lis avec plaisir comme toujours !!!