Bon , en attendant , je fais un essai
-----VERSUS-----
[Synchronisation en cours]
Une ville commença à se matérialiser . Tout d'abord les plus petits bâtiments puis les monuments . Il y eut un léger flash puis la ville entière et l'horizon se matérialisa .
[1er juin 1888 , Londres ]
-M'entendez-vous ? Je vous informe que vous allez commencer par les contrôles basiques afin de vous préparer .
L'individu regarda ses mains et se rendit compte qu'il portait des gants blanc . Il fit quelques pas pour s'observer dans un miroir . Il portait des un pantalon blanc , des chaussures noires et une longue veste verte à l'intérieur noir et aux bordures et aux boutons dorés . Il observa un moment son visage et observa ses cheveux noirs lisses .
-Vincent !
L'individu se retourna vers une personne vêtue de façon semblable .
-Pourrais-tu aller chercher le colis ? Il doit être arrivé .
-D'accord , j'y vais .
Il sortit de sa maison et commença à traverser quelques rues . Il eut un sentiment désagréable mais il n'en fit rien . Il continua à marcher avant de raser les murs jusqu'à arriver dans une rue commerçante . Il avança un peu tout en faisant semblant de regarder les vitrines . Il y avait bien quelqu'un qui le suivait et , à ses vêtements , il s'agissait d'un individu de la classe moyenne . Sans savoir pourquoi , il eut un sentiment étrange en voyant cet individu . Il lui paraissait presque insignifiant et il avait presque honte d'être suivi par un tel personnage . Il reprit sa route et alla au dépôt de poste . L'un des guichetiers lui fit un léger signe pour l'inciter à venir . L'employer semblait ravis de le voir .
-Ha , Vincent … Quel plaisir de te voir ici . Comment va ton vieux père ?
-Il vous passe le bonjour et m'envoie récupérer le colis arrivé par le train de ce matin .
-Ha ….
L'employer s'en alla un moment avant de revenir avec trois cannes noires de noble . Il observa un moment les pommeaux en argent puis paya l'employer .
-Passe le bonjour à ton père .
-Je vous en remercie et lui transmettrait .
Vincent s'en alla et alla se perdre dans les petites rues . Il s'arrêta à un croisement avant de prendre l'une des cannes et d'en frapper l'extrémité contre les dalles du sol .
-Qu'attends-tu ? Je suis à ta merci , lâcha Vincent .
L'individu qui suivait Vincent s'approcha lentement . Il tira un couteau puis afficha un grand sourire .
-Tu vas me donner ton argent , le noble .
-Je vais t'offrir une leçon importante …
Il fit tournoyer la canne dans sa main avant d'en tendre l'extrémité vers son adversaire qui se jeta sur lui . Avec une adresse étonnante , le noble fit un pas sur le côté tout en enfonçant le bout de sa canne dans le ventre de son agresseur . Il profita de l'effet de surprise pour abattre le pommeau en argent de la canne contre la nuque de l'homme tout en lui faisant un croche-pied .
-Ne confonds pas tous les nobles .
Il y eut un déclic juste avant que le bout de la canne de Vincent ne s'enfonce entre les côtes de son agresseur . Celui regarda un moment Vincent , l'air abasourdie puis s'effondra , une tache de sang sur sa veste . Vincent fit virevolter sa canne qu'il cala derrière son cou puis appuya sur un bouton , faisant se rétracter la lame cachée enfermée dans celle-ci .
-Ce n'était qu'un simple chapardeur ...
-Félicitation , vous vous débrouillez bien . Je vais vous faire une avance rapide pour gagner du temps.
-Reposes en paix , prononça Vincent .
Il tendit son revolver en direction d'un dandy qui semblait terrifié . Il y eut un moment qui parut une éternité puis le coup de feu retentit tandis que le dandy s'écroulait .
-Ho , désolé , je crois avoir été trop loin . Je vais vous faire passer les moments inintéressants .
Vincent traversa une rue sous la pluie . Il ne ressemblait plus à rien et n'avait pas désiré être accompagné par son majordome . Son besoin de réfléchir avait été stoppé par une pluie violente qui l'avait totalement trempé . Il maudit en pensée le climat anglais avant d'entendre un bruit faible . Il tenta de s'en rapprocher , intensifiant la force du bruit qui s'avéra être de longs cris . Vincent se mit à courir aussi vite qu'il le pouvait jusqu'à arriver à proximité d'un homme occupé à agresser une femme . Il posa l'extrémité de sa canne contre le sol et posa ses deux mains sur le pommeau de celle-ci .
-Vous dérangerais-je ?
L'homme se tourna vers Vincent avant de se lever subitement et de tirer un couteau .
-Dégage de là , toi .
-Je suis navré mais je ne puis décemment accéder à votre demande .
-Tu te fous de moi ?! Dégage si tu tiens à la vie !
-Non , répondit simplement Vincent en tendant sa canne vers l'homme .
L'homme commença à s'approcher de Vincent qui recula un peu tout en dégainant la lame secrète cachée dans sa canne . Il se mit à sourire tandis que l'homme poussait un cri bestiale en s'élançant vers lui .
-Les pauvres … Aucune maîtrise de soi …
Vincent se mit à courir vers son adversaire puis se baissa au dernier moment tout en envoyant un coup de lame dans le tendon d’Achille de son adversaire qui se mit à crier de douleur . Vincent s'approcha tranquillement et lui mit l'extrémité de sa lame contre le cou .
-Pitié ! Je … Je vous dirais tout !
-Que pourriez-vous me dire qui soit d'un quelconque intérêt ?
-Je … J'ai de l'argent !
D'un geste fluide , Vincent trancha le cou de l'homme et fit passer sa canne derrière son cou . Il s'approcha de la femme qui se faisait agresser puis l'observa un moment .
-Une courtisane … J'ai bien peur d'être intervenu sans raison … Enfin , ce n'est que charité chrétienne …
Il tendit l'extrémité de sa canne pour aider la courtisane à se relever .
-Pouvez-vous marcher ?
-Oui , merci monsieur … Je …
-Je vais vous raccompagner chez vous . Il ne faudrait pas que je vous laisse à la merci d'un autre personnage de ce genre .
Il suivit la courtisane qui les emmena jusqu'à une maison close . Il entra dedans pour se réchauffer tandis que les collègues de la femme venaient la réconforter . Vincent observa un moment l'endroit dont la chaleur contrastait avec l'extérieur . N'étant pas du genre à se détourner de ses objectifs , il commença à se diriger vers la sortie .
-Je tenais à vous remercier . Il est si rare de rencontrer des personnes qui nous viennent en aide dans ce genre de cas .
Il se retourna et regarda un moment celle qui devait être la maquerelle du lieu . Il ne laissa transparaître aucune émotion et se contenta juste de la regarder dans les yeux .
-Veillez sur elle et sur vos autres filles . Je n'aimerai pas trouver un jour un cadavre dans les environs.
-Quel est votre nom ? J'ai une dette envers vous .
-Je suis le marquis Vincent Lenski et , si vous voulez tout savoir , j'ai vingt cinq ans .
-Lenski , murmura la femme .
Vincent plaça l'extrémité de sa canne sous le menton de la maquerelle .
-Ce nom ne vous est pas étranger , n'est-ce pas ?
-Pas vraiment …
-Puis-je savoir de quelle manière vous en avez pu en pendre connaissance ?
-Les Lenski … Une lignée d'assassins ….
-Je vois … Je vous laisse le temps de prier .
-Des héros , continua la femme . Ils étaient là à la révolution française et au moins un des membres de leur famille a prit part à chaque bataille décisive contre l'empereur des français ! Ils ont affronté les tyrans et ont tout fait pour protéger notre ordre .
-Vous êtes …
Vincent retira le bout de sa canne et la plaça sous le poignet gauche de la femme pour approcher sa main de son regard . Il aperçu une sorte de brûlure en forme d'anneau avant de reposer l'extrémité de sa canne contre le sol .
-Veuillez pardonner cette méprise , s'excusa Vincent . J'ignorais que des assassins pouvaient encore tenir ce genre d'endroits ….
-Il faut croire que c'est une tradition dans notre ordre mais ne vous inquiétez pas , je sais que votre famille est aussi insoupçonnable que coupée du reste des assassins .
-Auriez-vous de l'eau ?
-Vous avez soif ? J'ai peut-être plus fort à vous proposer .
-Non , c'est pour nettoyer ma canne . Je n'aimerai pas que des impuretés persistent sur elle .
Vincent comprit que la femme en face de lui ressentait une envie plus que certaine de le frapper mais il n'en prit pas effet . Il nettoya tranquillement l'extrémité de sa canne . Finalement la femme lui adressa de nouveau la parole .
-Quelle est votre couverture ?
-Si vous connaissez l'histoire de ma famille , nos ennemis le pourraient également aussi je ne peux pas prendre le risque de trop en dévoiler .
-Très bien , vous en avez assez fait pour aujourd'hui . Il vaut mieux que vous vous reposiez .
