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Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm 3

Sujet : [FIC] Monstre, homme, quelle différence?
Thanator1
Niveau 10
01 mars 2013 à 16:53:46

Oui, avant le repas :sournois:

Thanator1
Niveau 10
01 mars 2013 à 19:17:46

Vous avez attendu ... vous avez espéré ... vous avez eu foi ...

Et maintenant, votre attente est récompensée ! Vos souhaits, exaucés ! Vos espoirs, réalisés ! Voici, pour vous, le nouveau chapitre ! :fou:

[Chapitre 6 : Premier combat]

« On passe pour un monstre quand on manque de reconnaissance » (François de Salignac de la Mothe Fénélon)

Han s’était réfugié dans une petite cavité entre deux énormes stalactites ; d’ici, il pouvait avoir un point de vue global sur ce que faisaient les autres, tout en s’accrochant sans trop d’efforts. Doucement, pour ne pas faire le moindre bruit, il sortit un kunai de sa poche, et jeta un coup d’œil rapide.
Ryû-sensei restait planté au milieu de la grotte, debout, regardant les alentours ; à un moment, il parut se relaxer, mais ne bougea pas. Il continuait d’observer de chaque côté.
Han aperçut ensuite Kosho, caché juste derrière un monticule de roche, qu’il avait parsemé de notes explosives. Il tenait lui aussi un kunai, et était visiblement tendu. Il se mit à jouer nerveusement avec son kunai.
Akiza, quant à elle, se trouvait couchée au milieu d’un mur de stalagmites, loin derrière ; elle était bien plus concentrée que Kosho, et observait patiemment Ryû-sensei, ne remarquant même pas Han qui l’observait depuis son promontoire.

Alors, que fait-il ? Han ne comprenait plus ; le prof ne faisait visiblement rien pour tenter de les trouver ; il restait là, dans l’expectative. Un clone ? Han devint tout de suite plus alerte, et regarda de tous les côtés. Mais il ne vit rien, nulle part. Ou était l’original, si c’était un clone ? Han resserra sa poigne sur son kunai, une perle de sueur coula le long de son visage.

Ou alors … mais bien sur. Han observa le prof de plus près. Il faisait les cent pas, se tiraillait la moustache. « Je vois, c’était évident », se dit Han. « Il attend de voir lequel de nous va craquer en premier et se précipiter sur lui… ». Il eut un sourire. « Malin. »
Il se radossa à ses stalactites, et poussa un léger soupir. « Moui. Vu comme c’est parti, je pense que Kosho va craquer en premier ; il a vraiment l’air … »

- Surprise.
Han leva la tête en sursautant. Ryû-sensei était juste au dessus de lui, debout sur le plafond, et affichait un sourire draconique ; il abattit son bras, muni d’un kunai, et Han le bloqua de justesse. « Alors j’avais tort ! C’était bien un clone ! » Han tenta de faire pression sur son kunai, mais le prof était bien plus fort que lui, et lui fit perdre l’équilibre.
Han sauta en arrière, vers le sol, et lança une poignée de shuriken, que Ryû-sensei réussit à chaque fois à parer. Une fois qu’il toucha le sol, il s’élança à nouveau vers le prof, et cria :
- Akiza ! Kosho ! Par ici, il est là !
Ryû-sensei se posta en face de lui, et esquiva plusieurs fois ses coups, avec souplesse, avant de lui envoyer un grand coup de pied qui le repoussa une dizaine de mètres plus loin. Han se releva, s’essuyant le front, et regarda un moment autour de lui. Mais que faisaient-ils ? Pourquoi ne venaient-ils pas, tous les deux ?

Il avait perdu sa concentration un moment de trop. Le prof se mit à composer des mudras à grande vitesse, puis posa ses mains au sol, et cria :
- Dôton Kekkai ! Dorô Dômu !
De la roche commença à s’accumuler autour de Han, qui regarda autour de lui et se précipita sur Ryû-sensei, mais avant qu’il ait pu faire quoi que ce soit, une prison de roche s’était déjà formée, et Han était prisonnier à l’intérieur. Le prof ricana, et dit :
- Et un gêneur de moins à s’occuper. Kage Bunshin no Jutsu !
Un clone apparut à côté de lui, et prit la place de Ryû-sensei pour garder la prison en place, tandis que l’original partait chercher les autres.

Mais qu’est-ce qu’ils ont fichu ?! se lamentait Han à l’intérieur du dôme. Ils étaient censés venir l’aider ! Il leur avait crié qu’il était juste là ! Pourquoi ne sont-ils pas venus ?
« C’est évident, non ? » fit une voix profonde, puissante et vieille comme le monde.

Le monde disparut complètement des yeux de Han. Il se retrouva dans un espace plongé dans l’obscurité ; puis peu à peu, il se mit à distinguer des choses. Il était sur une sorte d’île en béton, juste au bord d’une cascade, mais pas constituée d’eau, plutôt d’une matière qui lui était inconnue. Du vide ? Il chemina dans l’île, regardant ici et là. Il voyait d’immenses murs de part et d’autres. Par moments il voyait des visages, sur lesquels il pouvait poser un nom ; le courage, la loyauté, et autre chose, qu’il n’arrivait pas à déterminer, mais beaucoup plus chaleureux que les autres.
Puis il s’arrêta. Il était arrivé devant d’immenses barreaux d’acier. Sur ces barreaux était apposé un sceau qu’il devinait être d’une terrible puissance. Mais caché derrière les barreaux, plongés dans l’obscurité, il ressentait une présence encore plus imposante et écrasante. Mais seuls deux grands yeux verts cernés de rouge lui apparurent.

« N’est-ce pas évident, Han ? Ils t’ont abandonné, comme tous les autres l’ont déjà fait. Ils t’ont laissé courir à ta perte pour se débarrasser d’un poids mort. »
« Tu … tu es le Démon, n’est-ce pas ? Le Gobi, le Cheval-Dauphin à cinq queues ? »
« Il serait temps, au bout de six ans, qu’un réceptacle fasse enfin la connaissance de celui qu’il héberge… » Le Bijû semblait légèrement réservé, bien qu’il dégage une impression de noblesse et d’arrogance.
« Ce n’est pas le meilleur moment pour me parler ! Tu es le responsable de tout ce qui m’est arrivé ! A cause de toi, ma vie n’a été qu’un enfer sans répit ! »

Le Démon ne répondit rien à cela, pourtant Han ressentait chez lui une sensation bizarre, comme … du regret ? Mais cette impression disparut vite lorsque Gobi répondit :
« Et tu penses sans doute, que pour moi ces 6 ans ont été de douces vacances ? Je suis enfermé, restreint et absolument impuissant dans ce corps. Oh, ça, je suis ravi d’être contraint à partager le corps d’un humain ! Mais n’oublie pas, Han… »
L’endroit semblait peu à peu s’estomper. Les yeux de Gobi devenaient flous devant les siens.
« Aux yeux du monde, à présent tu n’es qu’un monstre. Comme moi. Tous autant qu’ils sont, les humains te persécuteront. Non pour tes actes, mais pour ce que tu es. »
Han bascula à nouveau dans le noir, et une seule phrase résonna dans sa tête. « Moi seul suis à même de te comprendre, Han … »

Le monde réel revint devant ses yeux, et il vit à nouveau le dôme de pierre dont il était prisonnier. Il ne pouvait pas rester ici ! Il se jeta vers le mur, et commença à envoyer ses poings dans la roche, à une cadence toujours plus rapide. La roche se fissura, des morceaux tombèrent au sol. Mais alors que Han reprenait son souffle, le mur se reforma.
- Merde ! Je dois me sortir de là !
Han se mit à malaxer son chakra, et il sentit qu’il émanait à nouveau de la vapeur. C’était son chakra qui s’évaporait ! Mais cette fois-ci, restant prisonnière de son armure rouge, la vapeur ne se dispersa pas, mais se condensa. Alors, Han sentit la fournaise située dans son dos chauffer, et compresser la vapeur. C’était donc à ça, que cette armure servait vraiment ?

Han se tourna vers le mur opposé du dôme, et se précipita vers lui. Au même moment, il libéra toute la vapeur qu’il avait compressée avec l’aide de son armure, et envoya un coup de poing d’une puissance phénoménale, accrue par la vapeur comprimée, et qui lui conféra un élan surnaturel. Le poing rencontra la roche, et la puissance de la vapeur le fit littéralement voler en éclats.

Ryû-sensei, de son côté, avait trouvé Kosho et avait engagé un duel de taïjutsu avec lui. Mais lorsqu’il vit Han émerger de la prison de roche, il fut proprement stupéfait, au point qu’il laissa une magnifique ouverture pour Kosho, qui lui envoya un puissant coup de pied au menton. Il tomba à la renverse, et se retrouva avec le kunai de Kosho pointé vers sa gorge.
Han rejoignit son coéquipier, le souffle court. Il avait épuisé beaucoup de chakra pour venir à bout de cette barrière de roche.
- Comment as-tu fait ? Ryû-sensei ne se remettait pas de sa surprise. Aucun Genin n’a jamais réussi à percé cette barrière…
- C’est évident, non ? dit Kosho, les yeux scintillants de colère. Il s’est servi du chakra de son Démon !
- Non.
Kosho, Han et Ryû-sensei regardèrent à droite ; c’était Akiza qui avait parlé.

- Je me suis servi de mon talent pour la perception, afin de rester cachée et de toujours vous éviter, Ryû-sensei. Mais Han n’a pas eu recours au pouvoir du Bijû. C’était son propre chakra.
Ryû-sensei regarda Han d’un œil suspicieux. Puis il demanda :
- Mais alors, comment as-tu pu percer cette barrière ?
- Mon chakra s’est transformé en vapeur lorsque j’ai tenté de l’utiliser ; et mon armure l’a comprimé de façon à ce que mes coups soient assez puissants pour percer le mur de roche.

L’œil du prof devint soudain extrêmement perçant. Han n’y voyait pas le mépris qu’il y avait quelques instants plus tôt, et fut troublé. Cet œil là était inquisiteur, interrogateur. Puis il se détendit, et haussa les épaules, et dit :
- Bon. Disons que ça suffira. J’ai eu un avant goût de vos capacités, et je suis satisfait de ce que j’ai vu. Je vais donc vous garder. A partir de demain, nous exécuterons des missions pour le village. Rentrons.
- Oui, sensei ! Firent en chœur les trois Genin.

HardPunk93
Niveau 8
01 mars 2013 à 20:16:37

Juste génial!

Asuma__Sarutobi
Niveau 10
01 mars 2013 à 20:48:03

I want the sweet :bave:

Pseudo supprimé
Niveau 26
01 mars 2013 à 23:32:52

Yes toujours aussi génial man :oui:
En + ce chapitre ma fait repenser à notre discussion

Thanator1
Niveau 10
02 mars 2013 à 14:20:48

mini- :up:

Guigui7198
Niveau 10
02 mars 2013 à 14:25:42

c'est super :bave:

Thanator1
Niveau 10
02 mars 2013 à 19:52:04

Da sweet is here :fou:

[Chapitre 6 : Le pouvoir, la malédiction et le Bijû]

« Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons » (André Gide)

Le puma, animal somptueux qui peuplait les régions les plus montagneuses du monde, était sur le qui-vive, complètement ramassé sur lui-même, lorgnant avidement sa proie sous le soleil majestueux du crépuscule. Une dizaine de mètres plus bas, une belle vache bien dodue broutait l’herbe, tranquillement. Quelle aubaine ; cela faisait maintenant deux semaines que ce puma avait trouvé cet enclos à vaches, inconsciemment situé à moins d’un kilomètre de sa tanière. Il se pourlécha les babines, et émit un petit miaulement de satisfaction, à l’idée d’attraper son dîner.
La vache leva la tête, alertée par le miaulement, et regarda de tous les côtés. Le puma, sentant qu’elle ne tarderait pas à s’enfuir, poussa un grognement sauvage, et sauta sur la bête.

Soudain, un poing inconnu rencontra son torse, et l’animal fut projeté un peu plus loin. Le puma se releva en crachant et feulant. La vache, effrayée, s’enfuit immédiatement. Ryûsei reprit son aplomb avec souplesse, et dit en exhibant ses dents pointues :
-Pas aujourd’hui, mon gros chat.
Le puma, enragé de voir sa proie lui échapper, se rabattit sur l’humain. Il se ramassa de nouveau sur lui-même, et s’élança vers le jônin. Celui-ci fit un pas de côté, et évita le félin. Le puma, emporté par son élan, ne put faire demi-tour à temps, et se cogna contre le flanc de la montagne. Il poussa un miaulement de colère, et vit soudain un autre humain, tout en rouge, lui foncer dessus. Han balança son bras, augmentant sa puissance grâce à sa vapeur et son armure ; et l’animal prit un coup énorme en travers de la tête ; elle fut littéralement projetée vers le fond de la vallée, et soudain un troisième ninja surgit de nulle part, et renvoya la bête vers les deux autres d’un grand coup de pied.
Là, une femelle humaine rejoignit les trois autres, et enfonça un katana dans l’estomac du puma. Celui-ci hurla, et fut pris de convulsions, avant de succomber à ses blessures.

-Ouh. Hé bé, il était pas si méchant, enfin de compte, dit Ryûsei en remettant de l’ordre dans sa moustache. Beau travail, équipe 5 ; il ne viendra plus décimer le troupeau de ce pauvre fermier.

Han, Kosho et Akiza acquiescèrent, débordant littéralement de fierté. Ils retournèrent vers le village d’Iwa, Han portant le cadavre du puma comme preuve de la réussite de leur mission. Une fois à l’office des missions, le Tsuchikage en personne leur accorda la récompense du fermier qui les avait engagés, 200 Ryôs. Aussitôt après, Ryûsei prit les trois Genin à part et leur dit :
-Bon ! C’était notre toute première mission, et je vous félicite. Pour une mission de rang C, vous vous en êtes bien sortis. Mais maintenant, nous avons un petit truc à faire. Venez donc.

Il les mena dans une salle ou un autre homme était en train d’installer un appareil photo.
-Pour fêter la première mission d’une équipe de Genin, il est de tradition de prendre une photo de l’équipe, pour s’en rappeler lorsque vous serez devenus de grands ninjas.
Kosho, Akiza et Han se placèrent immédiatement dans l’angle de l’appareil photo, et Ryû-sensei se plaça derrière eux, une main sur l’épaule de Kosho, et l’autre sur celle d’Akiza. Han, entre les deux autres, tenta d’esquisser un vrai sourire, mais ne parvint qu’à une sorte de grimace. Il réessaya, mais ne fit pas beaucoup mieux.
Le flash se déclencha.

Seul dans sa chambre, Han contemplait la photo, tout juste installée dans un cadre. Il avait effectivement une grimace assez comique à la place du sourire. Akiza était tout sourire, même si il trouvait que son sourire avait un air étrange, presque forcé. Quant à Kosho, il ne s’était même pas donné la peine d’essayer. Il regardait face à lui avec un air un peu hautain. En arrière plan, Ryû-sensei souriait pour de bon, et sa moustache lui donnait définitivement l’air d’un dragon.
En regardant cette photo, Han se dit qu’il avait peut-être rencontré des gens à peu près bien, finalement.

« Deviendrais-tu sentimental ? »

La chambre disparut aux yeux de Han, et il se retrouva de nouveau plongé dans son subconscient.
Il était de nouveau sur l’ile en béton, au bord de la cascade de vide. Mais il trouvait que l’île avait grandi depuis la dernière fois. Ses fondations semblaient s’être renforcées. Il marcha à nouveau vers le centre de l’île, et se retrouva devant les barreaux géants. Des yeux verts cerclés de rouge s’ouvrirent.
« Amusant de voir comme tu tentes de t’accrocher à une amitié factice, déclara Gobi. Tu te souviens des premiers mots que t’a dit Kosho. Il ne t’appréciera jamais. Tu es le seul à croire à cette amitié. »
« Il est encore trop tôt pour l’affirmer. L’équipe 5 ne sera pas dissoute de sitôt. Les choses ont encore le temps de s’arranger pour moi. »
« Hum … Je dois te reconnaître ça, Han. Malgré tout ce que nous avons traversé, tu arrives encore à avoir ne serait-ce qu’une étincelle d’optimisme. »

Han s’éloigna du Bijû, et regarda autour de lui.
« Si je peux te parler ainsi, je suppose que je suis dans mon subconscient, dit-il au démon. »
« Oui ; et alors ? »
« Pourquoi cet endroit a-t-il l’apparence d’une île ? »
L’œil de Gobi se mit à étinceler, et son regard s’intensifia. « Très simple. Cette île, c’est ta raison. Tous les sentiments qui te gardent sain d’esprit, et l’empêchent de basculer dans la cascade. »
« Et la cascade … la folie, c’est ça ? »
Han ne put le voir, mais il sentit l’approbation du Bijû.
« La raison d’un Bijû est souvent reliée à celle de son Réceptacle. En d’autres termes, je n’ai absolument aucun intérêt à te faire sombrer dans la démence. » Gobi parlait d’une voix ferme, malgré une nuance d’arrogance.
« C’est toujours un début, dit Han, tandis que son subconscient s’effaçait devant ses yeux. Peut-être qu’effectivement, nous pouvons nous comprendre, un peu … »
Le Bijû poussa un dernier grognement hautain, avant qu’il ne s’efface de sa vue.

La chambre de Han réapparut devant lui, et il finit par se coucher. Les paroles du Bijû, les mots de Ryû-sensei, les messages inquiétants à l’office du Tsuchikage concernant la guerre imminente avec Suna et Konoha, continuèrent de lui tourner longtemps dans la tête, avant qu’il ne trouve le sommeil. La dernière chose dont il se rappela avant de sombrer finalement, furent les paroles de Ryû-sensei : « beau travail, équipe 5 ».
Arrivant enfin à s’endormir, le visage de Han se fendit en un sourire pour la première fois depuis 6 ans.

Guigui7198
Niveau 10
02 mars 2013 à 20:15:23

Encore une fois super :bave:

Kakashi-31
Niveau 10
02 mars 2013 à 20:33:52

Toujours aussi super :bave:

Thanator1
Niveau 10
02 mars 2013 à 20:45:35

Merci à tous les deux, vraiment content d'avoir des followers réguliers comme vous :-)

Kakashi-31
Niveau 10
02 mars 2013 à 21:32:19

C'est plutôt a nous de te remercier, tu nous régales tout les jours avec cette magnifique fiction, je serai toujours la pour la lire, quoi qu'il arrive :hap:

[Jnapoutiha]
Niveau 5
02 mars 2013 à 22:49:43

Moi aussi je suis regulierement la fic, mais je ne commente pas. Elle est géniale :bave: déja Han fait partie des persos que je préfère dans Naruto, et même les persos que tu as inventés sont biens!

Pseudo supprimé
Niveau 26
02 mars 2013 à 23:17:24

Géniaaaal encore :hap:
Au fait c'est le chapitre 7 pas 6, tu t'es trompé

Thanator1
Niveau 10
03 mars 2013 à 01:34:23

Wooops, voui tu as raison, Dregg :hap:

HardPunk93
Niveau 8
03 mars 2013 à 15:24:53

:up:

Sensei-Ghost
Niveau 10
03 mars 2013 à 15:25:43

Cool :noel:

HardPunk93
Niveau 8
03 mars 2013 à 19:35:37

Sweet :bave:

Asuma__Sarutobi
Niveau 10
03 mars 2013 à 19:56:46

sweet :bave:

Thanator1
Niveau 10
03 mars 2013 à 21:20:52

Désolé pour le retard, voici la suite :-)

[Chapitre 8 : Plongée vers l’inconnu]

« Le monstre se connait lorsque l’homme s’ignore » (Victor Hugo)

-Je ne te demande pas de moins manger, je te demande juste de davantage prendre ton temps entre chaque plat de brochettes, disait Ryû-sensei, se contenant visiblement.
Les quatre membres de l’équipe 5 étaient attablés à la brochetterie de Namankeya, un des plus célèbres restaurants d’Iwagakure, et un des plus fréquentés. Il était midi, et l’office des missions n’avait pas encore fait appel à eux aujourd’hui.
-Mais, Sensei, rassurez-moi, vous avez déjà goûté à ces brochettes ? demanda Kosho, l’air complètement ingénu.
-Euh … mais … mais c’est pas la question ! :fou:
-Tu en as déjà goûté, toi Akiza, non ?
-Oui, c’est vrai que ce sont les meilleures que j’ai jamais gouté, dit Akiza, se retenant de rire.
-Et toi, Han, dit Ryû-sensei en prenant un air exaspéré, tu vas aussi me dire que ce sont les meilleures brochettes du monde ?
-Euh … en fait, je n’y ai jamais gouté, dit Han. Le chef du restaurant ne m’a jamais accepté ici.
-Vraiment ? Hé bé, …

C’est à ce moment là qu’un ninja portant un masque d’ANBU fit irruption dans le restaurant, et se dirigea vers leur table.
-Ryûsei, je te trouve enfin.
-Que me vaut le plaisir, Gyûsen ?
-Un grave problème. La paix avec Konoha et Suna ne tient plus qu’à un fil. Des représentants de Konoha et d’Iwa ont été tués à Suna. Nous avons maintenant besoin d’utiliser toutes nos forces, dans l’hypothèse où la guerre éclaterait pour de bon.
-Que pouvons-nous faire ? demanda Ryû-sensei.
-En un mot : nous avons besoin de ton équipe. Presque tous nos ninjas sont en patrouille à la frontière est du pays de la Terre, mais nous avons trop peu d’hommes couvrant la frontière avec le pays du Vent. Il faut que tu fasse une reconnaissance sur un site en particulier avec ton équipe.

-Mais …. Ryu-sensei semblait particulièrement troublé. C’est une mission de rang A ! Mes élèves sont à peine des Genin, je ne suis avec eux que depuis deux mois !
-Désolé, Ryûsei, mais on ne peut pas se permettre d’attendre que tous les gamins de la ville soient devenus chunin ou jônin. Encore une fois, la guerre est imminente ! Dit-il avant de disparaitre dans un souffle de vent.

Han sentit comme une boule se former dans son estomac. La guerre ? Fallait-il vraiment que le village en arrive là ? Qu’est-ce qui peut pousser des hommes à s’entretuer ? Désespoir, haine, amour ? Même pas, rien que de la politique… Alors qu’il ne se sentait habituellement absolument pas concerné par ce qui pouvait bien arriver au village, Han avait vraiment un sentiment d’angoisse pour leurs lendemains.
Une main se posa alors sur son épaule. Han se tourna, et vit le visage souriant d’Akiza.
-Ne tremble pas ainsi, il ne faut pas avoir peur ! Tu l’as entendu, ce n’est que de la reconnaissance, tout ira bien.
Malgré lui, Han sourit à son tour, heureux d’être ainsi réconforté. Akiza était bien la seule qui arrivait ainsi à le faire sourire.
-Si l’on doit vraiment partir en mission, autant ne pas s’éterniser, intervint Kosho en resserrant son bandeau. Rassemblons immédiatement ce dont nous avons besoin, partons immédiatement pour le Nord.

-Excellente initiative, Kosho, approuva Ryû-sensei. Faisons comme ceci, rendez-vous dans une demi-heure à la porte Nord du village d’Iwa ! Allez !
Les trois Genin quittèrent le restaurant, et foncèrent chacun chez eux pour récupérer leur attirail. Han, lui, passa simplement à sa chambre dans la vieille maison de ses parents, où il avait choisi de s’installer. Il récapitula ses armes ninjas. Kunai, shuriken, senbons. Il les considéra un moment, puis se tourna vers l’armoire qu’il avait réparé. Il appuya sur un des montants et l’armoire s’écarta, révélant le renfoncement qui cachait la grande armure rouge sang des Kagujôki.
Han prit le kasa qui surmontait l’armure, et le tint entre ses mains. « Papa, la guerre est à nouveau sur nous. Je ne sais pas ce qui va se passer, ni si je vais y survivre … Donne-moi simplement la force de me montrer digne de toi. » Puis il mit le kasa sur sa tête, et se vêtit de l’armure. Ignorant complètement ses outils ninjas, il sauta par la fenêtre, et se dirigea vers la porte Nord.

Il arriva dans un nuage de poussière à l’endroit convenu. Akiza et Kosho étaient déjà sur place.
-Une guerre, hein ? dit Kosho, visiblement anxieux. Tout le village sera impliqué si nous nous retrouvons face à Konoha et à Suna. J’ai un peu peur, tout d’un coup.
-Je n’ai aucune idée de ce qui pourrait nous arriver si nous sommes impliqués nous aussi, souffla Han à travers son masque. Moi aussi, j’ai peur.
-Et de quoi pourrions-nous bien avoir peur ? demanda Akiza, très froide tout d’un coup. Aucun de nous n’a plus rien à perdre dans cette guerre. Nous n’avons pas de famille, aucun de nous.
Kosho et Han la regardèrent, stupéfaits de l’entendre parler d’elle. C’était la première fois depuis la formation de l’équipe 5 qu’elle parlait de sa famille. Elle était très joyeuse, sympathique et parfois un peu extravertie, mais lorsqu’on en venait à sa famille, elle se refermait comme une huitre.

C’est le moment que choisit Ryû-sensei pour apparaître devant les trois jeunes gens. Il portait le gilet de combat traditionnel du Village de la Roche, sur une tunique rouge bordeaux. Il arbora son sourire si particulier qui lui donnait l’apparence d’un dragon, et leva un pouce vers ses élèves.
-Allez, mes petits, c’est l’heure de jouer aux ninjas !
-Oui !
Et l’équipe 5 partit immédiatement vers le nord du pays de la Terre. Vers une guerre qui ne cesse de menacer. Et la seule chose que pouvait se dire Han, pendant cette marche vers la peur, était qu’à présent, il n’était plus seul. Kosho, Akiza, Ryû-sensei ; ils marcheront ensemble sur cette route.

Sujet : [FIC] Monstre, homme, quelle différence?
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