Se connecter

Assassin's Creed IV : Black Flag

Sujet : [RP] L'héritage des Ombres
Peil
Niveau 55
15 février 2013 à 19:59:33

La Belette (partie 4) :

1250, France, région Lyonnaise…

La lame de Fenn s’abattit. Elle heurta le sol avec fracas et s’enfonça dans le parquet comme dans une motte de beurre. Le tabouret, fendu en deux, tomba en arrière et les deux morceaux rebondirent par terre.
La Belette continuait à mâcher tranquillement son bout de pain sec… sur le tabouret d’à-côté.
Fenn hoqueta de surprise, ne pensant même pas à retirer son épée du sol.
La Belette étouffa un rôt et termina sa miche de pain d’un geste rapide. Il tourna la tête vers Fenn.
-Je peux savoir qui tu es, toi ?
-Fenn Jalmar.
-Hum… Cette tunique… Ce symbole sur la garde de ton sabre et sur ta capuche… Un Assassin ? Non… Le maire et le préfet de Lyon ont fait appel aux Assassins pour avoir ma tête ? Ha ! Ha ! Excellent ! Je ne m’y attendais pas !
-Qu…
-Je comprends ta surprise, mais j’ai déjà eu affaire à ton Ordre et à celui des Templiers, il y a longtemps. Une vieille histoire, trop longue pour être racontée. Enfin, c’est du passé. J’en garde néanmoins un goût amer.
La Belette s’apprêtait à dégainer son épée quand elle interrompit son geste et se mit à réfléchir.
-Mais, attend… Comment as-tu su que j’étais ici ?
Fenn essuya la sueur qui coulait sur son front. La pression que lui imposait le chasseur de prime était terrible. Il était essoufflé, alors qu’il n’avait presque pas bougé. Et le pire, c’était que la Belette, elle, était assise, tranquillement, et que son épée était encore dans son fourreau.
-Fernand Beglam, dit Fenn.
-Il m’a balancé ?
-C’étaient ses dernières paroles.
-Ah… Hum… Je suis très attristé. J’avais pris ces deux péquenauds sous mon aile et je prévoyais d’en faire des hommes. M’enfin. C’est comme un cheval. On le pleure les premiers jours, et puis après, on en achète un autre et on oublie l’ancien, voila tout.
Fenn haletait.
La Belette repoussa lentement son tabouret et se permit le luxe de s’étirer, en grimaçant à cause de ses os qui craquaient. Puis, il se leva et tira sa lame d’un geste sec. Il déposa son fourreau sur le comptoir et se tourna vers Fenn.
-Finissons-en. Je suis fatigué. Je vais aller me coucher.
-Fils de pute, grogna Fenn.
L’Assassin s’élança, comme à son habitude.
Un assaut vif et puissant, un coup rapide et précis, qui tuait sa cible à tous les coups. Il n’effleura même pas la Belette.
Le chasseur de prime écarta les jambes et, bien campé sur sa position, balança sa lame dans la direction de Fenn. Son mouvement, d’apparence négligé et jeté au hasard, était en fait redoutablement calculé et dévastateur.
Fenn para in extremis et fut littéralement projeté en arrière. Le chasseur de prime avait une force étonnante, pour sa carrure squelettique.
Il se lécha les lèvres et s’approcha en chantonnant.
Les clients de la salle s’étaient tous écartés brusquement pour lui laisser la place. Fenn fit tournoyer son épée et exécuta une demi-pirouette sautée, tout en envoyant un coup d’estoc dans un angle mort du tueur, en plein vol.
La Belette se décala souplement et la pointe de l’épée de Fenn le frôla, ne lui traçant qu’une fine coupure sur la joue au lieu de lui transpercer la tête de part en part.
La Belette fronça les sourcils. Fenn n’était même pas encore retombé au sol que le coude du chasseur de prime s’enfonçait dans ses côtes et le projetait contre un mur. Le souffle coupé, plusieurs côtes cassées, l’Assassin se plia en deux en toussant et lâcha son arme.
Même pas un coup d’épée. Un simple coup de coude, venu de nulle part. Fenn venait de se faire corriger comme un vulgaire morveux.
Il fallait dire que le coup du tueur n’avait rien d’ordinaire. Il était parti comme un boulet de canon et Fenn avait eu l’impression de percuter un taureau au galop. De plus, le chasseur de prime avait visé à un endroit sensible où les nerfs affluaient et se croisaient.
L’Assassin ne ressentait plus que la douleur, intense, et ses côtes en morceaux qui lui déchiraient la peau sous sa tunique. Celle-ci s’imbibait lentement de sang.
La Belette écarta le sabre qui gisait au sol d’un coup de pied nonchalant.
-Vas-y, cracha Fenn. Achèves-moi, sale chien.
-T-t-t-t-t-t. Le petit Assassin mérite une correction, à ce que je vois.
La Belette enfonça son épée dans le sol et s’approcha. Fenn ne vit même pas son poing arriver. Dur comme l’acier, il lui heurta violemment l’arcade sourcilière et le fit voler sur le côté. L’Assassin avait la vue brouillée par le sang qui coulait à flot sur son visage.
Il s’écroula, sonné.
Le pied du tueur s’écrasa sur sa main gauche. Un craquement sec retentit et Fenn hurla, les phalanges explosées. Des morceaux d’os ressortaient de sa main en charpie.
Le pied se leva de nouveau et retomba sur le visage de Fenn. Sa tête rebondit au sol avec un bruit sourd. Fenn eu l’impression que le monde s’inversait autours de lui. Ses oreilles sifflaient et la douleur, foudroyante, l’aurait fait crier s’il n’avait pas la mâchoire dans un état aussi sale.
Une humiliation totale.
La Belette contempla l’Assassin qui gisait à ses pieds, comme un insecte à moitié mort. Il soupira en enlevant lentement sa ceinture de son pantalon.
-Ah, là, là. Les petits jeunes comme toi qui se croient fort, j’en ai croisé beaucoup dans ma vie, et ça me fend toujours le cœur de briser tous leurs espoirs. N’ai pas honte, Fenn Jalmar. La fougue et la vantardise sont l’apanage de la jeunesse. Cependant, il est de mon devoir d’adulte de punir les enfants turbulents. Que ça vous serve d’exemple, à vous autre.
Les clients de la salle reculèrent instinctivement en déglutissant. La Belette passa son regard sur eux d’un air morose, presque déçu que personne n’ait le cran d’intervenir.
Fenn hoqueta et toussa en crachant du sang, au sol.
La Belette caressa sa ceinture, la leva au-dessus de sa tête, et l’abattit. Elle claqua, tel un fouet.
Fenn gémit au premier coup. Il tressauta, au second, comme secoué de spasme. Le troisième le fit hurler, malgré ses lèvres éclatées et sa mâchoire endolorie. Le quatrième le laissa inerte. Un voile noir apparut devant ses yeux, au cinquième. Il s’évanouit au bout du sixième.
Il ne sut jamais combien de temps la Belette s’acharna sur lui, et pourquoi elle ne le tua pas.

Voila, voila, destroyer, tu peux me corriger sur cette mission vu qu'elle est terminée :pf: /

[White_Shadow]
Niveau 8
15 février 2013 à 20:10:47

"elle ne le tua pas" :ouch2:

Depuis la partie de la page précédente j'était sur que tu allais le tuer.
La jusqu’à la fin de celle-ci j'ai crus qu'il était définitivement mort.

Future histoire complètement épic de Bilbo en vu :oui:

Lenski
Niveau 10
15 février 2013 à 20:41:07

J'ai plein d'idées pour une super intrigue :cute:

QUi ne verra jamais le jour :sournois:

  • se foutte jusqu'au sang*
Peil
Niveau 55
15 février 2013 à 20:44:15

Lens : Quel intérêt d'écrire si tu te rend toi-même compte que c'est pas bon ? :pf:

Et surtout, quel intérêt de le faire expres ? :pf:

[Laflamme]
Niveau 10
15 février 2013 à 20:44:47

Il se punit de ses pêchés :pf:

Lenski
Niveau 10
15 février 2013 à 20:47:34

C'est qui mon correcteur déjà ? :hap:
Qu'il souffre autant que moi :fou:

[Laflamme]
Niveau 10
15 février 2013 à 20:49:08

Euh :pf:
Jet :o))

Lenski
Niveau 10
15 février 2013 à 20:52:13

Comme dit plus avant, quand j'essayi de faire des trucs potables je bidais donc autant faire des textes qui me font souffrir :fou:

Bil : écrire une histoire que l'on trouve soit-même mauvaises et aussi dur que faire une bonne histoire :hap: /

Peil
Niveau 55
15 février 2013 à 20:54:02

"Comme dit plus avant, quand j'essayi de faire des trucs potables je bidais donc autant faire des textes qui me font souffrir "

Jamais entendu de raisonnement aussi con.

Perso, j'écris avant tout pour moi et m'amuser :pf:

Ecrire pour les autres, et uniquement pour les autres, n'apporte que du mauvais, même quand on veut faire des bons textes.

Peil
Niveau 55
15 février 2013 à 20:57:47

Lenski : Le pire c'est qu'on ressent nous-mêmes que tu te fais chier dans ton texte :pf:

L'histoire a peu de profondeur et le héros est dénué de charisme, à mille lieux d'un Dimitri, par exemple :pf:

Bref, pour l'instant on se tape un bisounours qui veut sauver le monde au lieu d'un assassin sadique et fourbe avec des intrigues politiques et des familles d'assassin en veux-tu en voila :pf:

Tu comptes sortir des chaps sérieux et bons, ou tu as décidé de continuer à écrire des trucs qui t'ennuient toi-même ? :pf:

[White_Shadow]
Niveau 8
15 février 2013 à 21:01:51

Tout a été dit :pf:

Ghyt9876_2
Niveau 10
15 février 2013 à 21:06:49

CTM :d) tu peux me passer une mission s'il-te-plaît ? :( parce que là je fais n'importe quoi avec mon chapitre :(

Une mission qui se passe un an après le dernier texte :) par contre mon perso n'est pas encore un assassin :ok: mais ça arrive :)

_destroyers_
Niveau 10
15 février 2013 à 21:10:28

REPOND MOI FLAMME :fou:

[Laflamme]
Niveau 10
15 février 2013 à 21:11:26

Et j'ai fait quoi dans mon avant avant dernier post? :pf:

CortexBat15-18
Niveau 10
15 février 2013 à 21:25:29

Jet ne viendra pas :snif:

Peil
Niveau 55
15 février 2013 à 21:38:39

destroyer : CORRIGE MOI MA MISSION DE LA BELETTE :fou:

[White_Shadow]
Niveau 8
15 février 2013 à 21:46:27

Moi d'abord j'ai poster avant toi :oui:

[Laflamme]
Niveau 10
15 février 2013 à 21:46:43

Faux :pf:

CortexBat15-18
Niveau 10
15 février 2013 à 21:46:56

Püta*n Jet n'est pas venu UNE seule fois depuis que je me suis inscrit :pff:

Wawa37
Niveau 10
15 février 2013 à 21:52:59

Nom complet: Khuan Gal
Âge ou date de naissance: 1434 – 21 ans
Pays: Mongole
Epoque: (préciser l'année) : Renaissance (1455)
Sexe: Masculin
Description physique puis morale: Khuan est mi-Mongole, mi-Chinois. C’est un homme de taille moyenne. Ses yeux sont verts émeraude, et son teint légèrement basané. Il a des traits fins et des cheveux couleur charbon, les yeux vaguement bridés, mais son regard est celui d’un homme ayant travaillé au grand air une partie de sa vie - ce qui est vrai, mais j’y reviendrais plus tard. Il est peu musclé et n’a pas des bras forgés pour tenir de lourdes épées, mais il se démarque dans sa maîtrise de l’arc et de la dague courte bien que beaucoup de progrès soient encore à faire. Il sait aussi fabriquer quelques poisons qui ne sont guère très puissants.

Il est habillé d’un haut à manche courte entre le noir et le vert, mais délavé et déchiré sur ses extrémités, ainsi que d’une veste sans manche en coton, brune avec des touches de vert foncé, et équipée d’un capuchon. Il un pantalon simple noire, lui aussi déchiré sur le bas, et des sandales. Son allure peut lui donner l’air d’un mendiant ce qui est à son avantage. Son arc est accroché à son dos avec son carquois, et il a une dague courbée de chaque côté de sa ceinture.
Au niveau de la personnalité, Khuan est plutôt sympathique, assez souvent avec un sourire (faut-il s’en réjouir ou s’en inquiéter ?) aux lèvres, quoique il est plutôt solitaire, et naïf : il est peu (ou depuis trop peu de temps) ouvert au monde réel, la guerre, et ne fait que suivre aveuglément les ordres de son père, devenir Assassin. Il est attaché aux animaux, surtout aux chevaux qui ont une place importante dans son pays d’origine, et se bat pour la justice.

Histoire : Le début de son histoire est peu intéressant. Né d’une mère chinoise et d’un père mongol – qui sont pourtant deux pays qui ne sont pas en bon terme -, Khuan vit une enfance puis une adolescence paisible, même si il ne voit alors que son père rarement, et que sa mère est morte en couche.

Il vit dans une tribu nomade mongole réputée pour ses élevages de différents. Ils ne changent de place qu’assez rarement, et une fois installés, ils peuvent s’entraîner et s’affronter au tir à l’arc ainsi qu’aux des courses de chevaux. Khuan vit paisiblement dans les coutumes et le partage. Ils vivent dans des prairies gigantesques pleines de verdures et de collines, où le temps est instable.

Mais un jour, lors de son 20ème anniversaire, le père de Khuan vint le voir spécialement lui annoncer quelque chose qui changerait sa vie. Son père lui parla du moyen-âge, de son ancêtre Qulan Gal réputé pour son habileté au tir à l’arc et considéré comme un héros sans que le garçon ne sache vraiment pourquoi. Son père lui apprit que c’était un Assassin, tout comme lui, et qu’il avait assassiné le réputé et redouté Gengis Khan qui était lui un Templier. Le jeune homme n’y crut d’abord pas, puis au bout de quelques instants, il écarquilla les yeux.

Son père… un tueur. Puis ce dernier lui expliqua l’objectif des Assassins, leur histoire, leur rivalité avec les Templiers, et les manières peu humaines dont procédaient ces derniers pour arriver à leurs fins. Enfin, vint le moment fatidique où ce dernier lui proposa de rejoindre l’Ordre. Pour Khuan, il n’en était pas question, lui qui était à peine capable de tuer un mouton, alors des humains. Non, sa décision était prise, alors il donna sa réponse à son père et s’en alla dans sa hutte, et eût un sommeil d’abord agité, puis finit par s’endormir.

Le lendemain matin, il fut réveillé par les cris et la chaleur qui chatouillait étrangement et dangereusement ses pieds. Sa hutte était en feu ! Il mit d’abord du temps à comprendre puis se réveilla sans vraiment comprendre ce qu’il lui arrivait, et sortit de son habitation avec une légère brûlure à l’épaule. Il saisit à l’extérieur son arc et un carquois contenant des flèches en bois, et attacha le tout à son dos. Il saisit une flèche à la main pour se défendre quand il vit une sorte d’autochtone à l’air sauvage planter son pieu en bois dans le cou d’un ami de sa tribu qu’il connaissait bien. Toutes les autres huttes étaient en feu et les nomades courraient en criant poursuivis par d’autres autochtones peints en rouge, en blanc et en noir.

C’était aussi des mongoles, mais ils semblaient avoir perdu la raison. Un d’eux lança soudain un regard à Khuan qui manqua de tomber par terre, et s’approcha de lui en le transperçant de son regard noir et vitreux. Le jeune continuait à reculer, puis quand l’autochtone commença à courir vers lui, il tomba pour de bon, si bien que son agresseur trébucha lui aussi et s’empala sur la flèche en bois toujours maintenue par le garçon. Un liquide chaud coulait sur ses mains, en tremblant, il baissa la tête sur ses mains, et vit l’homme, mort, les yeux écarquillés. Khuan eût un cri d’étonnement et de peur et dégagea le cadavre à côté de lui. Il regardait l’homme, puis ses mains, puis l’homme… Il avait tué quelqu’un. A ce moment là, un autre autochtone se tourna vers lui, alerté par son cri d’étonnement.

Il courut vers lui le pieu levé, quand un couteau vint se planté dans son cou. Il perdit la vie presque instantanément, et tomba tête la première sur le sol. C’était son père qui avait fait ça. Il vint l’aider à se relever, même s’il fut comme dégoûté de toucher cet homme… ce tueur. Mais il n’avait pas le choix.

- C’est les Templiers… ils m’ont suivi jusqu’ici.

_____________________________________
J'ai pas posté tout parce que c'était trop long :hap:

Sujet : [RP] L'héritage des Ombres
   Retour haut de page
Consulter la version web de cette page