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Assassin's Creed IV : Black Flag

Sujet : [Jeu] Le Meilleur écrivain 3.0
Soda1459
Niveau 9
25 mai 2013 à 16:33:28

Voilà mon texte, écrit hier soir.

Cela faisait maintenant 10 heures que j'étais dans cet avion. Je ne savais toujours pas où j'allai. Était-ce au Brésil, en Chine, en Australie ou je ne sais où ? Je n'en savais rien. La seule chose que l'on m'avait dit, c'était que là où on m'enmenerrait était très loin de Paris, la ville où j'avais pris l'avion. On m'avait bandé les yeux durant toutes les formalités administratives. Un homme du nom de Gérard devait m'accompagner durant tout le voyage. J'avais gagné un jeu sur Internet et le gros lot était un voyage dans une destination mystère. Le seul indice qui était présent sur le site, c'était que c'était un pays chaud et très loin de la France. Dans l'avion, Gérard avait ordonné au pilote de dire une fausse destination. Je me souviens que le pilote avait annoncée que l'on se rendait à New York. Or ça ne collait pas le pays chaud, ou du moins la région, New York étant soumis aux mêmes conditions climatiques qu'en France. Gérard était assis à côté de moi. Il me parlait régulièrement de l'endroit où on allait. Il me disait: "Aloha, c'est comme ça qu'on dit bonjour là-bas". Je savais grâce à ce mot où on se dirigeait. C'était à Hawaï. Pendant le reste du trajet, j'avais dormi. On avait atterit à 6 heures du matin heure locale et l'on ne m'avait toujours pas tirer mon bandeau. Nous roulâmes pendant environ deux heures en voitures. Quand nous nous arrêtâmes, nous étions quelque part dans un endroit calme, où seul le bruit du moteur de notre voiture faisait du bruit. On me sortit et j'entendis Gérard me dire:" Prêt pour le grand saut ?
-Le grand saut ? C'est quoi ? demandai-je, effrayé.
-Tiens, prends ce truc."
Il me donna un objet qui ressemblait au toucher à un pistolet. Ensuite, il orienta mon bras dans une direction et mit mon index sur une sorte de renfoncement et il me fit appuyer. Une détonation se fit entendre, suivit d'un grand râle. Apeuré, j'enlevai mon bandeau et je vis Gérard à terre, une dans la tête. Le chauffeur de la voiture venait d'appeler la police. J'avais tout compris, le but était de me faire condamner à mort. Voilà ce qu'était le grand saut. Alors, avant que la police n'arrive et comme je savais que j'allais être condamné à mort, je me tirai une balle dans la poitrine et je tombai par terre, mort.

Voilà mon petit texte. Je sais j'ai pris un abonnement sur le narrateur qui meure :D

[sora98]
Niveau 10
25 mai 2013 à 17:38:00

Si j'ai pas posté avant lundi, desinscriptionch :oui:

Soda1459
Niveau 9
26 mai 2013 à 13:36:44

:up:

Soda1459
Niveau 9
27 mai 2013 à 18:23:18

Re :up:

Doarry
Niveau 10
27 mai 2013 à 22:49:31

Bon, je me lance :pf:

[...] Ce matin je suis arrivée dans un endroit étrange. Il faisait froid, j'avais froid. Quelques baraquements, des trous dans la terre, des semblant de grillage qui délimite la zone. Je ne savais pas où j'étais, j'ai demandé à un homme, il m'a répondu que nous étions dans un goulag. Si j'ai bien compris c'est une sorte de prison pour les opposants politiques, mais je ne pense pas être un opposant politique. Quand j'ai rencontré Staline il y a quelques jours je pensais que ça c'était bien passé. J'ai fait un peut le tour de la zone, les gens travaillés. Je ne sais vraiment pas comment ils pouvaient travailler par un froid pareil. A un moment un homme armé est venu vers moi, il m'a donné une pioche et une pelle et m'a indiqué un lieu pour aller travailler. Je n'ai pas essayé de riposter et je suis allé vers l'endroit indiqué. J'y ai trouvé un homme mort, il avait un journal sur lui, - celui dans lequel j'écris -.

[...] Nous somme arrivés près des montagnes, au Nord-Est de la Corée du Nord. Le groupe avec lequel je suis doit se rendre dans des mines. C'est un beau tableau que nous avons devant nous. Les pics rocheux atteignent près de 2000 mètres, ils sont recouverts d'un peu de verdure, au-dessus le ciel gris donne une image apocalyptique au paysage. Près des mines il y avait des hommes fatigués, certains étaient mutilés. Nous sortons de la camionnette, je ne me sentais pas très bien, peut-être le voyage, ou alors l'image de ces hommes esclaves.
J'ai rencontré un homme, un mineur, il m'a raconté l'histoire de cet endroit, ce qu'ils faisaient ici.
Il semblerait donc, si j'ai bien compris, que la Corée du Nord soit en conflit avec la Corée du Sud. Ces mineurs qui sont ici doivent récolter de métaux qui serviront donc à fabriquer les armes, ou bien ils seront revendus afin d'acheter des armes. Tout dépend des métaux.

[...] Aujourd'hui j'ai pu observer quelque chose de magique. Alors que j'étais sur le pont du bateau me menant au Japon je pus apercevoir des dauphins sautant hors de l'eau, il y avait aussi des baleines. C'était un tableau magnifique que nous avions là. Chacun leur tour les dauphins sautaient hors de l'eau avant d'y re rentrer tête la première. Ils émettaient des son élégant audible depuis le bateau. Une baleine est aussi sorti de l'eau pour respirer, elle a émis un long souffle éjectant de l'eau sur une dizaine de mètres de haut. Je suis bien content d'avoir pu assister à ça, le capitaine m'a dit que c'était de moins en moins courant.

[...] Me voilà arrivé, enfin.
Je me suis réveillé. Mon embarcation rudimentaire était enfoncée dans le sable.
Le sable, du sable chaud. Il devait déjà être assez tard quand je me suis réveillé, le Soleil était haut.
J'ai fait un peu le tour de cet endroit. C'est une île. Comme toutes les îles il y a une montagne, je l'ai donc escaladée. Au moment où j'écris je suis donc au sommet de cette montagne.
Autour de la montagne il y a une forêt, et à un endroit j'ai pu apercevoir une clairière, c'est vaste, du moins, assez vaste pour mon projet. Une bordure de sable jaune délimite l'île. D'où je suis, je ne voit pas d'autre terre, pourtant, l'horizon est dégagé.
Il m'aura fallu traverser l'Europe, l'U.R.S.S, l'Asie, les Etats-Unis. Parcourir des milliers de kilomètres. Visiter de somptueuses villes, marcher dans les étendues les plus sauvages. J'ai aussi rencontré des gens prêts à m'aider. Mais finalement, je suis bien là. C'est un beau voyage que j'ai fait. Un voyage de plus d'un an. Bien sur, je n'ai pas terminé. Il faut que je retourne à Londres, j'ai quelques affaires à régler pour concrétiser mon projet.

Extraits de "L'épopée de Doarry Galgish" (écrit entre 1950 et 1951)

Et voilà :pf:

Soda1459
Niveau 9
28 mai 2013 à 19:35:34

Et up

Doarry
Niveau 10
28 mai 2013 à 19:36:25

Du coup je précise que je m'inscrivais avec mon post :pf:
(Up caché :pf: )

Hadriake
Niveau 6
28 mai 2013 à 22:27:08
Hadriake
Niveau 6
28 mai 2013 à 22:28:45
Jet_lag
Niveau 10
28 mai 2013 à 22:31:13

Tu gère Hadriake, juste quand je me dis que je dois bosser un peu ici, tu l'as déjà fait! :noel:

Donc j'ajoute que mon texte avance, et je demande à tous ceux qui n'ont pas encore poster de nous dire si ils pensent que le leurs sera prêt mercredi soir.

+sora, tu de désinscrit bel et bien?

Nahtar
Niveau 7
29 mai 2013 à 12:38:50

Je ne sais pas si mon texte sera prêt pour ce soir.. :-( J'vais essayer de l'écrire là, mais je promets rien.. Sinon tant pis je m'inscrirai à la prochaine :ok:

Jet_lag
Niveau 10
29 mai 2013 à 16:11:08

:gba: Voyage interne :gba:

Alors c’était ainsi ? Hum, on avait vu mieux comme conclusion, de plus si tôt dans la matinée. On pouvait passer d’un monde à l’autre aisément, mais en revenir était impossible. Voilà comment la jeune Julia Stern, treize ans passés, raisonnait. Pourquoi passait d’un monde à l’autre lui semblait facile ? Simplement parce que c’était ce qu’elle venait de faire. Et niveau simplicité… Elle se trouvait encore il y a peu dans l’écurie de son père, un riche baron anglais, en train de nourrir un cheval, et le temps de se retourner pour se retrouver ici. Ici ? un monde étrange, loin de tout ce qu’elle avait pu imaginer. Mais comment en était elle venue à la conclusion qu’il était impossible qu’elle revienne chez elle ? Simplement parce que c’était impossible. Ce n’est pas de la paraphrase. Pourquoi chercher à dire qu’elle ne pourrait plus jamais retourner chez elle d’une autre manière ? Cela faisait trois jours qu’elle était là.

Elle n’avait pas mis longtemps pour trouver toute l’étrangeté de ce monde, en un être atypique : Le Friseur de Barlouf.
Elle l’avait trouvé… enfin il l’avait trouvé, et la rencontre dérouta fort la petite.

« -Bonjour Julia, avait-il prononcé doucereusement.

Elle s’était retourné, observant le personnage : Il avait une robe de nuit à fleur, une cape noire et rouge ourlé du vert le plus ignoble que la jeune fille aie vue. À ses pieds, des sandales de fourrure, et sur sa tête, un chapeau chevelu. Et pour parfaire cet affreux mélange des style, il avait deux monocle, teinté un en bleu, l’autre en jaune.
Julia avait beau être éduqué, la vue de ce déchet de la mode la fit reculer. Mais on lui avait appris à être bonne demoiselle, c’est donc gracieusement qu’elle lui répondit :

-Bonjour.

L’homme ne répondit pas, la fixant.

-Euh… déconcerté, elle avait tenté de lancé la discussion. Comment connaissez vous mon prénom ?

-Tu es charmante petite. Tu crois parce que je t’ai appelé Julia, que c’est ton prénom. Il gloussa, et la voyageuse n’aima pas du tout ce rire.
-Non, c’est mon prénom, je vous jure. Vous l’avez dis au hasard ?
-Non, puisque c’est ton prénom. Cela aurait était d hasard si seulement tu m’avait dis ne pas t’appeler Julia.
-Mais ça n’as pas de sens…
-Trouve-tu ? Moi aussi, j’aime beaucoup ce qui manque de sens. Or, cette conversation est des plus sensée : Je t’ai appelé par ton prénom, tu m’as répondu que c’était ton prénom. Tu m’as demandé si je l’avait dis au hasard, je t’ai dis non, puisque c’était ton prénom. Tu me suis Julia ?

Cet homme était à coup sur aussi fou que l’extravagante association vestimentaire de sa mise le laissait présager…

-Donc… Bonjour, John ?…
-John ? Qui-est-ce ?
-Eh bien, vous !
-Tu crois que en m’appelant John, je vais croire que je m’appellerais John ? Allons fillette, avec de tel raisonnement, tu mettrai vite sans dessus dessous le monde ! Si tu appelais de la foule « Fernando !!! » Et que la moitié d’entre eux se retournait, croit tu que nous nous reconnaîtrions ? Mais je manque à mes devoirs. Je suis le Friseur de Barlouf, mais tu peux m’appeler le Friseur de Barlouf. Enchanté, Julia.
Et d’un geste, il l’invita à lui prendre le bras pour une promenade. Bien que réticente, elle lui pris le bras.
-Un quoi ?
-Quoi ?
-Vous…
-Moi ?
-Oui…
-Non !
-Pardon ?
-Je t’excuse.
Et le Friseur de Barlouf sourit aimablement à la fillette.
-J’aime bien discuter avec toi fillette, tu as une assez bonne répartie.
-Non, non, mais arrêtez de me couper !
-Te couper ? Allons, pourquoi t’arrête tu de parler si tu n’as pas dis ce que tu voulais ?
-Mais c’est vous, vous…
-Mais moi j’énonce tout ce que je pense ! Et ce qui se conçois s’énonce aisément, donc je pense avec facilité. Si tu n’arrive pas à parler, c’est que tu’ n’as pas finis de penser.
Julia prit un petit temps, et reprit
-Qu’est-ce qu’un friseur de barlouf ?
-Moi. Je suis un friseur de barloufs, c’est ma profession, mon métiers, mon emploi, mon poste mon rôle, mon gagne-pain… Autre chose ?
-Qu’est-ce qu’un barlouf ?
-Je n’en sais rien, personne n’en a jamais vu.
-Mais… si vous en friser, vous avez du en voir…
-A-t-on besoin d’un barlouf pour en friser ?
-On n’en a pas besoin ?
-Biensur que si ! Sinon comment voudrais tu que je sois un friseur de barloufs ? Sans barloufs, je ne serais que friseur.
-Alors vous êtes juste friseur.
-Non ! Je ne frise qu’avec les barloufs.
-Mais vous n’en avez jamais vu…
-Et ?
-Alors vous ne frisez rien !
-Oui, et il y a de quoi devenir fou !»

La jeune fille fis un non résigné de la tête. La journée risquait d’être longue…

« -Mais Julia, il faut que tu m’explique : Pourquoi es-tu là ?Le pays est en paix, le roi est mort depuis longtemps, il n’y a pas eu d’attaque de Scroubions en sept ans, le ciel est toujours violet, le haut est toujours en haut et le bas toujours en bas, nous n’avons pas besoin de héros, il n’y rien qui n’aille pas, alors, que fais-tu ici ?

Quoi ? Mais que disait cet homme ? Dans quelle étrange histoire venait-elle de se mêler ?

-Je ne suis pas là de par ma volonté, et je ne comp…
-QUOI ?!! l’interrompit violemment le Friseur de Barlouf. Tu n’es pas ici car tu as souhaiter venir ici ?!
-Aïe ! Lâchez moi, mous me faites mal !
-C’est très grave ça ma fille, très grave… Ici, alors que…alors là bas, mais… mais on ne devrait pas… Non… il doit y avoir une erreur, ce n’est pas possible, pas sans raison

Il avait changé sont attitude très passive contre une autre qui faisait valser les cheveux de sont chapeau tant il agitait la tête nerveusement. Il était complètement déboussolé. Puis, reprenant sa première expression, il enleva se monocle, et les remplaça par un violet et un rouge.
-Nous devons rassembler le conseil, dit-il gravement. »

Jet_lag
Niveau 10
29 mai 2013 à 16:11:30

Et voilà, cela faisait maintenant trois jours que Julia attendait que le conseil entier soit réunis. Le Friseur de Barlouf l’avait emmené à grande foulée dans une clairière éloignée du lieux où ils se trouvaient. Et passant pas une grotte dissimulé par d ‘étrange plante tombante, ils se retrouvèrent dans une plus petite clairière, à l’ombre de grand arbres. Le farfelu lui avait dit d’attendre ici, que le conseil soit réuni. Mais à chaque fois que la jeune fille tentait d’en apprendre plus, il répondait par des demi phrase dont seul lui comprenait le sens.

Durant ses absence, elle avait tout le loisir d’observer les étrangeté autour d’elle. Le ciel violet donnait à ces lieux une étrange pénombre, un brin déroutante. Les arbres avait une écorce très lisse. Elle ne se décida pas entre le comparer à du verre ou du marbre. Cette écorce était tacheté, ou rayé, comme la fourrure de quelques animaux chimériques. Les feuilles étaient le large éventails, qui se dépliaient et se repliaient en permanence, lentement, offrant une calme brise constante. Mais ce qui intrigua le plus la fillette, c’était les insecte. Elle en voyait des aussi gros que sa main, et semblait fait de métal… leurs petite pattes articulées, fine comme des aiguilles, et leurs abdomen était de mini trompette, saxophone ou autre cuivre. 2merveillé, la petite se disait que ce monde recelait de bien plus de merveille que celui dans le quel elle vivait. Une traînée de fourmis-engrennage, de ceux que l’on trouve dans les montre, la passionna particulièrement : Ils semblait tirer force de leur taille, pouvant déplacer de lourde pierre par des jeu …d’engrenages. Mais à part les insecte métallique, elle ne vis pas d’autre source de vie.

Cela faisait donc trois jours qu’elle attendait, assise sur un rocher orange, sans que la soif, la faim ou la fatigue ne l’atteigne. Elle ne semblait pas présente dans ce monde. Le Friseur de Barlouf arriva finalement, en lui demandant de venir assister à la séance. Elle était intimidée, rencontrer tant de nouvelle personnes, qui allait la juger… Trois jours pour rassembler ce monde, il devait être si nombreux !

La salle du conseil se situait non loin de leur clairière, elle aussi derrière un rideau de plante. L’endroit était immense, des tribune de pierre avaient étaient érigées autour d’un tronc d’arbre tigré couché. Derrière cet étrange estrade, cinq hommes, semblable en vêtement, mais tous d’une couleur différente. Ainsi, il y en avait un rouge, un jaune, un bleu, un violet et un vert. Il avait des cheveux longs et blanc, formant un escalier de marbre qui semblait rallier leurs épaules au sommet de leurs crâne.
C’était tout. Personne d’autre, personne dans les gradins, juste ces cinq hommes.

« -Quoi ?! c’est tout ? demanda le jeune fille, déçue.
-Tu t’attendais à quoi ?
-Je ne sais pas, plus de monde…
-Il y a ici plus de monde que sur des lieues à la rondes ! Mais chut, ils vont parler.

En effet, le juge en rouge, au milieu, s’était levé.

-Moi, le Juge Vert, ouvre l’Audience. Que le Friseur de Barlouf se présente !
-Je suis le Friseur de Barlouf !
-Bien ! Que Julia se présente

Poussée par le coude de l’homme au regard coloré, celle-ci s’annonça.

-Ainsi donc, Ladite Julia dit être ici sans l’avoir de sa propre volonté volontaire voulue ?
-Quoi ? Si je suis ici volontairement ?
-Vous réeditez votre parole et dite que vous l’avez voulu ?
-Non, je n’ai rien voulu !

Le juge rouge…enfin vert, semblait de la même trempe que le Friseur de Barlouf.

-Moi, le Juge Bleu, continue l’audience, dit le juge en violet. Le monde ici est en parfait état de fonctionnement : le ciel est toujours violet, nous n’avons pas besoin de héros, le haut est toujours en haut et le bas toujours en bas, le roi est mort depuis longtemps, nous n’avons pas besoin de héros, il n’y rien qui n’aille pas, alors, que fais-tu ici ?
-Mais je ne l’ai pas fais exprès… J’étais à l’écurie, puis ici.
-Moi, le Juge Rouge, enchaîne l’audience. Encore une fois, ce n’était pas le juge en rouge, mais le juge en bleu. La dite Julia compte-t-elle rester ici ?
-Biensur que non ! Je vais rentrer chez moi !
-Tous eurent une expression choqué, même le Friseur, qui s’empressa de changer de monocles. Les juges, d’un même mouvement, sortirent chacun un d’énormes livres de sous l’arbre, et écrivirent chacun au même rythme rapide avec des stylos. Mais en regardant attentivement, Julia vit que c’était en fait de phasmes d’acier.
-Moi, le Juge Violet, approfondis l’audience. C’était l’homme jaune qui avait parlé. Êtes vous d’envergure à accomplir ce geste
-Oh oui, elle l’est, elle à du sang de Lewis dans les veine, c’est certain, répondit à sa place le Friseur de Barlouf.
-Moi, le Juge Jaune, cloture cette audience. Après une non-délibération avec mes confrère, nous allons vous mener devant le Cube.
Ainsi parla le juge en vert.

Cet arc-en-ciel législatif se leva, un par un, en descendant vers la gauche. Solennellement, le Friseur de Barlouf pris Julia par les épaules, en la guidant. Elle se demandait encore ce qu’on allait lui amener. Mais elle sentait comme une gravité ambiante, comme si quelque chose d’important allait se jouer.
Il entrèrent dans une petite grotte, qui les relia encore à une autre clairière.
Au milieu de cet endroits restreint, posée sur une souche en bois, en véritable bois, il y avait…
-Le Cube.
C’était une sphère. Une sphère de verre, semblant contenir un brouillard gris. Elle était plus petite qu’une pomme.
-Voilà, tu dois maintenant faire un choix.
Et sur ces paroles de juges, ceux-ci partirent, laissant la fillette et Friseur seuls.
Celui-c i avait laissait pendre ses monocles, comme une marque de respect pour cette sphère, qu’ils appelaient Cube.
-Julia… Je tenais à te dire que j’ai été enchanté de te rencontrer. Mais tu n’es pas obligées de faire cela…
-Faire quoi ? On dirait que je vais mourir… pire, que je vais tuer quelqu’un.

Il l’emmena face à ce piédestal sylvestre, et lui dis en comptemplant le Cube :
-Le Cube, c’est la chose la plus importante de ce monde…
La fillette l’effleura des bout des doigts sans vraiment le toucher. Elle avait agit, fascinée par les nuages qu’elle voyer se lover en d’étrange forme fantastique. Le ciel soudain s’obscurcit. Julia leva la tête, un brin paniquée. Mais elle remarqua que le ciel ne s’était obscurcit que par endroits, en formant… l’ombre d’une main ?
-…il est notre monde.
Julia recula prestement, effrayée par le pouvoir qui émanait de ce globe.
-Si tu veux repartir, il te faudra briser le Cube. Mais nous partirions tous, et tu repartiras, dans ton monde. Mais il n’est pas nécessaire que tu le rejoigne. Ce monde recelle de merveilles, la vie y ai aisée. Tu pourrais rester.
-Ma place n’est pas ici…

Ne voulan pas perdre le courage qu’elle venait de soulever, et approcha sa main du Cube. En vain. Elle fit le contour de l’objet avec ses doigts, sans se résoudre à le saisir. Le ciel semblait sous la caresse d’une main de géant.

Julia lança un regard peiné au Friseur de Barlouf, et recula, en pleurant. Il la pris dans ses bras, lui aussi très triste.

-Tu es une Lewis. Il y en aura d’autre, et le jour où ils viendront, tu devra les aider…

Le docteur agitait sa main devant les Yeux de la jeune Julia, treize ans, sans que celle-ci ne réagisse. Elle était dans son lit, entouré par tout le personnels de maison, ainsi que de ses parents. Il y avait eu un drame ce jour là. Un étalon lui avait décoché un coup de sabot dans le crâne alors qu’elle tournait le dot à la bête. Dans son regard vide, elle semblait… ailleurs.

]Portal2[
Niveau 38
29 mai 2013 à 17:15:46

Cycle

Dans une chambre illuminée par une simple lampe, l'écrivain, doté d'un stylo et d'une feuille, a le pouvoir de créer un monde. Tel un Dieu, il donne naissance à des personnages et à la nature qui les entoure. Il peut créer des océans infinis, des forêts immenses, bref, un monde bien plus vaste que sa chambre.
Puis,cela aboutit à une histoire. Un voyage qui pourra être vécu autant de fois qu'on le souhaite. Et à travers ce voyage, il peut nous faire ressentir des émotions, réfléchir, nous toucher. Aucune logique n'est imposée; une histoire ne sert qu'à faire voyager le lecteur dans un autre monde.
Même si le lecteur n'a aucun pouvoir sur ce qu'il se passe, il peut vivre et revivre une aventure.

L'écrivain n'écrit que le commencement. Le reste appartient à ses personnages.

Ainsi, on arrive dans un désert s'étendant à perte de vue. Deux hommes observent les montagnes rocailleuses semblant toucher le ciel dénue de nuages. La seule construction humaine est une route allant tout droit vers l'inconnu. Étrangement, elle débute juste sous leurs pieds. Pourquoi? Quelle en est l'utilité? Et qu'y a t-il au loin? Une fin?
Pour le savoir, une seule solution: marcher!
Alors, les deux humains se mettent à avancer. Lentement. En faisant bien attention de mettre un pied devant l'autre, tout doucement...
Quelques fois ils tombent, mais s'aident à se relever.

Petit à petit, avec le temps, ils marchent de plus en plus vite et ce mouvement devient automatique.
Ils marchent, marchent, marchent pendant jour et nuit! Le soleil se lève, se couche, puis vient au tour de la lune pendant que le paysage défile sous leurs yeux. Le temps passe vite.
Ils ne ressentent aucune fatigue malgré les mois (années?) passés à dévorer la route. C'est la seule chose qu'ils ont fait depuis le commencement. ... Et ils ne voient toujours pas la fin. Ils ne s'arrêtent pas depuis tellement de temps que les deux hommes ne savent pas avec exactitude depuis quand ils marchent. Très longtemps. Au moins...

Soudain, les deux compagnons de voyage s'arrêtent brusquement. L'un se tourne vers l'autre et lui demande:

-Qui es-tu? Qui sommes-nous?

-Je ne sais pas. Je ne sais pas...

-Alors je vais t'appeler Ami. Prononce-il.

-Très bien. Acquiesça l'autre.

C'est la première fois qu'ils s'adressent la parole.

-Il faudrait peut-être aller plus vite pour arriver au bout de cette route. S'il y a un bout... Propose Ami.

-Alors ne traînons pas!

Ami et l'homme sans nom se mêttent à courir. Comme lorsqu'ils avaient commencé à marcher, ils tombent de temps en temps. Puis se relèvent en s'aidant mutuellement. Ils continuent ainsi pendant encore plus de mois et d'années. Jusqu'au jour où l'homme sans nom tombe et malgré l'aide d'Ami, il ne se relève pas. Son corps immobile reste au sol.

-Allez, relève-toi.

Rien ne se passe.

-Allez!

Toujours rien.

Ami s'assied et le regarde. Une larme quitte ses yeux sans qu'il ne s'en rende compte. Il n'avait jamais pleuré et ne savait pas ce que c'était.
En voyant qu'il ne bouge manifestement pas,Ami se lève, le regarde une dernière fois, et continue sa route.

Durant le chemin il se demande pourquoi son compagnon ne se relevait pas. Et remarque enfin que ses joues sont humides.
<<Mais qu'est-ce?>> se demande-il.
Une pensée lui traverse l'esprit. Et si l'homme sans nom ne se relevait que maintenant? Ami s'arrête brusquement et essaye de revenir sur ses pas mais une force surhumaine le retient. Il n'arrive pas à faire demi-tour. Son corps aimerait lui obéir, mais cette force l'en empêche. Tant pis.
Il continue mais une immense tristesse l'envahit. Il se demande comment s'appelle cette sensation désagréable mais ne trouve pas de réponse. Petit à petit, il commence à se poser de plus en plus de question, dont, et celle qui l'intrigue le plus: Quel est le sens à ce qu'il fait?

Les années passent et Ami se rapproche enfin du but. Il distingue au loin une fin. La route s'arrête une centaine de mètres plus loin. <<C'est tout?>> Pense Ami, mais il oublie rapidement cette question pour se concentrer sur ce qu'il fait. Son coeur bat plus vite. C'est arrivé si soudainement, sans qu'il ne s'y attende. Il essaye de courir mais il ressent de l'épuisement. A tel point qu'il se demande s'il va arriver au bout. Il passe lentement de la course à la marche... Chaque pas le fatigue de plus en plus. Et la peur de ne pas y arriver s'accroît. Ensuite, il tombe. Il pense à son compagnon, qui ne s'était jamais relevé. Ami tente tant bien que mal de se remettre sur ses pieds, mais n'y arrive pas.

-Non... Je ne peux pas échouer... Pas si près du but.

Il rampe. Ses bras s'épuisent mais il continue. Lorsqu'il arrive à dix mètres de la fin de la route, là ou il espère trouver les réponses à ses questions, il n'en peut plus. Plus assez de force et il est condamné à rester immobile comme son compagnon.

Le soleil brûlant sa peau trempée de sueur devient plus discret. Le ciel bleu devient gris et de la neige commence à tomber sur ce désert aride. Les montagnes rocailleuses auparavant rouge-orangées deviennent des montagnes enneigées.
Le décor change.

Ami retrouve une légère force et rampe très doucement.

<<VAS-Y. TU PEUX Y ARRIVER.>> Dit une voix grave.

-...Qui... a... parlé? Demande Ami avec difficulté.

-Ton créateur.

-P... pourquoi? Quel est le sens à ceci?

-La vie.

-La... vie? Mais...

-Ne te fatigues pas avec ces questions.

-Je ne veux pas... mourir.

-Tu y es obligé. Tout le monde naît et puis meurt. C'est un cycle sans fin.

-Mais...

-Le début de la route correspond au début de ta vie. Et la fin, correspond à ta mort.

-...Mais pourquoi finir cette histoire ainsi?

-La mort fait partie de la vie. Il n'existe pas de vie sans mort. Je suis désolé...

-Je...

Ami s'approche lentement de la fin. Il s'approche de sa mort.

Dans sa chambre, l'écrivain ne veut pas tuer son personnage. Il n'aurait pas du le créer. Alors il referme le cahier sur lequel il écrit. La fin d'Ami n'existe pas. S'il était arrivé à la fin, il fermerait les yeux et son âme quitterait son corps. Cette histoire n'aura jamais de fin. Et même si l'on suppose la mort d'Ami, elle n'a jamais eu lieu. L'écrivain est un passionné. La différence entre lui et le lecteur, c'est qu'il peut changer l'histoire,alors le monde qu'il a créé, est réel pour lui ainsi que pour ses personnages. Mais il est trop tard pour la changer.

Il quitte sa chambre, laissant les lecteurs imaginer son histoire inachevée.

L'écrivain n'écrit que le commencement. Le reste de l'histoire appartient à ses personnages créés.

FIN

___________

Ce texte représente la vie d'un humain. On naît. On marche... on parle, on se fait des amis. Puis on court pour aller plus vite. Mais quelques uns chutent et ne se relèvent pas. La vie continue. On se pose des questions. Pourquoi est-on là? Ce texte essaye d'y répondre sans vraiment de réponse. Et puis, on meurt. C'est un cycle. Un cycle sans fin.

Elyya
Niveau 10
29 mai 2013 à 17:23:36

{Le tour du magicien...

J’étais là , allongée dans cette neige immaculée. Seule dans ce monde paisible et calme, je fixais avec respect ces nuages qui se promenait librement dans le ciel bleu. ressentant avec passion et frisson cette neige sur ma peau , à travers me doigts fins et curieux. Un sourire se dessina alors sur mon visage, un visage que je ne connaissais pas , tout comme mon corps , mon nom, ma raison , moi…
Peu importe, le bonheur était là et je ne laisserais pas filer entre mes doigts.

Mes yeux se firent de plus en plus lourd, ma respiration de plus en plus lente. Je sentais que quelque chose changeait, se transformais…nan, plutôt me transportais.
Tout ralentis, je me sentais plus légère, la lumière d’un soleil inconnu me berça.
Les particules de neiges sur ma peau commencèrent à glisser et mes yeux se fermèrent définitivement lorsque ma respiration s’arrêta.

Tout changea mais l’espace d’un instants, un tout petit instants, je me sentais…voler. Les sensations changèrent, l’émotion resta la même , ce bonheur mais quelque chose sonnait différent. Alors à la fin de ce moment ma respiration repris et les yeux de cet être que je commandais s’ouvrirent. J’étais toujours nulle part, rien à l’horizon , un horizon magnifiquement bleu, parfait. Il n’y avait que de l’eau, de l’eau et encore de l’eau. J’étais en train d’y nager, ressentant une nouvelle fois chaque particule sur ma peau. J’était peut-être nue, je n’en sais rien mais j’avais cette impression, cette émotion d’être en parfaite harmonie avec une chose, une chose qui m’était encore inconnue, mais que je la découvrirais si je poursuis ce voyage.

Je m’enfonçais avec souplesse dans l’eau trouble dans laquelle je respirais, vivais. Je n’avais pas peur, je n’avais pas envie de fuir, je voulais avancer, m’enfoncer , continuer et ne jamais me retourner. Alors c’Est-ce que je fis. Plus je me laissais entraîner, plus ma sensation de bonheur s’accentua. Les ténèbres commencèrent à m’entourer mais la crainte ne vint toujours pas, non, comme tout ici, ces ténèbres, cette noirceur, cette pénombre était douce. Une ombre nous protégeant du soleil.

Et tout devint noir.

Lorsque des fissures de lumières frôlèrent ma peau, mon réveil sonna une nouvelle fois. J’ouvris ce miroir qu’était mes yeux pour découvrir une immense plaine verte et magnifiquement couverte de fleurs. Au-dessus de moi, le ciel était un océan de beauté et je sentais des gouttes quelques fois venir à la rencontre de mon visage.
Je remarquais que tout mon corps était aussi n’était pas tremper et que je portais une robe blanche comme la lumière de cet endroit. Je commençais à marcher dans cette verdure avec mes pieds nus quand un doute s’insinua en moi…

Je n’avais toujours pas trouver l’origine de mon bonheur. Il était trop parfait, trop beau pour être réelle et naturel. Je continuais à marcher en pensant que peut-être ce bonheur était un piège, une arme qu’on braquais sur moi. Mon cœur s’accéléra à l’idée d’être trompé par une émotion. Mon pas se fit moins rapide. Ce bonheur m’avais donné la force et l’envie d’avancer, mais maintenant cette envie avait disparu. Je ne pouvais plus avancer si je cherchais le bonheur. Il me fallait reculer.

Je me stoppais net. Le doute m’avait rongé et dévoré. Je ne ressentais plus rien. Le soleil sur ma peau était brûlant, l’herbe sous mes pieds coupant comme de l’acier.
Je commençais alors à me retourner petit à petit, pour faire face à ce qu’il y avait derrière moi…

- HAAAAAAA

Un cri sortit de ma bouche, un cri aigus qu’on ne peut ignorer. J’étais de nouveau noyée dans les ténèbres. Tout était à présent différent, cette noirceur était étouffante et douloureuse. Et enfin je sut…

Tout n’étais qu’illusion…Ce voyage était une illusion…

Lorsque mes yeux s’ouvrirent de nouveau, j’étais allongée dans un lit inconfortable et grinçant. Les murs m’entourant était hostile à ma présence me le rappelant avec leur horrible couleur verdâtre. La pendule en face de moi affichait l’heure du réveil du monde, sept et des miettes…
Je m’étais endormis.

Sur la fiche médicale de la jeune fille, vous pourrez lire que son voyage a commencé avec une dépression nerveuse. L’envol du bonheur. La fin du tour.

Jet_lag
Niveau 10
29 mai 2013 à 20:09:44
Elyya
Niveau 10
29 mai 2013 à 20:22:28

Fais l'innoncens :noel:

Hadriake
Niveau 6
29 mai 2013 à 21:06:26

21 heure, début des votes !
Si Nahtar se manifeste entre-temps, son texte pourra être prit en compte ou pas ?

]Portal2[
Niveau 38
29 mai 2013 à 21:08:07

Après beaucoup d'hésitation, je finis par voter pour [DarkApple] :rouge:

C'est quand même dommage de ne pouvoir voter que pour un seul car il y a beaucoup de gens talentueux! :-(

Jet_lag
Niveau 10
29 mai 2013 à 21:31:34

C'est pour ça sque j'invite à commenter les textes :noel:

Sujet : [Jeu] Le Meilleur écrivain 3.0
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