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Blabla 25-35 ans

Sujet : Philosophes en herbes, venez discuter!
Fanfarlo
Niveau 7
26 mai 2006 à 16:22:19

Personne ne parle de l´indifférence.

Fanfarlo
Niveau 7
26 mai 2006 à 16:29:40

Ni du conditionnement.

Sofea
Niveau 66
26 mai 2006 à 16:30:43

Ans, à toi l´honneur de lier ces deux notions à celles énoncées...

Fanfarlo
Niveau 7
26 mai 2006 à 16:34:19

Simple : Dans l´optique où le sujet abordé indiffére le protagoniste, on ne peut pas parler de tolérance ou d´intolérance. Mais d´indifférence. En gros, que tu cautionnes ou pas, je m´en cale. Genre le racisme, la masse voudrait que je m´offusque, pourtant, bien que je sois l´une des cibles prioritaires des extremistes, je m´en cogne. Je ne le tolère pas, mais ne cherche pas à le condamner.

Quant au conditionnement, ben c´est pareil. Depuis notre plus tendre enfance, on nous inculque et nous rabache ce qui doit être toléré ou pas. Les valeurs que l´on doit suivre. Tout est corrompu.

Sofea
Niveau 66
26 mai 2006 à 16:47:23

Pour l´indifférence tu décris parfaitement de la tolérance.
L´être tolère la chose en question puisque sa réalisation ou sa non-réalisation lui est indifférente. Mais on rajoute ici l´optique du goût, malgré qu´il tolère, il n´aime pas...

Pour le conditionnement on se reporte au cas des relations social : c´est l´autorité qui fixe les règles, et les autres doivent s´y soumettre, à la condition qu´elles soient tolérables.

Fanfarlo
Niveau 7
26 mai 2006 à 16:53:04

Hmm. J´ai ajouté l´axiome selon lequel un être peut être sujet à une intolérence de la part de ses contemporains, sans pour autant y prêter de l´attention. De ce fait, c´est un peu de l´abnégation. Il l´accepte, car elle fait partie de son environnement (social, culturel, etc) mais ne le tolère pas. Il a conscience de la perversité de la chose, mais n´entreprend rien pour changer quoique ce soit. Les goûts ? Je ne sais pas. Dans mon cas, ce serait plutôt de la suffisance, voire du mépris. L´indifférence étant le plus grand de tout les mépris.

Pour en revenir au conditonnement, je pense que ca va beaucoup plus loin. On peut vivre sous une autorité etatique qui interdit certaines choses, toutefois on peut y être soumis. A relativiser donc.

Sofea
Niveau 66
26 mai 2006 à 17:02:59

Ce qu je ne comprend pas c´est que tu dis qu´il l´accepte mais ne le tolère pas.

L´acceptation et la tolérance sont à mes yeux équivalentes, l´un étant juste une action réfléchie et l´autre un réflexe.

Es-tu sûr que tu parle de tolérance et non d´appréciation ?
Car tu parles de mépris et ce dernier est une notion d´appréciation.

Castruc
Niveau 10
26 mai 2006 à 17:03:51

je peut poser une :question:
c´est quoi le sujet d´ici :p)

maxenter2
Niveau 9
26 mai 2006 à 17:04:31

ouais meme question que castruc

Fanfarlo
Niveau 7
26 mai 2006 à 17:09:58

Castruc > La destruction de l´ego, est-ce un pré-acquis nécessaire pour de grandes réalisations ?

Sofea > Jme base sur ma propre expérience. Exemple : J´entend des propos sur les intégristes religieux. Je les accepte, car fondés (enfin, pour ceux qui soumettent les critiques, après de là à dire qu´ils ont raison, c´est un autre débat). Mais je ne les tolère pas. Pourquoi ? Parce que justement je comprend ce qui pousse ces intégristes à agir. Etant donné que j´ai vécu dans les deux "camps". Donc j´accepte les critiques mais ne les tolèrent pas. Dualité émotionnelle.

Sofea
Niveau 66
26 mai 2006 à 17:10:20

Le sujet principal est la tolérance via différentes optiques

- de l´appréciation. (peut-on ne pas aimer ce qu´on tolère/ aimer ce qu´on ne tolère pas / ...)
- de l´application (peut-on faire ce qu´on ne tolère pas / ne pas faire ce qu´on tolère / ...)
- de la tolérance (peut-on tolérer l´intolérance)

(d´autres optiques sont par ailleurs les bienvenues...)

ainsi qu´une étude des limites (assez bien représentée par le schéma de Shag)

Castruc
Niveau 10
26 mai 2006 à 17:11:55

a d´accord :)
c´est un propre choix pour tout ces cas :oui:

Sofea
Niveau 66
26 mai 2006 à 17:13:53

Je vois ce que tu veux dire, mais persiste dans mon optique.
Ton exemple montre que tu apprécies quelque chose que tu ne tolères pas. (Tu l´apprécies car en perçoit les fondements, mais ne tolère pas car il n´y a pas de motivation suffisante) ou vice versa...

Mais je pense qu´il s´agit là avant tout d´un n-ème problême de vocabulaire nous séparant...

Fanfarlo
Niveau 7
26 mai 2006 à 17:16:16

Et bien plus encore ...

Fanfarlo
Niveau 7
26 mai 2006 à 19:00:22

Vous connaissez l´histoire du gars qui voulait absolument manger des nouilles chinoises ?

C´est un type, issu d´un milieu occidental, qui vouait un culte aux nouilles chinoises. Il en rêvait. Un jour qu´il se balladait dans Paris, il est tombé sur le resto de ses rêves. Il est donc entré et a commandé un plat de nouilles chinoises. Ca y´est, ses rêves, ses espoirs, ses désirs allaient enfin devenir réalité. Le plat était en apparence parfait. Légérement décoré même. Il était aux anges notre héros.

HELAS, lorsqu´il plonga sa fourchette dans l´assiette et qu´il dégusta ENFIN ce plat tant convoité, il se rendit compte que c´était dégueulasse. Genre les nouilles de la superette du coin périmées depuis une semaine.

Tiens, ca me rappelle une autre histoire :

Vous connaissez le principe de la merde derrière la forêt ? C´est un mec qui pue de la gueule mais genre ultime. Il va voir son médecin parce qu´il a RDV avec une nana. Le médecin lui file des pastilles à l´eucalyptus pour sentir bon de la bouche. Le gars est super content : il va sentir bon de la bouche.
Le soir du RDV arrive, tout se passe bien avec la nana. Il se dit qu´avec sa nouvelle arme : il est indestructible, c´est sûr, il va se la faire.
Les deux jeunes gens se rapprochent et s´embrasse. La fille arrête subitement et lui dit : ça sent bizarre, non ?
Le mec : bah je crois que ça sent la forêt.
La fille : Peut être que quelqu´un a chié derrière un arbre.

Moralité : Si jusqu´à présent, vous avez senti l´eucalyptus, méfiez-vous car vous pourriez vite goûtés à la merde.

C´est dommage parce que c´est bien d´idéaliser. j´avais envie que ca continue à sentir l´eucalyptus moi.

Sur ce,

Ans.

Wear_Tes_Jeans
Niveau 6
28 mai 2006 à 17:17:30

mdr

_Ans
Niveau 9
15 juin 2006 à 19:20:54

Hmm. Je vois ce que certains voulaient dire par "Ans de l´époque philos en herbes".

Seule la nébulosité est interessante. Le reste n´est que "cuistrerie". Pâle immitation.

Comme disait le poète, la pensée est une liqueur précieuse, un poison plus cher que celui des Borgia, - car il est fait avec notre sang, notre santé, notre sommeil, et les deux tiers de notre amour. Il faut en être avare.

Monkey-D-Dubi
Niveau 10
15 juin 2006 à 19:22:53

Baudelaire :coeur:

_Ans
Niveau 9
15 juin 2006 à 19:44:38

answer03 Posté le 04 novembre 2004 à 12:35:44
(...)
" la vie immite l´art bien plus que l´artr n´immite la vie" disait Oscar Wilde . ...

Ca ne tient pas la route, avec ce genre de raisonnement, tu remets tout en cause, c´est un vieux raisonnement cryto-chrétien : à savoir qu´il y a toujours un au-delà. C´est du nihilisme de vieille souche, voire même limite athée et négationniste, de remettre ainsi en cause les dires / intentions du créateur.

_Ans
Niveau 9
15 juin 2006 à 19:49:17

Air_Ethique Posté le 17 novembre 2004 à 10:11:03

Tu fais bien de dire que cela est ton cas et de ne pas hypêrboler sur l´ensemble des perceptions humaines.

M´est d´avis(desolé!) que l´être humain qui profite de la vie sans se soucier de la mort(puisqu´il sait qu´il va mourir, et qu´il n´y peut rien, et ce point, c´est le seul ou tout le monde tombe d´accord)ne cherche qu´à fuire un profond deséspoir, celui de ne pas avoir la vie eternelle.

En fait, l´homme, pour oublier sa misérable condition, tombe dans la concupiscence et le plaisir des biens terrestres, un met rafiné qui lui permet de se charger de tout ce poids.

C´est bien une analyse à la Ath, c´est à dire superficielle. Mais le jeune homme est un petit joueur, on lui pardonne aisement sa bêtise. Mais quand est il de son arrogance ?

"la concupiscence et le plaisir des biens terrestres" On lui pardonne aussi ses pléonasmes ?

Une fin est inhérente à un désir et vice versa. Une fin dans une optique d´éternité. Inutile d´étaler d´avantage.

C´est cela le trop plein de sureté.

Sujet : Philosophes en herbes, venez discuter!
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