Tu veux l'enregistrer en .doc ou bien faire une belle mise en page ?
salut crazy =)
j'en profite pour poser une question.
il y a des avantage à écrire sur OpenOffice plutot que sur Word, ou ça revient à la même chose ?
Non.
Word est plus simple, plus rapide à utiliser. Open a tendance à te faire des saloperies ...
Pour ton exemple 24, je me demande si on accorde pas l'adjéctif avec le dernier mot employé. De sorte que tu es "bonnes" au pluriel se rapportant sur l'un et l'autre des noms devant. Parce ça me parait grammaticalement incorrect.
merci crazy
You're welcome
Je crois que vous n’avez pas très bien compris ma question. En discussion privée sur Facebook ou bien par MP sur ce site, par exemple, comment pourrais-je donner un lien en .doc ou autre de mon texte qui, en cliquant dessus, ouvrirait un document sur Word ou autre pour le destinataire pour qu’il puisse le lire avec la mise en page que j’ai pu faire en écrivant sur OpenOffice dans ce cas-ci ? On s’en fout des noms des sites ou des logiciels hein, je veux juste savoir comment je pourrais partager un court lien en .doc pour faire mon lire mes écrits.
C'est pas clair pour moi :/
Un lien en .doc ça n'existe pas, ou alors c'est juste un lien pour télécharger un fichier .doc.
Maintenant, soit ton explorateur est paramétré pour lire directement le fichier plutôt que le télécharger (ce que je ne crois pas possible avec le .doc, mais que tu peux tout à fait faire avec un .pdf, mais il faut bien sûr l'uploader sur un site (il doit y en avoir, et d'ailleurs peut-être même que ce genre de site accepteront ton format .doc)...
Par contre, pour que ton correspondant l'ouvre directement dans son logiciel, c'est impossible sans le télécharger. Et là aussi pour ouvrir automatiquement word il faut que le navigateur internet soit paramétré pour ouvrir les fichiers téléchargés automatiquement (et qu'évidemment, word ou OO soit le logiciel par défaut de ton .doc)...
Bref ce que tu demandes est impossible. Seul compromis si tu ne veux pas que tes camarades télécharge le texte, l'uploader sur un site genre google docs.
Enfin, si tout ça n'est qu'une question de mise en page à respecter, pourquoi tu fais pas un pdf ? oO
Double post, mais ça compte pas après deux mois hein ? :p
Un truc auquel je ne trouve pas vraiment de réponse : peut-on écrire hier, aujourd'hui, demain dans un texte au passé ?
Ces trois indicateurs de temps ne me semblent avoir que de valeur par rapport au présent.
Si j'écris : Les mains de Marcel s'envolaient de note en note avec frénésie. Aujourd'hui, il jouait La Vallée d'Obermann comme jamais il ne l'avait jouée.
C'est correct ? Cela me fait drôle.
On a la veille, le lendemain, mais qu'a-t-on de simple et de léger pour remplacer "aujourd'hui". Je ne suis pas fan de "ce jour là".
Pour moi c'est correct.
Je ne saurais pas te dire pourquoi, je ne suis pas un " rule man " endurci. Ce genre de choses, je les prends davantage au feeling. En l'occurrence la formule – bien que cocasse – me semble tout à fait juste. Le " aujourd'hui " étant moins un indicateur temporel qu'un fait d'évolution.
Sinon, en variante, tu peux mettre :
" À ce jour, il jouait La Vallée d'Obermann comme jamais il ne l'avait jouée. "
"En ce jour" plutôt qu' "à ce jour", non ?
Pour moi c'est correct. C'est peut-être du passé, mais vu qu'on évolue dans la temporalité du personnage, aucun problème.
Stricto sensu, utiliser "aujourd'hui" pour un jour passé n'est pas correct. Après, je pense qu'on peut l'utiliser, mais ça dépend du texte et du niveau qu'on veut lui donner. Si l'on adopte un style très formel, mieux vaut éviter ; au contraire, si l'on est très proche du personnage, ça pourrait passer.
Salut tout le monde, je ne passe pas souvent sur ce forum, mais peut être pourrez vous m'aider...
Depuis presque un an déjà j'essaye d'écrire un roman pour lequel je pense avoir vraiment un bon sujet, mon problème c'est que j'ai un mal fou à traiter ce sujet. J'ai l'impression de vouloir traiter un sujet qui dépasse mes capacités littéraires et je me débat avec le truc avec des centaines de pages de notes et de pré version de scènes pour lesquelles je n'arrive pas à trouver le ton juste.
Je m'explique, je pense ne pas écrire trop mal mais le problème qui me tue et que je n'arrive pas à déméler, c'est le ton du récit. J'ai l'histoire, la situation initiale, la situation finale, les principaux éléments du développement, mais c'est tout le reste qui me pose problème.
Si j'écris la scène façon sombre et glacé, sans trop parler des émotions des personnages (facon easton ellis), presque journalistique, j'ai l'impression que le récit est chiant et le manque d'humour devient franchement lourdingue, mon narrateur fait beaucoup de descriptions longuettes et techniques de certains sujets qu'il étudie et ca fait un peu "petit professeur casse couille qui essaye de vous apprendre la vie à travers un livre". Si j'allège le ton, mon histoire étant pas bien gaie, j'ai peur que le bouquin perde du sens et de l'impact.
Prenons exemple: A supposer qu'on écrive une histoire sur un mec complètement dépressif qui va se suicider, 100 pages de pensées suicidaires et dépressives, c'est intenable pour le lecteur, je me ferais chier moi même en les écrivant. Par contre si on allège le ton et que le mec fait des blagues et des remarques subtiles, le lecteur est plus diverti, ca se lit plus facilement, mais le final est curieux et cadre pas trop avec le reste.
C'est vraiment là ou je galère perso. Camus dans l'étranger par exemple écrit tout de manière assez froide sans rentrer dans les détails de la pensée du perso. On comprend que le héros est détaché du monde mais a aucun moment le narrateur ne dis "j'avais un mépris total pour ce monde que je comprenais pas", tout est sous entendu et le style reste froid. Je pense que le choix d'un autre style aurait peut être flingué le bouquin (par exemple).
Je sais que ma question est peut être un peu compliquée mais si vous avez le moindre élément de réponse à m'apporter je suis preneur, ca fait presque un an que je galère avec des pages word que je réécris tous les jours en changeant des trucs sans en être satisfait pour autant et même si j'ai 10 ou 20 chapitres de prêt ca manque totalement de cohérence et aucun ne me satisfait vraiment, j'ai l'impression que ca n'exprime pas vraiment ce que je veux dire...
Perso, j'ai détesté lire l'Etranger.
Je ne crois pas que la perfection puisse être atteinte. A ta place, je me fixerais déjà comme but d'écrire quelque chose qui me plaît. Certes, c'est un peu bateau comme réponse, mais en diminuant un peu la sévérité de ton auto-critique, ça peut t'aider à te débloquer.
Ensuite, ce n'est pas parce que le ton du récit est froid que le résultat sera forcément chiant. Il faut voir le résultat après, certes ; mais l'humour n'a pas toujours sa place, clairement.
Après, tu peux réussir à alléger légèrement le climat de lourdeur et de noirceur en faisant des personnages secondaires un peu plus joyeux, même si ton héros, lui, est un être glacé et désabusé. Ca vient compenser sans trahir pour autant la mentalité de ton personnage principal.
Bonjour,
Je me pose une question qui me trotte dans la tête, à propos de la taille de la nouvelle.
Quelle est sa taille moyenne ? Parce que je vois des nouvelles très longues comparée à d'autres.
Quelques pages c'est bien trop court non ?
Merci de m'éclaircir à ce sujet.
Je dirais que c'est totalement libre.
J'ai détesté lire l'étranger aussi . Et je déteste aussi l'espèce de ton pédant qu'on retrouve dans livres de mecs comme houellebecq par exemple, c'est ce que je voudrais à tout prix éviter en écrivant...
Et comme tu dis, si la perfection n'existe pas j'aimerais au moyen essayer de pouvoir atteindre une certaine cohérence dans le récit. Par exemple dans "l'attrape coeur" de sallinger, il n'y a pas vraiment de cohérence aux évènements que le personnage vit, la cohérence est crée par la vision de holden, le narrateur. Si le récit est fait de scènes un peu décousues et que le narrateur est lui aussi "décousu" pour ainsi dire, ca devient très difficile d'avoir un récit cohérent.
En fait mon narrateur est quelqu'un qui est en quelque sorte écrasé par la pression sociale, c'est quelqu'un qui réussit bien mais qui ne croit pas vraiment au sens de cette réussite. Il se construit une sorte de personnalité qui n'est pas la sienne pour s'intégrer, et ca marche depuis plusieurs années pour lui mais au fil du bouquin il découvre que ca ne suffit pas (dans les grandes lignes).
Et le problème selon moi c'est qu'il y a plusieurs manières de rendre comte de cet état (dont 2 grandes entre lesquelles j'hésite):
-Façon "american psycho" de ellis, ou le personnage évolue dans un univers totalement artificiel et absurde que l'auteur décrit minutieusement au fil des pages et qui révèle de lui même son artificialité (chose qui me semble bien plus difficile à rendre qu'elle n'en à l'air lorsqu'on lit du Ellis), mais problème: chez ellis, le personnage est en général intégré à ce système et il est en général lui même, creux et artificiel, ce qui permet de faire passer des critiques de l'interieur sans avoir l'air pédant. Le héros ne vaut pas mieux que les autres. Si tu places un héros qui s'estime superieur aux autres dans ce contexte ca rend horriblement pédant. Genre le narrateur juge tout le monde, il pense être meilleur qu'eux, c'est lourd. En plus le style "froid" ne permet pas vraiment au lecteur de "créer la connection émotionnelle" avec le narrateur, qui est selon moi quelque chose de très important (j'ai lu beaucoup de textes sur ce forum objectivement pas très bien écrit mais qui m'ont fait un effet boeuf par la justesse de la description et l'émotion qu'ils vehiculaient).
-2eme option: Faire part des émotion du narrateur. C'est à dire que le narrateur parle souvent de la façon dont il ressent les choses, son malaise face à une situation, même si son intellect sait parfaitement comment la gérer. Il donne son avis sur les choses et les gens qui l'entourent mais on laisse visible son sentiment d'insécurité. Et là, le récit est différent mais on perd un certain impact. Soit le lecteur sympathise avec le narrateur et c'est gagné, soit ca ne colle pas, et alors la c'est une corvée (par exemple j'ai détesté l'attrape coeur alors que beaucoup ont adoré le livre). De plus l'aspect centré sur les sentiments du personnage dénature un peu l'aspect "critique objective de quelque chose général" pour revenir sur les problèmes emotionnels d'un personnage.
Je sais que c'est assez difficile de me venir en aide la dessus vu que c'est un problème assez subjectif, mais je pense que c'est quelque chose d'important dans l'écriture, souvent la personnalité de l'auteur transparait plus à travers le ton qu'à travers l'histoire elle même. On ressent la manière glacée de voir les choses de Ellis dans American psycho, l'empathie de DF Wallace dans chacune de ses phrases, la pédance de houellebecq (désolé si y a des fans) dans tous ses bouquins, la finesse d'esprit de Pratchett dans la moindre de ses descriptions de la ville d'Ankh Morpork... Et je trouve que c'est quelque chose de très dur à rendre, choisir en quelque sorte ce qu'on veut sous communiquer dans le récit
Pratchett ! Ce mec est complètement dingue, mais c'est pour ça qu'on l'aime tant.
Désolé de ne pas avoir vraiment pu t'aider, mais comme tu le dis, c'est assez subjectif et il n'y a pas de réponse toute faite. Le mieux est encore d'essayer et de voir ce que ça donne.
Je pense que tu as raison, le mieux ce serait que je réécrive plusieurs scènes dans chaque style et de voir ce qui colle le mieux... Je crois que j'en ai pour des années avant de finir ce truc... si jamais j'arrive un jour à le finir