Je trouve au contraire que c'est l'un des meilleurs passage. D'autant plus que la mort est forcément subite vu que c'est un sniper qui lui éclate la tête, donc "anticiper" le danger est ridicule et ôterait tout le caractère dramatique de la scène. Qui plus est, à part les morts qui suivent une longue agonie, elles sont toutes brutales. Ce n'est pas en tartinant autour que ça y changera quelque chose, ni en faisant du "périlleux" pour du "périlleux". Donc oui, ton avis est totalement subjectif.
Merci pour ton avis NGC ... Mais je rejoindrais le point de vue de Sarezzo. Je trouvais qu'il n'était pas nécessaire de "préparer" le lecteur à la mort d'Armestri.
je rejoins aussi l'avis de Sarezzo, la mort n'en est que plus inattendu et tragique. une petite pointe de déception tout de même, j'aurai espérer qu'il nous fasse une blague avant de mourir
Tu me sembles un peu agressif, pourquoi?
Ensuite ce principe est utilisé de façon systématique que ce soit au cinéma, dans la littérature ou dans n'importe quelle autre forme de divertissement.
Le but est de montrer que le moment fatal était presque "inscrit dans l'histoire" que c'était un destin inévitable, dans un soucis de "sens" je dirais. Si on est pris par surprise de cette façon, on peut croire qu'il aurait du se passer autre chose à la place, que c'est dû à pas de bol. Il faut toujours montrer que ce qui se passe DEVAIT se passer. Tout ça pour donner un sens à l'histoire et pouvoir enchaîner sur la suite qui elle aussi aura un sens jusqu'à la conclusion.
Chaque histoire venant d'un divertissement, qu'elle soit fantaisiste ou non, suit un destin dans le but d'en faire comme une "fable" (comparaison extreme mais c'est quand meme le cas) ainsi tout doit etre anticipé et expliqué, c'est comme ça.
L'exemple du gars qui se fait buter subitement, ça surprend, et ça va à l'encontre du schéma que chaque film/livre/etc utilise systematiquement.
C'est pas ce détail qui va changer grand-chose de toute façon. C'était juste un conseil...
Alors c'est peut être moi, mais justement le fait que cela ne soit pas inscrit dans une certaine destiné, que l'histoire aurait pu se dérouler autrement etc... je trouve que c'est une bonne chose, ça donne un coté plus réaliste, plus vrai. et justement ça sort des schéma classique
et puis le terme de "destiné" j'en ai horreur. Rien que le fait de penser que toute notre vie pourrait etre écrite et que rien ne nous appartient ça m'écoeure. là je précise, rien d'agressif, c'est un point de vue personnel
La vraie question serait faudrait-il donner un sens à ce qui n'aurait pas du en avoir mais là je divague, non?
ps: Crazy, j'essayerai de lire le chapitre deux ce soir ou alors se sera pour demain
Tout a un sens.
c'est nous qui donnons un sens à ce que choisi d’interpréter, donc dans un sens, oui: tout à un sens et tout même à quelques choses. de prévu? c'est une autre histoire.
mais bon on n'est pas là pour faire un débat
bon, je retourne bosser
Personnellement, je trouve que faire le coup du "je me sentais observé" est un cliché (et donnerait un effet téléphoné de surcroît) a éviter absolument. D'autant plus que ce genre de perception n'est pas fiable, et le propre d'un sniper, c'est d'être justement suffisamment loin pour ne pas être découvert.
Pas forcément "je me sentais observé" mais une première source d'élément perturbateur qui met le spectateur sur la voie. Après, c'est plus facile dans un film qui joue sur la musique ou encore l'émotion des acteurs. Il faut tourner ça plus subtilement dans un livre.
Pas forcément, mais dans un film cela concerne un personnage important, à un moment clef de l'histoire, ici ce n'est pas le cas. Si on prend l'exemple de Public Ennemies, il y a effectivement une gradation à la fin du film de tension et de successions des plans sur les différents protagonistes et le personnage principal, lorsqu'il se retourne vers son assassin, sait déjà qu'il est mort (et même si ça fait stylé, cela reste un cliché)
Le problème, c'est que c'est justement à la fin du film et que ça touche justement le héros. C'est un exemple parmi d'autres, mais ça montre justement pourquoi ce n'est pas transposable ici. De même, on ne peut transposer tous les effets cinématographiques dans l'écriture; ce qui marche à l'écran ne le sera pas forcément à l'écrit. Même tourné subtilement, on n'échappera pas à un cliché. D'autant plus que cela collerait très mal avec l'ambiance cradingue et violente de la scène qui suit dans Alter Ego.
Il faudrait penser a parler du texte et pas de devier sur quelque chose de plus général par respect pour le travail de crazymarty.
Sarezzo: Le gars qui se fait tuer est justement important, car le narrateur lui accorde une description, et dit qu'il le tutoie. Il est donc attaché à lui d'une certaine manière. De toute façon, j'ai deja dit ce que je pensais au sujet de la mort imprevue du sergent, pour moi il fallait la préparer, donc j'ai dit ce que j'en pensais. Après ce n'est qu'un detail car le reste est très bon.
Bref, je poste la suite ?
oui
Okay, je m'en occupe. Après avoir écrit un peu ...
J'ai lu la 2e partie (pas le 2e chapitre, la 2e partie du premier)
L'écriture est vraiment très bonne, c'est ça qui porte le texte pour moi. L'humour est présent (pas très fréquent mais c'est ce qu'il faut) et je trouve ça interessant, ça rajoute plusieurs facettes emotionelles au niveau des personnages qui sont pourtant dans une situation qui ne laisserait pas trop de place à la rigolade.
Ce que j'aime bien aussi, c'est que je parviens à me faire une image de à quoi ressemble le décor, tu as bien travaillé ce paramètre.
Bref c'est agréable.
Au fait, il a quelle durée ton texte? (Si tu veux bien le dire, le nombre de mots par exemple)
Alter Ego fait 89916 mots (vu qu'il bosse et que j'ai le fichier complet...)
Oh p...
Respect, c'est énorme. J'en suis qu'au tout tout début dans ce cas.
Ca doit faire quelque chose comme 250-300 pages sur un livre de taille moyenne, je pense.
Plus ou moins. Mon dernier roman fait 66.620 mots et équivaut à un livre de poche de 300 pages. M'enfin là il est en train de finir Rêves Mécaniques (la suite) et il approche des 200.000 mots.