Le nom de l´évêque est-il une coincidence? (Benoît XVI, actuel pape, s´appelle Ratzinger)
Heu sinon, rien de nouveau à signaler à part qu´on est en effet dans une transition et que j´aimerais bien savoir enfin ce que cherche réellement le Prince à Kridath. AH, et j´ai aussi bien aimé l´intervention d´Hustouk : "Alors il faudra le tuer".
P.S. La suiiiiiiiiteeeeeeeeeeeeeee!
Joseph Ratzinger pour être précis, et c´est tout à fait voulu. Les choses vont s´éclaircir à moitié dans le prochain chapitre (à moitié seulement)
Rah, je m´disais bien qu´c´était Joseph, mais j´étais plus sûr, faut dire que la vie du pape n´est pas ma priorité^^.
"Les choses vont s´éclaircir à moitié dans le prochain chapitre (à moitié seulement)"
==>En ce cas je l´attends avec une impatience encore plus grande!
Disons que ce problème va rester flou pendant l´essentiel de l´histoire, tandis que d´autres intrigues vont apparaître. (enfin je crois, à moins de changer de palns comme ça d´un coup)
Un samedi matin productif. Je vais poster la suite.
Le serviteur sortit de la pièce et rejoignit Alexandre.
- Vous pouvez entrer tout de suite, murmura-t-il. Mais seul.
Le Prince sourit. Ainsi, il se débarrassait aisément d Artus et de Sylvia. On lui facilitait la tâche. Il pénétra dans le bureau de l évêque et remarqua aussitôt combien la salle était austère. Le mobilier était des plus sommaires : un bureau, deux chaises, une armoire. La lumière qui pénétrait par la fenêtre n éclairait même pas le plafond. Quelques rideaux pendaient aux murs. Le serviteur quitta la pièce à nouveau et referma la porte.
- Soyez le bienvenu, mon fils, dit l évêque d une voix chevrotante. Asseyez-vous, je vous en prie.
Alexandre détailla son interlocuteur. Un faible vieillard. Parfait. Il s installa confortablement dans le siège que lui proposait Ratzieger.
- Je suppose que vous êtes pressé, reprit l homme d église. Qu êtes-vous venu faire à Kridath ?
- Je suis ici pour mettre en sécurité les cendres de Saint Gapor. Et pour admirer cette cathédrale avant qu elle ne soit prise par Itraïr.
- Je puis vous rassurer, mon fils. Ces reliques sont en sécurité absolue ici. Les Elfes ne les trouveront jamais.
- Je préfèrerais les ramener à Dümrist, lui repartit le Prince. Ce serait plus sûr.
- Je suis désolé, mais les cendres ne quitteront pas cette ville. Question de principe.
Bon. Ratzieger était obstiné. Alexandre avait été prévenu. Il tira de son sac le parchemin qu il avait utilisé à l entrée de la ville et le tendit au vieillard.
- Regardez ceci. Peut-être changerez-vous d avis.
L évêque observa le document, tenta de le lire, puis le reposa. A la grande surprise du Prince, son regard était resté parfaitement clair. Finalement le vieil homme parla :
- Vous n êtes pas ici pour Saint Gapor, n est-ce pas ?
- Quoi ?
- Vous venez ici pour, dites-vous, récupérer des reliques. Vous apportez avec vous un parchemin destiné à manipuler les autres. Vous ne me ferez pas croire que c est pour de vieilles cendres que vous utilisez un tel artefact. Que voulez-vous vraiment ?
Alexandre prit le temps de réfléchir. L évêque avait à moitié compris. Ce vieillard n allait plus lâcher prise, maintenant. Il était trop tard pour reculer. Il fallait le mettre dans le secret.
- J ai découvert quelque chose à propos de la Septième Colonne de la tour gauche, déclara finalement le jeune garçon.
Les yeux de Ratzieger s illuminèrent.
- Vraiment ? Etes-vous vraiment en train de me dire que vous avez trouvé la solution à l énigme qui nous tient en échec depuis trois siècles ?
- Cela se pourrait.
- Formidable ! s exclama l homme d église. Alors, quelle est la solution ?
- Si vous n y voyez pas d inconvénient, j aimerais vérifier par moi-même.
- Très bien ! Allons-y !
Le vieillard avait retrouvé toute sa vitalité. Il se leva d un bond et se dirigea vers la porte de son bureau. Le Prince l arrêta.
- Non, mon père. Il vaut mieux ne pas passer par là. Mes compagnons ne savent rien de mes projets. Ils croient que je suis ici pour Saint Gapor.
- En ce cas, nous allons emprunter cet escalier, répondit l évêque en tirant un rideau, révélant des marches qui s élevaient en spirale vers le sommet de la cathédrale. Puis, en revenant, je vous remettrai l urne funéraire. Vous n aurez qu à prétexter qu il a fallu du temps pour me convaincre.
- Bonne idée.
Alexandre et Ratzieger disparurent dans l escalier. Quelques instants plus tard, une petite créature, jusque-là dissimulée dans l ombre du plafond, se laissa tomber sur le sol. Elle prit le temps d écouter si personne ne s approchait du bureau puis commença à gravir les marches en silence.
L escalier débouchait sur une terrasse. L évêque conduisit Alexandre dans un couloir qui longeait le toit de la cathédrale. De nombreuses fenêtres s ouvraient sur les rues. Le Prince eut un instant l impression que l agitation qui régnait dans la cité s était faite encore plus forte. Il tendit l oreille, espérant apprendre ce qui préoccupait le peuple.
- Je l ai vu, je vous dis ! criait un homme à tout va. Un petit homme barbu, en armure !
- Allons, lui répondait-on. Tu as rêvé ! Il n y a plus de nains à Kridath depuis longtemps !
- Mais je vous dis que je l ai vu !
Alexandre reporta son attention sur son plan. Inutile de perdre du temps à écouter davantage. Ce n était qu un fou de plus. Et pourtant... Le Prince repensait à tout ce qui se passait autour de lui. Il était entouré de complots. Peut-être les divagations du passant le concernaient-elles, après tout...
- Voilà, c est ici, annonça Ratzieger. La tour gauche du fronton. Nous devons monter cet escalier.
Alexandre mit de côté ses soupçons et gravit les marches à la suite de l évêque. Il déboucha sur la terrasse du sommet de la tour. De là, il pouvait voir toute la ville et même les environs. Les Elfes n étaient pas encore en vue, mais les premiers éclaireurs ne tarderaient certainement pas à s aventurer dans la plaine. La panique s emparerait alors de la cité. Il allait falloir agir vite. Ratzieger tira Alexandre de ses pensées :
- Voilà la colonne en question.
Le centre de la terrasse était occupé par un petit édifice : un toit de pierre soutenu par une vingtaine de piliers. Un mausolée dédié à l un ou l autre saint homme. Il abritait une statue, mais le Prince ne s en occupa pas. Il se pencha directement sur la colonne que lui indiquait l évêque. Contrairement aux autres, elle arborait de nombreuses inscriptions. Tout un texte en fait. Alexandre lut à voix haute :
« La Lune disparaît devant le Soleil noir.
Les oiseaux quittent les lieux, les insectes se cachent.
Les hommes tressaillent, car telle l ouragan
La horde sauvage à la bannière sanglante
Se rue sur le pays, avide de cadavres. Elle franchit les fleuves.
Le sol tremble sous les sabots.
Une hache se lève, un corps tombe dans la poussière.
Bien peu sont épargnés. Quelques survivants versent
Une mer de larmes.
Soudain surgit face à l ennemi.
Un homme qui jamais ne cède
Sa longue chevelure dorée flottant dans le vent.
Ses yeux menaçants, étincelants,
Flamboyants. Son épée se dresse et tournoie.
Les hordes tombent, vaincues, écrasées.
Leurs âmes noires jetées dans l au-delà, brûlent. »
- Ce texte a été écrit il y a des siècles par l évêque Yonpoldeu, expliqua Ratzieger. Il fait allusion à une invasion Ork qui dévasta ces terres il y a bien longtemps. Le héros dont il est question s appelait Magtahon. Il défendit Kridath et repoussa la horde.
- C est très mauvais, nota Alexandre.
- Vous ne trouvez pas la solution ? demanda le vieil homme, déçu. Pas étonnant. Des centaines d érudits s y sont cassé les dents. Je savais bien que vous n y arriveriez pas.
- Non, je disais que le texte était mauvais. La solution, je l ai.
Erf, en plein suspense! Ben...heu..comment dire, heu... la suiteeeeeeeeeeeeee!
Mais t´as vraiment rien à reprocher au texte?
Nonnon, c´est le texte que je préfère sur ce forum, tu vois. ´doit bien y´avoir des fautes mais ça ne fait rien...moi j´te dis tu d´vrais l´enoyer à une maison d´édition, t´as des chances de te faire publier.
Ca fait plaisir, mais attends quand même d´avoir tout lu.
Le prochain chapitre marque le début d´un longue série de combats. Chacun a préparé son plan, les affrontements peuvent commencer.
Tout de suite.
- Quoi ? souffla Ratzieger, ébahi. Comment avez-vous fait ?
- C était simple. Vous avez cherché une clé dans ce texte, et vous avez échoué. La clé n était pas ici, mais dans l oeuvre de l évêque. C est ce que j ai compris en lisant les annales de vos recherches.
- Pouvez-vous détailler un peu ?
Le Prince tira de son sac un livre signé Yonpoldeu et l ouvrit à une page qu il avait marquée.
- C est un manuscrit très rare. Il n en existe que quelques copies. Un miracle qu il ait été présent dans la bibliothèque du palais. Bon, écoutez ça : « Les quatre éléments, l eau, l air, la terre et le feu, forment un cercle parfait, inébranlable, au centre duquel se trouve le pouvoir divin, la force absolue qui créa la vie ». Cette réflexion paraît anodine au milieu de tant d autres, mais c est elle qui donne la solution de l énigme. Il me fallait venir ici pour voir comment était disposé le poème. Et regardez. Les mots associés aux quatre éléments, « Soleil », « oiseaux », « ouragan », « fleuves », « sol », « poussière », « mer », « vent », « flamboyants », et « brûlent » sont des points appartenant à deux cercles. Et au centre de ces cercles...
- « Bannière » et « dorée », compléta Ratzieger. Mais qu est-ce que cela signifie ?
- Je n en sais rien, avoua Alexandre. Un autre indice. Il va falloir faire des recherches, et rapidement.
- Vous n aurez pas à vous donner cette peine ! s exclama une voix grave dans leur dos.
Le Prince fit volte-face. Un nain en armure se tenait devant lui, une barbe noire au menton, une longue hache de guerre à la main.
- Anamïn, pour ne pas vous servir, poursuivit-il. Je vous ai écoutés. C était très instructif. Nous ignorions qu une énigme était dissimulée dans cette cathédrale. Si vous le voulez bien, je m occuperai de la résoudre. Maintenant, excusez-moi, mais j ai des ordres, et j ai pris du retard.
Le nain se jeta sur Alexandre et frappa de sa hache. Le jeune garçon bondit, échappant à l attaque, et décocha à son adversaire un coup de pied en plein visage. Anamïn recula, le nez en sang. Le Prince constata que le fer avait largement déchiré sa cape. Il la dégrafa, dégaina ses glaives et se mit en garde.
- Mettez-vous à l abri ! ordonna-t-il à Ratzieger.
L évêque ne se le fit pas dire deux fois. Il courut se cacher dans le mausolée et observa le duel. Alexandre réalisa un saut périlleux et retomba sur son agresseur en abattant ses glaives. Le nain para le coup et pivota pour attaquer à son tour, visant les jambes de son adversaire. Le Prince intercepta l assaut à l aide d une de ses armes tandis que l autre portait une vive estocade. Anamïn recula pour éviter la lame et se replaça en position de combat.
- Qui es-tu vraiment ? demanda Alexandre. Que cherches-tu ?
- Je ne suis qu un humble serviteur, répondit calmement le nain. Et je suis ici pour te mettre hors d état de nuire pendant que mon supérieur remplit une mission autrement plus importante !
- Tu es de mèche avec Jakarn le mercenaire, c est ça ?
- Jakarn ? Je ne connais pas ce nom. Mais je me renseignerai. En attendant, tu ferais mieux de te rendre. Ton ami est en fâcheuse posture.
Le Prince tourna la tête. Un second nain avait empoigné Ratzieger et lui appuyait un poignard contre la gorge. L évêque semblait cependant garder son calme.
- Pourquoi me rendrais-je ? Vous me tuerez si je cesse le combat !
- Pas forcément. Notre maître aimerait te rencontrer. Mais si tu continue de te battre, nous te tuerons ! Et cet évêque aussi !
- Ainsi soit-il ! répondit Alexandre en repartant à l assaut.
Anamïn contra un premier coup et se déroba à un autre. Aussitôt, le nain qui menaçait Ratzieger comprit le peu de valeur de son otage, empoigna sa hache et abandonna le vieil homme pour venir au secours de son camarade. Le Prince l entendit approcher dans son dos et para son attaque au dernier moment. Seul contre deux. Et contre deux combattants expérimentés, semblait-il. Ca n allait pas être simple.
Pendant ce temps, dans la cathédrale, l escorte du Prince attendait. Artus et Sylvia discutaient de choses et d autres. Hustouk suivait la conversation d un air vaguement intéressé. Vladek, lui, commençait à s impatienter.
- Ce n est pas normal ! Alexandre ne peut quand même pas mettre autant de temps à convaincre un vieil homme. Et il est assez raisonnable pour ne pas s obstiner si Ratzieger ne veut pas lâcher ses vieux ossements.
- Des cendres, corrigea Artus. Mais vous devez avoir raison. Nous devrions aller voir.
- Impossible ! intervint le serviteur. L évêque a demandé à ne pas être dérangé.
Hustouk se leva, empoigna l homme par le cou et le souleva de terre.
- Nous sommes en temps de guerre, grogna l Ork, menaçant. L armée a plus de pouvoir que le clergé ! Donc, nous passons.
- C est bon, lâche-le, ordonna Vladek.
Le serviteur tomba au sol en suffoquant, puis reprit son souffle.
- Gardes ! appela-t-il.
Deux hommes en armes parurent sur-le-champ et se placèrent devant la porte du bureau de Ratzieger.
- Laissez-moi faire, dit Sylvia en s approchant. Gardes, ouvrez cette porte !
- Les ordres de l évêque priment sur tous les autres dans cette cathédrale, répondit l un des soldats. Même s ils viennent de la fille du gouverneur.
La jeune femme se tourna vers Artus
- Auriez-vous l obligeance de...
- D accord, coupa le magicien en esquissant un geste de la main.
Les deux gardes s écartèrent de plusieurs mètres et furent plaqués contre le mur. Sylvia les considéra d un air satisfait.
- Merci.
La fille du gouverneur ouvrit la porte du bureau et constata que la pièce était vide. Perplexe, elle fit le tour de la salle et découvrit l escalier. Elle s y élança aussitôt, suivie du reste de l escorte, poursuivie par les gardes que le serviteur avait appelés en renfort.
Héhé...Alex´ il est bon mais il peut pas gagner tout seul^^. C´est là qu´on va voir si un (ou plusieurs) traîtres se cachent parmi l´escorte de Son Altesse^^. Bon, pour rallonger un peu plus ce comm´, je dirai juste que c´était une très bonne idée de poster aussi vite la suite, continue dans cet ordre d´idée^^.
C´est parce que c´est le week-end, j´ai le temps d´écrire.
En d´autres termes, il me faudra un peu de temps pour poster la suite.
Errrrrrrrrrrrrrrrrrrrrf
Bon, tant qu´on l´a *pense à Lumière* ca va
Et puis je voudrais vraiment d´autres lecteurs...
Ben, en fait, vu qu´c´est la suite des bracelets, les zens ils vont voir et quand ils voient la taille du truc plus celle-ci, la plupart ils abandonnent^^. Bref, tu peux poster aussi vite ou aussi lentement qu´tu voudras, j´pense pas qu´ca change grand-chose à ce niveau. T´as plus qu´à espérer qu´il y en aient qui passent par là et qui aient du temps^^. En attendant, moi j´attends la suite
Merci de me soutenir.
voilà! j´ai tout lu, et j´attends la suite avec impatience. Toujours aussi bien!!!
jsute une question, y aura t´il une troisième fic?
la suite de la cathédrale de Kridath?
bonne continuation!!!