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Final Fantasy XII

Sujet : [FIC] Un rêve de liberté
Desty2
Niveau 10
24 mai 2008 à 23:34:18

Oui je sais ^^

A + sorrow !

Cocodec-
Niveau 10
25 mai 2008 à 09:19:56

Bon tu nous a bien dis de ne pas UPer ce topic, mais c'est simplement pour donner mon avis : :bravo: Sorrow, c'est très original d'avoir comme héros un soldat archadien, et tu as une très belle écriture, agréable à lire. :oui:

Desolation
Niveau 10
25 mai 2008 à 09:37:26

J'ai cru voir un clin d'oeil à Full Metal Jacket en voyant l'excitement du commandant et surtout la réplique "Chef ! Oui chef !". Est-ce un abus de ma part ou c'est simplement anodin ? :-d

En tout cas l'idée de la narration par un soldat archadien est bonne, elle va certainement offrir un autre point de vue à l'histoire que nous connaissons.De plus, c'est bien écrit, même si j'ai relevé quelques fautes, mais bon, les fautes, tant qu'elles sont pas en surabondance... :ok:

the_sorrow38
Niveau 10
25 mai 2008 à 11:09:19

C'est peut-être mon esprit qui s'est inconsciemment connécté au film de Kubrik, mais comme je l'ai jamais vu, ça m'étonnerais :fou: Mais j'ai vu pas mal de film sur les militaires, donc ça doit venir de là. En tout cas merci beaucoup ! :ok:

P.S. : Full Metal Jacket, c'est bien de Stanley Kubrik ?? Histoire que je ne me fasse pas de fausses idées...

bmxer31
Niveau 10
25 mai 2008 à 17:56:37

UP

Desty2
Niveau 10
25 mai 2008 à 17:58:09

bmxer on a dit qu'il fallait pas upper ce topic :hum:

the_sorrow38
Niveau 10
25 mai 2008 à 22:04:04

Je sais que j'ai moi-même dit de ne pas upper ce topic à moins de laisser un commentaire, mais là, c'est exeptionnel... :hum:

Rabiere
Niveau 10
25 mai 2008 à 22:05:46

:rire: ... a quant la suite :hap:

the_sorrow38
Niveau 10
25 mai 2008 à 22:12:57

Pas pour ce soir j'en ai peur... :-( Je vais déjà devoir partir, et je ne sais pas quand est-ce que je pourrai taper la suite...
En tout cas j'ai écrit (sur papier seulement) une bonne partie, et demain j'ai 2 heures de philo, j'aurais le temps pour encore coucher la suite sur le papier ! :ok:

klint-ultimate
Niveau 10
25 mai 2008 à 22:18:49

"Bande de larves":Ca n'est pas trés digne d'un commandant meme s'il est hargneux.
Sinon ben c'est difficle de juger car c'est court pourque l'on puisse donner un avis.En revanche,le contexte semble bien choisi.

the_sorrow38
Niveau 10
29 mai 2008 à 23:58:33

Nouveau hapitre ! Prmiers combats, premières rencontres pour notre héros dont vous allez enfin connaître le nom !

J'ai décidé de sparer ma fic en plusieurs partie, le premier chapitre faisant évidemment partie de la première.

Ce chapitre est un peu long (je n'ai même pas pu avoir d'aperçu tellemnt il est long :fou: 5 pages Word, c'est vous dire :fou: j'ai même carrément du entrer un code de confirmation pour pouvoir poster !! :fou: ) Mais ça regroupe tout ce que je n'avait pas eu le temps d'inclure dans le premier, plus tout le chapitre 2 que j'avais imaginé à la base. Du coup ça fait la longueur de 1,5 chapitre ! :rire2: Mais bon j'espère que ça vous plaira ! :-)

Enjoy !

PARTIE I

Chapitre 2

- On y est, mon commandant ! cria le pilote.
Il freina violemment, faisant glisser le véhicule dans le sable de façon à ce que l’arrière du véhicule soit face à la ville.
- Allez-y ! Et bonne chance ! nous dit le commandant.
La porte arrière blindée tomba lourdement dans la poussière, devant un mur de pierre couleur de sable. Je me levai, la main posée sur le pommeau de mon arme, et sortit du véhicule. J’abaissai la visière de mon casque afin de me protéger de la poussière qui volait. L’un des soldats, armé d’un grappin, accrocha une corde en haut du rempart. Chacun des membres de notre équipe gravit tour à tour la paroi.
Plus haut, le combat aérien faisait rage entre les chasseurs impériaux qui couvraient notre montée et les soldats dalmascans se trouvant sur le premier rempart qui n’était pas protégé par le bouclier anti-laser.
J’étais à la moitié du chemin et mes bras me faisaient mal, mes jambes tremblaient et je suais dans ma lourde armure de métal, dont le poids était accentué par les différentes armes que je portais.
Je jetai un coup d’œil vers le ciel, au moment où l’un des chasseurs était touché de plein fouet par une décharge de plasma envoyée par les défenses dalmascannes, faisant exploser l’anneau anti-gravité qui le maintenait en l’air. L’appareil en perdition s’écrasa sur la paroi du rempart, tuant sur le coup l’une des équipes, qui, comme nous, gravissait le mur de pierre.
Je raffermis ma prise sur la corde et me collai contre la paroi. Et si c’était sur nous qu’il était tombé ? C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que, sur cette corde, ma vie ne tenait qu’à un fil…
- Eh ! Tu fais quoi, là ? Faut qu’on se bouge, si on veut pas se faire trucider !
Cette voix me tira de ma réflexion. C’était l’un des membres de l’équipe qui se trouvaient en dessous de moi, sur la corde. Je me rendis alors compte que si je m’arrêtai, je condamnai aussi ceux qui étaient derrière moi.
« Je dois tenir ! Je dois arriver en haut ! » m’assénai-je mentalement.
Avec la force du désespoir, je montai ma main sur la corde, et, prenant mon courage à deux mains, recommençai à grimper en fixant le haut de la paroi et ceux qui en étaient déjà venu à bout, qui aidaient les suivants à se hisser au sommet. J’eus l’impression que cela dura une éternité avant qu’une main salvatrice ne se referme sur mon poignet endolori. Grâce à elle, je pus passer par-dessus le rebord, pour ensuite m’asseoir sur la pierre froide. J’étais à bout de force, je n’en pouvais plus… Le capitaine me tendit une petite fiole verte, remplie d’un liquide d’aspect visqueux.
- Tiens, bois, me dit-il. Ca a un sale goût, mais ça va te donner un coup de fouet. Bois-là d’un coup.
Je murmurai un merci en prenant la fiole et la portai à mes lèvres après avoir relevé ma visière, l’odeur médicamenteuse du produit parvenant jusqu’à mes narines. Le liquide passant dans ma gorge me donna l’impression que j’avalais du sable, mais je sentis immédiatement mes forces revenir.
- C’est une potion, me dit le capitaine. J’en ai encore pas mal. Demande-moi si tu as besoin.
Il avait enlevé son casque pour me parler. Une impressionnante cicatrice parcourait tout le côté droit de son visage, partant de l’arcade sourcilière, passant par sa paupière, traversant sa bouche, entamant son menton, pour s’arrêter au niveau de sa gorge. Ses yeux bleu-gris me fixaient d’un regard à la fois perçant et apaisant. Sa chevelure courte et grisonnante lui donnait la quarantaine. L’arc énorme qu’il portait dans son dos ainsi que sa carrure imposante lui conféraient une présence écrasante. Tout en lui dénotait l’expérience qu’il avait accumulée au cours des batailles. Seule une chose ne collait pas au reste : son sourire. Un sourire las et fatigué.
- Allez, debout, me dit-il en me tendant à nouveau la main. On a beaucoup de choses à faire et peu de temps pour ça.
Je me relevai et emboîtai le pas au capitaine qui avait remis son casque et pris son arc.
- Allez les gars ! On y va ! nous cria-t-il.
Nous commençâmes alors à traverser la cité. Mes six compagnons m’entouraient, et je n’eus même pas à croiser le fer tant ils étaient efficaces.
Les deux qui fermaient la marche ne laissaient aucune chance à leurs adversaires. L’un maniait à perfection une grosse hache, tandis que l’autre tenait à deux mains un très long sabre et le faisait tournoyer dans une danse mortelle. Deux autres tenaient chacun une grande épée avec laquelle ils tranchaient leurs ennemis, la même nonchalance macabre s’affichant sur leur visage. Puis un autre avait en sa possession une lance qui ne paraissait pas très règlementaire au vu de la forme de son tranchant qui faisait penser à une lance traditionnelle. Il l’utilisait pour garder de la distance entre lui et ses ennemis. Et enfin, le capitaine, qui se tenait juste à côté de moi, couvrait tout le groupe avec son arc. Ses flèches, invisibles, mortelles, atteignaient leurs cibles avant même qu’il est lâché la corde de son arc.
Nous arrivâmes au centre de communication. C’était un bâtiment construit en forme de croix, dont le centre était surélevé par rapport au reste. Le toit était recouvert d’antennes en tout genre, dont la plus grosse était sur le centre du bâtiment.
- On doit viser le point névralgique du bâtiment, là où il y a la grosse antenne, nous indiqua le capitaine.
Le bâtiment comportait deux étages, plus un troisième, au centre. Ce devait être une sorte de poste de contrôle.
- On suit bien le chemin qui nous a été indiqué lors du briefing pour arriver là-haut, nous rappela le capitaine. Ainsi, si un autre groupe est à l’intérieur en même temps que nous, on se croisera, ça évitera les problèmes.
Nous commençâmes à parcourir le centre de communication, des ennemis nous assaillant de toute part, mais que mes compagnons repoussaient toujours. J’étais devant et dirigeais le groupe, m’occupant des portes que j’ouvrais d’un coup de pied, permettant aux autres de se concentrer sur le combat. Lorsqu’un ennemi se présentait à moi, le capitaine l’abattait d’un trait en plein cœur, m’évitant tout affrontement.
Soudain, nous tombâmes nez à nez avec un autre groupe de soldats impériaux.
- On a déjà placé les charges, dit calmement leur chef. On a environ trente secondes pour sortir avant que ça n’explose.
Il n’aurait pas parlé sur un ton différent s’il nous avait dit qu’il avait sorti les poubelles.
- Demi tour ! cria le capitaine.
Nous rebroussâmes chemin, suivi par le deuxième groupe, pour évacuer au plus vite le bâtiment. Nous descendîmes quatre à quatre les escaliers, mon cœur battant à tout rompre. Nous atteignîmes enfin l’entrée lorsque le chef de l’autre équipe hurla :
- A terre !
Je plongeais le plus loin possible, les mains sur la tête, afin de ne pas être blessé par l’explosion. Je sentis le souffle puissant qui m’écrasa au sol, au moment où le bruit vrilla mes tympans. Je restai quelques secondes à terre, puis me relevai péniblement, mon oreille gauche m’infligeant un sifflement atroce. Je me retournai pour voir mes compagnons se relever à leur tour, non sans jeter un regard vers le sommet du bâtiment en feu.
- Bon, allons au centre de défense ! ordonna le capitaine.
Nous reprîmes tant bien que mal la route, après s’être séparé du deuxième groupe. Nous pûmes voir le premier rempart, sur lequel nous avions grimpé, éventré par les tirs des chasseurs, et les soldats dalmascans en déroute passant au travers du bouclier, se mettant ainsi à l’abri de leurs ennemis.
Nous parvîmes à notre objectif, lorsqu’un chasseur fut abattu en plein vol, sa carcasse s’écrasant sur le bouclier. Celui-ci n’étant conçu que pour parer les tirs lasers, le petit vaisseau s’écrasa sur un bâtiment de la cité, provoquant une gigantesque explosion.
Nous pénétrâmes dans le centre pour désactiver les défenses de la ville. La résistance ne fit pas long feu, la plupart des soldats restant étant certainement en train de se battre contre nos fantassins.
Le capitaine s’installa au poste de commande, écartant un cadavre ennemi du siège sur lequel il voulait s’asseoir, pour tenter de couper le bouclier.
- Merde ! jura-t-il. On ne peut le désactiver d’ici…
- Vous croyez ? dit le soldat à la lance.
Il pris place à un poste annexe, s’asseyant sur le siège sommaire qui se trouvait devant. Une tour de défense cessa de tirer sur les chasseurs pour se tourner en direction du nord de la ville, derrière nous.
- Je l’ai ! dit joyeusement le soldat.
La tour tira deux salves de plasma, et une forte explosion retentit au loin. Le bouclier se résorba alors peu à peu, pour finir par disparaître complètement.
Le militaire afficha un sourire satisfait en regardant le capitaine, qui fixait la tour qui venait de tirer.
- Tu as pris le contrôle de l’une des tours pour détruire le générateur du bouclier… dit-il en tournant son regard vers son subordonné.
- Maintenant il suffit de désactiver les tours de défense, et on peut rentrer ! ajouta le soldat.
Il se remit au travail, pianotant sur le clavier de son ordinateur.
- Ca risque de prendre du temps…souffla-t-il. Certaines tours sont plus protégées que d’autres.
- Ok, on va surveiller dehors, qu’il n’y ait personne qui rentre.
Tout le monde quitta alors la pièce, moi et le capitaine sortant en derniers. Il s’adressa alors à moi :
- Tu vas rester à côté de matricule 613 pendant qu’il travaille, au cas où un type arriverait jusque là.
- A vos ordres, répondis-je docilement.
Soudain un cri venant de dehors attira notre attention. Nous nous dirigeâmes vers la porte. Nos compagnons étaient aux prises avec une troupe d’une dizaine de soldats ennemis. Le capitaine s’élança à leur rencontre, dévalant les escaliers qui menaient à l’endroit du combat. Je restai sur le seuil de la porte, mon arme dégainée. Soudain, l’un des dalmascans s’échappa du groupe et se dirigea vers moi. Arrivé au bas des escaliers, il eut un temps d’hésitation en me fixant. Puis il se jeta sur moi, portant le premier coup.
« Fais comme à l’entraînement ! Pare et contre-attaque ! » me répétai-je.
Je tendis mon bouclier afin de contrer le coup de mon adversaire, pour ensuite asséner un coup d’épée au niveau des ses côtes, qu’il esquiva en reculant, manquant de fait de tomber dans l’escalier de pierre. Je rentrai à reculons dans la pièce pour me laisser la place de combattre. Mon adversaire entra lentement à son tour. Je jetai un regard en direction de 613. Il observait le combat du coin de l’œil, ne cessant pas son travail. Le soldat dalmascan en profita pour foncer sur moi. Je m’avançai pour l’attaquer, mais il para mon coup de son épée, me frappant ensuite de son bouclier. Le coup me projeta sur un panneau de contrôle proche. Il se jeta sur moi, poussant un cri pour se donner du courage, son épée levée, près à me tuer… Par réflexe, je tendis mon épée vers lui.
Il s’embrocha alors lui-même sur le métal froid de mon arme, s’immobilisant dans son élan, son cri s’éteignant en un gargouillement atroce. Il laissa tomber son sabre et son bouclier. Je lâchai ma propre épée. Il s’éloigna, la main sur le tranchant de mon arme, du sang coulant de sa bouche. Alors que son uniforme s’imbibait peu à peu de sang, il enleva alors son casque, et je vis son visage fin, ses cheveux courts bruns et ses yeux vert émeraude. Je m’attendais à voir dans son regard de la haine, de la colère, du mépris.
Rien de tout cela, en vérité.
Seulement de la peur.
Ce même regard se voila, un dernier soupir passant ses lèvres ensanglantées. Il tomba en arrière sur le sol dur, sa main se tendant vers moi comme s’il me demandait de le rattraper.
Je restai immobile, les yeux fixés sur ce corps auquel je venais d’ôter la vie.
- Allez, petit, me dit 613. J’ai terminé. J’ai ouvert les verrous de la porte principale. Les forces terrestres vont pouvoir entrer. On doit se rendre au point d’extraction.
Il me prit par le bras, m’emportant vers la sortie. Je ne parvenais pas à détacher mon regard de la mare de sang qui s’écoulait sur le sol. Je fermai les yeux pour chasser cette image, mais je ne vis que les yeux verts du jeune homme que je venais d’affronter. Il avait certainement à peu près mon âge, vingt ans…

Rabiere
Niveau 10
30 mai 2008 à 00:02:13

Enfin je commençais à desespérer de voir un jour la suite :o))

Je la lirais peut-être plus tard dans la soirée en tout cas pas maintenant :ok

the_sorrow38
Niveau 10
30 mai 2008 à 00:03:19

Le début de mon post précédent est faux, car ça n'a pas voulu poster mon chapitre entier, c'était vraiment trop long !!! Même avec le code, ça marche pas :fou: J'ai jamais vu ça ! :rire2: Bref, celui-là est plus court (j'ai pu avoir un aperçu :fou: ) mais bon je suis sûr que vous saurez vous en contenter :fou:

Bref voici la suite ! :-)

Enjoy !

PARTIE I

Chapitre 3

En bas des escaliers, entre les corps des soldats dalmascans morts lors du combat, trois de nos amis étaient debout autour des deux autres, l’un accroupis, l’autre allongé, les yeux fermés, une entaille profonde visible sur le flanc gauche. C’était l’homme à la hache. Celui qui était accroupis, qui portait le sabre, fit non de la tête en regardant le capitaine. Celui-ci regarda le corps allongé, puis ferma les yeux, comme pour oublier quelque chose. Il regarda alors au loin, puis nous voyant arriver, questionna du regard 613, qui lui répondit d’un signe de tête.
- Ok, on y va, ordonna le gradé, se détournant du corps de son homme.
Les trois autres le suivirent, accompagnés de 613. Je ralentis pour observer le corps, mais mon compagnon m’attrapa à nouveau le bras, pour m’entraîner avec les autres.
- On a pas le temps, dit souffla-t-il. Le rendez-vous est dans moins d’une heure, selon la position du soleil.
Nous traversâmes la cité, des explosions se faisant entendre, témoignant de la bataille qui se déroulait maintenant à l’intérieur de l’enceinte de la ville entre les défenses dalmascannes et les forces impériales. Nous arrivâmes en avance au point d’extraction, le soleil ensanglanté disparaissant à l’horizon, dont la ligne était formée par la mer de Naldoa, les derniers rayons de lumière éclairant la cime des arbres géants de la forêt de Salika, qui se teintaient d’une lueur rouge or.
Je me tournai vers mes compagnons, qui s’étaient assis près d’une fontaine. Ils avaient commencé à discuter.
- C’est bizarre, ce tir de laser, il n’est pas assez puissant pour provenir d’un char…
- Ils en ont fait des modèles plus petits dont s’équipent les fantassins.
- Les chanceux, ça nous aurait bien aidé !
- Ils ne donnent ça qu’à l’élite… Ca coûte beaucoup trop cher pour en fabriquer pour toute l’armée.
Je m’approchais d’eux, l’homme portant l’épée un peu tordue se tourna vers moi.
- Zodiac nous a dit que tu t’en es bien sorti pour ton premier combat réel, me lança-t-il.
- Zodiac ? l’interrogeai-je d’un air surpris. Vous parlez de 613 ?
- Ah, oui, c’est vrai que tu es nouveau ! On l’appelle comme ça parce qu’il porte la lance du Zodiaque.
J’observai la lance accrochée au dos de l’armure de Zodiac, alors que celui-ci me fit un joyeux signe de la main.
- Moi c’est Panem. Ca n’a aucun rapport avec l’épée que je porte, Odyssée. Lui, s’est Solar, on l’appelle comme ça parce qu’il porte toujours son épée, Solaris.
- Ben, quoi ? fit Solar, un faux air d’incompréhension sur le visage. Elle est classe, non ?
Panem leva les yeux au ciel d’un air désespéré, ce qui fit rire Solar.
- Bref, enfin tu as notre capitaine, Sagittaire, du nom de son arc. Pas très original, mais très approprié.
- Pour toi, ce sera, Capitaine… lui dit celui-ci.
- Oui, oui, Sag… Capitaine ! répondit Panem, en faisant exprès de balbutier.
- Et toi, c’est quoi ton nom ? me demanda Zodiac.
- Ribat, répondis-je simplement.
Le capitaine, me regarda et me souris.
- Bienvenue…
Il se tourna vers le dernier membre de notre groupe, qui fixait le sol, n’écoutant la conversation que d’une seule oreille.
- Ca va ? Tu te remets ? lui demanda-t-il doucement. C’est toujours dur de voir un ami se faire tuer, ajouta-t-il maladroitement. J’en sais quelque chose.
Les regards de Panem et Solo se croisèrent rapidement, alors que Zodiac détourna le sien pour regarder les derniers rayons de soleil se refléter sur la mer dorée.
- Vous savez, je ne l’ai rencontré que juste avant le breifing…
Le capitaine hocha la tête, en signe de compréhension.
- Dites, questionna le jeune homme. Pourquoi vous êtes-vous engagés ?
- Tu ne veux pas plutôt nous dire ton nom, d’abord ? répondit Panem.
Le jeune homme sourit, puis acquiesça :
- Minel. Je m’appelle Minel.
- Joli nom, lui répondit Solo, un sourire sympathique aux lèvres.
- Lui s’appelait Tamal.
Solar le regarda, son sourire s’estompant peu à peu
- Je me suis engagé parce que je n’avais pas beaucoup d’autres choix, continua-t-il. A part balayeur au quartier Zénoble… Sans grande conviction, quoi…
- J’en sais quelque chose, il était avec moi à l’école, et je peux vous dire que ce n’est pas une tête ! ajouta Panem, d’un air entendu.
- T’étais mieux toi, peut-être ? lança Solo, sur un ton sarcastique.
- J’ai pas dit ça, répondit son ami. D’ailleurs c’est pour cette même raison que je me suis engagé, en même temps que toi, d’ailleurs ! Et toi, Zodiac, tu ne nous as jamais dit ?
- Pour éplucher des patates, dit-il, le regard toujours tourné vers l’horizon, duquel le soleil avait disparu. J’ai toujours aimé ça…
Panem leva encore les yeux au ciel, alors que Solar secoua la tête d’un air amusé, puis regarda le capitaine.
- J’ai des gens à protéger, commença-t-il avant de marquer une légère pause. Du moins, j’avais…
Solar détourna le regard, puis me fixa à mon tour.
- Moi, répondis-je à sa question silencieuse, je me suis engagé pour mon pays, pour l’aider à repousser l’envahisseur rozarrien.
Panem et Solar se croisèrent du regard, Zodiac me regarda d’un air surpris, et le capitaine détourna le regard, comme dégoûté. Avant que j’aie pu dire quoi que ce soit, Ribat dit :
- Moi, je me bats pour vivre.
Je fus surpris par cette phrase.
- Pour vivre ? lançai-je. Mais si tu veux juste vivre, il ne fallait pas t’engager dans l’armée !
Je me rendis compte que j’avais été un peu direct lorsque Panem et Solar me regardèrent en haussant les sourcils. Zodiac continua à me regarder, mais à présent avec un air amusé, tandis que le capitaine baissa la tête, un large sourire s’étirant sur ses lèvres. Je me tournai Ribat pour m’excuser, mais il me devança à nouveau :
- Je me suis engagé pour vivre libre.
Un sourire mélancolique se dessina sur ses lèvres.
Je restai figé en entendant cette phrase.
Mais n’eus pas le temps d’y réfléchir, car un chasseur Rémora Arrivait, et s’approcha de nous.
- Changement de programme ! nous cria le pilote. Les renforts ennemis sont arrivés plus tôt ! C’est à nous de les repousser !

A suivre...

Dites ce que vous en pensez ! :-)

Rabiere
Niveau 10
30 mai 2008 à 01:30:00

Euh je comprend pas trop on doit lire les deux ? :(

the_sorrow38
Niveau 10
30 mai 2008 à 11:32:51

C'est deux chapitres à le suite. Au début je voulais tout mettre dans un seul post, mais le site a pas voulu c'était trop long ! J'ai donc du faire en deux chapitres ! :-)

[JV]kay
Niveau 10
30 mai 2008 à 15:33:26

J'ai connu ça :noel:
Sinon j'aime bien ta fic :hap:

Zat0
Niveau 10
30 mai 2008 à 16:30:15

Continue c'est vraiment bien :ok:

Bonne écriture et pas trop de fautes d'ortho, à part une ou deux :-p

Par contre un truc que j'ai pas compris :d)

Le héro s'appelle Ribat, et il parle à la première personne.
Par contre à la fin du texte tu marques :

Avant que j’aie pu dire quoi que ce soit, Ribat dit :
- Moi, je me bats pour vivre.
Je fus surpris par cette phrase.
- Pour vivre ? lançai-je. Mais si tu veux juste vivre, il ne fallait pas t’engager dans l’armée !

Et
Je me tournai Ribat pour m’excuser, mais il me devança à nouveau :
- Je me suis engagé pour vivre libre.

C'est normal que tout d'un coup Ribat c'est un autre perso que le héro ? :doute:

the_sorrow38
Niveau 10
30 mai 2008 à 17:34:55

Et m**de... J'ai oublié de changer ça... :hum: Le boulet :honte: A la base Ribat c'était pas le héros, c'était l'ancien nom de Minel, et le héros s'appelait Minel. En fait j'ai échangé les noms de ces deux persos. Et j'ai oublié comme un boulet de changer le nom à la fin... :hum: et pourtant j'ai relu...

Mais merci de vos commentaires ! :-)

Rabiere
Niveau 10
30 mai 2008 à 22:01:56

Super, vraiment :bravo: ... au début avec le premier chapitre j'avais peur de tomber sur un truc bourrin genre à la rambo sans philosophie (ou alors une philosophie d'une médiocrité incomparable) mais finalement les derniers instants du chapitre 3 annonce les beaux jours pour la suite de ta fic :ok: .
Je voulais aussi juste savoir (pas la peine de m'en dire plus qui n'en faut si c'est le cas) si le nom des armes donnés à celles de tes personnages à un rapport direct avec le jeu !?
Une ou deux fautes d'orthographes remarquées, mais rien de bien méchant :hap:
J'ai aussi constaté une touche d'humour pour laquelle tu ne semblais pas être partant en début de fic (serait-ce mon commentaire qui t'aurais fais changé d'avis ? :question: ... ou juste l'inspiration qui t'es venu dans l'écriture de ta fic ? )
Pour finir je dirais que je suis fan de ton style d'écriture, surtout avec une description des détails qui (pour moi) frole la perfection.

Voilà tout ce que j'ai à espéré c'est que tu tiennes à présent ta fic jusqu'au bout... il est tellement facile de lancer une fic mais de la tenir aprés c'est vraiment autre chose :ok:

klint-ultimate
Niveau 10
30 mai 2008 à 22:09:13

J'aime bien,ce n'est aps trop mal.

Sujet : [FIC] Un rêve de liberté
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