InThePanda fait partie des représentant du cercle des youtubers « cinéma » français, avec ses compères Durendal, Fossoyeur de Films ou encore Karim Debbache. Quand je parle de cercle, je devrais plutôt parler de secte, puisque ils sont tous amis (ou du moins se connaissent) et se couvrent mutuellement d’éloges. Si de plus en plus de personnes reconnaissent l’imposture Durendal, qui bien qu’ayant fait des études de cinéma ne semblent toujours pas avoir compris l’essence même du cinéma, qu’il a été plusieurs fois démontré que Karim Debbache avait de sérieuses lacunes au niveau connaissances culturelles et cinématographiques, n’hésitant pas à pomper des pages wikipédia pour traiter ses vidéos, il n’empêche que InThePanda et le Fossoyeur de Films restent toujours des idoles. Si le premier ne donne quasiment aucuns arguments et aucunes analyses dans ces vidéos « critique », c’est tout à son honneur, puisqu’il n’a aucunement la légitimité de « critiquer » les différents films. Le simple exemple de sa page Senscritique montrant qu’il n’a vu que 35 films pré-70, ce qui est extrêmement révélateur de sa prétendu légitimité pour faire de la critique. Donc les vidéos d’InThePanda sont plus des avis à chaud que de réelles « critiques ». Le problème, ce que comme Durendal, il est imbu de lui-même et semble vouloir avoir le dernier mot. De plus il n’accepte généralement pas la critique. Enfin il a parfois une vision assez réductrice du cinéma, n’hésitant pas à hiérarchiser les différents genres. C’est la même chose pour le Fossoyeur de Films, avec tout de même plus de connaissances, d’arguments et d’analyses, tout en étant tout aussi médiocre comme le démontre ses fictions affreusement fades.
Mais revenons à InThePanda et à son « film documentaire ». Le titre assez ringard est tout de suite révélateur du bousin. C’est extrêmement mauvais. Je pense même que c’est un des plus mauvais « film » (ce qui est sur, c’est que comme documentaire, il y a tous ce qu’il ne faut pas faire) que j’ai vu de ma vie. Il semble tout d’abord important de diviser le « film » en 2 : la forme et le fond.
Commençons d’abord par la forme ! Celle-ci est d’une fausseté assez inimaginable. Que ce soit l’hideuse aberration chromatique ou encore cette espèce d’effet rétro avec la pellicule usé qui gâchent d’une part les plans de Gérardmer et aussi les images des films présentés. Puis enfin il y a aussi ces plans avec l’image inversé, tout à fait inutile, si ce n’est cacher la médiocrité des prises de vues, en recherchant un prétendu style esthétique. La forme est déjà entièrement révélatrice de la médiocrité d’InThePanda. Aucun talent, aucune personnalité, on cache les défauts et le manque d’inspiration par des outils et techniques de subterfuges. Risible !
Mais c’est véritablement la forme qui est problématique. Le documentaire porte sur les « films de genre ». Le problème, c’est que les « films de genre » ça n’existent pas ! Le cinéma est composé d’une pluralité de genre : western, drame, comédie, polar, horreur, fantastique, science-fiction… Aucun de ces genres n’est supérieur à un autre. Il n’existe aucune hiérarchisation dans le cinéma, puisque ce-dernier à vocation l’universalisme. La prétendu notion « film de genre » est nauséabonde puisque d’une part elle enferme certains genres dans une certaine classification et tend à les inférioriser à d’autres genres prétendument plus intéressants (ce que dit Pascal Laugier, mais InThePanda s’en fout et continue de traiter son sujet comme si rien ne s’était passé !) mais aussi permet l’apparition d’une forme de mépris, dont InThePanda ne cache même pas, en disant que les « films de genres » sont plus intéressants et mieux réalisés que les films dits « classiques » ou « d’auteur français » qui eux sont chiants comme Les Gardiennes de Xavier Beauvois (qu’InThePanda n’a même pas vu ! Il est plus facile de critiquer sans avoir vu hein!). Cette hiérarchisation des genres, dont InThePanda prend part (peut-être inconsciemment) est à bannir. Ce n’est pas un hasard si les plus grands réalisateurs ont touché à tous les genres : Tarkovski avec la science-fiction (Stalker et Solaris), le Western (il a écrit un scénario qui a fini dans les mains de Sergio Leone), le film historique (Andrei Roublev) ; Jean-Luc Godard avec en autres la science-fiction (Alphaville) ou encore Jean Cocteau et le fantastique (La Belle et la Bête).
Donc l’utilisation du faux terme « films de genres » est à bannir, et forcément le documentaire d’InThePanda mais aussi la plupart des vidéos du Fossoyeur de Films s’effondrent tel un château de carte, puisque toutes leurs questions et leurs réponses sont basées sur une affirmation fausse. Le documentaire est donc un cuisant échec !
Ce documentaire montre vraiment l’arnaque qu’est InThePanda. Ce dernier fait passer son documentaire pour un film. Il n’est en réalité qu’une longue vidéo de 1h20, truffée d’amateurisme et de malhonnêtetés. La forme hideuse ne rattrape pas le fond totalement erroné. Tout comme Durendal, InThePanda ne semble pas avoir compris l’essence, le coeur et la beauté du cinéma. Parler de la vie, de l’homme ou encore de la société dans la forme qui nous correspond le plus ! Et ça, l’ensemble des genres composant le cinéma, que ce soit le mélodrame ou le fantastique, le permet !
https://www.senscritique.com/film/Genre_c_est_du_Cinema/critique/169712398
